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Sri Lanka, FIL-INFO-SRI-LANKA
©, 2009, ARCHIVES, 2009
- Samedi 3 janvier 2009 : Kilinochchi,"capitale"
politique des combattants des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE), a
été prise par les troupes
gouvernementales aux termes de plusieurs
mois de combats. L'armée a sommé les
LTTE de déposer les armes et se rendre.
Le bilan des victimes ne peut être
connu, l'accès à la zone de combats
étant interdit à la presse et aux
organisations humanitaires. Les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE)
combattent depuis 1972 pour
l'indépendance du nord et du nord-est du
Sri Lanka, un pays peuplé à 75 % de
Cinghalais bouddhistes. Près de 70 000
personnes ont été tuées depuis le
début du conflit.
(Reproduction
interdite) **
Quelques heures
après la prise de Kilinochchi, un
attentat suicide était perpétré près
de la base aérienne de Colombo la
capitale, tuant 2 militaires et en
blessant 14 autres. (Reproduction
interdite)
Jeudi 8 janvier
2009 : Le ministère de la
Défense a annoncé mercredi 7 janvier
2009 que le gouvernement a décidé
d'interdire les Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE), qui luttent depuis
juillet 1983 pour obtenir un Etat
indépendant dans le nord et l'est de
l'île. Les LTTE sont classés sur la
liste des organisations terroristes par
les Etats-Unis, l'Union européenne et
l'Inde. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Lundi 19 janvier
2009 : Le chef de
l'armée, le lieutenant-général Sarath
Fonseka, a annoncé dimanche 18 janvier
2009 que les troupes sri lankaises
avaient totalement encerclé le district
de Mullaittivu, dans le nord-est du pays,
dernier bastion des Tigres de libération
de l'Eelam tamoul (LTTE), qui luttent
depuis 1972 pour l'indépendance du nord
et du nord-est du Sri Lanka, après la
chute de leur "capitale"
politique, Kilinochchi, et du passage
stratégique reliant le Sri Lanka à
l'île de Jaffna.
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Lundi 26 janvier
2009 : La dernière ville
contrôlée par les séparatistes des
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE), Mullaittivu, est tombée aux
mains de l'armée gouvernementale
dimanche 25 janvier 2009 après de
violents combats.
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Lundi 2 février
2009 : Le secrétaire à
la défense, Gotabaya Rajapakse, frère
cadet du président Mahinda Rajapakse, a
indiqué que tous les journalistes
étrangers, organisations humanitaires ou
diplomates, qui tiendront des propos ou
des écrits favorables au mouvement
séparatiste des Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE), seront expulsés
du pays. L'armée sri lankaise mène une
vaste opération militaire dans le nord
de l'île pour tenter d'anéantir les
LTTE. Copyright www.fil-info-france.com/
Mardi 3 février
2009 : Gordon Weiss,
porte-parole du Coordonnateur de l'aide
humanitaire et des secours d'urgence au
Sri Lanka, s'est dit
"préoccupé" lundi 2 février
2009 par les tirs d'obus répétés au
cours des dernières 24 heures contre un
hôpital de Puthukkudiyiruppu, situé
dans le nord du Sri Lanka, zone sous le
feu des forces armées sri lankaises, qui
veulent "anéantir" les Tigres
de libération de l'Eelam tamoul (LTTE),
qui luttent depuis 1972 pour
l'indépendance du nord et du nord-est du
Sri Lanka, interdite aux journalistes,
qui ont fait au moins 5 morts. Selon le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR),
au moins 600 personnes se trouvaient dans
l'hôpital au moment des tirs. Après une
semaine de combats entre l'armée sri
lankaise et les LTTE, 300 civils ont
été tués et près de 1 000 autres
blessés. Copyright
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Mercredi 4 février
2009 : Le ministère de la
Défense a annoncé mardi 3 février 2009
que le bunker de Velupillaï Prabhakaran,
chef des Tigres de libération de l'Eelam
tamoul (LTTE), qui luttent depuis 1972
pour l'indépendance du nord et du
nord-est du Sri Lanka, interdite aux
journalistes, qui était localisé dans
une plantation de cocotiers, est tombé
aux mains de l'armée gouvernementale. 20
combattants des Tigres auraient été
tués selon l'armée. Le gouvernement
avait appelé 200 000 civils tamouls,
pris au milieu des combats, à quitter la
zone de conflit. Copyright
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Jeudi 5 février
2009 : Gordon Weiss,
porte-parole du Coordonnateur de l'aide
humanitaire et des secours d'urgence au
Sri Lanka, a déclaré mercredi 4
février 2009 que 52 civils ont été
tués et 80 autres blessés au cours de
l'offensive militaire lancée par les
troupes gouvernementales sri lankaises
