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BANDE DE GAZA, FIL-INFO-BANDE-DE-GAZA
©, 2010, ARCHIVES, JANVIER 2010
- Vendredi
1er janvier 2010 : Israël a autorisé mardi
29 décembre 2009 la première cargaison de verre
dans la Bande de Gaza depuis des années, depuis
le blocus imposé par Israël en juin 2009
lorsque le Hamas a pris le contrôle de ce
territoire, interdisant l'entrée de verre et
d'autres matières premières de construction
dans la Bande de Gaza, empêchant la
reconstruction de Gaza en partie détruite lors
de l'offensive militaire israélienne du 27
décembre 2008 au 19 janvier 2009. ** Des
centaines de pacifistes ont manifesté des 2
côtés de la frontière entre Israël et la
Bande de Gaza pour protester contre le blocus
imposé par les autorités israéliennes en juin
2007 après la prise de contrôle du territoire
par le Hamas. Au terminal d'Erez, côté
israélien, des dizaines de manifestants
israéliens et étrangers ont brandi des drapeaux
palestiniens et des banderoles sur lesquelles
était écrit "Stop au siège" et
"Liberté pour Gaza". Blogger,
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Lundi 4 janvier 2010 : 4 Juifs
ultra-orthodoxes, de nationalité américaine et
canadienne, membres d'un petit groupe juif
violemment opposé à l'existence d'Israël,
Neturei Karta, a célébré vendredi 1er janvier
2010 le shabbat dans un hôtel de Gaza, pour
exprimer leur soutien au régime iranien et à
d'autres régimes opposés à l'Etat hébreu, qui
selon eux a été fondé en violation de la loi
juive. Le rabbin new-yorkais Yisroel Dovid Weiss,
a déclaré : "Il est crucial que les gens
à Gaza comprennent que la terrible tragédie
ici" n'a pas été perpétrée "au nom
du judaïsme". Israël interdit à ses
citoyens d'entrer dans les territoires
palestiniens. ** Le Front
populaire de libération de la Palestine (FPLP) a
revendiqué vendredi 1er janvier 2010 dans un
communiqué le tir de 2 roquettes depuis la bande
de Gaza sur la ville de Nitovot dans le sud
d'Israël dans la nuit de jeudi à vendredi, sans
faire de victimes, affirmant que "les tirs
de roquettes sont destiné à réaffirmer la
poursuite de la résistance armée contre
l'occupation israélienne et ses massacres et
guerres contre notre peuple innocent". Le
communiqué du FPLP ajoute : "La résistance
armée et l'unité nationale palestinienne sont
le plus court chemin pour libérer les
territoires occupés et se débarrasser de
l'occupation militaire". Blogger,
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Mardi 5 janvier 2010 : L'aviation
israélienne a mené 2 raids séparés lundi 4
janvier 2010 contre le nord et l'est de la Bande
de Gaza. Selon des témoins, un missile
israélien a été tiré sur un groupe de
militants de Gaza dans l'est de la ville de Gaza.
L'armée israélienne, appuyés par des
véhicules blindés, a fait une incursion dans le
nord de la Bande de Gaza, près de la commune de
Beit Lahia, au cours de laquelle ils ont nivelé
un terrain et abattu des arbres appartenant à
des agriculteurs. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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Mercredi 6 janvier 2010 :L'armée
israélienne a mené un raid mardi 5 janvier 2010
tirant un missile sur un groupe de combattants
palestiniens qui surveillaient la clôture de
sécurité entre Israël et la ville de Khan
Younès, située dans le sud de la Bande de Gaza.
