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- Cote
d'Ivoire, FIL-INFO-COTE-D-IVOIRE ©,
2010, ARCHIVES, DECEMBRE 2010
- Jeudi 2 décembre
2010 : Les résultats du second tour de
l'élection présidentielle n'ont
toujours pas été proclamés : Les
résultats de l'élection présidentielle
qui a apposé dimanche 28 novembre 2010
le président Laurent Gbagbo à l'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, n'ont
toujours pas été communiqués mercredi
1er décembre 2010. La veille, un
partisan de Laurent Gbagbo a empêché un
membre de la Commission électorale
indépendante (CEI) de proclamer les
résultats. Alassane Ouattara a appelé
la CEI à proclamer
"immédiatement" les résultats
provisoires de l'élection. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France ?
Jeudi 2 décembre
2010 : Les résultats du second tour de
l'élection présidentielle n'ont
toujours pas été proclamés : Les
résultats de l'élection présidentielle
qui a apposé dimanche 28 novembre 2010
le président Laurent Gbagbo à l'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, n'ont
toujours pas été communiqués mercredi
1er décembre 2010. La veille, un
partisan de Laurent Gbagbo a empêché un
membre de la Commission électorale
indépendante (CEI) de proclamer les
résultats. Alassane Ouattara a appelé
la CEI à proclamer
"immédiatement" les résultats
provisoires de l'élection. Blogger,
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Vendredi 3 décembre
2010 : L'ancien premier ministre Alassane
Ouattara, vainqueur du second tour de
l'élection présidentielle : L'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, a
remporté le second tour de l'élection
présidentielle qui s'est tenue dimanche
28 novembre 2010 avec 54,1 % des voix,
selon des résultats donnés jeudi 2
décembre 2010 par la Commission
électorale. Le président sortant,
Laurent Gbagbo, n'a obtenu que 45,9 % des
suffrages. **
Le Conseil constitutionnel invalide les
résultats donnés par la Commission
électorale : Quelques heures
après l'annonce par la Commission
électorale du vainqueur du second tour
de l'élection présidentielle du 28
novembre 2010, le président du Conseil
constitutionnel, Paul Yao N'dré, un
proche de Laurent Gbagbo, a invalidé les
chiffres indiquant que "la CEI a
épuisé son délai pour donner des
résultats provisoires" et n'est
donc "plus à même de décider quoi
que ce soit". L'armée
a procédé à la fermeture des
frontières. La diffusion des chaînes
étrangères d'information a été
interdite. Blogger, webmaster
: Conditions
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Samedi 4 décembre
2010 : Le Conseil
constitutionnel
proclame le président Laurent Gbagbo
vainqueur de l'élection présidentielle
: Alors que la Commission
électorale indépendante annonçait
jeudi 2 décembre 2010 que l'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, a
remporté le second tour de l'élection
présidentielle qui s'est tenue dimanche
28 novembre 2010 avec 54,1 % des voix, le
Conseil constitutionnel a proclamé,
vendredi 3 décembre 2010, le président
sortant, Laurent Gbagbo, vainqueur, avec
51,45 % des suffrages contre 48,55 % à
son rival, l'ancien premier ministre
Alassane Ouattara, à la suite de
l'annulation des résultats dans 9
départements du Nord où ce dernier
était vainqueur. Rappelons que quelques
heures après l'annonce par la Commission
électorale du vainqueur du second tour
de l'élection présidentielle du 28
novembre 2010, le président du Conseil
constitutionnel, Paul Yao N'dré, un
proche de Laurent Gbagbo, a invalidé les
chiffres indiquant que "la CEI a
épuisé son délai pour donner des
résultats provisoires" et n'est
donc "plus à même de décider quoi
que ce soit". L'armée a procédé
à la fermeture des frontières. La
diffusion des chaînes étrangères
d'information a été interdite. **
L'envoyé spécial de l'ONU en Côte
d'Ivoire, Y. J Choi, déclare que les
Nations unies ne reconnaissent pas la
réélection de Laurent Gbagbo : Young Jin Choi,
représentant spécial du secrétaire
général de l'ONU en Côte d'Ivoire et
chef de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI),
a déclaré vendredi 3 décembre 2010 à
Abidjan que les résultats du Conseil
constitutionnel donnant le président
sortant Laurent Gbagbo vainqueur de
l'élection présidentielle "ne
correspondent pas aux faits",
soulignant : "La proclamation des
résultats définitifs par le Conseil
constitutionnel avec l'annulation du vote
de 9 départements du Nord qui donne la
victoire au candidat Laurent Gbagbo peut
seulement être interprétée comme une
décision ne correspondant pas aux
faits". En réponse à cette
déclaration, Alcide Djédja, conseiller
présidentiel et représentant de la
Côte d'Ivoire aux Nations unies, a
menacé d'expulser le représentant
spécial du secrétaire général de
l'ONU en Côte d'Ivoire et chef de
l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI), Young Jin Choi,
déclarant : "C'est la dernière
fois que M. (Y.J.) Choi se comporte de
cette manière. Nous le surveillons. La
prochaine fois nous lui demanderons de
partir immédiatement" ajoutant :
"La Côte d'Ivoire est souveraine
(...) Nous n'accepterons jamais qu'un
fonctionnaire se comporte ainsi dans un
pays souverain". Blogger,
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Lundi 6 décembre
2010 : Laurent Gbagbo prête serment en
tant que nouveau président de Côte
d'Ivoire : Le président sortant
Laurent Gbagbo a prêté serment samedi 4
décembre 2010 lors d'une cérémonie
organisée au Palais présidentiel à
Abidjan la capitale. Rappelons que
Laurent Gbagbo a été proclamé
vainqueur de l'élection présidentielle
avec 51,45 % des suffrages par le Conseil
constitutionnel, dont il a nommé un de
ses proches au poste de président, Paul
Yao N'dré. Ce dernier a invalidé les
résultats de la Commission électorale
indépendante (CEI), proclamés le jeudi
2 décembre 2010, qui donnait la victoire
à l'ancien premier ministre Alassane
Ouattara qui a recueilli 54,1 % des voix.
