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ETATS-UNIS, FIL-INFO-ETATS-UNIS
©, 2006, ARCHIVES, AVRIL 2006
- Lundi 3 avril 2006 : Selon
le porte-parole du département
américain de la Justice, Brian
Roehrkasse, le fils de l'ancien
président libérien, Charles Taylor,
Charles Emmanuel, a été arrêté jeudi
30 mars 2006 à Miami, en Floride, sur un
vol en provenance de Trinidad et Tobago,
au lendemain de l'incarcération de son
père à la prison du Tribunal Spécial
de l'ONU pour la Sierra Léone. Il
figurait sur une liste des Nations Unies
imposant des restrictions de voyage à
certaines personnalités libériennes. Il
a comparu devant un tribunal fédéral
vendredi 31 mars 2006 et est accusé
d'avoir donné des informations erronées
dans une demande de passeport.
Mercredi 5 avril 2006 : L'ONU
a organisé, mardi 4 avril 2006, la
première journée internationale de
sensibilisation aux dangers des mines,
qui sera célébrée chaque 4 avril, qui
tuent chaque année près de 20 000
personnes dans le monde dont 3 à 4 000
enfants. Kofi Annan, le Secrétaire
général des Nations Unies, a indiqué
qu'après la ratification du Traité
d'interdiction des mines anti-personnel,
dit Convention d'Ottawa, ratifié par
près de 150 pays, il convient maintenant
de lancer des programmes dans le
déminage. "Chaque mine enlevée
signifie une vie sauvée. Chaque mine
enlevée nous rapproche un peu plus d'une
paix durable et productive" a
déclaré Kofi Annan. Dans le sud Soudan,
où un accord de paix a mis fin l'an
dernier à 21 ans de guerre civile, les
mines constituent un obstacle majeur au
retour des réfugiés. "La lutte
contre les mines est une des clés de
notre programme de retour des réfugiés
au sud Soudan" explique Harry Leefe,
responsable de l'action antimines au Haut
Commissariat pour les réfugiés (HCR).
Les amputations suite à l'explosion de
mines sont très fréquentes, notamment
chez les enfants". Il a fallu l'an
dernier à l'ONG Norwegian's People Aid,
qui opère au sud Soudan, plus de 6 mois
pour nettoyer 120 000 mètres carrés et
trouver 8 mines.
Jeudi 6 avril 2006 : ONU : Wang
Guangya, Représentant permanent de la
Chine, président du Conseil de
Sécurité de l'ONU
pour le mois d'avril, a indiqué que le
programme du Conseil de sécurité pour
le mois d'avril "ne prévoit aucune
séance consacrée sur l'Iran". Il a
ajouté qu'il est nécessaire
"d'intensifier les consultations
avec l'Iran afin d'arriver à une
solution négociée conforme à la
déclaration présidentielle adoptée le
29 mars. L'ambassadeur de la Chine a
ajouté que "la question relevait
avant tout de l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA),
mais que l'Iran devait collaborer".
Vendredi 7 avril 2006 : L'organisation
de défense des droits de l'homme Amnesty
International a
publié mercredi 5 avril 2006 un nouveau
rapport intitulé "Etats-Unis. Hors
de portée des radars : vols secrets,
torture et disparition" qui
dénonce une opération secrète ayant
consisté à arrêter ou enlever des
personnes pour ensuite les transférer et
les détenir de façon secrète ou les
envoyer dans des pays où elles ont été
soumises à des actes de torture et à
dautres mauvais traitements. Le
rapport montre que la Central
Intelligence Agency (CIA,
Services de renseignements américains) a
utilisé des compagnies daviation
privées et des sociétés écrans pour
garder le secret sur ces vols à des fins
de "restitution". Amnesty
International a recensé près de 1 000
vols directement liés à la CIA, dont la
plupart ont utilisé lespace
aérien européen. Ces vols ont été
assurés par des avions qui sont
manifestement utilisés de manière
permanente par la CIA par
lintermédiaire de sociétés
écrans. De plus, 600 autres vols ont
été opérés par des avions dont il a
été vérifié quils ont été
utilisés au moins de temps à autre par
la CIA. En raison du caractère secret
des opérations de
"restitution" il est impossible
de savoir combien de personnes ont, dans
le cadre de la "guerre contre le
terrorisme", été arrêtées ou
enlevées puis transférées dans
dautres pays, détenues de manière
secrète et torturées. Daprès les
informations provenant des gouvernements
mêmes ce nombre est probablement de
lordre de plusieurs centaines. Le
rapport se penche sur de nouvelles
informations concernant des prisons
