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BANDE DE GAZA, FIL-INFO-BANDE-DE-GAZA
©, 2009, ARCHIVES, du 1ER au 15 JANVIER 2009
- Jeudi
1er janvier 2009 : Le premier ministre Ismaïl Haniyeh, limogé
par le président Mahmoud Abbas le 14 juin
2007, et qui a pris alors le contrôle de la
Bande de Gaza, a déclaré mercredi 31 décembre
2008 dans un discours télévisé que le Hamas,
Mouvement de la Résistance Islamique
"combattra jusqu'au dernier souffle" et
que "le peuple palestinien vaincra les
chars" israéliens en cas "d'incursion
terrestre" dans la Bande de Gaza. Il a
ajouté : "Si l'agression est stoppée sans
condition, le blocus levé et les points de
passage ouverts, nous pourrons alors discuter de
toutes les questions de manière positive". ** L'aviation
israélienne poursuit ses raids sur la Bande de
Gaza. Selon l'ONU, 394 Palestiniens ont été
tués, dont 25 % au moins sont des civils, et
près de 1 900 blessés au cours des attaques
israéliennes. Le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) a
averti que "les attaques directes contre des
civils sont prohibées en vertu du droit
international humanitaire tout comme le sont les
attaques sans discrimination. Les parties au
conflit doivent en tout temps faire la
distinction entre civils et combattants ainsi
qu'entre biens de caractère civil et objectifs
militaires". Le CICR a ajouté : Qu'elles
lancent des attaques ou positionnent du personnel
ou matériel militaire, toutes les parties
impliquées dans les hostilités doivent prendre
toutes les précautions pratiquement possibles
pour réduire au minimum les dommages que
pourraient subir les civils et biens de
caractère civil. Le droit international
humanitaire prescrit également que le personnel
médical et les installations médicales soient
protégés et que les malades et blessés soient
évacués et soignés où qu'ils se
trouvent". ** L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) a
demandé un arrêt immédiat des hostilités dans
la Bande de Gaza et a invité Israël à garantir
l'approvisionnement immédiat en carburant et en
fournitures permettant de sauver des vies et
d'assurer des soins aux blessés. **
La Commissaire générale de
l'Office de secours et de travaux des Nations
Unies pour les réfugiés de Palestine dans le
Proche-Orient (UNRWA), Karen AbuZayd, a
déclaré mercredi 31 décembre 2008 dans un
entretien au Centre d'actualités de l'ONU
qu'elle "n'a jamais connu une situation si
difficile à Gaza depuis qu'elle travaille pour
l'Office et juge nécessaire d'exercer des
pressions sur Israël et le Hamas pour qu'ils se
mettent d'accord sur une trêve". Elle
poursuit : Je suis ici depuis le début de
l'Intifada (soulèvement palestinien) il y a 8
ans et même si nous avons eu de très mauvais
moments quand il y a eu des bombardements, jamais
autant de gens n'ont été tués en une seule
journée et dans les quatre jours qui ont
suivi". Karen Abuzayd poursuit : "Nous
n'avons pas distribué de nourriture pendant les
2 dernières semaines parce que nous n'avions pas
de farine". La Commissaire générale de
l'UNRWA précise : "Il est nécessaire
d'exercer beaucoup de pression sur les 2 parties
pour arrêter la violence, pour qu'elles se
mettent d'accord sur une forme de trêve ou
d'accalmie". Les récentes frappes
aériennes israéliennes ont affecté la
capacité de l'UNRWA à mener ses activités :
Nous n'offrons pas actuellement de services
éducatifs car les enfants et les enseignants ne
peuvent pas aller à l'école. C'est trop
dangereux d'être dehors. En ce qui concerne la
distribution de l'aide humanitaire, les
Israéliens ont ouvert au moins un point de
passage pour nous. Nous avons ainsi été en
mesure d'obtenir des produits que nous attendions
depuis des mois. Ce n'est certainement pas assez
mais nous avons été en mesure de faire entrer
de la nourriture et des médicaments et d'autres
produits dont les gens ont besoin dans leurs
maisons". ONU : Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni
mercredi 31 décembre 2008, à la demande des
pays arabes, en session urgente portant sur la
situation dans la Bande de Gaza après les raids
meurtriers menés par Israël depuis le samedi 27
décembre 2008, n'est pas parvenu à un vote sur
un projet de résolution présenté par la Libye, seul pays
arabe présent au Conseil de sécurité, exigeant
un cessez-le-feu immédiat entre Israël et les
combattants palestiniens et la "protection
des civils palestiniens, l'ouverture des points
de passage de la Bande de Gaza et "la pleine
restauration du calme". Le texte dénonce
"le recours excessif, disproportionné et
indiscriminé à la force par Israël". ** Le
Coordonnateur humanitaire des Nations Unies pour
Gaza, Maxwell Gaylard, a
déclaré mercredi 31 décembre 2008 dans un
communiqué que "les conditions à Gaza sont
dangereuses et effrayantes. Beaucoup de gens sont
confrontés à une situation de vie ou de mort.
Il faut absolument mettre fin aux combats, sans
quoi des civils continueront d'être tués."