De son côté, Alassane Ouattara a
prêté serment en tant que président
élu de Côte d'Ivoire et a nommé un
premier ministre. L'ONU, les Etats-Unis,
l'Union européenne, la France et l'Union
africaine ont avalisé les résultats de
la CEI et reconnu la victoire d'Alassane
Ouattara. Le premier ministre sortant,
Guillaume Soro, a reconnu l'élection
d'Alassane Ouattara, à qui il a remis sa
démission et celle de son gouvernement.
Il a été aussitôt reconduit dans ses
fonctions. **
L'ancien
président sud-africain, Thabo Mbeki,
mandaté par l'Union africaine pour
"une mission d'urgence" en
Côte d'Ivoire : L'Union
Africaine a dépêché l'ancien
président sud-africain, Thabo Mbeki en
Côte d'Ivoire pour "une mission
d'urgence" visant à "trouver
une solution légitime et pacifique à la
crise". **
L'Organisation
internationale de la Francophonie
reconnaît la victoire d'Alassane
Ouattara : Dans un communiqué
publié dimanche 5 décembre 2010,
"Abdou Diouf, Secrétaire général
de l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF),
prend acte des résultats proclamés le 3
décembre par la Commission électorale
indépendante (CEI), institution
habilitée à annoncer les résultats
provisoires du deuxième tour de
l'élection présidentielle ivoirienne du
28 novembre 2010". Le communiqué
ajoute : "Il (Abdou Diouf) prend
également note de la déclaration sur la
certification des résultats de cette
élection, rendue publique le 3 décembre
par l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI), qui confirme les
résultats annoncés par la CEI
reconnaissant la victoire de Monsieur
Alassane Dramane Ouattara". Le
secrétaire général de l'OIF
"appelle à présent tous les
acteurs politiques ivoiriens à
reconnaître les résultats proclamés
par la CEI et certifiés par
l'ONUCI". L'OIF conclut dans son
communiqué : "Le Secrétaire
général de la Francophonie condamne
fermement tout recours à la violence et
tout acte remettant en cause le choix
souverain du peuple ivoirien". **
Laurent Gbagbo nomme un premier ministre
: Laurent Gbagbo, qui a été
déclaré président de la Côte d'Ivoire
par le Conseil constitutionnel qui a
annulé la victoire de son rival Alassane
Ouattara, a nommé dimanche 5 décembre
2010 l'universitaire Gilbert Marie N'gbo
Aké au poste de premier ministre. **
La CEDEAO
condamne l'investiture de Laurent Gbagbo
: La Communauté économique des
Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a
condamné dimanche 5 décembre 2010 dans
un communiqué l'investiture de Laurent
Gbagbo en tant que président ivoirien et
a annoncé une réunion extraordinaire
sur la situation en Côte d'ivoire mardi
7 décembre 2010 à Abuja, la capitale du
Nigéria, pour décider des actions à
prendre. Le communiqué ajoute : "La
CEDEAO condamne toute tentative d'usurper
la volonté populaire des habitants de la
Côte d'Ivoire, et appelle tous les
dirigeants à accepter les résultats
déclarés par la Commission
électorale". Blogger,
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Mardi 7 décembre
2010 : "Laurent Gbagbo doit quitter
le pouvoir", affirme l'ancien
premier ministre Guillaume Soro : Guillaume
Soro, ancien premier ministre du
président sortant Laurent Gbagbo, qui a
démissionné de ses fonctions après
l'annonce de la victoire d'Alassane
Ouattara au second tour de l'élection
présidentielle, et qui a été ensuite
reconduit dans ses fonctions par le
président élu, a déclaré lundi 6
décembre 2010 que Laurent Gbagbo doit
quitter le pouvoir" estimant qu'une
"partition définitive du pays n'est
pas envisageable". Blogger,
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Mercredi 8 décembre
2010 : L'ONU retire son personnel non
essentiel : L'ONU a annoncé
lundi 6 décembre 2010 qu'il retirait son
personnel non essentiel, soit 460
personnes, de Côte d'Ivoire en raison de
la situation politique issue du second
tour de l'élection présidentielle en
Côte d'Ivoire qui se retrouve avec 2
présidents et 2 premiers ministres. Le Secrétaire
général de
l'ONU Ban Ki-Moon s'est
dit "profondément préoccupé"
par cette crise. Le président sortant
Laurent Gbagbo, qui a été déclaré
président par le Conseil
constitutionnel, après avoir annulé les
résultats dans 9 départements qui
donnaient vainqueur l'ancien premier
ministre Alassane Ouattara, a prolongé
d'une semaine le couvre-feu. **
ONU
- COTE D'IVOIRE - Aucun accord de
déclaration après une réunion
d'urgence du Conseil de sécurité sur la
Côte d'Ivoire : Le Conseil de
sécurité des Nations Unies,
réuni mardi 7 décembre 2010 en session
d'urgence pour étudier la crise
politique en Côte d'Ivoire, n'a pu
parvenir à l'adoption d'un texte final,
la Russie "ayant bloqué le
texte", selon l'ambassadrice
américaine auprès de l'ONU, Susan E.
