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ESPAGNE, FIL-INFO-ESPAGNE
©, 2010, ARCHIVES, AVRIL, 2010
- Jeudi 15 avril 2010 : La
Cour suprême a confirmé mardi 13 avril
2010 la décision de l'Audience nationale
d'abandonner l'enquête pour "crimes
contre l'humanité", ouverte en
janvier 2009, portant
sur un bombardement effectué sur Gaza le
22 juillet 2002 qui avait causé la mort
d'un dirigeant du Hamas, Salah Chehadeh
et 14 civils palestiniens, "en
majorité des enfants et des
bébés" et fait plus de 150
blessés. Le magistrat madrilène,
Fernando Andreu, avait jugé recevable,
le 30 janvier 2009, en vertu du "principe de
juridiction universelle"
reconnu par l'Espagne en matière de
crimes contre l'humanité, de génocide
et de terrorisme, une plainte du Centre palestinien
pour les droits de l'homme (PCHR,
Palestinian Centre for Human Rights)
portant sur un bombardement effectué sur
Gaza, et qui visait notamment l'ancien
ministre israélien de la Défense,
Benjamin Ben-Eliezer, et 6 hauts
responsables militaires israéliens : le
commandant des forces aériennes
israéliennes au moment des faits, Dan
Haloutz, l'ancien chef des services de
renseignements israéliens, le général
Doron Almog, le président du Conseil
national de sécurité israélien, Giora
Eiland, le conseiller militaire du
ministre de la Défense, Michael Herzog,
le chef d'état-major des Forces armées,
Moshe Yaalon, et le directeur du Service
général de sécurité, Avi Dichter. Le
juge avait estimé qu'Israël avait agi
"de manière clairement
disproportionnée et excessive" et
ne "pouvait ignorer "les
conséquences possibles" du
lancement d'une bombe de "grande
puissance" sur des zones civiles.
Israël vivement critiqué cette
initiative. Le ministre israélien de la
Défense, Ehud Barak, avait indiqué
qu'il "ferait tout" pour faire
annuler "cette enquête
délirante".
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Vendredi 16 avril 2010 : La
4ème Conférence ministérielle
euro-méditerranéenne sur l'eau qui
s'est tenue lundi 12 avril 2010 à
Barcelone, dans le cadre de l'Union pour
la Méditerranée (UPM), et qui devait
adopter "une stratégie de l'Eau en
Méditerranée" acceptée lors de la
3e Conférence ministérielle
euro-méditerranéenne sur l'Eau en
Jordanie, en décembre 2008, a été un
échec à la suite d'une référence
"aux territoires occupés".
L'Etat hébreu a rejeté cette
appellation tandis que la partie arabe
s'opposait à la formulation alternative
de "territoires sous
occupation" proposée par les
Européens. Le secrétaire d'Etat
français aux Affaires européennes,
Pierre Lellouche, a déploré cet échec,
indiquant que "les délégations
n'étaient pas d'accord sur tout, mais
d'accord sur 99 % des questions
techniques liées à l'eau. Nous sommes
un peu victimes de la dégradation du
conflit au Proche-Orient". Le
secrétaire général de l'Union pour la
Méditerranée (UPM), le Jordanien Ahmad
Massa'deh, nommé le 12 janvier 2010,
s'est dit "en proie à une grande
tristesse" car cet échec "fait
planer des doutes sur l'avenir de
l'UPM". Le ministre israélien des
Infrastructures, Uzi Landau, a rejeté la
responsabilité de l'échec de la
réunion sur les pays de la Ligue arabe :
"Nous voulions juste nous concentrer
sur des problèmes d'eau et éviter
d'entrer dans des thèmes politiques.
Mais les pays de la Ligue arabe ont
versé dans la pure propagande et des
déclarations politiques contre l'Etat
d'Israël. Ils ont décidé de faire
obstruction à la réunion". Selon
des chiffres de l'ONU, 290 millions de
personnes risquent d'ici à 2025 de
manquer cruellement d'eau, sous les
effets conjugués d'un boom
démographique, de l'accroissement des
besoins de l'agriculture, de l'industrie
et du tourisme, ainsi que du
réchauffement climatique. Blogger,
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