Il a ajouté : "Si l'on ne stoppe pas la
violence, il est très difficile de faire entrer
de la nourriture pour ceux qui en ont besoin, on
ne peut pas évaluer les besoins les plus
urgents, sans compter que les civils ne peuvent
pas quitter leur maison pour bénéficier de
traitements médicaux d'urgence, acheter des
fournitures ou aider les personnes en
danger". Maxwell Gaylard a appelé à
l'ouverture du point de passage de Karni, entre
Israël et la Bande de Gaza, pour "laisser
passer le blé" dont dépendent directement
750 000 personnes pour leur survie. (Reproduction
interdite)
Vendredi 2 janvier 2009 : L'UNICEF, Fonds des
Nations Unies pour l'Enfance, a déploré
"la situation très préoccupante" des
enfants et de leurs familles à Gaza, après 5
jours de frappes aériennes israéliennes sur la
Bande de Gaza. 32 enfants parmi les 394 victimes
palestiniennes ont été tués et près de 250
blessés. Les enfants représentent 52 % de la
population de la Bande de Gaza et présentent des
"signes de traumatismes psychologiques : ils
n'arrivent ni à dormir ni à manger et restent
très près de leurs parents car ils ont très
peur", selon Marixie Mercado, membre de
l'UNICEF. Elle ajoute : "Après un blocus de
près de 18 mois, la population manque de tout :
de médicaments, d'eau et de denrées
alimentaires. Il n'y a pas assez de médecins
dans les hôpitaux. Il n'y a pas assez de place
pour accueillir les malades. Dans certains
hôpitaux, les femmes enceintes, qui se
présentent aux services de maternité, ne
peuvent pas accoucher à l'hôpital. Elles sont
renvoyées chez elles pour libérer des lits pour
les blessés. Depuis quatre jours, les frappes
aériennes ne s'arrêtent pas. Elles se
poursuivent même la nuit et quand il n'y a pas
frappes aériennes, ce sont des drones qui
survolent la ville de Gaza. Il passent tellement
près des immeubles que le bruit engendré est
insupportable pour les habitants". Marixie
Mercado poursuit : "Nos équipes de soutien
psychologique sont présentes dans tous les
districts mais ne peuvent malheureusement pas
accéder aux enfants car les gens restent
enfermés chez eux et les équipes palestiniennes
qui prodiguent ces soins ne peuvent plus se
déplacer". Concernant les convois
humanitaires, l'UNICEF précise que "l'aide
arrive de façon irrégulière et surtout
insuffisante. A cet effet, l'UNICEF ainsi que
toutes les agences de l'ONU ont appelé à un
cessez-le-feu immédiat et à un accès régulier
et suffisant de l'aide humanitaire". ** Un des
principaux chefs du Hamas, Nizar Rayan, a été
tué jeudi 1er janvier 2009 avec ses 4 épouses
et 2 de ses filles dans un raid aérien
israélien sur l'immeuble où il vivait dans le
camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de
la Bande de Gaza. Selon des sources
hospitalières palestiniennes, 420 Palestiniens
ont été tués au cours des raids de l'aviation
israélienne, débutés le samedi 27 décembre
2008, et 2 000 autres blessés. Un quart des
tués sont des civils, dont de nombreuses femmes
et enfants. ** Le Hamas a
appelé jeudi 1er janvier 2009 "les
Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem à
des manifestations partant de l'Esplanade des
Mosquées jusqu'à Jérusalem Est. (Reproduction
interdite)
Samedi 3 janvier 2009 : Le
Programme alimentaire mondial (PAM) a
dénoncé vendredi 2 janvier 2009 une situation
alimentaire "épouvantable" dans la
Bande de Gaza, indiquant qu'il avait lancé un
programme d'urgence de pain à Beit Hanoun pour 3
000 familles, soit 15 000 personnes, qui ne
recevaient pas d'assistance du PAM par le passé. ** L'aviation
israélienne, qui poursuit ses raids sur la Bande
de Gaza depuis 7 jours consécutifs, a bombardé
vendredi 2 janvier 2009 l'est de la ville de Khan
Younès, dans le sud de Gaza, tuant 8
Palestiniens dont 5 enfants et en blessant 8
autres. Une mosquée a été détruite dans le
camp de réfugiés de Jabalyia dans le nord de la
Bande de Gaza, et la maison d'un haut dirigeant
du Hamas a été bombardée dans le centre de
Gaza. ONU : Au cours d'une conférence
de presse réalisée vendredi 2 janvier 2009 par
liaison vidéo depuis Jérusalem avec des
journalistes à New York, le Coordonnateur de
l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert H. Serry, a
affirmé qu'au septième jour de l'offensive
militaire israélienne contre la Bande de Gaza,
"il est crucial" de parvenir "à
un cessez-le-feu immédiat". Il a poursuivi
: "La plus grande partie des infrastructures
de Gaza ont été détruites maintenant, le
nombre de morts et de blessés continue
d'augmenter, des roquettes lancées par le Hamas
sont tombées à 40 kilomètres à l'intérieur
du territoire d'Israël, la protection des
civils, le tissu social de Gaza, l'avenir du
processus de paix sont menacés par
l'irresponsabilité des attaques à la roquette
par le Hamas et le caractère excessif de la
réaction israélienne". Robert Serry a
ajouté : "Et maintenant avec les chars
israéliens à la frontière avec Gaza, il est
absolument impératif que nous trouvions une
solution immédiate et durable afin d'éviter un
conflit plus profond et plus sanglant".