Rice, dont le pays assure la présidence
du Conseil de sécurité pour le mois de
décembre. Susan Rice a affirmé qu'il
s'agit d'un scrutin "clair" et
que le président sortant Laurent Gbagbo
"doit reconnaître la volonté du
peuple de Côte d'Ivoire et entamer une
transition pacifique. Young
Jin Choi, représentant spécial du
secrétaire général de l'ONU en Côte
d'Ivoire et chef de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),
qui s'est exprimé devant le Conseil de
sécurité, a indiqué qu'un "seul
candidat a remporté l'élection, avec
une nette avance". Blogger,
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Jeudi 9 décembre
2010 : Laurent Gbagbo annonce la
composition d'un nouveau gouvernement : Le
président sortant Laurent Gbagbo, qui a
été déclaré président par le Conseil
Constitutionnel, qui a annulé la
victoire de son rival Alassane Ouattara,
en invalidant les résultats dans 9
régions où il était vainqueur, a
annoncé mardi 7 décembre 2010 la
composition d'un gouvernement, qui
regroupe 33 ministres, mené par Charles
Blé Goudé, chef du mouvement des
"Jeunes patriotes". **
L'ONU confirme qu'Alassane Ouattara a
remporté le second tour de l'élection
présidentielle : Young Jin
Choi, représentant spécial du
secrétaire général de l'ONU en Côte
d'Ivoire et chef de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),
a indiqué mercredi 8 décembre 2010 au
siège de l'ONUCI, à Sebroko, que le
candidat de l'opposition, Alassane
Ouattara, "a remporté l'élection
présidentielle en Côte d'Ivoire "
ajoutant : "Le peuple ivoirien a
choisi Alassane Ouattara avec un écart
incontestable sur Laurent Gbagbo. En le
disant, je ne fais pas de l'ingérence
dans les affaires ivoiriennes. Comme
certificateur des élections, je ne fais
que le travail qui a été accepté par
les autorités ivoirienne". Le
chef de l'ONUCI a poursuivi : "120
membres de l'ONUCI ont travaillé jour et
nuit pour examiner procès-verbal après
procès-verbal et voir s'il y avait des
traces de fraude ou de manipulations, et
les procès-verbaux litigieux ont été
éliminés. Il était absolument clair à
ce moment que le peuple ivoirien avait
choisi sans équivoque le vainqueur du
second tour de l'élection
présidentielle". Young-Jin
Choi a écarté l'argument "des
violences dans le Nord qui auraient
empêché les gens de voter". Il a
estimé que "le taux de
participation de 81 % ne montre
certainement pas qu'il y a eu
suffisamment de violences pour que les
gens n'aillent pas voter". Il a
également balayé les réclamations
liées à l'absence de signatures des
représentants du camp du Président
Gbagbo sur certains procès verbaux, en
soulignant que l'ONUCI avait "passé
en revue tous les procès verbaux dans
les départements concernés et éliminé
tous ceux ne portant pas la signature des
représentants du camp du Président
Gbagbo", avant d'arriver à la
conclusion que même après cette
démarche, "le résultat n'était
pas altéré de manière
significative". Pour conclure,
Young-Jin Choi a rappelé que la Côte
d'Ivoire était le premier pays d'Afrique
à avoir "demandé à l'ONU de jouer
le rôle de certificateur, suite à
l'Accord de Pretoria de 2005".