contre les combattants des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) qui
luttent depuis 1972 pour l'indépendance
du nord et du nord-est du Sri Lanka, dans
une zone de sécurité que le
gouvernement s'était engagé à ne pas
frapper. Les zones de combat sont
interdites aux journalistes. **
A l'occasion du 61e
anniversaire de l'indépendance du Sri
Lanka, le président Mahinda Rajapakse a
déclaré mercredi 4 février 2009 dans
un discours télévisé que "les
Tigres de libération de l'Eelam tamouls,
qui luttent depuis plus de 25 ans pour
instaurer leur Etat dans le nord-est du
pays, seront vaincus d'ici quelques
jours". Copyright
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Vendredi 6 février
2009 : L'armée a annoncé
avoir pris jeudi 5 février 2009 la
dernière base des combattants des Tigres
de libération de l'Eelam tamoul (LTTE),
celle de Chalai, après 2 jours de
combats. Le premier ministre, Ratnasiri
Wickremanayake, s'adressant au parlement,
a indiqué jeudi 5 février 2009 qu'une
amnistie sera accordée aux combattants
de Tigres qui déposeraient les armes
après l'offensive gouvernementale,
destinée "à les anéantir"
selon le président,
Mahinda Rajapakse. Copyright
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Samedi 7 février 2009 : La
radio publique, Sri Lanka
Broadcasting Corporation (SLBC), a
annoncé vendredi 6 février 2009 que
près de 2 500 civils tamouls ont fui les
zones de combat où l'armée
gouvernementale tente
d'"anéantir" les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE)dans
le nord du pays. 3 000 autres attendent
une accalmie pour le faire. Les LTTE
luttent depuis 1972 pour l'indépendance
du nord et du nord-est du Sri Lanka. Copyright
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Mardi 10 février 2009 : Une
kamikaze s'est fait exploser lundi 9
février 2009 avec la bombe qu'elle
transportait dans un camp de réfugiés
tamouls situé près de Visuamadu, un
secteur dont l'armée gouvernementale a
pris le contrôle, tuant 28 soldats. 45
civils ont été également blessés.
** L'armée
gouvernementale a poursuivi son offensive
contre les Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE)lundi 9 février
2009 pilonnant leurs bases dans le
district de Mullaithivu, leur dernier
bastion. Copyright
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Vendredi 13
février 2009 : Un
bateau arborant le pavillon du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) a
commencé à évacuer jeudi 12 février
2009 de Putumattalan à Trincomalee
environ 240 patients qui avaient fui
lhôpital de Puthukkudiyiruppu,
dans la région du Vanni (nord de Sri
Lanka), le 4 février 2009 après
quil eut été touché à plusieurs
reprises par des tirs dobus. Le
CICR s'est dit "extrêmement
préoccupé par le sort des civils
toujours bloqués dans le Vanni, durement
frappé par dintenses combats ces
derniers jours" précisant dans un
communiqué que "la majeure partie
de la population de la région est
maintenant déplacée et dépend
entièrement de laide extérieure.
Or aucune aide na pu arriver dans
cette zone depuis le 29 janvier"
2009. Copyright www.fil-info-france.com/
Jeudi 19 février
2009 : Le Secrétaire
général adjoint aux affaires
humanitaires et Coordonnateur des secours
d'urgence de l'ONU, John Holmes,
débutera jeudi 19 février 2009 une
mission de 3 jours au Sri Lanka sur
l'invitation du gouvernement sri lankais.
Il discutera avec des représentants du
gouvernement, des Etats Membres, des
Nations Unies, de la Croix-Rouge et
d'organisations non gouvernementales
(ONG), de la situation humanitaire dans
le pays après les combats entre forces
gouvernementales et les rebelles des
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE)dans le nord du pays, où les
populations civiles sont prises entre 2
feux et ne peuvent pas s'enfuir.
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Samedi 21 février 2009 : 2
avions tamouls ont mené un raid vendredi
20 février 2009 contre la capitale
Colombo faisant 2 morts, dont un des
pilotes des appareils, et 43 blessées.
L'armée gouvernementale avait assuré
avoir détruit toutes les pistes de
décollage et d'atterrissage cachées des
rebelles et rendu inutilisables leurs
modestes moyens aériens.
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Vendredi 6 mars
2009 : Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
indiqué jeudi 5 mars 2009 dans un
communiqué publié au siège des Nations
Unies à New York, qu'il était
"extrêmement préoccupé par la
détérioration de la situation des
civils pris au piège dans le nord du Sri
Lanka" déplorant
"l'augmentation du nombre de civils
morts dans la zone de combat, notamment
un nombre significatif d'enfants".