Robert Serry a souligné vendredi 2 janvier 2009
que les efforts diplomatiques se poursuivaient,
notamment de la part des Etats-Unis, de l'Union
européenne, de la Ligue des Etats arabes et de
la Turquie. (Reproduction
interdite)
Lundi 5 janvier 2009 : Israël a
débuté, samedi 3 janvier 2009 une offensive
terrestre, après une semaine de raids aériens,
sur la Bande de Gaza. 63 Palestiniens ont été
tués depuis samedi 3 janvier 2008, dont au moins
22 civils. Selon des sources hospitalières
palestiniennes, au moins 485 Palestiniens ont
été tués et 2 450 blessés depuis l'offensive
israélienne dans la bande de Gaza débutée le
27 décembre 2008. L'armée israélienne a fait
état d'un mort et de 30 blessés dans ses rangs.
Elle avait confisqué les téléphones portables
de plusieurs milliers de soldats quelques heures
avant le début de l'offensive afin de garder le
secret sur les opérations. La censure militaire
a également interdit à la presse d'annoncer le
début de l'offensive pendant 2 heures après son
déclenchement. Le ministre israélien de la
Défense, Ehud Barak, a affirmé que l'offensive
serait "élargie et intensifiée autant que
nécessaire. ONU : Le Conseil
de sécurité de l'ONU s'est réuni samedi 3
janvier 2009 à huis clos à la demande de la
Libye, seul pays arabe à siéger au Conseil de
sécurité de l'ONU, pour débattre de la
situation dans la Bande de Gaza après
l'offensive militaire terrestre de l'armée
israélienne. Jean-Maurice Ripert,
ambassadeur de France auprès de l'ONU, dont le
pays préside le Conseil de sécurité pour le
mois de janvier 2009, a déclaré au terme de 4
heures de débat, que de "sérieuses
convergences de vues pour exprimer notre très
sérieuse préoccupation face à l'escalade de la
violence et à la détérioration de la
situation" ont été constatées" pour
"adopter une déclaration appelant à
"un cessez-le-feu immédiat, permanent et
entièrement respecté à Gaza et dans le sud
d'Israël". Les Etats-Unis, l'un des 5
membres permanents du Conseil de sécurité, ont
empêché le conseil d'adopter la déclaration.
Le représentant américain, Alejandro Daniel
Wolff, a déclaré qu'il "ne serait en rien
positif pour le Conseil de publier des
déclarations qui ne seront pas respectées"
ajoutant : "L'autodéfense d'Israël n'est
pas négociable." L'ambassadeur d'Egypte
auprès de l'ONU, Maged Abdelaziz, a regretté
qu'en "pleine escalade de l'agression, au
moment où de plus en plus de personnes meurent
et l'offensive militaire sur le terrain bat son
plein", un membre permanent du Conseil
refuse toute déclaration du Conseil et ne
veuille que son président ne diffuse à la
presse que "des éléments" convenus à
l'avance. Le président de la 63e Assemblée générale de l'ONU, le
Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockmann, a
qualifié l'opération terrestre israélienne de
"monstruosité". Il a également
accusé Washington d'aider Israël en empêchant
le Conseil de sécurité de l'ONU d'intervenir
dans la crise. ** Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon s'est dit
"choqué" par les opérations
militaires terrestres israéliennes dans la Bande
de Gaza et exprimé "sa préoccupation
extrême" et sa "déception" au
premier ministre israélien, Ehud Olmert. Ban
Ki-Moon a réitéré "son appel à une
cessation immédiate de toutes les violences, et
demande aux partenaires régionaux et
internationaux d'exercer toute leur influence
possible pour mettre immédiatement un terme à
l'effusion de sang et aux souffrances". (Copyright
www.fil-info-france.com)
Mardi 6 janvier 2009 : L'armée
israélienne encercle la Bande de Gaza, coupée
en 2. De violents combats ont éclaté dans la
ville de Gaza, lundi 5 janvier 2009 entre des
combattants du Hamas et du Djihad Islamique et
l'armée israélienne, épaulée par des
hélicoptères. Selon des sources hospitalières
palestiniennes, 50 civils ont été tués, dont
12 enfants. La situation humanitaire "est
très difficile". Le Haut commissaire de
l'ONU pour les réfugiés UNHCR, Antonio
Guterres, a demandé l'ouverture des frontières
pour permettre aux Palestiniens qui le désirent
de quitter le territoire. ** UNION
EUROPEENNE : La Commission
européenne a annoncé dimanche 4
janvier 2009 l'octroi d'une aide de 3 millions
d'euros aux 1,5 millions d'habitants de la Bande
de Gaza sous blocus israélien total depuis juin
2008. Le commissaire européen en charge du
Développement, Louis Michel, a appelé Israël