(Source : ONU) Blogger,
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Vendredi 10
décembre 2010 : Le
président américain
menace Laurent Gbagbo de sanctions
"s'il fait le mauvais choix" : Le
président américain Barack Obama a
adressé jeudi 9 décembre 2010 une
lettre au président sortant Laurent
Gbagbo qui indique "clairement que
s'il fait le mauvais choix, (...) nous
envisagerons d'éventuelles sanctions
contre lui et d'autres, si besoin
est". Il a appelé le président
sortant à "reconnaître la volonté
du peuple de Côte d'Ivoire et entamer
une transition pacifique". **
L'Union
africaine
suspend la Côte d'Ivoire : L'Union
Africaine, dont le siège est à Addis
Abeba en Ethiopie, a annoncé dans un
communiqué que "la Côte d'Ivoire a
été suspendue, à compter de ce jeudi 9
décembre 2010", justifiant cette
décision par "le refus du
président sortant Laurent Gbagbo de
respecter le verdict des urnes qui donne
la victoire à son rival Alassane
Ouattara". ** Le
gouvernement du président élu appelle
les fonctionnaires et l'armée à
reconnaître Alassane Ouattara comme
président : Le gouvernement du
président élu, Alassane Ouattara, mené
par le premier ministre sortant, Guillaume
Soro, chef de l'ancienne rébellion des
Forces nouvelles (FN) qui tient le nord
du pays depuis 2002, a appelé l'armée
à reconnaître Alassane Ouattara comme
son "chef suprême". Il a
dénoncé un "coup d'Etat
institutionnel", et exhorté
"tous les fonctionnaires et agents
de l'Etat" à "arrêter
immédiatement toute collaboration avec
le gouvernement illégitime de Laurent
Gbagbo et à attendre les
instructions" de Guillaume Soro.
Rappelons qu'Alassane Ouattara a
remporté l'élection présidentielle du
28 novembre 2010 après l'annonce des
résultats par la Commission électorale
indépendante (CEI) avec 54,1 % des voix.
Mais quelques heures après la
communication des résultats, le Conseil
constitutionnel, dont le président a
été nommé par le président Laurent
Gbagbo, a invalidé ces résultats et
proclamé ce dernier président avec
51,45 % des voix. Blogger,
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Samedi 11 décembre
2010 : 2 000 Ivoiriens ont fui leur pays
pour se réfugier au Libéria et en
Guinée : Le Haut Commissariat
des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a
annoncé vendredi 10 décembre 2010 que 2
000 personnes ont fui des villages
situés entre les villes de Danane et
Guiglo dans l'ouest de la Côte d'Ivoire
pour se réfugier au Libéria et en
Guinée. Blogger, webmaster
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Lundi 13 décembre
2010 : Le ministre
de l'Intérieur affirme que "des
diplomates occidentaux cherchent à
déstabiliser son gouvernement" : Le
ministre de l'Intérieur du gouvernement
nommé par le président sortant Laurent
Gbagbo déclaré président par le
Conseil Constitutionnel, qui a annulé la
victoire de son rival Alassane Ouattara,
en invalidant les résultats dans 9
régions où il était vainqueur, Emile
Guiriéoulou, a annoncé dimanche 12
décembre 2010 dans une interview à la BBC
(British Broadcasting Television),
chaîne de télévision publique, que
"des diplomates occidentaux
accrédités à Abidjan chercheraient à
déstabiliser son gouvernement" en
"contactant des officiers généraux
et des officiers supérieurs de notre
armée aux fins de les amener à
rejoindre le camp de monsieur
Ouattara". Aucun diplomate n'a été
nommément mis en cause par Emile
Guiriéoulou, mais celui-ci assure qu'il
ne tardera pas à envoyer des notes de
mise en garde aux intéressés. Blogger,
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Mercredi 15
décembre 2010 : Guillaume Soro va
installer son gouvernement à Abidjan
vendredi : Guillaume Soro,
Premier ministre d'Alassane Ouattara,
l'un des 2 présidents proclamés de
Côte d'Ivoire, a affirmé lundi 13
décembre 2010 qu'il s'installerait
vendredi 17 décembre 2010 avec ses
ministres au siège du gouvernement à
Abidjan. Le palais présidentiel et les
bureaux du premier ministre ont été
immédiatement placés sous haute
sécurité sur ordre du président
sortant Laurent Gbagbo. La Cote d'Ivoire
a 2 présidents, 2 premiers ministres et
2 gouvernements. Alors que la Commission
électorale indépendante annonçait
jeudi 2 décembre 2010 que l'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, a
remporté le second tour de l'élection
présidentielle qui s'est tenue dimanche
28 novembre 2010 avec 54,1 % des voix, le
Conseil constitutionnel a proclamé,