Il a appelé "les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) à
déposer les armes, et ceux qui
combattent dans les zones de forte
concentration civile à faciliter tous
les efforts humanitaires engagés pour
soulager les souffrances des civils, et
à cesser immédiatement d'enrôler des
enfants". Il a exhorté le
gouvernement à s'attaquer sérieusement
aux causes sous-jacentes du conflit.Copyright
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Lundi 9 mars 2009 :
Le ministère de la Défense
a annoncé dimanche 8 mars 2009 qu'après
2 jours de combat dans le district de
Mullaittivu dans le nord du pays, 100
combattants Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE) ont
été tués. Le sort des civils présents
dans cette zone de guerre, où la presse
est interdite d'accès, est inconnu.
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Lundi 16 mars 2009
: La Haute Commissaire
de l'ONU aux droits de l'Homme,
Navanethem Pillay, a appelé le
gouvernement sri lankais et les rebelles
des Tigres de libération de l'Eelam
tamoul (LTTE) à suspendre les
hostilités afin de permettre
l'évacuation de toute la population
civile par terre ou par mer, dénonçant
le nombre croissant de civils tués et
blessés dans le nord du pays. Elle a
indiqué que "certaines mesures
prises par l'armée sri lankaise et les
LTTE pourraient constituer des violations
du droit humanitaire et des droits
fondamentaux internationaux". Selon
les informations recueillies par le Haut
commissariat de l'ONU aux droits de
l'Homme, malgré la désignation par le
gouvernement de zones "sûres"
ou "à l'abri des tirs" pour
les civils, des bombardements répétés
ont eu lieu à l'intérieur de ces zones.
Selon le HCDH, plus de 2 800 civils
auraient été tués et plus de 7 000
blessés depuis le 20 janvier 2009,
nombre d'entre eux dans les zones dites
sûres. On estime aussi que des centaines
d'enfants auraient été tués et plus de
1 000 blessés, selon le communiqué du
HCDH. Alors que le gouvernement affirme
qu'il n'utiliserait plus d'armes lourdes
dans les zones sûres, près de 500 morts
et 1 000 blessés ont été enregistrés
dans ces zones, la grande majorité
touchés par des armements lourds. L'ONU
estime qu'entre 150 000 et 180 000 civils
resteraient pris au piège. Copyright
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Vendredi 27 mars
2009 : Le président
Mahinda Rajapakse a annoncé jeudi 26
mars 2009 lors d'un rassemblement
politique qu'il "allait anéantir
totalement très bientôt" les
séparatistes des Tigres de libération
de l'Eelam tamoul (LTTE), qui luttent
depuis 1972 pour l'indépendance du nord
et du nord-est du Sri Lanka. L'armée sri
lankaise a lancé en 2006 une vaste
offensive contre les LTTE. En janvier
2009, elle a pris le contrôle de
Kilinochchi, la capitale politique de la
rébellion tamoule dans le nord du Sri
Lanka et le passage stratégique reliant
le Sri Lanka à l'île de Jaffna. Copyright
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Jeudi 2 avril 2009 : Le
ministère de la Défense a indiqué
mercredi 1er avril 2009 que le
gouvernement n'appellerait pas à un
cessez-le-feu avec les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) quelles
que soient les circonstances mais qu'il
peut avoir des " pauses"
lorsque les civils traversent les lignes
de combat. L'armée sri lankaise mène
une importante opération militaire
contre les LTTE dans le district de
Mullaittivu où des milliers de civils
sont pris au piège. Ils seraient au
nombre de 250 000 selon les organisations
humanitaires. Copyright
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Jeudi 9 avril 2009
: S'exprimant dans une tribune
dans les colonnes du quotidien
britannique, "The Guardian",
le Secrétaire général adjoint des
Nations Unies aux affaires humanitaires,
John Holmes, a appelé mercredi 8 avril
2009 "le gouvernement sri lankais,
les rebelles des Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE) et la communauté
internationale à agir avant qu'il ne
soit trop tard pour éviter un bain de
sang dans le nord du Sri Lanka" où
"l'armée sri lankaise a poussé les
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
dans une zone si petite que tout tir ou
bombardement provoque inévitablement des
victimes parmi les 150 000 à 190 000
civils coincés dans cette zone".