à respecter ses obligations internationales et
à créer un espace humanitaire pour distribuer
l'aide dans la Bande de Gaza. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Mercredi 7 janvier 2009 : Dans un
communiqué publié dimanche 4 janvier 2009 à
Amman en Jordanie, le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) a
dénoncé l'attitude d'Israël qui avait
empêché son équipe médicale d'entrer dans la
Bande de Gaza pour y effectuer une opération
humanitaire d'urgence. Selon le CICR, son équipe
médicale, composée de 4 médecins et
spécialistes dirigée par un chirurgien
expérimenté dans les soins de guerre, attend
depuis le vendredi 3 janvier 2009 une permission
d'Israël pour entrer dans la Bande de Gaza alors
même que le terminal d'Erez qui relie la Bande
de Gaza à Israël est ouvert pour permettre à
d'autres travailleurs humanitaires et étrangers
de quitter le territoire. **
Dans un message diffusé sur
internet mardi 6 janvier 2009, Ayman al-Zawahiri, numéro 2
du réseau terroriste Al Qaïda, recherché par
le FBI, (Federal
Bureau of Investigation) et dont la tête est
mise à prix pour 25 millions de dollars, a
déclaré que "l'opération à Gaza entre
dans le cadre des croisades de l'Occident contre
l'Islam" appelant les Musulmans à
"s'attaquer aux intérêts occidentaux et
israéliens n'importe où". ** Après 11
jours de raids israéliens et une offensive
terrestre, 34 roquettes artisanales
palestiniennes ont été tirées mardi 6 janvier
2009 sur le sud d'Israël. Un nourrisson a été
blessé. **
L'armée israélienne a poursuivi
ses frappes mardi 6 janvier 2009 contre la ville
de Gaza ainsi que le nord et le sud du territoire
palestinienne. 3 écoles gérées par l'UNRWA,
Office de secours et de travaux des Nations Unies
pour les réfugiés de Palestine dans le
Proche-Orient, où des civils palestiniens
s'étaient réfugiés pour fuir les combats, ont
été touchées, faisant 30 morts et une
cinquantaine de blessés. John Ging, directeur
des opérations de l'UNRWA, a indiqué que
l'armée israélienne avait reçu les
coordonnées GPS de tous les bâtiments des
Nations Unies, y compris les écoles, et qu'elles
avaient été mises à jour récemment. En
réponse à une question d'un journaliste, le
Coordonnateur a précisé que les militants
palestiniens n'avaient pas violé l'immunité des
bâtiments des Nations Unies et qu'il serait
inacceptable qu'ils le fassent. Selon des sources
hospitalières palestiniennes, après 11 jours
d'attaques israéliennes, 660 Palestiniens ont
été tués et 2 950 blessés. Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a qualifié de
"totalement inacceptables" les attaques
contre les écoles, dont les emplacements
"avaient été communiqués aux autorités
israéliennes". Le porte-parole du Hamas,
Fawzi Barhoum, a quant à lui déclaré que
"l'attaque contre l'école de l'ONU montre
que la guerre n'est pas dirigée contre le Hamas
mais contre tout le peuple palestinien". (Copyright
www.fil-info-france.com)
Jeudi 8 janvier 2009 : L'armée
israélienne a suspendu pendant 3 heures mercredi
7 janvier 2009 ses bombardements sur la Bande de
Gaza pour permettre l'acheminement d'une aide
humanitaire et de carburant pour la population
civile. Dès la fin de cette trêve de 3 heures,
l'armée israélienne a repris ses bombardements
avec plus d'intensité, faisant 2 morts.
Plusieurs dizaines de chars israéliens ont
pénétré, tôt jeudi 8 janvier 2009 dans la
ville de Rafah, située près de la frontière
avec l'Egypte. Un peu plus tôt, l'aviation
israélienne avait largué des tracts au-dessus
de la ville appelant la population palestinienne
à quitter la ville en prévision de
bombardements israéliens. ** Le
Directeur des opérations de l' Office de secours
et de travaux des Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient
(UNRWA) à Gaza, John Ging, a demandé mardi 6
janvier 2009 qu'une commission d'enquête
indépendante soit dépêchée sur place pour
déterminer les circonstances dans lesquelles 3
écoles et un centre de santé administrés par
l'UNRWA ont fait l'objet de tirs d'obus et de
missiles" qui ont fait 30 morts et une
cinquantaine de blessés. John Ging a précisé
qu'aucun militant du Hamas n'avait été admis
dans les locaux de l'UNRWA, conformément à la
politique de tolérance zéro en la matière.
John Ging a dénoncé "une attaque
ciblée" puisque aucun combat n'avait été
observé dans la zone. ONU : Robert H.
