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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2005, ARCHIVES, FRANCE, MARDI 1er NOVEMBRE
2005
- BAVURE
: Les familles de Ziad, 17 ans, et
Banou, 15 ans, morts électrocutés dans un
transformateur jeudi 28 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois (Seine-saint-Denis) en
voulant échapper à la police, ont refusé de
rencontrer lundi 31 octobre, Nicolas Sarkozy, Ministre
d'Etat, ministre de l'Intérieur et de
l'aménagement du territoire. Lors d'une visite
à la préfecture de Seine-saint-Denis à
Bobigny, le ministre de l'Intérieur a
confirmé à la Presse qu'une "grenade
lacrymogène de la Compagnies Républicaines de
Sécurité CRS avait
"atteint" une mosquée de
Clichy-sous-Bois" lors de la quatrième nuit
de violences. "Ça fait 30 ans qu'on a
laissé la situation s'aggraver dans un certain
nombre de quartiers, 30 ans !" accuse
Nicolas Sarkozy qui prône toujours la
"tolérance zéro". Il a déclaré :
"Il ne faudrait pas se tromper, ceux qui ont
été agressés, ce sont les forces de l'ordre,
pas les voyous". Les policiers gradés en
tenue de parade qui l'entourent jubilent. Pour
l'ancien Premier ministre socialiste, Laurent
Fabius, qui s'exprimait sur la radio privée
Europe 1, l'emploi de la formule, par Nicolas
Sarkozy, "nettoyer au Karcher" ou le
terme de "racaille" à l'encontre de
certains jeunes des cités, a créé "un
climat terrible". Azouz Begag, ministre
délégué à la Promotion de l'Egalité des
chances, a lui aussi, indirectement, critiqué
Nicolas Sarkozy estimant que l'on ne devait pas
traiter pas les jeunes des banlieues difficiles
de "racaille". NDLR. Le mot de
"racaille" a été utilisé par le
ministre de l'Intérieur le mardi 25 octobre 2005
à Argenteuil (Val d'Oise). Après 4
nuits d'émeutes, la question la plus posée dans
les banlieues dites "sensibles" est
"pourquoi les jeunes auraient-ils décidé
d'escalader un mur de 3 mètres avec des
barbelés, s'ils n'étaient pas poursuivis par la
police ?" selon la thèse officielle. Le
sénateur du Val-d'Oise, Robert Hue, et
Président du Parti communiste français PCF, a
dénoncé le "mépris ostensible pour toute
la population d'une ville" de Nicolas
Sarkozy "désormais le premier organisateur
du désordre dans les quartiers qui subissent la
crise urbaine". Robert Hue suspecte le
ministre de l'Intérieur de se livrer à une
"lepénisation",
"un choix cyniquement calculé, au service
des ambitions qu'il nourrit dans la perspective
des échéances électorales de 2007". Le 22
juin 2005, le Syndicat de la magistrature avait
estimé que Nicolas Sarkozy appellait
"explicitement à la haine". Eric Raoult,
député-maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis),
Président des élus amis d'Israël et ancien
ministre de la ville, a apporté son soutien
inconditionnel à Nicolas Sarkozy "pour
ramener la sécurité". NDLR. Nicolas
Sarkozy, de son vrai nom Nicolas, Paul, Stéphane
Sarközy de Nagy-Bocsa, né à Paris en 1955,
fils de réfugiés juifs hongrois, est également
le Président du parti de droite au pouvoir,
l'UMP, Union pour un mouvement populaire. A lire,
"Nicolas Sarkozy, le destin
de Brutus" de Victor Noir, Denis Demonpion,
Sonya Faure, Antoine Glaser.
MEDIAS : Le quotidien "France Soir"
a été placé lundi 31 octobre 2005 en
redressement judiciaire pour une période de 6
mois par le tribunal de commerce de Bobigny
(Seine-Saint-Denis).
MEMOIRE : Une Place
portant le nom de Mehdi Ben Barka a été
inaugurée, lundi 31 octobre 2005, dans le 6e
arrondissement de Paris par Bertrand Delanoë,
maire socialiste de la capitale. Le vendredi 29
octobre 1965, à 12 heures 30, Mehdi Ben Barka,
Marocain fondateur en 1950, de l'Union nationale
des forces populaires (UNFP) est enlevé,
boulevard Saint-Germain (quartier latin) face à
la brasserie LIPP à Paris 6ème.
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