FRANCE,
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FRANCE, MARDI 16 NOVEMBRE 2004
- Selon
le ministère des Affaires étrangères, le total
des rapatriements de Français de Côte d'Ivoire
effectués à ce jour se monte à plus de 5 000
personnes. Depuis la soirée du mercredi 10
novembre 2004, 12 vols ont déjà été
affrétés par le ministère dans le cadre d'une
"procédure de réquisition". Tous les
passagers sont accueillis et pris en charge à
leur arrivée, y compris sur le plan médical et
psychologique. Le Comité d'entraide aux
Français rapatriés a assuré pour 1 330 d'entre
eux un premier hébergement en hôtel et, dans
229 cas, une prise en charge de plus longue
durée. Plus d'un millier de ressortissants sont
également rentrés en France par d'autres moyens
(vols organisés par certains partenaires dans le
cadre de la coopération consulaire européenne
ou affrétés par des entreprises au bénéfice
de leurs employés). Un "effort
exceptionnel" où ont été affectés des
moyens financiers représentant 4,5 millions
d'euros. Tous les services de l'Etat ont été
mobilisés, en particulier pour l'accueil à
Roissy, avec l'aide de la Croix-Rouge, du SAMU,
du Secours Catholique et du Comité d'Entraide
aux Français Rapatriés. Une cellule de crise
est ouverte (TEL 01.45.50.34.60) depuis le samedi
6 novembre 2004, mobilisant par rotation, de
manière continue, une centaine de fonctionnaires
volontaires. Cette cellule chargée d'organiser
les retours et de répondre au public a traité,
depuis son ouverture, près de 16 000 appels de
particuliers. A Abidjan, (Côte d'Ivoire), le Consulat Général de France est
mobilisé 24 heures sur 24 et renforcé pour la
circonstance par l'envoi de 17 fonctionnaires
supplémentaires, 3 médecins spécialisés dans
le traitement des traumatismes psychologiques, 14
employés du SAMU et 16 agents de la Croix Rouge
française. Une antenne consulaire a pu être
ainsi mise en place au BIMA pour faciliter le
départ des Français. Les partenaires européens
de la France ont apporté un "concours
précieux, coordonné par la Présidence
néerlandaise de l'Union européenne". Plus de
détails : Côte d'Ivoire : un "effort
exceptionnel" pour les rapatriements ; Ambassade de France en Côte
d'Ivoire
Le ministère de la Défense a indiqué
lundi que le dossier médical de Yasser Arafat,
décédé à l'hôpital militaire Percy près de
Paris le 11 novembre 2004, pouvait être
communiqué à ses ayants droit s'ils en
faisaient la demande dans le cadre strict de la
loi française. Beaucoup de proches du Président
de l'Autorité Nationale Palestinienne ont émis
l'hypothèse qu'il aurait pu être empoisonné,
ne comprenant pas pourquoi son état de santé
s'est dégradé si rapidement. Voir notre
édition du 13 novembre 2004 (Jordanie)
et 15 novembre 2004 (France).
Le Conseil d'Etat a annulé
lundi les résultats de l'élection du 23 mai
2004 dans la circonscription des Iles du
Vent (Tahiti et Moorea), en Polynésie. Cette
circonscription était la seule des 6 de
Polynésie française où, lors des élections à
l'Assemblée de Polynésie du 23 mai, Gaston
Flosse, alors président sortant, avait été
distancé - de 291 voix - par le dirigeant
indépendantiste Oscar Temaru. Un recours en
annulation du scrutin des îles du Vent (37
représentants sur les 57 que compte l'Assemblée
de Polynésie) avait été introduit par Gaston Flosse, redevenu
président de Polynésie le 22 octobre 2004,
après le renversement de Oscar Temaru par une
motion de censure. Plus de
détails : Notre édition du 22 octobre 2004 (France -
Polynésie Française).
JUSTICE : 20 ans
après les faits, le procès dit des "écoutes de
l'Elysée" s'est ouvert lundi devant
le tribunal correctionnel de Paris. 12 personnes,
anciens collaborateurs du président socialiste
François Mitterrand ou ex-militaires de haut
rang doivent comparaître.
19 ans après les faits, la cour d'assises de
l'Yonne (Auxerre), présidée par Jean-Pierre
Getti, a entamé lundi l'examen des faits
reprochés à Emile Louis, 70 ans, tueur en
série présumé des 7 "disparues de
l'Yonne", accusé d'un premier assassinat
d'une ancienne maîtresse, Françoise Lemoine,
qui avait brusquement disparu en 1975. Plus de
détails : Rapport sur le traitement judiciaire
de l'affaire dite des "disparues de
l'Yonne" ; L'Yonne
Républicaine
ANTISEMITISME : Dans un
communiqué le "Centre
Simon Wiesenthal" de South Roxbury,
Los Angeles, Californie, (Etats-Unis) a demandé
lundi 16 novembre 2004 au Garde des Sceaux,
ministre de la Justice Dominique Perben, de
"rectifier" le certificat de décès de
Yasser Arafat délivré
le 11 novembre 2004 par la mairie de Clamart
(Hauts de Seine) faisant état de sa naissance à
Jérusalem et d'"ajouter" les causes de
sa mort. Le ministre de la Justice est prié, par
le directeur du Centre pour les relations
internationales, Shimon Samuels, et le
secrétaire général pour la France, Richard
Odier, "pour décourager toute
spéculation", d'"enquêter sur ce
certificat de décès erroné et incomplet"
et de "rectifier les indications
fallacieuses concernant son lieu de
naissance" et de "préciser les causes
de son décès". La célèbre institution
juive pourchasseuse de Nazis précise que
"des biographes" ainsi que les
autorités égyptiennes "reconnaissent Le
Caire comme son lieu de naissance".
Affirmant que "l'équivoque entretenue par
l'hôpital dans le diagnostic de sa maladie a
déclenché des accusations d'assassinat qui ne
peuvent qu'exacerber des violences futures au
Proche-Orient". Lire le communiqué du
Centre Simon Wiesenthal : Pour
décourager toute spéculation, rectifiez le
certificat de décès d'Arafat
Selon le quotidien "le
Dauphiné libéré" 5 néonazis originaires
de l'Isère ont été dénoncés par un employé
d'un laboratoire photographique grenoblois,
auquel ils avaient confié le tirage de clichés
les montrant en train d'exécuter le salut nazi
dans le camp de concentration du Struthof
(Bas-Rhin) ou posant nus et déféquant sur les
tombes du cimetière de Presle (Savoie). Ils ont
été mis en examen pour "violation
aggravée de monument funéraire" et
"violation simple de sépultures",
placé sous contrôle judiciaire et remis en
liberté.
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