Serry, des Pays-Bas, Coordonnateur spécial pour
le processus de paix au Moyen-Orient, et qui est
aussi représentant personnel du Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon auprès de
l'Organisation de Libération de la Palestine
(OLP), a déclaré mercredi 7 janvier 2009 à New
York, au siège de l'ONU, lors d'une conférence
de presse que "la trêve" de 3 heures
instaurée par Israël "est une étape
positive mais insuffisante". SUISSE : La Fédération
internationale des Sociétés de la Croix-Rouge
et du Croissant-Rouge (IFRC) s'est
déclarée, mercredi 7 janvier 2009,
"extrêmement préoccupée par les entraves
à l'action humanitaire du Croissant-Rouge
palestinien. Elle a ajouté qu'en tant que membre
de la Fédération internationale, le
Croissant-Rouge palestinien joue un rôle vital
en assurant l'évacuation médicale des victimes
des hostilités dans des conditions
dangereuses". Selon l'IFRC, 3 trois équipes
médicales et au moins quatre ambulances du
Croissant-Rouge palestinien se sont trouvées
prises dans des tirs croisés. Dans la soirée du
5 janvier 2009, une ambulance du Croissant-Rouge
palestinien qui avait été invitée par les
forces armées israéliennes à évacuer des
blessés à Gaza a été arrêtée en cours de
route et contrainte sous les balles à faire
demi-tour sans avoir pu accomplir sa mission
humanitaire. Le 4 janvier 2009, un volontaire du
Croissant-Rouge palestinien, Arafa Abdul Dayem, a
été tué en service lors d'une frappe aérienne
à Jabaliya. 2 autres membres du personnel
médical ont été grièvement blessés dans ce
même incident. Suite à ces incidents, le
Croissant-Rouge palestinien a dû se résoudre à
évacuer plusieurs de ses postes dans des
endroits où les besoins humanitaires sont
généralement les plus pressants. La
Fédération internationale et le CICR appellent
toutes les parties à tout mettre en oeuvre pour
garantir la sécurité des employés et des
volontaires du Croissant-Rouge palestinien dont
l'action est absolument vitale dans ce contexte
de violence. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Vendredi 9 janvier 2009 : ONU : Un convoi
humanitaire de l'Office de secours et de travaux
des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a été
la cible jeudi 8 janvier 2009 d'une attaque
israélienne dans le nord de la Bande de Gaza,
lors de la "trêve" quotidienne de 3
heures instaurée par l'armée israélienne. 2
employés de l'UNRWA ont été tués. L'UNRWA a
aussitôt annoncé la suspension de ses
activités humanitaires à Gaza. John Ging,
directeur des opérations de l'UNRWA, a déclaré
que cette décision "avait été difficile
à prendre, la population était dans une
situation terrible et a vraiment besoin de notre
aide. Mais nous avons aussi des responsabilités
à l'égard de nos employés. Il a ajouté :
"Nous ne pouvons pas faire confiance aux
engagements verbaux fermes donnés par la partie
israélienne" qui avait donné son feu vert
aux convois humanitaires. ONU 2 : John Holmes,
secrétaire général adjoint de l'ONU aux
affaires humanitaires a déclaré que selon des
sources médicales palestiniennes, depuis le
début de l'offensive israélienne contre la
Bande de Gaza, débutée le 27 décembre 2008,
758 Palestiniens ont été tués, dont 257
enfants et 56 femmes. 3 100 autres ont été
blessés. 750 000 personnes n'ont plus d'eau
courante à Gaza et tous les hôpitaux
fonctionnent grâce à des générateurs 24
heures sur 24. ONU 3 : Le
secrétaire général adjoint à la communication et à l'information de
l'ONU, Kiyo Akasaka, a transmis une
lettre au représentant permanent d'Israël à
l'ONU demandant au gouvernement israélien
d'autoriser l'accès immédiat des médias
internationaux à Gaza, rappelant la résolution 1738 du Conseil de
sécurité de l'ONU, adoptée
le 23 décembre 2006, qui "appelle toutes
les parties impliquées dans les situations de
conflit à respecter l'indépendance
professionnelle et les droits des
journalistes". SUISSE : Le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) a accusé
jeudi 7 janvier 2009 dans un communiqué l'armée
israélienne de ne respecter son obligation de
prendre en charge les blessés et de les
évacuer, comme le prescrit le droit
international humanitaire. Il juge inacceptable
le retard avec lequel l'accès a été donné aux
services de secours. Le CICR avait demandé dès
le 3 janvier 2009 que les ambulances puissent
accéder au quartier de Zeitoun dans la ville de
Gaza où plusieurs maisons civils ont été la
cible de bombardements israéliens. Le CICR n'a
obtenu l'autorisation des Forces de défense
israéliennes que l'après-midi du 7 janvier
2009. L'équipe du CICR et du Croissant-Rouge
palestinien a alors découvert 4 petits enfants
à côté de leurs mères respectives, mortes.