Un Palestinien a été tué et 4 autres blessés. Blogger,
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Jeudi 7 janvier 2010 : Les forces
de sécurité égyptiennes ont ouvert le feu
mercredi 6 janvier 2010 sur des manifestants
palestiniens qui leur lançaient des pierres, à
Rafah, ville située dans la sud de la Bande de
Gaza, à la frontière avec l'Egypte, pour
protester la barrière souterraine en
construction par l'Egypte au niveau de ses
frontières avec Gaza dans l'intention de
réduire la contrebande vers le territoire
palestinien. 2 manifestants ont été blessés. Blogger,
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Vendredi 8 janvier 2010 : Après
avoir lâché des milliers de tracts sur le nord
de la Bande de Gaza, avertissant les habitants de
ne pas s'approcher à moins de 300 mètres de la
frontière hautement sécurisée avec Israël,
l'aviation israélienne a frappé vendredi 8
janvier 2010 plusieurs cibles dans la Bande de
Gaza, faisant 1 mort et 2 blessés. Cette
opération militaire israélienne faisait suite
à des tirs de mortiers palestiniens jeudi 7
janvier 2010 sur les villes de Kerem Shalom et
Askhelon en Israël, qui n'ont fait aucune
victime. ** Une
vingtaine de véhicules du convoi d'aide
internationale "Viva Palestina",
composé de 210 véhicules, mené par le député
britannique indépendant de la Chambre des
communes, George Galloway, est
arrivé mercredi 6 janvier 2009 dans la soirée
dans la Bande de Gaza par le point de passage de
Rafah. Des hauts responsables du gouvernement du
Hamas ont accueilli George Galloway et les
membres du convoi. Le reste du convoi doit
arriver à Gaza jeudi 7 et vendredi 8 janvier
2010. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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Lundi 11 janvier 2010 : 3
Palestiniens, qui s'apprêtaient à tirer des
roquettes sur Israël depuis l'est de la Bande de
Gaza sur Israël ont été tués dimanche 10
janvier 2010 lors d'un raid aérien israélien.
Un autre Palestinien a été grièvement blessé.
L'armée israélienne a confirmé avoir lancé
une raid aérien sur un groupe d'hommes armés
s'apprêtant à tirer des roquettes sur Israël. ** Dans un
communiqué remis à la presse, le premier
ministre Ismaïl Haniyeh, chef du
Hamas, qui réagissait après l'arrivée dans la
Bande de Gaza du convoi humanitaire "Viva
Palestina", composé de 210 véhicules,
mené par le député britannique indépendant de
la Chambre des communes, George Galloway, a
accusé dimanche 10 janvier 2010 les pays
occidentaux de soutenir le blocus de la Bande de
Gaza par Israël affirmant : "Ignorer le
blocus de Gaza est un soutien à l'occupation
sioniste".
Mardi 12 janvier 2010 : Plusieurs
dizaines de pacifistes palestiniens et
internationaux ont manifesté lundi 11 janvier
2010 dans la zone tampon imposée et interdite
par Israël dans le nord de la Bande de Gaza.
L'armée israélienne avait lâché vendredi 8
janvier 2010 des tracts sur le nord de la Bande
de Gaza, avertissant les habitants de ne pas
s'approcher à moins de 300 mètres de la
frontière hautement sécurisée avec Israël.
Les manifestants ont accusé Israël de
confisquer des terres agricoles dans cette zone.
Des agriculteurs palestiniens ont déclaré que
cette zone interdite les empêcheront de cultiver
leurs terres, situées le long de la frontière.
En 2009, Israël a tué 15 personnes en ouvrant
le feu le long de la clôture frontière. Blogger,
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Samedi 16 janvier 2010 : Une
délégation de 56 parlementaires européens, qui
a obtenu le feu vert des autorités égyptiennes
pour se rendre dans la Bande de Gaza par le point
de passage de Rafah, est arrivée vendredi 15
janvier 2010 à Gaza pour une visite de 2 jours
et tenter d'obtenir la levée du blocus de la
Bande de Gaza imposé par Israël en juin 2007
après la prise de contrôle du territoire par le
Hamas à la suite du limogeage du premier
ministre Ismaïl Haniyeh et de son
gouvernement par le président Mahmoud Abbas. Les
parlementaires feront le point sur la situation
humanitaire à Gaza un an après l'offensive
militaire israélienne contre ce territoire. Ils
rencontreront des députés palestiniens, du
Hamas et du Fatah, les ONG locales et des
représentants de l'ONU et visiteront des
infrastructures sanitaires, scolaires et des
camps de réfugiés. Aucun contact avec les
autorités israéliennes n'est prévu. Blogger,
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Lundi 18 janvier 2010 : L'organisation
de défense des droits de l'homme Amnesty
International a publié
lundi 18 janvier 2010 un nouveau rapport
intitulé "l'asphyxie de Gaza soumise au
blocus israélien" (en anglais : Suffocating: The Gaza Strip under
Israeli blockade") dans lequel elle
réclame à Israël la levée du blocus qu'il
impose à 1,4 millions de Palestiniens de la
Bande de Gaza, coupés du monde extérieur et aux
prises avec une pauvreté désespérée. Amnesty
estimant que cette mesure qui affecte près de
1,5 million d'habitants constitue une
"punition collective" intolérable.