vendredi 3 décembre 2010, le président
sortant, Laurent Gbagbo, vainqueur, avec
51,45 % des suffrages contre 48,55 % à
son rival, l'ancien premier ministre
Alassane Ouattara, à la suite de
l'annulation des résultats dans 9
départements du Nord où ce dernier
était vainqueur. Blogger,
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Jeudi 16 décembre 2010 : Ban Ki-Moon
"profondément préoccupé par
l'impasse politique" : Le
Secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-Moon s'est déclaré mercredi 15
décembre 2010 "profondément
préoccupé par l'impasse politique"
en Côte d'Ivoire, craignant un
"retour à la guerre civile"
dans ce pays plongé dans une crise
institutionnelle avec 2 chefs d'Etat
proclamés. Blogger,
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Vendredi 17 décembre 2010 : Violents
affrontements à Abidjan entre l'armée
et les partisans d'Alassane Ouattara : De
violents affrontements ont opposé jeudi
16 décembre 2010 à Abidjan des
partisans de Laurent Gbagbo à ceux
d'Alassane Ouattara. Plus d'une trentaine
de personnes ont été blessées. A
l'appel d'Alassane Ouattara, qui
souhaitait prendre le contrôle de la radio-télévision
d'Etat, RTI,
pour y installer un nouveau directeur,
plusieurs milliers de personnes étaient
descendues dans les rues pour lui
apporter son soutien. L'armée, fidèle
à Laurent Gbagbo, a déployé un
important dispositif de sécurité et
empêché les manifestants de marcher
vers le siège de la radio-télévison
d'Etat. Selon Alassane Ouattara, 30
personnes ont été tuées et 110
blessées tandis que le gouvernement de
Laurent Gbagboparle de 20 morts, dont 10
soldats. Aucune confirmation
indépendante de ces chiffres n'a été
établie. Des heurts ont également
éclaté à entre l'armée fidèle à
Laurent Gbagbo et des combattants des
Forces nouvelles, faisant 27 blessés.
Tiébissou, située dans le centre du
pays, est le fief de l'ancienne
rébellion des Forces nouvelles, mais
contrôlée par les forces loyales à
Laurent Gbagbo, à la limite de
l'ancienne zone tampon qui séparait les
2 anciens belligérants depuis 2003.
Rappelons que la Côte d'Ivoire
a 2 présidents, 2 premiers ministres et
2 gouvernements suite aux élections
législatives du 28 novembre 2010.
Alassane Ouattara a été proclamé
président le 2 décembre 2010 par la
Commission électorale indépendante,
mais sa victoire a été annulée peu de
temps après par le Conseil
constitutionnel proclamant Laurent Gbagbo
président. Plus
de détails : Les archives 2010
de la Côte d'Ivoire
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Samedi 18 décembre
2010 : Ban Ki-Moon
appelle Laurent Gbagbo à se retirer du
pouvoir : Le Secrétaire
général de l'ONU Ban Ki-Moon, a appelé
vendredi 17 décembre 2010 lors d'une
conférence de presse donnée au siège
de l'ONU à New York aux Etats-Unis, le
président sortant Laurent Gbagbo
"à se retirer du pouvoir et à
permettre à son successeur élu de
prendre ses fonctions sans entrave
supplémentaire". Ban Ki-Moon a
précisé : "Je veux le dire
clairement : toute tentative pour
entraver les opérations des Nations
Unies ou bloquer l'Hôtel du Golf sont
absolument inacceptables. Toute attaque
contre les forces de l'ONU sera une
attaque contre la communauté
internationale. Je tiens à souligner que
ceux qui sont responsables de la mort de
civils seront tenus pour responsables.
Dans ces circonstances, il est crucial
pour les deux parties d'éviter toute
provocation ou une escalade
supplémentaire de la violence".
Alassane Ouattaraa été désigné
vainqueur de l'élection présidentielle
du 28 novembre 2010 par la Commission
électorale indépendante et a été
reconnu Président par la communauté
internationale, dont l'ONU. **
L'ONU inquiète par les violences en
Côte d'Ivoire : Le Conseil de
sécurité des Nations Unies s'est
déclaré jeudi 16 décembre 2010
"inquiet des violences" en
Côte d'Ivoire et a appelé toutes les
parties prenantes ivoiriennes à rester
calmes et à éviter tout acte
provocateur. "Les membres du Conseil
préviennent toutes les parties prenantes
qu'elles seront tenues pour responsables
des attaques contre les civils et seront
traduites en justice, conformément au
droit internationale et au droit
humanitaire international". **
Jean
Ping
en mission à Abidjan pour tenter de
sortir le pays de la crise politique : Le
président de la Commission de l'Union
Africaine, Jean Ping,
est arrivé vendredi 17 décembre 2010 à
Abidjan pour tenter de trouver une