Ils étaient trop faibles pour se lever tout
seuls. Au total, au moins 12 corps gisaient sur
des matelas. Dans une autre maison, l'équipe de
secours du CICR et du Croissant-Rouge palestinien
a découvert 15 survivants de l'attaque, dont
plusieurs blessés. Dans une troisième maison,
l'équipe a trouvé 3 autres corps. Des soldats
israéliens occupant un poste militaire à 80
mètres de cette maison ont ordonné à l'équipe
de secours de quitter la zone, ce qu'elle a
refusé de faire. Plusieurs autres postes des
Forces de défense israéliennes se trouvaient à
proximité, ainsi que 2 tanks. Pierre Wettach,
chef de la délégation du CICR pour Israël et
les territoires palestiniens occupés, s'est
insurgé : "Cet incident est choquant. Les
militaires israéliens devaient être au courant
de la situation, mais ils n'ont pas porté
secours aux blessés. Ils n'ont pas non plus fait
en sorte que le CICR ou le Croissant-Rouge
palestinien puissent leur venir en aide". Le
CICR a été informé que davantage de blessés
avaient trouvé refuge dans d'autres maisons
détruites du quartier. Il demande à l'armée
israélienne de lui permettre immédiatement,
ainsi qu'aux ambulances du Croissant-Rouge
palestinien, d'accéder en toute sécurité à
ces maisons et de chercher d'autres blessés. Les
autorités israéliennes n'ont toujours pas
confirmé au CICR qu'elles lui autoriseraient
l'accès. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Samedi 10 janvier 2009 : 800
Palestiniens, dont 230 enfants et 92 femmes, ont
été tués et 3 300 autres blessés, depuis le
début de l'offensive israélienne contre la
Bande de Gaza le 27 décembre 2008. Les
combattants palestiniens ont poursuivi leurs tirs
de roquettes artisanales sur le sud d'Israël
faisant un blessé léger. ONU
: Les 15 membres permanents du Conseil
de sécurité de l'ONU ont voté jeudi 8 janvier
2009 avec 14 voix pour et une abstention (les
Etats-Unis) la résolution 1860 (2009) proposée
par le Royaume-Uni, demandant "un
cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement
respecté, menant au retrait complet des forces
israéliennes de Gaza". Elle "condamne
toute violence et hostilité dirigées contre des
civils et tout acte de terrorisme", sans
désigner explicitement les tirs de roquettes du
Hamas, et appelle "à la fourniture sans
obstructions (...) de l'aide humanitaire". (Copyright
www.fil-info-france.com)
Lundi 12 janvier 2009 : L'armée
israélienne a poursuivi dimanche 11 janvier 2009
ses bombardements sur la ville de Gaza où,
après 16 jours de raids, 889 Palestiniens ont
été tués, dont 275 enfants, et 3 620 blessés.
L'aviation israélienne a largué des tracts
au-dessus de la ville de Rafah appelant les
populations à fuir dans l'imminence de
bombardements "visant des tunnels de
contrebande sous la frontière avec
l'Egypte". 3 policiers égyptiens et 2
enfants ont été blessés, en Egypte, par des
éclats de missiles. ** Une
délégation de parlementaires européens,
composée de 8 députés et menée par la
vice-présidente du parlement européen, Luisa
Morgantini, députée italienne de la Gauche unie
européenne, est arrivée dimanche 11 janvier
2009 dans la Bande de Gaza, via l'Egypte, pour
une mission d'évaluation qui durera jusqu'au
mardi 13 janvier 2009. MANIFESTATIONS
SOUTIEN BANDE DE GAZA : Des
manifestations de protestation contre
l'intervention militaire israélienne dans la
Bande de Gaza ont eu lieu samedi 10 janvier 2009
un peu partout dans le monde, aux cris de
"halte au massacre", "liberté à
la Palestine" ou encore "Israël
assassin". A Londres, près de 20 000
manifestants se sont rassemblés devant
l'Ambassade d'Israël. En Irlande du Nord, un
rassemblement s'est tenu à Dublin devant
l'ambassade d'Israël. Gerry Adams,
président du parti nationaliste Sein Fein, a
demandé "la fin du massacre des habitants
de Gaza". Au Danemark, la police est
intervenue contre des manifestants qui ont brisé
des vitrines, lancé des oeufs sur des bus et
attaqué un restaurant "McDonalds". 75
personnes ont été arrêtées. Au Liban, des
milliers de chiites, qui participaient à la
fête de l'Achoura, ont protesté contre
l'intervention militaire israélienne contre la
Bande de Gaza. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Mardi 13 janvier 2009 : L'armée
israélienne a poursuivi lundi 12 janvier 2009
pour le 17e jour consécutif son offensive
militaire contre la Bande de Gaza frappant le
nord du territoire au cours desquels 26
Palestiniens ont été tués. De violents
affrontements ont opposé des combattants
palestiniens à des chars palestiniens dans
plusieurs quartiers de la ville de Gaza. Selon
les services d'urgences à Gaza, 917 Palestiniens
ont été tués dans l'offensive israélienne,
dont 277 enfants, 97 femmes et 92 personnes
âgées, et plus de 4 100 autres ont été
blessés. ** SUISSE :
Lors de sa session extraordinaire,
qui s'est ouverte vendredi 9 janvier 2009 à Genève,
consacrée aux "graves violations des droits
de l'homme dans le territoire palestinien
occupé, y compris la récente agression dans la
Bande de Gaza occupée" par l'armée
israélienne débutée le samedi 27 décembre
2008, le Conseil des droits de l'homme de
l'ONU a adopté, lundi 12 janvier
2009 par 33 voix pour, 1 contre (le Canada) et 13
abstentions une résolution dans laquelle il
condamne fermement les opérations militaires de
l'armée israélienne dans les territoires
palestiniens occupés, notamment la récente
agression dans la Bande de Gaza occupée, exige
le retrait des forces israéliennes de la Bande
de Gaza et demande qu'il soit mis un terme aux
tirs de roquettes contre des civils israéliens.