John Holmes a reproché aux LTTE de
refuser aux civils de partir. Il a
appelé à "une accalmie humanitaire
temporaire" pour permettre aux
organisations humanitaires de pénétrer
dans cette zone de combats et permettre
aux civils qui le souhaitent de quitter
les lieux. Copyright
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Lundi 13 avril 2009
: Le président Mahinda
Rajapakse "a ordonné dimanche 12
avril 2009 un cessez-le-feu de 48 heures
à l'occasion du Nouvel An tamoul qui
débute lundi 13 avril 2009 pour
permettre aux civils piégés dans la
zone des combats de célébrer la
nouvelle année et à l'aide humanitaire
d'atteindre les milliers de civils pris
en otage dans ce conflit dans le nord du
pays avec les rebelles séparatistes des
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE), qui luttent depuis juillet 1983
pour obtenir un Etat indépendant dans le
nord et l'est de l'île. Les LTTE sont
classés sur la liste des organisations
terroristes par les Etats-Unis, l'Union
européenne et l'Inde. L'ONU estime
qu'entre 150 000 à 190 000 civils sont
pris au piège dans la zone de conflit et
reproche aux LTTE d'empêcher les civils
de fuir cette zone. Mahinda
Rajapakse avait annoncé jeudi 26 mars
2009 lors d'un rassemblement politique
qu'il "allait anéantir totalement
très bientôt" les LTTE. Une
importante opération militaire avait
débuté en janvier 2009. Selon les
informations recueillies par le Haut
commissariat de l'ONU aux droits de
l'Homme, malgré la désignation par le
gouvernement de zones "sûres"
ou "à l'abri des tirs" pour
les civils, des bombardements répétés
ont eu lieu à l'intérieur de ces zones.
Selon le HCDH, plus de 2 800 civils
auraient été tués et plus de 7 000
blessés depuis le 20 janvier 2009,
nombre d'entre eux dans les zones dites
sûres. On estime aussi que des centaines
d'enfants auraient été tués et plus de
1 000 blessés, selon le communiqué du
HCDH. Alors que le gouvernement affirme
qu'il n'utiliserait plus d'armes lourdes
dans les zones sûres, près de 500 morts
et 1 000 blessés ont été enregistrés
dans ces zones, la grande majorité
touchés par des armements lourds.
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Mardi 14 avril 2009
: Le ministère sri-lankais
des Affaires étrangères, qui a
convoqué lundi 13 avril 2009,
l'ambassadeur de Norvège pour protester
officiellement contre le manque de
protection de son ambassade dans la
capitale Oslo en Norvège qui a été
prise d'assaut par des partisans des
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE) pour réclamer un cessez-le-feu au
Sri Lanka, a annoncé que "la
Norvège ne pourrait plus servir
d'intermédiaire entre lui et les Tigres
de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE)". Copyright
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Vendredi 17 avril
2009 : Vijay Nambiar, chef
de cabinet du Secrétaire général de
l'ONU, Ban Ki-Moon, est arrivé jeudi 16
avril 2009 à Colombo la capitale pour
une mission de 2 jours visant à trouver
une solution pour les dizaines de
milliers de civils pris au piège dans la
zone de conflit.
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Mardi 21 avril 2009
: Le gouvernement a lancé
lundi 20 avril 2009 un ultimatum "au
chef suprême" des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE),
"Velupillaï Prabhakaran et ses
lieutenants" leur donnant 24 heures
pour se rendre. L'armée sri lankaise
mène depuis le mois de janvier 2009 une
importante opération militaire contre
les Tigres de libération de l'Eelam
tamoul (LTTE), qui luttent depuis juillet
1983 pour obtenir un Etat indépendant
dans le nord et l'est de l'île, dans le
district de Mullaittivu où des milliers
de civils sont pris au piège. Les LTTE
sont classés sur la liste des
organisations terroristes par les
Etats-Unis, l'Union européenne et
l'Inde. L'ONU estime qu'entre 150 000 à
190 000 civils sont pris au piège dans
la zone de conflit et reproche aux LTTE
d'empêcher les civils de fuir cette
zone. Mahinda
Rajapakse avait annoncé jeudi 26 mars
2009 lors d'un rassemblement politique
qu'il "allait anéantir totalement
très bientôt" les LTTE. Copyright
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Jeudi 23 avril 2009
: Le ministère de la Défense
a annoncé mercredi 22 avril 2009 que les
Tigres "étaient sur le point de
perdre la guerre". L'armée sri
lankaise a lancé en 2006 une vaste
offensive contre les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui
luttent depuis juillet 1983 pour obtenir
un Etat indépendant dans le nord et
l'est de l'île. En janvier 2009, elle a
pris le contrôle de Kilinochchi, la
capitale politique de la rébellion
tamoule dans le nord du Sri Lanka et le
passage stratégique reliant le Sri Lanka
à l'île de Jaffna. Cette déclaration
intervient après que le porte-parole des
Tigres, Velayudam Dayanidi, alias
"Daya Master", se soit rendu.