Malcolm Smart, Directeur d'Amnesty International
pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord,
souligne "qu'Israël prétend que le blocus
persistant de Gaza, en vigueur depuis juin 2007,
est une réponse aux attentats à la roquette
lancées depuis Gaza sur le sud d'Israël par des
groupes armés palestiniens. La réalité est que
le blocus ne cible pas les groupes armés, mais
punit toute la population de Gaza en limitant
l'entrée de nourriture, des matériels
médicaux, des fournitures scolaires et des
matériaux de construction". Malcolm Smart
poursuit : "Ce blocus de la Bande de Gaza
constitue une punition collective en vertu du
droit international et doit être levé
immédiatement". Malcolm Smart ajoute :
"Le blocus asphyxie la population, dont plus
de la moitié est constituée d'enfants, dans
pratiquement tous les aspects de la vie
quotidienne. On ne peut laisser se poursuivre
l'isolement et la souffrance dans lesquels elle
est de plus en plus plongée". Amnesty
International estime que 280 écoles, sur les 641
que compte Gaza, ont été endommagées dont 18
complètement détruites. Selon elle,
"l'interruption des cours, due aux dégâts
causés par l'opération militaire et par la
poursuite du blocus israélien, a des
conséquences gravissimes vu que plus de la
moitié de la population de Gaza a moins de 18
ans". Elle dénonce le fait que dans
certains cas "les autorités israéliennes
empêchent des personnes gravement malades, qui
ne peuvent pas être soignées à Gaza, de
quitter le territoire, ou les font
attendre". Le rapport conclut : "En
tant que puissance occupante, Israël a le
devoir, en vertu du droit international, de
veiller à la qualité de vie des habitants de la
bande de Gaza, y compris au respect de leurs
droits à la santé, à l'éducation, à
l'alimentation et à un logement
convenable". Blogger,
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Mardi 19 janvier 2010 : Recevant
dimanche 17 janvier 2010 une délégation de 56
parlementaires européens arrivée vendredi 15
janvier 2010 à Gaza pour une visite de 2 jours
pour tenter d'obtenir la levée du blocus de la
Bande de Gaza et faire le point sur la situation
humanitaire à Gaza un an après l'offensive
militaire israélienne contre ce territoire, le
premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh,
limogé avec son gouvernement par le président
Mahmoud Abbas le 15 juin 2007 et qui a alors pris
le contrôle de la Bande de Gaza, a salué les
efforts des parlementaires européens pour la
levée du blocus contre la Bande de Gaza et
affirmé que "le peuple palestinien restera
ferme et résistant face à l'agression et le
blocus israéliens" et "qu'il ne
renoncera pas à son droit au retour, à
l'établissement de son Etat indépendant avec
Jérusalem pour capitale et à la libération des
détenus palestiniens dans les geôles
israéliens". Ismaël Haniyeh a invité la
communauté internationale "à faire
pression sur les autorités d'occupation pour
mettre fin au blocus de Gaza" et" pour
déférer les criminels de guerre israéliens
devant la Cour internationale de justice pour les
crimes odieux qu'ils avaient commis lors de leur
agression" contre la Bande de Gaza du 27
décembre 2008 au 19 janvier 2009 et qui avait
fait 1 400 morts parmi les Palestiniens, pour la
plupart des civils, et près de 5 200 blessés. Blogger,
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Mercredi 20 janvier 2010 : Plusieurs
dizaines de Palestiniens et de défenseurs des
droits de l'homme internationaux ont manifesté
lundi 18 janvier 2010 à Beit Hanoun, dans le
nord de la bande de Gaza, pour la deuxième fois
en une semaine pour protester contre la tentative
d'Israël de créer une zone tampon à sa
frontière avec ce territoire palestinien. ** 11
organisations non gouvernementales palestiniennes
de défense des droits de l'homme ont adressé
une lettre au président de l'Autorité
palestinienne Mahmoud Abbas, et au premier