Le Conseil a décidé par sa résolution "de
dépêcher une mission internationale
indépendante d'établissement des faits afin
d'enquêter sur toutes les violations du droit
international relatif aux droits de l'homme et du
droit international humanitaire commises par
Israël contre le peuple palestinien". Le
Conseil a demandé à "la Haute Commissaire
aux droits de l'homme de faire rapport sur les
violations des droits de l'homme du peuple
palestinien par Israël en renforçant la
présence du Haut Commissariat dans le territoire
palestinien occupé, en particulier dans la bande
de Gaza occupée, et en déployant le personnel
et l'expertise nécessaires pour surveiller et
faire rapport sur les violations des droits de
l'homme israéliennes commises contre les
Palestiniens et leurs biens". Il a demandé
"à tous les Rapporteurs spéciaux
pertinents de rechercher et rassembler, de toute
urgence, des informations concernant sur les
violations des droits de l'homme du peuple
palestinien". Le Conseil a également
demandé au Secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-Moon, "de mener une enquête au sujet des
derniers ciblages de locaux de l'Office de
secours et de travaux des Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient
(UNRWA) à Gaza, notamment des écoles, qui ont
entraîné le décès de dizaines de civils
palestiniens, dont des femmes et des
enfants". Le Conseil demande enfin "la
protection internationale immédiate du peuple
palestinien dans le territoire palestinien
occupé" et exhorte "toutes les parties
concernées de respecter les règles du droit
international relatif aux droits de l'homme et du
droit humanitaire international et de s'abstenir
de toute violence contre la population
civile". Ont voté pour (33) :
Afrique du Sud, Angola, Arabie saoudite,
Argentine, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh,
Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Chili, Chine,
Cuba, Djibouti, Egypte, Fédération de Russie,
Gabon, Ghana, Inde, Indonésie, Jordanie,
Madagascar, Malaisie, Maurice, Mexique,
Nicaragua, Nigeria, Pakistan, Philippines, Qatar,
Sénégal, Uruguay et Zambie. A voté
contre (1) : Canada. Abstentions
(13) : Allemagne, Bosnie-Herzégovine,
Cameroun, France, Italie, Japon, Pays-Bas,
République de Corée, Royaume-Uni, Slovaquie,
Slovénie, Suisse et Ukraine. La session
extraordinaire avait été requise par l'Egypte
au nom du groupe des Etats arabes et du groupe
des Etats africains, par le Pakistan au nom de
l'Organisation de la conférence islamique et par
Cuba au nom du Mouvement des Non-alignés. ** CHYPRE :
Le bateau "Spirit of
Humanity" affrété par l'organisation
"Liberté pour Gaza" ("Free
Gaza") a quitté
le port de Larnaca lundi 12 janvier 2009, avec à
son bord 4 parlementaires de Belgique, de Grèce
et d'Espagne, 7 médecins et des journalistes et
fait route vers la Bande de Gaza pour y apporter
une aide médicale. Voir la liste de l'équipage et des
passagers du "Spirit of Humanity". Le
gouvernement israélien a informé l'ambassade de
Chypre à Tel Aviv qu'il est prêt à
"utiliser tous les moyens" pour
empêcher son arrivée à Gaza. Le 30
décembre 2008, la marine israélienne était
intervenue contre le bateau "Dignity"
toujours affrété par l'organisation "Free
Gaza", l'éperonnant à plusieurs reprises
et lui occasionnant des dégâts importants. Copyright
www.fil-info-france.com/
Mercredi 14 janvier 2009 : ONU : John Ging,
directeur des opérations de l'Office de secours
et de travaux des Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient
(UNRWA), a déclaré mardi 13 janvier 2009 lors
d'une liaison vidéo depuis Gaza que "la
situation était horrible pour tout le
monde". Il a ajouté : "Chaque heure
qui passe, des femmes, des hommes et des enfants
innocents meurent et sont blessés. Le nombre de
morts parmi les Palestiniens dépasse désormais
900, dont 42 % sont des femmes et des enfants, et
il y a quelques 4 000 blessés, dont près de la
moitié sont des femmes et des enfants".
John Ging a salué les conducteurs d'ambulances
palestiniens qui "vont au front sous les
tirs pour sauver ceux qui ont été blessés. Il
y aurait davantage de morts chaque jour et chaque
nuit sans leur extraordinaire courage". ** L'armée
israélienne a intensifié dans la nuit de lundi
12 à mardi 13 janvier 2009 son offensive sur la
ville de Gaza où l'infanterie et les chars
israéliens ont pénétré pour la première fois
dans les quartiers nord-ouest de la ville où des
combats violents ont opposé les soldats
israéliens aux combattants palestiniens.