solution à la crise politique. Il
devrait se rendre au quartier général
d'Alassane Ouattara, président
proclamé, reconnu par presque toute la
communauté internationale, mais dont la
victoire a été annulée par le Conseil
constitutionnel, et nommé Laurent Gbagbo
président. Blogger,
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Lundi 20 décembre
2010 : L'ONUCI et les forces françaises
doivent quitter la Côte d'Ivoire,
ordonne le président sortant Laurent
Gbagbo : Dans un communiqué
publié samedi 18 décembre 2010à la
Radio-télévision d'Etat, RTI, le
président sortant, Laurent Gbagbo,
maintenu au pouvoir après que le Conseil
constitutionnel ait invalidé les
résultats donnant la victoire à son
rival Alassane Ouattara, déclaré
vainqueur peu de temps avant par la
Commission électorale, a ordonné le
départ immédiat des Casques bleus de l'ONUCI,
Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire, et de la force militaire
française "Licorne". Le
Secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-Moon, a immédiatement réagi à cette
demande de retrait et indiqué que
l'ONUCI "remplira son mandat et
continuera de surveiller toutes les
violations des droits de l'Homme, les
incitations à la haine, ou les attaques
contre les Casques bleus". **
Plusieurs
journaux
favorables à Alassane Ouattara,
interdits de publication : Le
ministre de la Communication, Gnonzié
Ouattara, du gouvernement de Laurent
Gbagbo, a menacé, dimanche 19 décembre
2010, d'interdire de parution tous les
journaux (NDLR. Favorables à Alassane
Ouattara) qui "appellent à la
révolte", ajoutant que les journaux
"n'ont pas le droit de démoraliser,
de déprimer le peuple ivoirien par des
articles violents, mensongers et qui
quelquefois constituent une sorte d'appel
à la révolte". Le quotidien
indépendant L'Intelligent d'Abidjan, et
les journaux d'opposition Le Patriote, Le
Nouveau Réveil, L'Expression, Nord-Sud,
Le Mandat et Le Démocrate" sont
concernés par cette interdiction. Blogger,
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Mardi 21 décembre
2010 : Le représentant de l'ONU dénonce
les actes hostiles des partisans de
Laurent Gbagbo : Young Jin Choi,
représentant spécial du secrétaire
général de l'ONU en Côte d'Ivoire et
chef de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI), a déclaré lundi
20 décembre 2010 lors d'une conférence
de presse donnée à Abidjan que depuis
"le 15 décembre, le camp du
président Gbagbo a accru les actes
hostiles à l'endroit de la communauté
internationale, y compris le corps
diplomatique" ajoutant :
"Depuis le 18 décembre, le camp du
président Gbagbo a commencé à envoyer
des jeunes gens armés aux domiciles des
personnels des Nations unies pour frapper
à leur porte et demander la date de leur
départ ou entrer pour y effectuer des
fouilles sous prétexte de chercher des
armes", surtout la nuit alors que le
couvre-feu est instauré. Young Jin Choi
a affirmé : "Il faut une bonne dose
de mauvaise foi pour qualifier" le
"dévouement et l'impartialité
militaire de l'ONUCI comme prise de
partie en faveur d'un des belligérants
et comme contribution à la
violence". Le président sortant,
Laurent Gbagbo, maintenu au pouvoir
après que le Conseil constitutionnel ait
invalidé les résultats donnant la
victoire à son rival Alassane Ouattara,
déclaré vainqueur peu de temps avant
par la Commission électorale, a ordonné
samedi 18 décembre 2010 le départ
immédiat des Casques bleus de l'ONUCI,
Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire, et de la force militaire
française "Licorne". Blogger,
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Mercredi 22
décembre 2010 : Le mandat de l'ONUCI et
des forces françaises prorogé : Le
Conseil de sécurité des Nations Unies a
prorogé lundi 20 décembre 2010 pour 6
mois le mandat de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)
jusqu'au 30 juin 2011 et a prolongé,
jusqu'au 31 mars 2011, le déploiement
temporaire du renfort de 500 hommes en
Côte d'Ivoire en raison de la crise
politique. Le Conseil de sécurité a
décidé de proroger jusqu'au 30 juin
2011 l'autorisation qu'il a donnée aux
forces françaises de soutenir l' ONUCI
dans la limite de leur déploiement et de
leurs moyens. Il a "réaffirmé
qu'il est prêt à prendre des mesures, y
compris des sanctions ciblées, à
l'encontre des personnes, qui entre
autres agissements, menacent le processus
de paix et la réconciliation
nationale". **
