FRANCE,
FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES,
FRANCE, SAMEDI 13 NOVEMBRE 2004
- Le
Prix Louise Weiss 2004 sera remis au ministre des
Affaires étrangères, Michel Barnier, le lundi
15 novembre 2004 à la Fondation Cino del Duca à
Paris 8ème. Créé par Louise Weiss en 1972,
le prix portant désormais son nom récompense
les personnalités ou les institutions ayant le
plus contribué à "l'avancement des
sciences de la paix, à l'amélioration des
relations humaines et aux efforts en faveur de
l'Europe ". Anouar el Sadate (1980), Simone
Veil (1981) Vaclav Havel (1990), Mario Soares
(1996) ou Jacques Delors (1998) ont été
lauréats du Prix Louise Weiss, dont le tout
dernier récipiendaire a été l'Institut
universitaire européen de Florence.
Pour la sixième année consécutive, le
ministère des Affaires étrangères participe à
l'organisation de la Semaine de
la solidarité internationale, qui se
déroule partout en France du 13 au 21 novembre
2004. A cette occasion, rassemblés sous le titre
"Le monde bouge, et vous ?",
associations, ONG, collectivités territoriales,
établissements d'enseignement et d'éducation
populaire sensibilisent le public à travers 2
000 animations, sur le respect des droits
humains, la différence des cultures, le
volontariat, le développement durable, le
commerce équitable, la dette, les
interdépendances Nord-Sud. La Semaine de la
solidarité internationale permet aux 300
organisateurs des manifestations de mettre en
valeur leurs actions et de proposer des pistes de
réflexion et d'engagement concret pour devenir
"citoyen solidaire".
Chronique judiciaire CJ de Pascal
Mourot : 10 plaintes, dont 2 pour viol, ont
été déposées auprès du procureur de la
République près le tribunal de Grande instance
TGI de Bobigny, Seine-Saint-Denis, compétent sur
l'aéroport de Roissy, par des ressortissants
français évacués de Côte d'Ivoire d'après
une source judiciaire française. Selon un
communiqué militaire, "plusieurs dizaines
de femmes blanches ont été violées en Côte
d'Ivoire depuis samedi lors des pillages".
La représentante des Français en Côte
d'Ivoire, Catherine Rechenmann, a indiqué qu'il
y a eu "37 exactions graves dont 3 à 4
viols avérés de femmes" contre les
ressortissants étrangers d'Abidjan pendant les
violences de ces derniers jours.
Suite CJ : Nadir
Mansouri, 25 ans, 1 mètre 80, détenu
particulièrement signalé (DPS) à la maison
d'arrêt de Bois d'Arcy (Yvelines), mis en examen
pour "homicide volontaire avec
préméditation" (assassinat),
"association de malfaiteur",
"infraction à la législation sur les
armes" et pour tentative d'évasion à main
armée à l'hôpital Cochin en mai 2004 à Paris,
s'est échappé vendredi de la cour d'appel de
Versailles (Yvelines) alors qu'il devait
comparaître - sans vrai espoir - pour une
demande de mise en liberté. Nadir Mansouri fait
également l'objet d'une instruction pour
"mise en danger de la vie d'autrui" au
tribunal de grande instance TGI de Bobigny,
Seine-Saint-Denis.
Suite CJ : Le
président d'une coopérative agricole bretonne a
été écroué suite à une information
judiciaire ouverte par le parquet de Guingamp
(Côtes-d'Armor), après la séquestration de 2
gendarmes par des producteurs de choux-fleurs en
colère.