L'armée israélienne a indiqué que 8 de ses
soldats ont été blessés. Des sources
hospitalières palestiniennes ont recensé 6
morts et une trentaine de blessés parmi les
Palestiniens. Au 18e jour de l'offensive
militaire israélienne, 920 Palestiniens ont
été tués et plus de 4 100 blessés. ** Le premier
ministre, Ismaïl Haniyeh, a déclaré mardi 13
janvier 2009 au cours d'une allocution
télévisée que "le Hamas est favorable aux
initiatives diplomatiques visant à mettre un
terme à l'agression israélienne, à permettre
la levée du blocus et l'ouverture des points de
passage à la frontière de la Bande de
Gaza". Il a souligné que le Hamas ne
déposerait jamais les armes et a promis "la
victoire", affirmant : "Gaza ne
fléchira pas, elle vaincra". ONU 2 : Le Comité
des Nations Unies sur les droits de l'enfant,
réuni en session à Genève, s'est dit
"profondément préoccupé" mardi 13
janvier 2009 par "les effets ravageurs que
les actuelles opérations militaires à Gaza ont
sur les enfants". Le Comité précise :
"Des centaines d'enfants ont été tués ou
blessés, de nombreux grièvement. Beaucoup
d'autres ont perdu leurs êtres chers. La
poursuite des combats et de la destruction des
moyens de subsistance et des infrastructures de
base compromettent sérieusement la jouissance
des droits de l'homme en particulier en matière
de santé, d'éducation et de vie de famille.
(...) Les effets psychologiques de ces
événements sur une génération entière
d'enfants sera grave". Le Comité a tenu à
rappeler dans son communiqué que "la Convention des droits de l'enfant a été
ratifiée par 193 Etats, attestant de
l'engagement universel à respecter et protéger
les droits des enfants" ajoutant :
"Mais les droits inscrits dans la
Convention, dont le droit des enfants à la vie,
à la survie et au développement et le droit
d'être protégé contre toutes formes de
violence, ont été violés de manière flagrante
lors de cette crise". Le Comité a rappelé
que "les droits de l'homme, dont la
Convention, s'appliquent à tout moment, y
compris dans les situations de conflit
armé". ** CHYPRE :
Le bateau "Spirit of
Humanity" affrété par l'organisation
"Liberté pour Gaza" ("Free
Gaza") qui avait quitté le port
de Larnaca lundi 12 janvier 2009, avec à son
bord 4 parlementaires de Belgique, de Grèce et
d'Espagne, 7 médecins et des journalistes et
fait route vers la Bande de Gaza pour y apporter
une aide médicale (voir la liste de l'équipage et des
passagers du "Spirit of Humanity"), et
devait arriver mardi 13 janvier 2009, a été
obligé de rebrousser chemin à la suite d'un
"problème de moteur". Entre août et
décembre 2008, l'organisation "Liberté
pour Gaza" a réussi à briser par 5 fois le
blocus d'Israël de la Bande de Gaza imposé en
juin 2007 lors de la prise de contrôle de la Bande de Gaza par le
Hamas, en apportant de l'aide humanitaire à la
population locale. Copyright
www.fil-info-france.com/
Jeudi 15 janvier 2009 : Le
Secrétaire général adjoint aux affaires
humanitaires de l'ONU, John Holmes, a annoncé
que le Fonds central d'intervention pour les
urgences humanitaires (CERF) avait débloqué
mercredi 14 janvier 2009 7 millions de dollars
pour les opérations humanitaires à Gaza qui
serviront "démarrer des programmes urgents
destinés à fournir de la nourriture et de l'eau
potable à ceux qui cherchent à survivre aux
combats, a précisé John Holmes tout en ajoutant
que "l'argent servira à réparer des abris,
fournir du carburant aux stations de pompage
d'eau et aux hôpitaux ainsi que de l'eau potable
aux personnes déplacer". ** Le Fonds des
Nations Unies pour la Population (UNFPA) a indiqué
mercredi 14 janvier 2009 dans un communiqué que
"les femmes enceintes et les nouveaux nés
sont devenus les victimes invisibles de la crise
qui se déroule actuellement à Gaza". Plus
de 40 000 femmes enceintes se trouvent en danger
du fait de la violence qui sévit actuellement à
Gaza et des déplacements qu'elle provoque".
L'UNFPA précise : "De nombreuses femmes
accouchent prématurément suite au choc que leur
inflige le bombardement continu de la région.
Qui plus est, de nombreux nouveaux nés et
bébés prématurés risquent de souffrir
d'hypothermie du fait de la pénurie
d'électricité dans la Bande de Gaza. Le manque
de vêtements chauds et de couvertures au sein de
la population déplacée contribue également à
accentuer la précarité dans laquelle ils se
trouvent". ** Le Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a
signalé que plus de 300 enfants gazaouis ont
été tués et 1 500 autres blessés depuis le 27
décembre 2008. La directrice exécutive de
l'UNICEF, Ann M. Veneman, a
indiqué dans un communiqué publié mercredi 14
janvier 2009 que "la crise de Gaza se
singularise par le fait que sa population,
constituée en majorité d'enfants, n'a nulle
part où aller pour trouver refuge. Chaque jour,
de nouveaux enfants souffrent, leur petit corps
sont blessés et leurs jeunes vies
brisées". Ann Veneman a appelé à la
protection des écoles et des dispensaires
médicaux de la région, qui "doivent être
protégés et considérés comme des zones de
paix, quelques soient les circonstances". Copyright
www.fil-info-france.com/
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