Laurent Gbagboordonne à Alassane
Ouattara et à ses partisans de regagner
leur domicile : Le président
sortant Laurent Gbagbo, déclaré
vainqueur de l'élection présidentielle
du 28 novembre 2010 par le Conseil
constitutionnel, a appelé mardi 21
décembre 2010 son rival Alassane
Ouattara, déclaré président par la
Commission électorale, et son équipe à
quitter l'hôtel du Golf d'Abidjan où
ils vivent retranchés depuis 3 semaines
et à regagner leurs domiciles. L'hôtel
est étroitement surveillé par les
Casques bleus et des soldats des Forces
nouvelles, ancienne rébellion menée par
Guillaume Soro, ancien premier ministre
de Laurent Gbagbo, et nommé ministre par
Alassane Ouattara. Blogger,
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d'utilisations Fil-info-France
Jeudi 23 décembre
2010 : Les Etats-Unis adoptent des
sanctions à l'encontre du président
sortant ivoirien Laurent Gabgbo : Le
Département d'Etat
américain a
imposé des sanctions à l'encontre du
président sortant de la Côte d'Ivoire,
Laurent Gbagbo, qui est interdit
d'entrée sur le territoire américain,
avec une dizaine de ses proches. **
L'union
européenne
adopte des sanctions à l'encontre du
président sortant Laurent Gbagbo : L'Union
européenne a adopté une série de
sanctions à l'encontre du président
sortant Laurent Gbagbo et 18 de ses
proches, dont son épouse Simone Gbagbo. **
La Banque
mondiale
gèle ses prêts à la Côte d'Ivoire :
Le président de la Banque mondiale,
l'Américain, Robert Zoellick, a
déclaré mercredi 22 décembre 2010 lors
d'une conférende de presse donnée à
l'issue d'un entretien à Paris, capitale
de la France, avec le président
français Nicolas Sarkozy,
que "financements de la Côte
d'Ivoire ont été gelés par la Banque
mondiale". Blogger,
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Vendredi 24
décembre 2010 : Il
faut déloger Laurent
Gbagbo par la force, affirme le premier
ministre Guillaume Soro : Le
premier ministre Guillaume Soro, nommé
à son poste par le président élu,
Alassane Ouattara, a appelé mercredi 22
décembre 2010 la communauté
internationale à recourir à la force
contre Laurent Gbagbo, qui refuse de
quitter la présidence. Selon Guillaume
Soro, c'est la seule solution qui reste
pour le déloger du pouvoir. **
La France appelle ses ressortissants à
quitter la Côte d'Ivoire : La
France a recommandé à ses
ressortissants de quitter la Côte
d'Ivoire face aux tensions liées au
maintien au pouvoir du président Laurent
Gbagbo, qui a été nommé président par
le Conseil constitutionnel qui a
invalidé les résultats donnant
vainqueur l'ancien premier ministre
Alassane Ouattara. **
ONU/COTE
D'IVOIRE - L'ONU reconnaît l'ambassadeur
désigné par Alassane Ouattara : L'ONU
a reconnu mercredi 22 décembre 2010 par
consensus Youssouf Bamba en tant
qu'ambassadeur désigné par Alassane
Ouattara, un des 2 présidents de la
Côte d'Ivoire proclamés. Blogger,
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Samedi 25 décembre
2010 : Guillaume
Soro
demande l'envoi d'une mission de la Cour
pénale internationale (CPI) pour faire
toute la lumière sur la mort d'au moins
173 personnes : Le premier
ministre, Guillaume Soro, nommé par le
président élu, Alassane Ouattara,
proclamé vainqueur par la commission
électorale et réfugié à l'hôtel du
Golf à Abidjan, a demandé jeudi 23
décembre 2010 à la communauté
internationale de dépêcher en Côte
d'Ivoire une mission de la Cour pénale
internationale (CPI) pour
faire toute la lumière sur la mort d'au
moins 173 personnes, selon des chiffres
de l'ONU, dans des violences et des
arrestations pendant la période allant
du 16 au 21 décembre 2010. ** SUISSE/COTE
D'IVOIRE - Le Conseil des droits de
l'homme dénonce un usage excessif de la
force par les partisans du président
sortant Laurent Gbagbo : La Haut
commissaire adjointe aux droits de
l'homme des Nations Unies, Kyung-wha
Kang, a indiqué jeudi 23 décembre 2010
lors d'une session spéciale du Conseil des droits
de l'homme de l'ONU
consacrée à la situation en Côte
d'Ivoire, qui s'est tenue à Genève,
que les partisans du Président sortant
ivoirien Laurent Gbagbo "ont fait un
usage excessif de la force, pour
réprimer les rassemblements et les
manifestations : harcèlement et
intimidation, arrestations et détentions
arbitraires, torture, disparitions et
exécutions extrajudiciaires" et que
"ces actes constituent des
violations flagrantes du droit
international et des droits de l'homme.
