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ESPAGNE, FIL-INFO-ESPAGNE
©, 2009, ARCHIVES, FEVRIER 2009
- Mardi 3 février 2009 : La
radio "Cadena Ser"
et le quotidien "El Pais"
ont indiqué dans leurs éditions du
dimanche 1er février 2009 que le
gouvernement du premier ministre Miguel
Angel Moratinos envisage une nouvelle
législation restreignant le principe de compétence
judiciaire universelle,
reconnu en Espagne et dans d'autres ETAts
européens, qui permet de poursuivre des
crimes de guerre perpétrés dans des
pays tiers. Cette annonce intervient
après la décision d'un
magistrat
madrilène, Fernando Andreu, a jugé
recevable, en vertu du "principe de
juridiction universelle" reconnu par
l'Espagne en matière de crimes contre
l'humanité, de génocide et de
terrorisme, une plainte du Centre palestinien
pour les droits de l'homme (PCHR,
Palestinian Centre for Human Rights)
portant sur un bombardement effectué sur
Gaza le 22 juillet 2002 qui avait causé
la mort d'un dirigeant du Hamas, Salah
Chehadeh et 14 civils palestiniens,
"en majorité des enfants et des
bébés" et fait plus de 150
blessés. Le juge a ordonné jeudi 29
janvier 2009 l'ouverture d'une enquête
pour "crimes contre
l'Humanité" visant notamment
l'ancien ministre israélien de la
Défense, Benjamin Ben-Eliezer, et 6
hauts responsables militaires israéliens
: le commandant des forces aériennes
israéliennes au moment des faits, Dan
Haloutz, l'ancien chef des services de
renseignements israéliens, le général
Doron Almog, le président du Conseil
national de sécurité israélien, Giora
Eiland, le conseiller militaire du
ministre de la Défense, Michael Herzog,
le chef d'état-major des Forces armées,
Moshe Yaalon, et le directeur du Service
général de sécurité, Avi Dichter. Le
juge a estimé qu'Israël avait agi
"de manière clairement
disproportionnée et excessive" et
ne "pouvait ignorer "les
conséquences possibles" du
lancement d'une bombe de "grande
puissance" sur des zones civiles.
Israël vivement critiqué cette
initiative. Le ministre israélien de la
Défense, Ehud Barak, avait indiqué
qu'il "ferait tout" pour faire
annuler "cette enquête
délirante".
Copyright www.fil-info-france.com/
Mardi 10 février
2009 : Un attentat à la
camionnette piégée a été perpétré
lundi 9 février 2009 dans un quartier
des affaires de l'est de Madrid faisant
d'importants dégâts matériels. Un
correspondant anonyme se réclamant de
l'ETA (Euskadi
ta Askatasuna, Pays basque et liberté en
basque, qui lutte depuis 40 ans pour
l'indépendance du pays basque espagnol)
avait prévenu de l'attentat. Copyright
www.fil-info-france.com/
Mardi 24 février
2009 : Le ministre de la
Justice, Mariano Fernandez Bermejo, a
démissionné lundi 23 février 2009 à
la demande du parti de l'opposition de
droite, Parti Populaire (PP, Partido
Popular, droite), accusé
d'avoir rencontré début février 2009
le juge Baltasar Garzon lors d'une partie
de chasse en Andalousie, peu après le
déclenchement par le magistrat d'une
opération anticorruption visant des
entrepreneurs proches du PP et des élus
locaux conservateurs et pour ses
maladresses répétées dans un mouvement
de grève des juges. Il a été remplacé
par Francisco Caamano, spécialiste du
droit constitutionnel et secrétaire
d'ETAt aux relations avec le parlement. Copyright
www.fil-info-france.com/
Samedi 28 février
2009 : ISRAEL/BANDE DE GAZA : Le
juge madrilène, Fernando Andreu de
l'Audience nationale, la principale
instance pénale espagnole, a indiqué
vendredi 27 février 2009 que la justice
allait poursuivre son enquête portant
sur un bombardement effectué sur Gaza le
22 juillet 2002 qui avait causé la mort
d'un dirigeant du Hamas, Salah Chehadeh
et 14 civils palestiniens, "en
majorité des enfants et des
bébés" et fait plus de 150
blessés, suite à une plainte déposée
par le Centre
palestinien pour les droits de l'homme
(PCHR, Palestinian Centre for Human
Rights) en vertu du principe de
compétence judiciaire universelle,
reconnu en Espagne et dans d'autres ETAts
européens, qui permet de poursuivre des
crimes de guerre perpétrés dans des
pays tiers, mais seulement si ceux-ci ne
font l'objet ou n'ont fait l'objet
d'aucune procédure dans leur pays.
Fernando Andreu a confirmé, après avoir
étudié de nouveaux documents, que
ceux-ci ne font état de l'existence en
Israël d'aucune procédure sur ce sujet.
Le juge a ordonné jeudi 29 janvier 2009
l'ouverture d'une enquête pour
"crimes contre l'Humanité"
visant notamment l'ancien ministre
israélien de la Défense, Benjamin
Ben-Eliezer, et 6 hauts responsables
militaires israéliens : le commandant
des forces aériennes israéliennes au
moment des faits, Dan Haloutz, l'ancien
chef des services de renseignements
israéliens, le général Doron Almog, le
président du Conseil national de
sécurité israélien, Giora Eiland, le
conseiller militaire du ministre de la
Défense, Michael Herzog, le chef
d'état-major des Forces armées, Moshe
Yaalon, et le directeur du Service
général de sécurité, Avi Dichter. Le
juge a estimé qu'Israël avait agi
"de manière clairement
disproportionnée et excessive" et
ne "pouvait ignorer "les
conséquences possibles" du
lancement d'une bombe de "grande
puissance" sur des zones civiles.
Israël avait vivement critiqué cette
initiative. Le ministre israélien de la
Défense, Ehud Barak, avait indiqué
qu'il "ferait tout" pour faire
annuler "cette enquête
délirante". Lire l'édition de
Fil-info-france du mardi 3 février 2009
** 4
millions d'électeurs sont appelés aux
urnes dimanche 1er mars 2009 au Pays
Basque et en Galice pour des élections
régionales. L'organisation séparatiste
basque ETA (Euskadi
ta Askatasuna, Pays basque et liberté en
basque, qui lutte depuis 40 ans pour
l'indépendance du pays basque espagnol)
a appelé, vendredi 27 février 2009 dans
un communiqué ses sympathisants à voter
nul, jugeant le scrutin
"antidémocratique" après que
toutes les partis ou listes radicales
indépendantistes aient été exclues en
raison de leurs liens avec l'ETA ou leur
refus de condamner la violence. Copyright
www.fil-info-france.com/
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