Des combats intenses se poursuivaient
provoquant la fuite de près de 60 000
civils. Des dizaines de milliers d'autres
sont pris au piège, selon un communiqué
du Bureau de la coordination des affaires
humanitaires (OCHA) qui précise que plus
de 81 000 personnes sont réfugiées dans
des camps, depuis le début de l'exode
qui a commencé en octobre 2008. Depuis
le 1er avril 2009, aucune aide n'a pu
être acheminée et un convoi de 1 200
tonnes d'assistance qui devait partir de
Trincomalee vers la zone
"protégée" n'a pas pu le
faire en raison des combats. L'ONU estime
qu'entre 150 000 à 190 000 civils sont
pris au piège dans la zone de conflit et
reproche aux LTTE d'empêcher les civils
de fuir cette zone. Mahinda
Rajapakse avait annoncé jeudi 26 mars
2009 lors d'un rassemblement politique
qu'il "allait anéantir totalement
très bientôt" les LTTE. Les LTTE
sont classés sur la liste des
organisations terroristes par les
Etats-Unis, l'Union européenne et
l'Inde. Une importante opération
militaire avait débuté en janvier 2009.
Selon les informations recueillies par le
Haut commissariat de l'ONU aux droits de
l'Homme, malgré la désignation par le
gouvernement de zones "sûres"
ou "à l'abri des tirs" pour
les civils, où les journalistes sont
interdits d'accès, des bombardements
répétés ont eu lieu à l'intérieur de
ces zones. Selon le HCDH, plus de 2 800
civils auraient été tués et plus de 7
000 blessés depuis le 20 janvier 2009,
nombre d'entre eux dans les zones dites
sûres. On estime aussi que des centaines
d'enfants auraient été tués et plus de
1 000 blessés, selon le communiqué du
HCDH. Alors que le gouvernement affirme
qu'il n'utiliserait plus d'armes lourdes
dans les zones sûres, près de 500 morts
et 1 000 blessés ont été enregistrés
dans ces zones, la grande majorité
touchés par des armements lourds.
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Samedi 25 avril
2009 : Les combattants des
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE), qui luttent depuis juillet 1983
pour obtenir un Etat indépendant dans le
nord et l'est de l'île, sont encerclés
par l'armée sri lankaise sur une zone de
10 kilomètres carrés, avec leur chef,
Velupillai Prabhakaran, dans le nord-est
de l'île. 15 000 civils seraient
bloqués dans cette zone. 81 000 civils
ont fui les combats depuis le début de
l'exode qui a commencé en octobre 2008.
Le gouvernement a rejeté toute trêve
humanitaire et a refusé l'envoi d'une
équipe humanitaire de l'ONU. 6 500
civils ont probablement été tués et 14
000 blessés depuis le début de l'année
2009, date de commencement de
l'opération militaire.
Depuis le 1er avril
2009, aucune aide n'a pu être acheminée
et un convoi de 1 200 tonnes d'assistance
qui devait partir de Trincomalee vers la
zone "protégée" n'a pas pu le
faire en raison des combats. L'ONU estime
qu'entre 150 000 à 190 000 civils sont
pris au piège dans la zone de conflit et
reproche aux LTTE d'empêcher les civils
de fuir cette zone.
Mahinda Rajapakse avait
annoncé jeudi 26 mars 2009 lors d'un
rassemblement politique qu'il
"allait anéantir totalement très
bientôt" les LTTE qui sont classés
sur la liste des organisations
terroristes par les Etats-Unis, l'Union
européenne et l'Inde. **
John Holmes, Secrétaire général
adjoint aux affaires humanitaires de
l'ONU, doit arriver samedi 25 avril 2009
au Sri Lanka pour une mission de 3 jours
pour discuter avec les autorités de la
situation humanitaire dans le nord du
pays où s'affrontent les forces
gouvernementales et les rebelles des
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE).Copyright www.fil-info-france.com/
Lundi 27 avril 2009
: Les combattants des Tigres
de libération de l'Eelam tamoul (LTTE)
ont annoncé un cessez-le-feu unilatéral
"pour répondre aux appels lancés
par la communauté internationale et
l'ONU suite à la crise humanitaire
engendrée par l'opération militaire du
gouvernement contre les LTTE depuis
janvier 2009 qui a provoqué un exode des
populations civiles. Le gouvernement sri
lankais a rejeté ce cessez-le-feu. 150
000 à 190 000 civils seraient pris au
piège dans la zone de conflit, selon des
chiffres de l'ONU. Depuis le 1er avril
2009, aucune aide n'a pu être acheminée
et un convoi de 1 200 tonnes d'assistance
qui devait partir de Trincomalee vers la
zone "protégée" n'a pas pu le
faire en raison des combats. Copyright
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Mardi 28 avril 2009
: John Holmes, Secrétaire
général adjoint aux affaires
humanitaires de l'ONU, qui effectue
depuis le samedi 25 avril 2009 une
mission de 3 jours au Sri Lanka pour
discuter avec les autorités de la
situation humanitaire dans le nord du
pays où s'affrontent les forces
gouvernementales et les rebelles des
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE) , a déclaré lundi 27 avril 2009,
après avoir rencontré de hauts
responsables du gouvernement, que le
président Mahinda Rajapakse a refusé
l'envoi d'une équipe humanitaire dans
les "zones de guerre" où sont
bloqués près de 50 000 civils,
affirmant que "les conditions de
sécurité n'étaient pas réunies pour
qu'une équipe de l'ONU se rende"
sur place. Copyright www.fil-info-france.com/
Mercredi 29 avril
2009 : Le ministre
suédois des Affaires étrangères, Carl
Bildt, qui devait effectuer mercredi 29
avril 2009 une visite au Sri Lanka pour
exiger du gouvernement "un
cessez-le-feu humanitaire" dans
l'est du pays où l'armée sri lankaise
tente d'anéantir les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE),
bloquant des milliers de civils, s'est vu
refuser un visa sans aucune explication.
