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AFGHANISTAN,
FIL-INFO-AFGHANISTAN ©, 2005, ARCHIVES, FEVRIER 2005



Mardi 1er février 2005 : S'exprimant à l'occasion du lancement à Kaboul, la capitale, en présence d'Hamid Karzai, Président de l'Etat islamique d'Afghanistan, et de Jean Arnault, Représentant spécial du Secrétaire général, d'un rapport sur la justice de transition établi par la Commission indépendante afghane des droits de l'homme, Louise Arbour, la Haute Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU a "encouragé les Afghans à poursuivre leur recherche des auteurs de ces abus", au moment où Antonio Maria Costa, le directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) terminait une visite de 3 jours en Afghanistan, appelant au lancement de mandats d'arrêt internationaux visant les trafiquants de drogue afghans.

Mardi 8 février 2005 : Le Rapporteur indépendant de la Commission des Droits de l'homme de l'ONU pour l'Afghanistan, Cherif Bassiouni, un Egyptien, professeur de droit de l’université DePaul de Chicago, en visite dans le pays depuis le 31 janvier 2005, a publié lundi un rapport qui met en lumière la situation dramatique des prisonniers, notamment celle des femmes, et les abus des forces gouvernementales spéciales et des Forces étrangères de la Coalition qui agissent hors de tout cadre légal, écrivant : "Le Gouvernement afghan soutient les droits de l'homme et l'Etat de droit, mais il y a une différence entre ce qu'il dit et ce qu'il fait". Il a dénoncé, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue samedi 5 février 2005 à Kaboul la capitale, les faiblesses du système judiciaire afghan, les abus commis dans les prisons et la tendance inquiétante à la multiplication des "forces spéciales" qui disposent de pouvoirs extraordinaires. Il a souligné les "terribles conditions dans les prisons", après sa visite à Kaboul et à Logar, où la prison consiste en un container de métal, enterré dans le sol, où les prisonniers sont enchaînés 24h sur 24h, pour certains d'entre eux depuis des semaines indiquant "C'est une pratique inhumaine, qui est illégale et qui ne devrait pas être tolérée". Cherif Bassiouni a également dit vouloir "attirer l'attention des médias sur une pratique inhabituelle qui s'est enracinée en Afghanistan, à savoir que des forces étrangères se sont arrogées le droit, hors de toute procédure légale, d'arrêter des gens, de les détenir, de les maltraiter et peut-être même de les torturer". Il a déclaré : "Les Forces de la Coalition ne peuvent se prévaloir d'aucune base juridique pour détenir des gens. S'ils sont détenus en tant que prisonniers de guerre, elles doivent respecter les Conventions de Genève. S'ils sont détenus en tant que prisonniers de droit commun, elles doivent se conformer au droit afghan et à la Constitution afghane" soulignant que ce n'était pas le cas et qu'il était très préoccupé de s'être vu refuser l'accès à Bagram et à Kandahar.

Mercredi 9 février 2005 : Les autorités ont confirmé mardi la mort des 109 personnes qui voyageaient à bord du Boeing 737 de la Kam Air, première compagnie aérienne privée du pays, qui s'est écrasé jeudi à plus de 3 000 mètres d'altitude alors qu'il avait été dérouté de l'aéroport de Kaboul, la capitale, en raison de fortes chutes de neige. Il devait alors atterrir au Pakistan, mais a disparu des radars.

Jeudi 7 avril 2005 : Un hélicoptère américain Chinook s'est écrasé mercredi dans le sud-est de l'Afghanistan, près de la ville de Ghazni, à 125 km au sud-ouest de la capitale Kaboul, faisant au moins 16 morts, dont les 4 membres d'équipage américains.

Vendredi 4 février 2005 :
Un Boeing 737 de la compagnie Kam Air (NDLR. Fondée en novembre 2003, est la seule compagnie aérienne privée d'Afghanistan) avec 104 personnes à bord, qui avait décollé jeudi après-midi d'Herat, dans l'ouest du pays, à destination de la capitale Kaboul, où on lui a refusé l'atterrissage en raison des mauvaises conditions climatiques, avait alors demandé une heure plus tard l'autorisation d'atterrir à Peschawar au Pakistan. Les radars pakistanais ne l'ont pas localisés. Des recherches ont été lancées pour le retrouver. Selon les autorités, l'avion a dû s'écraser. Ses réserves en kérosène étaient faibles.

Samedi 5 février 2005 : Le Boeing 737 de la compagnie Kam Air, avec 109 personnes à bord, qui avait décollé jeudi après-midi d'Herat, dans l'ouest de l'Afghanistan, à destination de la capitale, Kaboul, et qui a disparu des écrans radars après avoir été détourné de l'aéroport de Kaboul suite à de mauvaises conditions climatiques, n'a toujours pas été retrouvé. Les forces afghanes et de l'OTAN ont suspendu vendredi les recherches qui devraient reprendre samedi. Le gouvernement a démenti les informations des autorités turques laissant entendre que des parties de l'appareil avaient été localisées.

Lundi 7 février 2005 : L'épave du Boeing 737 de la compagnie Kam Air, a été retrouvée samedi par des hélicoptères de l'OTAN. Selon le ministère de l'Intérieur afghan, il n'y a aucun survivant parmi les 96 passagers et 8 membres d'équipage. Des équipes des forces de maintien de la paix ont survolé l'endroit du crash, situé à 3 000 mètres d'altitude, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Kaboul. L'épave reste inaccessible.

Lundi 14 février 2005 : La Turquie a pris dimanche le commandement pour une durée de 6 mois, de la Force internationale d'assistance pour la sécurité en Afghanistan (ISAF International Security Assistance Force) sous mandat de l’OTAN depuis 2003. Elle sera chargée de sécuriser les élections parlementaires et étendre sa présence à l'ouest du pays.

Samedi 19 février 2005 : Selon une équipe de l'ONG "Catholic Relief Services" pour l'ouest du pays, plus de 1 000 enfants seraient morts de froid en 15 jours dans la province de Ghor touchée par une vague de froid sans précédent. 2 convois de camions du Programme alimentaire mondial (PAM) partis le 3 février d'Herat (ouest) avec 140 tonnes de vivres n'avaient toujours pas pu atteindre vendredi ces deux districts, en raison d'importantes chutes de neige.



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