FRANCE,
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FRANCE, SAMEDI 6 NOVEMBRE 2004
- La
déléguée générale de Palestine en France,
Leïla Chahid, a démenti vendredi à la radio
privée "RTL" l'état de mort
cérébrale du président de l'Autorité
Nationale Palestinienne, Yasser Arafat, assurant
qu'il est "dans un coma réversible".
Une délégation (FSU, UNSA-Education, SGEN-SFDT,
FERC-CGT, FAEN, FCPE, UNL et FIDL) a rencontré
durant près d'une demi-heure Michel Roger,
conseiller du Premier ministre Jean-Pierre
Raffarin sur les questions éducatives, et lui a
remis à cette occasion une partie des pétitions
intitulées : "Carton rouge au
gouvernement", signées par 200 000
personnes, avec le soutien de la Fédération des
conseils des parents d'élèves (FCPE) et des
principales organisations représentatives des
lycéens (UNL et FIDL).
Le ministère de l'Economie, des Finances et de
l'Industrie, MINEFI, dirigé par Nicolas Sarkozy
a annoncé que le déficit budgétaire de la
France a atteint les 47,2 milliards d'euros fin
septembre 2004, soit une baisse de 5,4 milliards
d'euros par rapport à 2003". Concernant le
solde budgétaire en cours de 2004, le ministre
d'Etat, Nicolas Sarkozy, précise que
"l'objectif du strict respect du plafond de
dépenses voté par le Parlement (283,7 milliards
d'euros) est ainsi confirmé" et que
"le rythme d'évolution des dépenses de
l'Etat ralentit". Mais, "sur les neuf
premiers mois de l'année 2004, les dépenses du
budget général atteignent 213,1 milliards
d'euros, soit 11,1 milliards d'euros de plus que
lors de la même période l'an dernier (+ 5,5
%)". Nicolas Sarkozy qui rappelle qu'une
partie de cet écart s'explique par la prise en
charge en 2004 par le budget de l'Etat des
dépenses d'allégements des charges sociales qui
étaient retracées en 2003 dans un compte hors
budget", (NDLR. Lire "dans un compte
hors budget). Les recettes nettes du budget
général, elles, s'élèvent " à 175,6
milliards d'euros, + 12,2 milliards d'euros"
par rapport à septembre 2003 soit 7,5%.
Pour
"l'arrêt de la guerre en
Tchétchénie", la Fédération
internationale des ligues des droits de l'Homme
(FIDH) et la Ligue des
droits de l'Homme et du citoyen (LDH), en
partenariat avec de nombreuses organisations,
s'associent à l'initiative lancée par Amnesty
International et appellent à une
"Mobilisation massive et bruyante, le samedi
6 novembre 2004 à 14 heures aux Jardins du
Trocadéro, à Paris.
ANTISEMITISME : Le centre
intercontinental Simon Wiesenthal,
organisation de lutte contre l'antisémitisme
dont le siège est à Los Angeles, aux Etats-Unis, par
l'intermédiaire de son directeur des relations
internationales du centre, Shimon Samuels, a
remis aux services du ministre de l'Intérieur,
Dominique Galouzeau de Villepin, un rapport
intitulé "Le vrai visage de l'UOIF :
antisémitisme, apologie et financement du
terrorisme et appel au djihad". "Alors
que l'UOIF (NDLR. Union des organisations islamiques
de France) se dépeint comme une
association culturelle, dont le but serait de
permettre l'intégration des musulmans en France,
apparemment il s'agirait plutôt d'une
organisation politique radicale liée au Conseil
européen pour la Fatwa et la Recherche, avec
siège à Londres, et dirigé par le Cheikh
Yousouf Al-Qaradawi". Le centre Wiesenthal
demande à Dominique Galouzeau de Villpin
"de mener une enquête qui devrait conduire
au démantèlement - ainsi qu'au lancement d'une
procédure de condamnation - de l'actuel groupe
dirigeant de cette organisation et leur
remplacement par les voix plus modérées de
l'islam français". D'autre part, le Conseil
représentatif des institutions juives de France CRIF a
demandé à l'UOIF "une condamnation claire
et ferme" d'Hassan Iquioussen, prêcheur
issu de ses rangs et accusé de propos
antisémites. Relayé par la télévision d'Etat,
France 2, le secrétaire général de l'Union des
organisations islamiques de France, Fouad Alaoui,
a répondu : "Je défie quiconque de donner
la preuve que l'UOIF a des positions
antisémites". L'UOIF, qui a été créée
en 1983, regrouperait 200 associations
culturelles, éducatives, sociales et
humanitaires des Musulmans de France. Dominique
Galouzeau de Villepin a réaffirmé à
l'Assemblée nationale, mercredi, "la
volonté du gouvernement français de lutter
contre l'"islamisme radical" et
notamment de s'attaquer à toutes "les
formes de prosélytisme", déclarant :
"L'islamisme radical est l'ennemi de la
République, il soutient une vision de la sphère
religieuse opposée à la sphère publique".
"Formes de prosélytisme" qui se sont
développées en prison où se trouvent (en
France) de très nombreux Musulmans et où la
secrétaire d'Etat aux Droits des victimes, Nicole Guedj, tente
d'éradiquer l'action des imams aux discours
radicaux. Rappelons que Nicole Guedj est
également l'administratice du Consistoire israélite Central de
France, membre du Conseil représentatif
des institutions juives de France CRIF. Enfin,
l'UOIF participera le 7 novembre 2004 à la
manifestation nationale contre le racisme,
l'antisémitisme et les discriminations.
2 autres rapports du "Collectif
contre tous les racismes (CCTR) et l'autre du
Conseil représentatif des institutions juives de
France (CRIF) dénonçent cette fois "les
dérives du MRAP (Mouvement contre le racisme et
pour l'amitié entre les peuples)",
notamment sa "complaisance" envers
certains mouvements islamistes, à la veille de
la manifestation antiraciste du 7 novembre 2004
(NDLR. 14 heures place de la République). Le
MRAP est accusé d'"être en train de
devenir la vitrine de mouvements qui luttent pour
la discrimination à travers la défense du voile
à l'école et qui ont de la complaisance pour
certains mouvements islamistes, voire
terroristes". Le Président de l'association
des journalistes juifs, Clément Weil-Raynal,
dénonce "un certain dévoiement, une
certaine instrumentalisation de
l'anti-racisme" depuis le début de la
deuxième Intifada accusé (NDLR. Le MRAP) de
"grande complaisance à l'égard du
terrorisme palestinien", sa façon de
"minimiser" les actes antisémites en
France et de "concentrer ses attaques sur
les intellectuels juifs". Concluant :
"Cela fait un peu beaucoup pour une
organisation anti-raciste", a-t-il ajouté.
Le MRAP a dénoncé "un coup monté à la
veille de la manifestation du 7 novembre pour
ternir son image : "Nous sommes dans un
contexte de règlements de comptes" estime
Gérard Kerforn, membre du bureau national et
rapporteur sur l'islamophobie sur internet, pour
qui "la présentation simultanée de ces 2
rapports est "révélatrice des alliances
nouées". Il a également affirmé qu'il y
avait "une OPA de la droite extrême sur le
CRIF" ajoutant : "C'est dramatique que
Cukierman (NDLR. Le Président du CRIF) cautionne
ces gens là". Plus de détails : http://www.crif.org/ ; MRAP : http://www.mrap.fr/
Le rabbin de Ris-Orangis (Essonne), Michel
Serfaty, va lancer officiellement une association
pour l'amitié judéo-musulmane le dimanche 21
novembre 2004 lors d'une journée à la Cité des
Sciences à Paris.
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