150 000 à 190 000 civils seraient pris
au piège dans la zone de conflit, selon
des chiffres de l'ONU. Depuis le 1er
avril 2009, aucune aide n'a pu être
acheminée et un convoi de 1 200 tonnes
d'assistance qui devait partir de
Trincomalee vers la zone
"protégée" n'a pas pu le
faire en raison des combats. La Suède a
rappelé son chargé d'affaires au Sri
Lanka pour consultations. La République
tchèque, qui assure la présidence
tournante de l'Union européenne, a
estimé qu'il s'agissait d'une
"grave erreur lamentable", qui
aura des "répercussions" sur
ses relations avec l'Europe.
** Le
Secrétaire général adjoint aux
affaires humanitaires, John Holmes, en
mission pour 3 jours au Sri Lanka depuis
le samedi 25 avril 2009, a déclaré
mardi 28 avril 2009 après une rencontre
avec le président Mahinda Rajapakse, que
le Sri Lanka est "aux prises avec 2
crises parallèles. La première touche
"des dizaines de milliers de
personnes prises au piège dans un petit
territoire dans le nord, parce que les
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE) refusent de les laisser
partir". "La seconde crise
touche les camps surpeuplés où se
trouvent près de 200.000 personnes qui
ont fui les combats, nombre d'entre eux
dans de très mauvaises conditions
". Il a demandé au président sri
lankais "un accès humanitaire accru
à cette zone". John Holmes a
décidé d'allouer 10 millions de dollars
supplémentaires du Fonds central
d'intervention d'urgence (CERF) aux
efforts d'assistance au Sri Lanka,
espérant que les donateurs réagiraient
aussi rapidement.
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Jeudi 30 avril 2009
: John Holmes, secrétaire
général adjoint des Nations Unies pour
les affaires humanitaires et
coordonnateur des secours d'urgence, de
retour d'une visite de 3 jours au Sri
Lanka a affirmé mercredi 28 avril 2009
que plus 171 000 civils srilankais
avaient quitté la zone de conflit dans
l'est du pays où l'armée sri lankaise
mène une importante opération visant à
anéantir les Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE). 50 000 personnes
restent toujours bloqués en raison des
combats. Le gouvernement a rejeté
l'appel à la trêve humanitaire
demandée par l'ONU. Copyright
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Samedi 9 mai 2009 : Le
Comité international de la Croix-Rouge
(CICR) a évacué par ferry jeudi 7 mai
2009, pour la première fois en une
semaine, 495 personnes malades et
blessées de la zone de guerre du
nord-est du Sri Lanka, où l'armée mène
"les derniers combats" visant
"à anéantir" les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui
luttent depuis 1972 pour obtenir un Etat
indépendant dans le nord et l'est de
l'île. Les LTTE sont classés sur la
liste des organisations terroristes par
les Etats-Unis, l'Union européenne et
l'Inde. L'ONU estime qu'entre 150 000 à
190 000 civils sont pris au piège dans
la zone de conflit et reproche aux LTTE
d'empêcher les civils de fuir cette
zone. Mahinda Rajapakse avait annoncé
jeudi 26 mars 2009 lors d'un
rassemblement politique qu'il
"allait anéantir totalement très
bientôt" les LTTE. Une importante
opération militaire avait débuté en
janvier 2009. Selon les informations
recueillies par le Haut commissariat de
l'ONU aux droits de l'Homme (HCDH),
malgré la désignation par le
gouvernement de zones "sûres"
ou "à l'abri des tirs" pour
les civils, des bombardements répétés
ont eu lieu à l'intérieur de ces zones.