ministre du gouvernement du mouvement islamiste
Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui contrôle la Bande de
Gaza, leur demandant de suivre les
recommandations du rapport Goldstone, qui
traite des violations des droits de l'Homme
commises par Israël", mais "également
des violations commises par des groupes armés et
les autorités palestiniennes". Les ONG
demandent aux autorités palestiniennes "le
lancement immédiat d'enquêtes internes
crédibles" sur ces accusations. La mission
d'établissement des faits du Conseil des
droits de l'homme de l'ONU sur les
violations des droits de l'homme lors du conflit
à Gaza, menée par l'armée israélienne entre
le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009, avait
publié mardi 15 septembre 2009 son rapport
d'enquête de 574 pages, qui, selon le chef de la
mission, le juge sud-africain, Richard Goldstone, arrive à
la conclusion, "sur la base des faits que
nous avons réunis, qu'il y a de solides preuves
établissant que de nombreuses violations graves
du droit international, à la fois du droit
humanitaire et des droits de l'homme, ont été
commises par Israël lors des opérations
militaires à Gaza. Ces agissements pouvant
constituer des crimes de guerre et peut-être,
dans une certaine mesure, des crimes contre
l'humanité, ont été commis par les forces de
défense israéliennes". La mission a
également estimé qu'il "n'y avait pas de
doute que les tirs de roquettes et de mortiers
(par les groupes armés de Gaza) étaient
délibérés et destinés à causer des pertes en
vies humaines, faire des blessés parmi les
civils et entraîner des dégâts aux
infrastructures civiles". La mission a
conclu que "ces agissements constituaient
également de graves crimes de guerre et
peut-être des crimes contre l'humanité".
La mission a également conclu que "le
comportement des forces armées israéliennes
constitue une grave violation de la quatrième
Convention de Genève concernant les meurtres
délibérés et la volonté de causer de grandes
souffrances à des personnes protégées"
soulignant que "viser directement et tuer
arbitrairement des civils palestiniens est une
violation du droit à la vie". Le rapport
critique "la politique délibérée et
systématique des forces armées israéliennes de
cibler des sites industriels et des installations
d'eau", et l'usage de civils palestiniens
comme boucliers humains. Sur les tirs de mortiers
depuis Gaza par des militants palestiniens, la
mission a conclu qu'il s'agissait d'attaques
aveugles et délibérées contre une population
civile et qu'ils "constituaient des crimes
de guerre et pourraient constituer des crimes
contre l'humanité". Elle a ajouté que
l'intention apparente de propager la terreur au
sein de la population civile israélienne était
une violation du droit international. Lire
l'édition de Fil-info-France du 20 janvier 2009 ; du 21 janvier 2009 ; du 23 mars 2009 ; du 24 mars 2009 et 24 mars 2009 (2) ; du 25 mars 2009 ; du 2 avril 2009. Le Conseil des
droits de l'homme de l'ONU, dont le
siège est à Genève, avait
adopté vendredi 16 octobre 2009 une résolution
qui approuve les recommandations contenues dans
le rapport de la Mission
d'établissement des faits dirigée par le Juge
Richard Goldstone sur les violations des
droits de l'homme et du droit international
humanitaire commis par l'armée israélienne dans
la Bande de Gaza, lors de l'offensive militaire,
baptisée "Plomb durci", entre le 27
décembre 2008 et le 18 janvier 2009, et
recommandait au Conseil de sécurité de l'ONU
d'exiger des enquêtes et des poursuites sur les
crimes de guerre commis par les Israéliens et
les Palestiniens, sous peine de référer les
affaires à la Cour
pénale internationale (CPI). La
résolution, présentée par la Palestine,
l'Egypte au nom du Mouvement des Pays
Non-Alignés, le Pakistan au nom de
l'Organisation de la Conférence Islamique et la