clandestines de la CIA, surnommées
"sites noirs", transmises à
Amnesty International par 3 Yéménites
qui ont récemment été relâchés
après 2 ans de captivité. Ils
pourraient avoir été détenus quelque
part en Europe de lEst ou en Asie
centrale. La "restitution"
consiste à transférer illégalement une
personne dun pays dans un autre en
se passant de tout contrôle judiciaire
et administratif. Dans le cadre de la
"guerre contre le terrorisme",
cette pratique vise généralement à
faciliter linterrogatoire des
suspects en se plaçant hors de portée
de la loi. "Les
"restitutions" ne consistent
pas simplement à transporter des
personnes soupçonnées de terrorisme
dun lieu dans un autre en évitant
les obstacles bureaucratiques. Ce terme
ne rend pas compte des nombreuses
violations des droits humains qui les
accompagnent, a déclaré Irène Zubaida
Khan, secrétaire générale
dAmnesty International. "La
plupart des victimes de cette pratique
ont dabord été arrêtées et
placées en détention de manière
illégale. Un grand nombre ont été
enlevées, privées de tout accès à une
procédure judiciaire, et ont ensuite
"disparu". Toutes les personnes
interrogées par Amnesty International
ont dit avoir été soumises à des
tortures et à dautres mauvais
traitements. Amnesty International lance
un avertissement : les Etats qui
tolèrent que ces avions atterrissent sur
leur territoire, et les compagnies qui
opèrent ces vols risquent dêtre
complices de graves atteintes aux droits
humains. Lorganisation demande
instamment que le transfert de tout
détenu vers un autre pays respecte les
garanties existantes ; il faut notamment
que soit appliquée la règle du
contrôle judiciaire et que soient
utilisés des avions de lEtat.
"Tous les gouvernements doivent
empêcher la détention secrète et la
pratique de la "restitution",
enquêter sur ces agissements et
déférer à la justice ceux qui sont
soupçonnés den être
responsables", a déclaré Irène
Zubaida Khan.
Lundi 10 avril 2006 : Le
projet de compromis sur
limmigration, qui aurait ouvert la
voie à la naturalisation de 11 ou 12
millions de travailleurs étrangers en
séjour irrégulier sur le territoire
américain, dont 56 % sont originaires du
Mexique, n'a pas été adopté par le Sénat.
Le projet de loi n'a recueilli que 38 des
60 votes nécessaires pour être
accepté. Le président George W. Bush a
imputé samedi au chef du groupe
démocrate au Sénat, Harry Reid, qui a
refusé d'autoriser le vote des
sénateurs sur plus de 3 amendements
républicains. La nouvelle loi instaurait
3 types de statuts pour les travailleurs
clandestins : ceux présents depuis plus
de 6 ans, soit environ 7 millions de
personnes, pourraient demander la
régularisation définitive de leur
séjour sans avoir à quitter le pays ;
ceux présents depuis plus de 2 ans (2,5
à 3 millions de personnes) devraient se
présenter à la frontière au cours des
3 prochaines années pour obtenir un visa
de travailleur temporaire ; ceux
présents depuis moins de 2 ans devraient
quitter les Etats-Unis et demander un
visa pour y revenir. Le projet de loi
obligeait les employeurs à
sassurer de lembauche de
travailleurs dûment enregistrés et
prévoyait linstallation de
caméras, capteurs et autres technologies
afin de surveiller les 3 200 kilomètres
de frontière séparant les Etats-Unis du
Mexique. Le projet prévoyait aussi la
distribution de visas temporaires pour
1,5 million de personnes dans le secteur
de l'agriculture. Plus d'un demi-million
de personnes avaient déjà défilé dans
les rues de Los Angeles le 25 mars 2006
pour protester contre cette loi.
Mercredi 12 avril 2006 : D'importantes
manifestations ont été organisées
mardi 11 avril 2006 dans tout le pays
pour demander au président Bush
l'adoption d'une réforme des lois sur
l'immigration permettant la légalisation
d'environ 11 millions de travailleurs
illégaux. Le Sénat a bloqué un projet
de loi en ce sens. **
Selon un
communiqué de la Maison-Blanche, le
président George W. Bush recevra le 28
avril 2006 le président de l'Azerbaïdjan,
Ilham Aliev. Les 2 chefs d'Etat
examineront un "large éventail de
questions dont le développement de la
démocratie et la coopération au
Caucase, la diversification des sources
d'énergie et notre attachement commun
aux efforts conjoints de promotion de la
liberté et de la sécurité".