Selon le HCDH, plus de 2 800 civils
auraient été tués et plus de 7 000
blessés depuis le 20 janvier 2009,
nombre d'entre eux dans les zones dites
sûres. On estime aussi que des centaines
d'enfants auraient été tués et plus de
1 000 blessés, selon le communiqué du
HCDH. Alors que le gouvernement affirme
qu'il n'utiliserait plus d'armes lourdes
dans les zones sûres, près de 500 morts
et 1 000 blessés ont été enregistrés
dans ces zones, la grande majorité
touchés par des armements lourds. Copyright
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Lundi 11 mai 2009 :
L'armée a lancé dans la
nuit de samedi 9 à dimanche 10 mai 2009
une offensive militaire bombardant
intensément le nord de l'île, où se
sont retranchés les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE)
touchant de nombreux civils. 257
personnes auraient été tuées et plus
de 800 autres blessées. Le décompte de
victimes est difficile à établir, cette
zone ayant été décrétée "zone
militaire fermée" et interdite aux
journalistes. Les
LTTE sont classés sur la liste des
organisations terroristes par les
Etats-Unis, l'Union européenne et
l'Inde. Copyright www.fil-info-france.com/
Mardi 12 mai 2009 :
Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon,
s'est déclaré lundi 11 mai 2009
"horrifié" par les pertes
humaines importantes lors de l'offensive
de l'armée sri lankaise lancée dans la
nuit de samedi 9 à dimanche 10 mai 2009
dans le nord de l'île contre les Tigres
de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) où
257 personnes auraient été tuées et
plus de 800 autres blessées. Le
décompte de victimes est difficile à
établir, cette zone ayant été
décrétée "zone militaire
fermée" et interdite aux
journalistes. **
4 experts
indépendants auprès des Nations Unies,
Philip Alston, expert sur les exécutions
sommaires, Anand Grover, expert sur le
droit à la santé, Olivier De Schutter,
expert sur le droit à l'alimentation et
Catarina de Albuquerque, experte sur
l'assainissement, ont exprimé vendredi 8
mai 2009 leur préoccupation face à la
crise humanitaire dans le nord du Sri
Lanka et ont reproché au gouvernement un
manque de transparence et de
responsabilité. Ils ont demandé au
Conseil des droits de l'homme d'établir
une commission d'enquête international
pour suivre la situation et établir les
événements intervenus ces derniers
mois. Copyright
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Mercredi 13 mai 2009 : Les
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE) ont accusé les forces
gouvernementales d'être responsables
d'un tir d'obus de mortier sur le seul
hôpital située dans la zone de guerre,
étroite zone dans le nord du pays, où
l'armée tente "d'anéantir"
les combattants tamouls qui luttent
depuis 1972 pour l'indépendance du nord
et du nord-est du Sri Lanka, un pays
peuplé à 75 % de Cinghalais
bouddhistes. 49 personnes ont été
tuées dans ce bombardement et une
cinquantaine d'autres blessées. Selon le
Haut commissariat
de l'ONU aux droits de l'Homme (HCDH),
plus de 2 800 civils auraient été tués
et plus de 7 000 blessés depuis le 20
janvier 2009, nombre d'entre eux dans les
zones dites sûres. On estime aussi que
des centaines d'enfants auraient été
tués et plus de 1 000 blessés, selon le
communiqué du HCDH.
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Vendredi 15 mai 2009 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-Moon, a décidé jeudi 14 mai 2009 de
dépêcher au Sri Lanka son chef de
cabinet, Vijay Nambiar, afin de souligner
sa "préoccupation" quant à la
situation des civils, suite aux violents
combats qui se déroulent dans le nord du
pays, où l'armée a lancé ans la nuit
de samedi 9 à dimanche 10 mai 2009 une
offensive militaire pour
"anéantir" les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul
(LTTE)retranchés dans cette zone. 257
personnes auraient été tuées et plus
de 800 autres blessées. Le décompte de
victimes est difficile à établir, cette
zone ayant été décrétée "zone
militaire fermée" et interdite aux
journalistes. Le représentant du Bureau
de la coordination des affaires
humanitaires (OCHA)
au Sri Lanka, Gordon Weiss, a estimé que
la situation des populations civiles dans
les camps de déplacés où il y a
surpopulation. ** Le
Président du Conseil de
sécurité de l'ONU pour
le mois de mai 2009, l'Ambassadeur de
Russie, Vitaly Churkin, a appelé toutes
les parties à agir rapidement pour
garantir la sécurité des civils. Les 15
pays ont condamné fermement les rebelles
des Tigres de libération de l'Eelam
tamoul (LTTE) pour leurs "actes de
terrorisme depuis de nombreuses
années" et pour leur
"utilisation continue des civils
comme boucliers humains". Le Conseil
a également "reconnu le droit
légitime du gouvernement du Sri Lanka de
combattre le terrorisme" et a
demandé aux LTTE de déposer les armes
et de laisser partir les dizaines de
milliers de civils encore coincés dans
la zone de conflit. Copyright
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Samedi 16 mai 2009 : Le
gouvernement a affirmé vendredi 15 mai
2009 que les Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE)
"abandonnaient" le combat et
s'est engagé "à les écraser d'ici
dimanche" 17 mai 2009.