Kyung-wha Kang a souligné que des agents
du Haut commissariat
aux droits de l'homme (HCDH)
étaient déployés à travers le pays
pour enregistrer et documenter ces
exactions. Précisant que "du 16 au
21 décembre, ils ont recueilli des
accusations étayées portant sur 173
meurtres, 90 cas de torture et mauvais
traitements, 471 arrestations et
incarcérations et 24 cas de disparitions
forcées ou involontaires". La Haute
commissaire adjointe aux droits de
l'homme a demandé "la levée
immédiate des restrictions actuelles
imposées par les forces de sécurité et
des groupes de jeunes fidèles à Laurent
Gbagbo". Kyung-wha Kang a également
rappelé que le droit international
interdisait "les détentions sans
publicité, les enlèvements, les
disparitions forcées, ainsi que les
déportations ou transferts de
population, ou le déplacement forcé
d'individus par d'autres moyens
coercitifs". Elle a également
dénoncé "la monopolisation de
nombreux moyens de communication, y
compris la télévision et la radio
d'Etat, par les partisans de Laurent
Gbagbo" pour "inciter la
population à la haine et la violence, en
diffusant de fausses informations contre
l'ONU. Ces incitations ne sont pas
admissibles", concluant : "Les
auteurs et organisateurs de ces abus
doivent être tenus pour
responsables". Blogger,
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Lundi 27 décembre
2010 : Laurent Gbagbo dénonce un
"complot" mené par la France
et les Etats-Unis : Dans un
entretien accordé dimanche 26 décembre
2010 au journal français "Le Figaro",
le président sortant Laurent Gbagbo, qui
a été élu par le Conseil
constitutionnel qui a invalidé les
résultats donnant à la victoire à son
rival Alassane Ouattara, dont l'élection
a été reconnue par la communauté
internationale, a dénoncé un
"complot" mené par la France
et les Etats-Unis. La Communauté
économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO),
réunie en Sommet vendredi 24 décembre
2010 à Abuja au Nigéria, a menacé
"d'user de la force légitime"
si Laurent Gbagbo ne quittait pas le
pouvoir. Laurent Gbagbo a dénoncé cette
décision, déclarant : "Toutes les
menaces doivent être prises au sérieux.
Mais en Afrique, ce serait bien la
première fois que des pays africains
seraient prêts à aller en guerre contre
un autre pays parce qu'une élection
s'est mal passée". Il a ajouté :
"Dans les réunions des pays
africains, les représentants des pays
occidentaux sont plus nombreux dans les
couloirs que les Africains. Les pressions
sont énormes". **
Les partisans
d'Alassane Ouattara appellent à la
grève générale : Les
partisans du président élu Alassane
Ouattara, reconnu par la communauté
internationale, ont appelé dimanche 26
décembre 2010 la population de Côte
d'Ivoire a débuté une grève générale
dès lundi 27 jusqu'à ce que Laurent
Gbagbo quitte le pouvoir. Blogger,
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Mardi 28 décembre
2010 : 3 mandataires de la CEDEAO à
Abidjan pour demander au président
sortant Laurent Gbagbo de quitter le
pouvoir : Le président du
Bénin, Boni Yayi, accompagné du
président du Cap Vert, Pedro Pires, et
du président de Sierra Léone, Ernest
Koroma, mandatés par la Communauté
économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO), sont arrivés mardi 28
décembre 2010 à Abidjan pour tenter de
trouver une solution à la crise
politique où est plongée la Côte
d'Ivoire qui se trouve avec 2
présidents, 2 premiers ministres et 2
gouvernements. Lors d'un sommet
extraordinaire qui s'est tenu à Abuja au
Nigéria, pays qui assure la présidence
tournante de la CEDEAO, les pays membres
ont sommé le président Laurent Gbagbo
de quitter le pouvoir le menaçant
d'utiliser "la force militaire
légitime" s'il refusait. **
L'Union
africaine
nomme un médiateur pour tenter de
résoudre la crise politique en Côte
d'Ivoire : LUnion
Africaine a annoncé lundi 27 décembre
2010 la nomination du premier ministre
kenyan Raila Odinga comme coordonateur du
suivi de la crise ivoirienne dans le but
de son règlement pacifique immédiat.
Blogger, webmaster
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Jeudi 30 décembre
2010 : Les partisans de Laurent Gbagbo
veulent déloger Alassane Ouattara,
retranché dans un hôtel à Abidjan : Le
chef des "Jeunes patriotes",
qui soutiennent Laurent Gbagbo, Charles
Blé Goudé, a appelé mercredi 30
décembre 2010 ses partisans à
"aller libérer, après le 1er
janvier, le "Golf Hôtel" les
mains nues". Le président élu,
Alassane Ouattara, reconnu par la
communauté internationale, est
retranché avec son gouvernement dans cet
hôtel de luxe soumis à un blocus des
partisans de Laurent Gbagbo, et protégé
par 800 Casques bleus de l'ONUCI,
Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire. **
La mission de la CEDEAO
annonce que "les discussions se
poursuivent" : La
délégation mandatée par la Communauté
économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO), composée du président
du Bénin, Boni Yayi, accompagné du
président du Cap Vert, Pedro Pires, et
du président de Sierra Léone, Ernest
Koroma, arrivés mardi 28 décembre 2010
à Abidjan pour tenter de trouver une
solution à la crise politique où est
plongée la Côte d'Ivoire qui se trouve
avec 2 présidents, 2 premiers ministres
et 2 gouvernements, ont indiqué que les
"discussions étaient toujours en
cours" et que la délégation
retournera en Côte d'Ivoire "le 3
janvier" 2011, ajoutant qu'une
intervention militaire "semble,
heureusement, écartée pour le
moment", mais que "l'option
militaire reste toujours sur la
table". Blogger,
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