Vendredi 14 avril 2006 : En
marge de la 17ème réunion conjointe
américano-chinoise sur le commerce et
les échanges ( JCCT, China Joint
Commission on Commerce and Trade), le
président George W. Bush a rencontré à
la Maison Blanche la
vice-Premier ministre chinoise Wu Yi,
co-présidente de cette réunion. Elle a
indiqué que "la 17ème réunion
JCCT avait produit des résultats
constructifs grâce aux efforts
concertés des 2 parties, ce qui sera
propice au règlement des litiges
commerciaux entre les 2 pays, et qui par
suite favorisera un développement sain
de la coopération économique et
commerciale sino-américaine".
Samedi 15 avril 2006 : Un
quatrième général à la retraite a
appelé à la démission du secrétaire
à la Défense, Donald Rumsfeld,
l'accusant de ne pas écouter l'avis des
militaires qui l'entourent et d'être
responsable de la situation de violence
en Irak. Ces généraux reprochent au
secrétaire à la Défense "de ne
pas avoir envoyé assez de troupes en
Irak" et "de ne pas avoir
anticipé l'insurrection". Ils
critiquent aussi "le style
arrogant" de Donald Rumsfeld
"qui n'accepte pas les opinions
divergentes". Parmi ces généraux
on trouve le général Greg Newbold, qui
fut le directeur des opérations au sein
de l'état-major interarmées et qui a
pris sa retraite fin 2002, le général
Anthony Zinni, très respecté des
militaires, qui avait estimé qu''une
série d'erreurs désastreuses"
avaient été commises en Irak, le
général Paul Eaton, chargé de la
formation de l'armée irakienne de 2003
à 2004, qui avait affirmé que le
secrétaire à la Défense était
"incompétent". Le secrétaire
américain à la Défense, Donald
Rumsfeld, a rejeté les appels à sa
démission déclarant : "Si, parmi
des milliers et des milliers d'amiraux et
de généraux (...), à chaque fois que
deux ou trois personnes n'étaient pas
d'accord, nous changions le secrétaire
à la Défense des Etats-Unis, ce serait
comme un tourbillon".
Lundi 17 avril 2006 : Le
chef spirituel des Tibétains, le Dalaï
Lama, Prix Nobel de la
Paix 1989, a participé ce
week-end à San Francisco à un
rassemblement qui regroupait environ 500
chefs religieux d'une trentaine de pays,
à l'invitation d'un imam californien,
Seyed Mehdi Khorasani, qui souhaitait
créer des "Nations unies de la
religion", dans le but de rapprocher
les religions et saper les fondements de
l'extrémisme. Le Dalaï Lama a dénoncé
l'extrémisme comme une tragique
"erreur" pouvant se répéter
dans toutes les religions". Il a
déclaré : "Des gens aussi
malfaisants ne se retrouvent pas
seulement dans la communauté musulmane,
mais parmi les hindous, les chrétiens,
les bouddhistes". Rappelons que le
Dalaï Lama a fui en exil en mars 1959 à
Dharamsala, en Inde, et donné une
Constitution aux Tibétains en 1963. La
Chine occupe le Tibet depuis 1949. Depuis
55 ans, personne na le droit de
posséder un portrait du Dalaï Lama, en
exil en Inde à Dharamsala, ni
dévoquer ses propos. **
Le Département du
Trésor a interdit
vendredi 14 avril 2006 "aux
Américains de mener des transactions
commerciales avec l'Autorité
palestinienne sauf en cas de
dérogation". Dans un communiqué le
Département du Trésor précise que
"le Hamas, une entité terroriste
dont les biens et les intérêts sont
bloqués par trois programmes de
sanctions économiques du Trésor
(américain), a des intérêts dans les
transactions de l'Autorité
palestinienne".
Mardi 18 avril 2006 : Le
président chinois Hu Jintao est arrivé
mardi 18 avril 2006 dans ce pays pour une
visite de 4 jours. Il se rendra sur le
site de Microsoft à Redmond où il sera
reçu par Bill Gates, le fondateur du
géant informatique, et visitera l'usine Boeing.
La Chine a pris au début de l'année une
option sur 80 Boeing 737 pour une valeur
de plus de 4 milliards de dollars. Hu
Jintao devrait être reçu jeudi 20 avril
2006 à la Maison Blanche par le
président George W. Bush qui a promis
"d'aborder la question des droits de
l'homme" avec le président chinois.
