Lundi 3 janvier 2005 : Le pays est touché depuis samedi par des pluies diluviennes qui ont provoqué des inondations et entravent l'acheminement de l'aide alimentaire. 2 000 survivants du raz-de-marée ont dû être évacués.

Samedi 15 janvier 2005 : L'organisation de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HWR) a annoncé vendredi que le mouvement séparatiste des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) "cherche à reconstruire ses troupes en recrutant des enfants orphelins ou déplacés lors du raz-de-marée du 26 décembre 2004. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a rapporté jeudi 3 cas d'enfants ayant été recrutés par le mouvement rebelle dans des camps de réfugiés sur la côte est du Sri Lanka à Batticaloa et à Ampara. Selon un dernier bilan provisoire, le raz-de-marée dans ce pays a fait 30 920 morts, 6 034 disparus, 482 541 sans abri.

Jeudi 20 janvier 2005 : La présidente Chandrika Kumaratunga a lancé mercredi son "plan d'action" pour la reconstruction du Sri Lanka dont le coût s'élève à près de 3,5 milliards de dollars. Selon un bilan officiel, près de 31 000 personnes ont tuées par le raz-de-marée du 26 décembre 2004 et 5 500 portées disparues.

Mercredi 9 février 2005 : Eliyathambi Lingarajah alias Kaushalyan, chef politique de la branche orientale des Tigres de libération de l'Eelam Tamoul (LTTE), a été tué lundi avec 3 autres rebelles, dans l'attaque de son véhicule par un groupe armé dans une zone sous contrôle gouvernemental dans le district oriental de Batticaloa. C'est l'un des plus importants chefs de la rébellion tamoule à être tué depuis l'instauration en avril 2002 sous l'égide de la Norvège d'un accord de cessez-le-feu après 20 ans de guerre civile. Selon un porte-parole militaire, l'armée soupçonne une faction dissidente dirigée par le commandant Karuna d'être à l'origine de la mort du chef des LTTE.

Jeudi 17 novembre 2005 : Les Sri Lankais sont appelés aux urnes jeudi pour élire leur Président. 13 candidats sont en lice. Les favoris sont le chef du principal parti d’opposition Ranil Wickremesinghe et l’actuel Premier ministre Mahinda Rajapakse. Conformément à la Constitution, la présidente sortante Chandrika Kumaratunga, au pouvoir depuis le 12 novembre 1994, n'a pu se représenter ayant déjà accompli 2 mandats.

Vendredi 18 novembre 2005 : Les opérations de vote se sont achevées jeudi et ont été marquées par la violence. Des attaques à la grenade ont été perpétrées dans plusieurs bureaux de vote où une dizaines de personnes ont été blessées. Cette élection avait été placée sous haute sécurité avec la mobilisation de plus de 60 000 policiers. 13 candidats s'opposaient. Les favoris sont le chef du principal parti d’opposition Ranil Wickremesinghe et l’actuel Premier ministre Mahinda Rajapakse. Conformément à la Constitution, la présidente sortante Chandrika Kumaratunga, au pouvoir depuis le 12 novembre 1994, n'a pu se représenter ayant déjà accompli 2 mandats.

Samedi 19 novembre 2005 : Le Premier Ministre Mahinda Rajapakse a remporté l’élection présidentielle avec 180 000 voix d’avance sur son principal rival, le chef de l’opposition Ranil Wickremesinghe.

Lundi 21 novembre 2005 : Le Premier ministre sortant Mahinda Rajapakse a prêté serment samedi en tant que 5e Président du Sri Lanka. Il a déclaré, dans son discours d'investiture qu'il fallait trouver "une paix honorable" avec le mouvement séparatiste des Tigres de libération de l'Eelam TamouL qui combat depuis 1976 pour l'autonomie du Nord-Est de l'île ajoutant que le gouvernement continuerait de respecter le cessez-le-feu conclu en février 2002 sous l'égide de la Norvège. Cette guerre civile a déjà fait plus de 60 000 morts

Mardi 22 novembre 2005 : Mahinda Rajapakse, investi samedi en tant que 5eme président du pays, a nommé au poste de Premier ministre Ratnasiri Wickremanayake déjà en poste d'août 2000 à décembre 2001.

Mardi 29 novembre 2005 : Lors de son discours inaugural prononcé vendredi devant le Parlement de Colombo, le nouveau président élu Mahinda Rajapakse s'est dit convaincu qu'il "fallait modifier les termes du cessez-le-feu conclu avec les rebelles tamouls" en 2002 sous l'égide de la Norvège, afin de "mettre fin aux actions terroristes". Après cette déclaration, les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), qui réclament "une patrie séparée pour les Tamouls", ont demandé dimanche au nouveau gouvernement " de présenter, avant la fin de l’année, un règlement politique raisonnable à la situation dans le pays sous peine de les voir mettre en place leur propre gouvernement".

Lundi 26 décembre 2005 : Le député tamoul, Joseph Pararajasingham, 71 ans, a été abattu par des hommes armés lors de la messe de Noël catholique à Batticaloa, à environ 300 kilomètres à l'est de Colombo, la capitale. Une dizaine d'autres personnes ont été blessées. ** La police a indiqué vendredi dans un communiqué qu'une quinzaine de soldats a été tués lors d'une attaque lancée vendredi par des rebelles des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) dans le district de Mannar, dans le nord du pays. Selon Hagrup Haukland, chef de la Mission d'observation du cessez-le-feu au Sri-Lanka, c'est la violation la plus grave du cessez-le-feu conclu en 2002 et qui aurait dû mettre un terme à 30 ans de guerre civile qui a fait plus de 60 000 morts. Il a qualifié la situation "d'alarmante".

Mardi 27 décembre 2005 : Une mine antipersonnel a explosé mardi au passage d'un convoi militaire à Jaffna dans le nord du pays tuant 10 soldats et en blessant 4 autres.

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