Tunisie au nom du Groupe Arabe, a été adoptée
avec 25 voix pour, 6 contre (Hongrie, Italie,
Pays-Bas, Slovaquie, Ukraine, Etats-Unis) et 11
abstentions. 5 Etats, dont la France et la
Grande-Bretagne, n'ont pas participé au vote. L'Assemblée générale de l'ONU avait
adoptée jeudi 5 novembre 2009 avec 114 voix
pour, 18 contre et 44 abstentions (dont la
France, la Grande-Bretagne et la Russie) une
résolution qui "approuve" les
recommandations du rapport Goldstone. Blogger,
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Lundi 25 janvier 2010 : Dans un
communiqué publié vendredi 22 janvier 2010,
l'ONG française France-Palestine Solidarité (AFPS) a estimé
que la perspective de lintégration
dIsraël au sein de lOCDE,
Organisation de coopération et de développement
économiques est "est non
seulement totalement immorale mais aussi le pire
des messages à adresser à la fois aux
dirigeants israéliens, comme un gage pour
poursuivre impunément le pillage des ressources
palestiniennes, et au peuple palestinien, lui
signifiant que loccupation de ses terres
permet à loccupant de recevoir un
prix". LAFPS a critiqué la position
de la France, "qui, en octobre dernier
(NDLR. 2009), a tourné le dos à ses obligations
morales et à sa tradition diplomatique, en
soutenant la candidature dIsraël à
lOCDE, alors que la colonisation
sintensifie au détriment de tout processus
de paix et de toute perspective dEtat
palestinien indépendant". L'AFPS s'est
interrogée : "Comment, d'un strict point de
vue économique, accepter la présence dans cette
enceinte d'un Etat dont le PIB est pour partie le
résultat d'une occupation illégale et du vol
des terres et de l'eau d'un autre pays et de
l'exploitation forcenée d'une main d'oeuvre
colonisée ?". Le communiqué de l'AFPS
conclut : "Au lieu de prendre les mesures
contre Israël et mettre un terme à
limpunité, les puissances décideraient de
sacrer le viol du droit international. Pour
redonner une chance à la paix, il est au
contraire urgentissime de faire du droit
international, et non du pillage, la vraie
perspective". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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Mercredi 27 janvier 2010 : ISRAEL/BANDE DE GAZA : Le ministre
belge de la coopération au développement
Charles Michel, en tournée dans la région et
qui a rencontré dimanche 24 janvier 2010 à
Ramallah en Cisjordanie le premier ministre
palestinien Salam Fayyad et a
assisté à linauguration dune école
entièrement rénovée grâce à des fonds
belges, n'a pas été autorisé à se rendre dans
la Bande de Gaza par le vice-ministre israélien
des Affaires étrangères, Daniel Ayalon. Ce
dernier a argué qu' "autoriser un ministre
à Gaza, c'est comme légitimer le Hamas",
Mouvement de la Résistance Islamique. Charles
Michel a indiqué que cette visite "aurait
été l'occasion de dénoncer les pratiques du
Hamas", ainsi que "réaffirmer la
position de l'Union européenne, qui dit que le
Hamas est une organisation terroriste". Le
ministre belge a posé la question suivante :
"Les populations doivent-elles être
frappées 2 fois, d'abord parce qu'elles sont
dirigées par une organisation aux pratiques
totalitaristes et puis parce qu'il n'y a plus
d'accès humanitaire ?". Il a ajouté qu'il
"faut un accès libre pour l'humanitaire
pour l'ONU et pour les pays qui aident Gaza à se
reconstruire". Le nouveau commissaire
général de l'Agence des Nations Unies pour les
réfugiés (UNRWA), Filippo
Grandi, a expliqué samedi 24 janvier 2010 que
seuls 20 % des convois humanitaires qui
accédaient à la Bande de Gaza avant
l'opération Plomb Durci, du 27 décembre 2008 au
19 janvier 2009, chaque mois peuvent encore
entrer sur ce territoire bouclé. Charles Michel,
qui s'est déclaré "très préoccupé"
par cette interdiction, a précisé :
"Jai demandé de pouvoir me rendre à
Gaza comme ministre en charge du développement
humanitaire dès lors que la Belgique soutient