ONU : Le secrétariat de
la Convention sur le commerce
international des espèces menacées de
la faune et de la flore sauvage (CITES),
organisme des Nations Unies chargé de la
protection des espèces menacées, a
annoncé le 13 avril 2006 que l'Iran
pourra exporter en 2006 quelque 44 000
kilogrammes de caviar, tandis que les 4
autres Etats riverains de la mer
Caspienne (la Russie, l'Azerbaïdjan, le
Kazakhstan et le Turkménistan) ne se
voient accorder aucun quota d'exportation
pour 2006. Les experts du CITES ont pris
cette décision "faute d'avoir reçu
à temps les informations de ces Etats
qui auraient permis de déterminer les
quotas". La mer Caspienne fournit
près de 90 % du caviar consommé dans le
monde. Les esturgeons y sont menacés
depuis une dizaine d'années. Le CITES
nimpose des restrictions au commerce du
caviar depuis 1998.
Mercredi 19 avril 2006 : Le
tribunal de Brooklyn à New York a
condamné mardi 18 avril 2006 le syndicat
des transports de New York à une amende
de 2,5 millions de dollars pour la grève
qui a paralysé les transports de la
ville pendant 3 jours pendant les fêtes
de fin d'année. la collecte automatique
des cotisations de l'Union des
Travailleurs des Transports (TWU, Transport
Workers Union),
forte de 33 000 membres a été
également suspendu jusqu'à nouvel ordre
par le tribunal. La Cour suprême de
l'Etat de New York
avait infligé mardi 20 décembre 2005
une amende d'un million de dollars par
jour au syndicat des transports
new-yorkais pour faits de grève, au
premier jour de la paralysie du système
de transports en commun (Metropolitan
Transit Authority, MTA) de la ville de
New York pour violation d'une loi de
l'Etat interdisant aux travailleurs du
service public de se mettre en grève.
C'est la première fois depuis 1980 que
les transports en commun new-yorkais se
mettent en grève. Elle avait duré 11
jours. Les grévistes se battent pour la
défense des salaires et des retraites.
Jeudi 20 avril 2006 : Après
léchec de la réunion des 5
membres permanents du Conseil de
sécurité de l'ONU et
de lAllemagne mercredi 18 avril
2006 à Moscou, en Russie,
l'administration Bush a sommé "la
Russie et tous les autres pays à cesser
toute collaboration nucléaire avec
l'Iran y compris en ce qui concerne la
centrale de Bouchehr".
** Le porte-parole de
la Maison Blanche,
Scott McClellan, et le conseiller du
président George W. Bush sur la
"stratégie, Karl Rove, ont
présenté mercredi 19 avril 2006 leur
démission dans le cadre "d'un
remaniement" de l'équipe
présidentielle à l'approche des
élections parlementaires.
** Le Pentagone a
publié mercredi 19 avril 2006 sur son
site internet, et sans aucun commentaire,
pour la première fois les noms et
nationalités de 558 personnes détenues
sur la base militaire américaine de
Guantanamo à Cuba dans le cadre de la
"guerre contre le terrorisme". **
La secrétaire
d'Etat, Condoleezza Rice, a déclaré
mercredi 19 avril 2006 devant le Conseil
des relations étrangères de Chicago
(Chicago Council on Foreign Relations),
que les Etats-Unis pourraient recourir au
droit à "l'autodéfense" pour
justifier une attaque militaire contre
l'Iran, si la crise nucléaire avec ce
pays ne trouve pas d'issue diplomatique.
Vendredi 21 avril 2006 : Le
président chinois, Hu Jintao, en visite
officielle dans ce pays depuis mardi 18
avril 2006 et pour 4 jours, a été reçu
jeudi 20 avril 2006 à la Maison Blanche
par le président George W. Bush . Hu
Jintao a réaffirmé lattachement
de son pays à Taiwan quil a
qualifié de "territoire chinois
inaliénable". Le président
américain a souligné que les Etats-Unis
et la Chine avaient pour "objectif
commun" d'empêcher l'Iran de se
doter de l'arme nucléaire.