Suite CJ :
Comparaissait vendredi devant le tribunal
correctionnel de Paris, poursuivi par le ministère de l'Intérieur, sur ordre
du ministre de l'époque, Nicolas Sarkozy, Hamé,
29 ans, rappeur du groupe parisien "La
Rumeur". Le procès s'est orienté vers un
débat sur la légitimité d'une dénonciation à
outrance des exactions commises par les forces de
police. Hamé est également prévenu de
diffamation à l'égard des forces de l'ordre
pour avoir écrit que "les rapports du
ministère de l'Intérieur ne feront jamais état
des centaines de nos frères abattus par les
forces de police sans qu'aucun des assassins
n'ait été inquiété". L'historien et
responsable de Ras le front (NDLR. National),
Maurice Rafjus, a rappelé pour la défense que
sur "175 décès des suites d'une
intervention policière survenus entre 1977 et
2002, on trouve une majorité de jeunes d'origine
maghrébine". Pour un autre grand témoin,
Fabien Jobard, chercheur en sociologie au CNRS et
auteur de "Bavures : Sociologie des violences
policières" le débat doit se
focaliser sur "l'opacité de l'institution
policière" concernant les bavures. La
procureure de la République Sandrine Alimi-Uzan
(NDLR. convaincue ?) a requis - sauf à mal
interpréter ses réquisitions - la relaxe.
ANTISEMITISME : La délégation du groupe
juif ultra-orthodoxe et antisioniste Neturei
Karta, dont les rabbins Jakob Weiss, Moishe Arye
Friedman faisaient partie, a donné une
conférence de presse, jeudi 11 novembre 2004, au
théâtre de la Main d'Or, à Paris, qui est
géré par le célèbre humoriste noir
Dieudonné, plusieurs fois accusé
d'antisémitisme par les organisations juives et
sionistes. Dans le quotidien en ligne
"Proche-Orient.info", journal de
référence de la communauté juive de France,
selon l'Agence France Presse, Jean-Yves Camus
(NDLR. Politologue au Centre européen de
recherches et d'action sur le racisme et
l'antisémitisme (CERA) s'inquiète et
s'interroge sur la portée des propos qui y ont
été tenus : "Tant que l'Etat d'Israël
existera, aucune paix ne sera possible. Nous
prions tous les jours pour son démantèlement
rapide et pacifique". Les rabbins se sont
prononcés contre l'existence de 2 Etats (juif et
palestinien) et se sont montrés favorables à ce
que les Juifs "demandent humblement"
aux Palestiniens le droit de continuer à
résider sur leur terre, dans une Palestine
qu'ils choisiront "musulmane ou
démocratique". NDLR. Neturei Karta
considère que le Jour de l'indépendance
d'Israël est un jour de deuil pour les juifs
fidèles à la Torah.
SECTES : Bernard
Brandmeyer, Grand Maître du Grand
Orient de France, GODF, a écrit au
Président de la République Jacques
Chirac, pour lui faire part de
"l'indignation de tous les Francs-Maçons du
Grand Orient de France devant l'érection
provisoire d'une croix de dix-sept mètres de
haut sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame
dans le cadre de l'opération "Paris
Toussaint 2004" organisée par
l'Archevêché de Paris". Le GODF se montre
"dubitatif face au tapage médiatique dont
elle a fait l'objet avec pour objectif, de l'aveu
même de son éminence, Monseigneur Jean-Marie
Lustiger, (NDLR. Cardinal, archevêque de Paris,
d'origine juive et converti au catholicisme,
membre des 38 Immortels) de
"ré-évangiliser" la capitale."
Selon la Première obédience maçonnique
française cette croix, est un "viol
caractérisé de la loi dite de séparation du 9
décembre 1905 qui dispose explicitement
dans son article 28 l'interdiction formelle
"d'apposer des signes ou emblèmes religieux
sur les monuments et emplacements publics, à
l'exception des édifices des cultes, des
monuments funéraires, des musées et des
expositions". Or le parvis de la cathédrale
Notre-Dame n'est pas, à ma connaissance, un lieu
de culte, mais un lieu public où déambulent les
Parisiens", rappelle le Grand Maître
Bernard Brandmeyer. La lettre a également été
transmise au maire de Paris et membre du GODF,
Bertrand Delanoë.
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