des projets de développement à Gaza. Cette
autorisation ne ma pas été donnée par
les autorités israéliennes. Demain, [
] ce
sera loccasion pour moi dexprimer le
fait que je ne trouve pas cette situation
acceptable. Par ailleurs, jai
lintention de faire état de ce point au
conseil des ministres européen, pour tenter de
vérifier si une position commune européenne ne
peut pas être dégagée". Blogger,
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Vendredi 29 janvier 2010 : Le ministre
de la Justice, Mohammed al-Ghoul, a indiqué
mercredi 27 janvier 2010 qu'un appel a été
lancé aux Palestiniens, via des encarts dans les
journaux palestiniens, demandant "aux
citoyens à Gaza de nous fournir les informations
qu'ils possèdent pour en tirer profit"
visant "à poursuivre l'Etat juif pour ses
récoltes illégales d'organes" de
Palestiniens. Le journaliste suédois Donald
Bostrom avait publié lundi 17 août
2009 un article dans le quotidien "Aftonbladet",
premier quotidien suédois, intitulé "Ils volent les organes de nos
fils", dans lequel il accuse
l'armée israélienne (Tsahal) de tuer sciemment
des Palestiniens dans le cadre d'un trafic d'organes. L'article
est illustré par une photographie montrant un
jeune Palestinien de 19 ans, Bilal Ahmed Ghanan,
tué en 1992 par les soldats israéliens alors
qu'il leur jetait des pierres. Ils ont emporté
son corps. Celui-ci a été rendu à sa famille 5
jours plus tard avec une suture allant de
l'abdomen au menton. La famille du jeune
Palestinien, interrogé par Donald Bostrom,
convaincue que "nos fils sont utilisés
comme donneurs d'organes involontaires", a
posé les questions suivantes : "Pourquoi
sinon garder les corps pendant au moins 5 jours
avant de nous laisser les enterrer ?". 133
Palestiniens avaient été tués cette année-là
(NDLR. 1992). Lire l'édition de Fil-info-France
du 24 août 2009 ** Ezzat
al-Resheq, chef du bureau politique du Hamas, a
accusé mercredi 27 janvier 2010 de revenir sur
sa position quant à un échange de prisonniers
pour libérer le soldat franco-israélien Gilad
Shalit, enlevé par des combattants palestiniens
en juin 2006, et sur une série d'accords
intervenus sous l'égide de l'Allemagne portant
sur un échange d'un certain nombre de
prisonniers palestiniens et arabes. Selon le
Hamas, Israël a laissé entendre qu'il ne
libérerait pas "d'importants responsables
du Hamas et d'autres groupes palestiniens,
créant un nouvel obstacle". Ezzat al-Resheq
a précisé qu'Israël doit libérer, selon les
accords signés, toutes les prisonnières
palestiniennes et a averti que si Israël
emprisonne une seule femme, "cela suffira à
empêcher l'échange". Blogger,
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Samedi 30 janvier 2010 : Izzat
al-Resheq, membre du bureau politique du Hamas, a
accusé vendredi 29 janvier 2010 les services de
renseignements israéliens d'avoir assassiné
l'un de ses cadres militaires, Mahmoud
al-Mabhouh, fondateur de la branche armée du
Hamas, les brigades Izzedin al-Qassam, tué le 20
janvier 2010 à Dubaï aux Emirats arabes unis
"dans des circonstances suspectes qui
nécessitent une enquête, en coopération avec
l'Etat des Emirats arabes unis". Selon les
autorités de Dubaï, les auteurs du crime
"ont laissé derrière eux un indice qui
peut permettre de les retrouver". Israël
n'a pas voulu commenter cette information. Les
funérailles de Mahmoud al-Mabhouh, père de 4
enfants, ont eu lieu vendredi dans le camp de
réfugiés palestiniens de Yarmouk, dans la
banlieue de Damas en Syrie où il résidait. ** Les
vedettes de guerre israéliennes ont ouvert le
feu jeudi 28 janvier 2010 sur les barques des
pêcheurs palestiniens au large de Rafah au sud
de la Bande de Gaza. Selon les pêcheurs
palestiniens, les tirs israéliens sont
fréquents et visent à les empêcher de
pratiquer leur métier. Blogger,
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