Samedi 22 avril 2006 : Le
sous-secrétaire d'Etat Nicholas Burns a
appelé vendredi la communauté
internationale à appliquer un embargo
sur les ventes d'armes à l'Iran s'il ne
renonce pas à son programme nucléaire
militaire, et prévu une prochaine
réunion à Paris des membres permanents
du Conseil de
sécurité de l'ONU. **
Le Secrétaire
général de l'ONU, Kofi Annan, se rendra
samedi 22 avril 2006 dans l'Etat du Minnesota à
l'université de Macalester pour
l'inauguration d'un institut sur la
"citoyenneté mondiale"
(Institute for Global Citizenship) qui
aura pour mission de promouvoir le
concept de "citoyenneté
mondiale" et d'apprendre aux
étudiants à devenir des"citoyens
du monde".
Mardi 25 avril 2006 : L'organisation
de défense des droits de l'homme Human Rights Watch
(HWR) a publié lundi 24 avril 2006 un
rapport de 65 pages intitulé "So Long as
They Die: Lethal Injections in the United
States",
(Du moment quils meurent : les
injections létales aux Etats-Unis) qui
demande aux Etats-Unis de suspendre les
exécutions par injection, estimant que
l'injection mortelle viole le huitième
amendement de
la Constitution, car constituant un
traitement "cruel" et
"inhabituel". 37 Etats sur les
38 qui composent les Etats-Unis, qui ont
rétabli la peine de mort pratiquent
l'injection comme méthode d'exécution.
Seul le Nebraska utilise toujours la
chaise électrique. Selon Human Rights
Watch, les exécutions sont souvent
pratiquées en l'absence de toute
supervision médicale, et sans matériel
susceptible de déterminer correctement
le niveau de conscience du condamné. Il
met en cause l'utilisation d'un agent
paralysant, qui ne sert ni à tuer le
détenu ni à le protéger de la douleur,
mais uniquement à l'empêcher de se
contorsionner pendant la mise à mort. Ce
produit paralysant occulte totalement les
souffrances du condamné et ne permet pas
de déterminer s'il est correctement
anesthésié avant l'administration du
chlorure de potassium. Dans son rapport,
Human Rights Watch note que les
associations de vétérinaires
interdisent l'usage du chlorure de
potassium pour euthanasier les chiens et
chats, car il cause de terribles
souffrances à moins que l'animal ne soit
totalement inconscient. "Les
Etats-Unis font plus attention quand ils
tuent les chiens que les hommes. Ce
nest pas parce quun condamné
a tué sans scrupule ni conscience que
lEtat doit faire de même.",
déplore Jamie Fellner, directeur de
programmes pour Human Rights
Watch/Etats-Unis et co-auteur du rapport.
Mercredi 26 avril 2006 :
IRAK : Le quotidien "Washington Post"
a révélé dans son édition du lundi 24
avril 2006 que les sévices et tortures
se poursuivent dans les prisons gérées
par le Ministère irakien de l'intérieur
révélant que des inspections
irako-américaines dans 7 centres de
détention ont révélé des cas de
mauvais traitements.
Jeudi 27 avril 2006 : Selon
le rapport du "Commonwealth Fund",
institut privé de recherche sur la
santé, dont le siège est à New York,
rendu public mercredi 26 avril 2006, de
plus en plus d'Américains ne disposent
pas de couverture médicale. Selon le
Bureau du recensement américain, 45,8
millions d'Américains n'étaient pas
couverts par une assurance-maladie en
2004.
Vendredi 28 avril 2006 : Le
journaliste du réseau Fox News,
Tony Snow, 51 ans, a été choisi par le
président George W. Bush pour le poste
de porte-parole de la Maison Blanche et
remplacement de Scott McClellan qui a
démissionné le 19 avril 2006.
Samedi 29 avril 2006 : Le
lieutenant-colonel Steven Jordan, ancien
responsable à la prison irakienne d'Abou
Ghraïb, près de Bagdad, la capitale,
chargé des interrogatoires, à la fin de
l'année 2003, accusé d'avoir contraint
des prisonniers à se mettre nus et de
les avoir menacés avec des chiens
d'attaque, a été inculpé pour cruauté
et mauvais traitements.
Plus de détails :
Rapport d'Amnesty
International du
6 mars 2006 "Au-delà dAbou
Ghraib : la détention et la torture en
Irak" (en anglais : Beyond Abu
Ghraib: Detention and Torture in Iraq) ; Lire notre édition
du 7 mars 2006 **
ONU : La Cinquième
Commission, administrative et budgétaire
de l'Assemblée
générale de l'ONU a
adopté une résolution visant au
déblocage de 100 millions de dollars
pour la rénovation du siège de l'ONU à
New York dont les normes "ne
répondent plus ni aux exigences de
sécurité, ni au respect de
l'environnement.
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