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- Mercredi 14 janvier 2004 : Le
président Gnassingbé Eyadéma a
célébré mardi ses 37 ans de pouvoir.
Dans son message à la nation, le doyen
des chefs d'état africain a appelé les
Togolais à "oublier le passé, à
vous pardonner mutuellement et à
travailler la main dans la main, pour la
reconstruction de notre cher pays".
Rappelons que le président Eyadéma a
été réélu pour un troisième mandat
le 1er juin 2003 avec 57,78 % des voix,
à l'issue d'une élection vivement
contestée par l'opposition.
Samedi 21 février 2004 : Selon
des chiffres officiels l'épidémie de
choléra qui touche le pays depuis le
mois de janvier a fait 25 morts. 786 cas
ont été enregistrés. La région
Maritime et la capitale Lomé sont les
principales zones de contamination.
Samedi 1er mai 2004 : Le
ministre de la Communication, Pitang
Tchalla a annoncé que le code de la
presse serait bientôt révisé
conformémement aux engagements pris par
le gouvernement togolais à Bruxelles
pour la reprise de la coopération avec
l'Union européenne. "Le
gouvernement s'engage à revoir le code
de la presse, jusqu'à une éventuelle
dépénalisation des délits de
presse" a indiqué le ministre. Le
code de la presse au Togo a été adopté
en novembre 1990. Il a été révisé 3
fois, dont la dernière en septembre 2002
en raison d'"insuffisances" et
de "vide juridique" selon les
autorités togolaises. La nouvelle
révision prévoit un élargissement du
champ des infractions, un durcissement
plus sévère des sanctions et instaure
de nouveaux délits tels que "les
offenses aux institutions de la
République".
Mardi 4 mai 2004 : Le
ministre de l'Enseignement supérieur,
Charles Kondi Agba, a annoncé lundi la
fermeture de l'Université de Lomé à
compter du dimanche 2 mai à la suite de
violentes échauffourées qui ont opposé
vendredi des étudiants aux forces de
l'ordre sur le campus de l'Université et
qui ont fait 18 blessés, dont 16
policiers, et d'importants dégâts.
Jeudi 6 mai 2004 : Le
Directeur des affaires maritimes au Port
autonome de Lomé, Sikao Souleymane, a
indiqué que le Togo va prendre des
mesures pour se conformer aux normes du
Code international sur la Sûreté des
navires et des installations portuaires
(ISPS) qui entre en vigueur le 1er
juillet 2004. Adopté par l'Organisation
internationale maritime
(OIM. En anglais IMO, International
Maritime Organization), le Code ISPS fait
obligation à tous les Etats de mettre en
place des dispositifs adéquats pour
sécuriser leurs installations portuaires
et les navires dans leur territoire
maritime, à travers un plan de sûreté.
Lundi 17 mai 2004 : Le
ministre de la Justice Katari Foly-Bazi a
indiqué qu'après une enquête
approfondie menée dans les prisons du
pays, il n'y a aucun prisonnier politique
emprisonné au Togo après un entretien
avec l'Union européenne sur la levée
des sanctions qui frappent le pays depuis
1993 en raison d'un "déficit
démocratique". L'opposition a pour
sa part contesté cette affirmation
précisant qu'il y a des détenus
politiques, les autorités les assimilant
à des prisonniers de droits commun.
Lundi 24 mai 2004 : Des
peines de prison allant de 1 à 8 ans
fermes ont été requises vendredi soir
à l'encontre de 9 militants de l'Union
des forces du changement (UFC), principal
parti d'opposition, jugés pour
"troubles à l'ordre public et
associations de malfaiteurs", ainsi
que "détention illégale d'armes et
de munitions de guerre". Il leur
était reproché d'avoir appelé en mai
2004 "les forces de l'ordre et les
populations au soulèvement contre le
chef de l'Etat, Gnassingbé Eyadéma, à
travers des tracts", incendié une
station-service et lancé une
"petite bombe" dans les
toilettes d'un restaurant à Lomé.
Mercredi 26 mai 2004 : 9
personnes, dont 6 étudiants, arrêtées
à la suite de violences qui avaient
opposé le 30 avril 2004 des policiers
aux étudiants et des casseurs
"venus de l'extérieur" sur le
campus de lUniversité de Lomé,
ont été condamnées lundi par le
tribunal de Lomé à 18 mois
demprisonnement ferme. 15 personnes
dont 11 étudiants arrêtés lors des
incidents, ont été jugées pour
"action concertée et voie de
fait". Les étudiants réclamaient
que le gouvernement leur verse
immédiatement 4 tranches des aides
accordées par lEtat à tous les
étudiants togolais. Ces aides sont
versées en 3 tranches au cours de
lannée, a expliqué le ministre de
l'Enseignement supérieur, Charles Kondi
Agba, estimant quil sagit de
"réclamations fantaisistes".
Le montant dune tranche daide
sélève à 20 000 F CFA (environ
30 euros) par étudiant, soit environ 300
millions de francs CFA (environ 457 000
euros) denveloppe financière pour
les 15 000 étudiants inscrits dans les
universités de Lomé et de Kara (420 km
au nord-est de la capitale). Charles
Kondi Agba avait ordonné la fermeture de
l'Université de Lomé à compter du
dimanche 2 mai à la suite de ces
violentes échauffourées qui avaient
fait 18 blessés, dont 16 policiers, et
d'importants dégâts.
Mercredi 25 août 2004 : Un
nouveau code de la presse a été adopté
mardi par l'Assemblée nationale
conformément à un des engagements pris
par le Togo à Bruxelles pour la reprise
de la coopération avec l'Union
européenne. Ce nouveau code dépénalise
les délits de presse passibles de peines
privatives en matière de diffamation et
d'atteinte à l'honneur. "Le délit
d'offense au président de la
République, au président de
l'Assemblée nationale, au président du
Sénat, au Premier ministre, aux
députés, aux sénateurs, aux membres du
gouvernement et des institutions
constitutionnelles est puni d'une amende
de 2 à 5 millions de F CFA" (3 000
à 7 500 euros) contre 1 à 5 ans de
prison ferme et une amende de 1 à 5
millions de F.CFA" (1 500 à 7 500
euros) auparavant. La nouvelle loi
prévoit également des amendes allant de
500 000 à 2 millions de F CFA (750 à 3
000 euros) pour "toute reproduction,
par un organe national de publication ou
de diffusion d'informations contraires à
la réalité, publiées ou diffusées par
un organe étranger de publication ou de
diffusion". La détention
préventive à l'encontre des gens de
presse, très fréquemment utilisée, est
supprimée. Le premier code de la presse
au Togo avait été adopté en novembre
1990. Il
a été modifié 3 fois en moins de 5
ans.
Samedi 25 décembre 2004 : Le
président Gnassingbé Eyadéma a
annoncé qu'il allait dissoudre en 2005
l'Assemblée nationale et organiser des
élections législatives anticipées afin
d'aboutir "à une normalisation
totale" de ses relations avec
l'Union européenne (UE) qui avait
demandé lors de négociations, en
suspens depuis 1993, de "réduire le
déficit démocratique" du pays en
procédant à des élections. Le scrutin
de 2002 avait été boycotté par les
principaux partis d'opposition.
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