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3 mars 2005 : Le chef de la Commission
électorale a annoncé mercredi qu'un
référendum constitutionnel sera organisé le 6
juin 2005, pour permettre au président Idriss
Deby, 53 ans, au pouvoir depuis 1990 après avoir
renversé le régime du Président Hissène
Habré, de briguer un troisième mandat. Il ne
subsisterait plus qu'une limitation d'âge,
fixée à 70 ans. La Constitution actuelle,
adoptée par référendum en mars 1996, lui
interdit de se présenter au scrutin de 2006. Le
référendum, qui coûtera 4,83 millions d'euros,
portera également sur la suppression du Sénat,
remplacé par un Conseil économique, social et
culturel consultatif. Plus de détails : Human Rights Watch : Les Poursuites
contre Hissène Habré, un "Pinochet
africain"
Mardi 7 juin 2005 : Les électeurs étaient
appelés aux urnes lundi pour se prononcer par
voie de référendum sur une réforme de la
Constitution qui permettrait au Président Idriss
Déby, 53 ans, arrivé au pouvoir en 1990 par un
coup d'Etat, de se présenter pour un troisième
mandat en 2006, ce que ne lui permet pas la
Constitution actuelle. L'opposition avait appelé
au boycott de ce scrutin et accusé le parti au
gouvernement de vouloir manipuler le vote.
Mercredi 22 juin 2005 : La
Commission électorale nationale indépendante
(CENI) a annoncé mardi que le oui a l'emporté
avec plus de 77 % des voix lors du référendum
portant sur la modification de la Constitution
qui autorise le président Idriss Deby, 53 ans,
arrivé au pouvoir en 1990 par un coup d'Etat, à
briguer un troisième mandat en 2006, qui s'est
tenu le 6 juin 2005. L'article 61 de la
constitution de 1996 interdisait jusque-là au
président de la République d'accomplir plus de
2 mandats. L'opposition avait appelé au boycott
de ce scrutin et accusé le parti au gouvernement
de vouloir manipuler le vote.
Jeudi 6 octobre 2005 : Les
autorités tchadiennes ont annoncé lundi la
fermeture pour "des raisons de
sécurité" du consulat du Tchad à
el-Geneina, dans la région soudanaise du
Darfour, ainsi que du consulat du Soudan à
Abéché, dans l'est du Tchad.
Mercredi 19 octobre 2005 : Stefano
Porreti, le directeur du Programme
Alimentaire Mondial (PAM) au
Tchad a annoncé mercredi à N'djamena la
capitale dans un communiqué que "le PAM a
lancé une opération pour nourrir plus de 32 000
réfugiés centrafricains, installés dans des
camps au Tchad depuis déjà longtemps"
indiquant que ces personnes, qui "ont fui la
violence et le banditisme dans le nord de la
République centrafricaine pour se réfugier au
Tchad font partie des réfugiés oubliés de
l'Afrique". Stefano Porreti a ajouté que
"les gens sont arrivés dans un état
pitoyable et ont besoin d'une assistance de toute
urgence. Nous avons été en mesure de leur
apporter de l'aide grâce aux stocks dont nous
disposons, mais nous allons être à cours de
nourriture d'ici à la fin de l'année, à moins
que nous ne recevions de nouvelles
contributions". Le PAM précise qu'il vient
en aide alimentaire à environ 200 000 réfugiés
en provenance du Darfour au Soudan, touché par
la guerre civile, dans des camps de fortune
situés dans l'est du pays. Cette opération est
confrontée à une pénurie de fonds de l'ordre
de 68 % soit environ 60 millions de dollars.
Vendredi 23 décembre 2005 : Dans une
interview diffusée jeudi sur la radio nationale
jeudi, le président Idriss Déby a accusé le
président soudanais Omar El-Béchir de vouloir
"déstabiliser" son pays à la suite de
l'attaque perpétrée dimanche par les rebelles
du Rassemblement pour la démocratie et la
liberté (RDL) dans le village d'Adré dans l'est
du pays à la frontière avec le Soudan. L'armée
tchadienne était intervenue faisant près de 300
morts parmi les rebelles. 3 civils avaient été
tués et plusieurs dizaines d'autres blessés au
cours de l'attaque. Le président Déby a
déclaré : "L'attaque contre la localité
d'Adré n'est pas le fait de prétendus rebelles,
mais c'est une agression directe du gouvernement
soudanais contre le Tchad, une agression conduite
par le ministre soudanais de la Défense Mahamat
Abderrahim, un proche d'El-Béchir" ajoutant
: "L'attaque d'Adré, perpétrée par le
régime de Khartoum, c'est pour déstabiliser
notre pays, pour enfoncer notre peuple dans la
misère, pour créer le désordre et exporter la
guerre du Darfour (ouest du Soudan) au Tchad,
voilà le dessein que nourrit le président
el-Béchir". Il a conclu en ces termes : Le
président el-Béchir ne mérite pas d'être le
président de l'Union africaine, il ne mérite
pas d'abriter le sommet de l'Union africaine en
janvier prochain" (NDLR. 2006).
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