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Lundi 18 mai 2009 : L'armée
a annoncé dimanche 17 mai 2009 que 36
000 civils bloqués dans la zone de
combat dans le district de Mullaittivu
dans le nord du pays, ont été
libérés. Les Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE) ont annoncé qu'ils
cessaient les combats et admis leur
défaite. Le ministère de la Défense a
indiqué que le chef suprême des Tigres,
Velupillaï Prabhakaran, n'a pas encore
été retrouvé.
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: Conditions
d'utilisations ?
Mardi 19 mai 2009 : L'armée
a annoncé lundi 18 mai 2009 au
président Mahinda Rajapaksa "sa
victoire militaire historique"
contre les combattants des Tigres qui ont
été vaincus. Le corps de leur chef,
Vellupillai Prabhakaran, aurait été
retrouvé brûlé. Une identification du
corps doit être faite.
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: Conditions
d'utilisations ?
Mercredi 20 mai 2009 : Le
président Mahinda Rajapakse a déclaré
mardi 19 mai 2009 devant le parlement que
la guerre contre les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul
(LTTE)était terminée après 37 ans de
combat qui ont fait près de 70 000 morts
: "Nous avons totalement vaincu le
terrorisme et l'autorité de l'Etat
s'exerce dorénavant sur chaque
centimètre de notre territoire". La
télévision d'Etat a diffusé une vidéo
de la dépouille présumée du chef des
Tigres, Vellupillai Prabhakaran,
retrouvée brûlée. Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
annoncé qu'il se rendra vendredi 22 et
samedi 23 mai 2009 au Sri Lanka afin
d'évaluer la situation humanitaire des
déplacés et faciliter la
réconciliation nationale. Le Conseil des
droits de l'homme se réunira pour sa
part lundi 25 mai 2009 en session
extraordinaire dans le même but. Ban
Ki-moon a indiqué mardi aux journalistes
qu'il espère pouvoir se rendre dans la
zone du conflit, interdite aux
journalistes, pour se rendre compte
personnellement de la situation sur le
terrain. Blogger, webmaster
: Conditions
d'utilisations ?
Vendredi 22 mai 2009 : Le
Bureau de la coordination des affaires
humanitaires (OCHA) a indiqué jeudi 21
mai 2009 que tous les civils ont quitté
la zone de combats entre les forces
gouvernementales et les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) qui
ont été défaits. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations ?
Samedi 23 mai 2009 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-Moon, est arrivé vendredi 22 mai 2009
au Sri Lanka pour une mission de 2 jours
destinée à évaluer la situation
humanitaire après la fin de l'offensive
militaire contre les Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) qui
ont été vaincus et l'accès aux
déplacés. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations ?
Lundi 25 mai 2009 : Le
mouvement séparatiste des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) a
officiellement reconnu dimanche 24 mai
2009 la mort de leur chef
"incomparable, le commandant
suprême des Tigres de libération de
l'Eelam tamoul (LTTE), (qui) a atteint le
martyre en combattant contre l'opération
militaire du gouvernement
sri-lankais". Son corps avait été
identifié mardi 19 mai 2009 et
incinéré. Ses cendres ont été ensuite
jetées dans l'Océan indien, selon le
chef de l'armée sri lankaise, Sarath
Fonseka. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations ?
Jeudi 28 mai 2009 : Le
gouvernement a autorisé mercredi 27 mai
2009 a autorisé temporairement les
véhicules des Nations Unies à entrer
dans les camps de déplacés de Menik
Farms, sous le contrôle de l'armée,
après la visite du Secrétaire général
de l'ONU, Ban Ki-Moon, sur le terrain.
Les camions de l'ONU ne peuvent pas
circuler en convois et doivent porter le
drapeau de l'agence. Le Conseil de
sécurité de l'ONU a adopté une
résolution, avec 29 voix pour, 12 contre
et 6 abstentions, exhortant le
gouvernement du Sri Lanka à renforcer
ses activités pour s'assurer qu'il n'y
ait pas de discrimination contre les
minorités ethniques. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations ?
Mercredi 17 juin 2009 : Selvarajah
Pathmanathan, alias Kumaran Pathmanathan,
l'un des chefs des Tigres de libération
de l'Eelam tamoul (LTTE), en charge des
relations internationales du mouvement,
qui luttent depuis 1972 pour obtenir un
Etat indépendant dans le nord et l'est
de l'île, a annoncé mardi 16 juin 2009
la création d'un "gouvernement
provisoire transnational" dans le
nord du Sri Lanka. Le communiqué
précise : "Si les Tamouls de
lîle sont réduits au silence par
les conquérants et la communauté
internationale, la diaspora doit être
mobilisée dans une oeuvre de
résurrection". Les LTTE avaient
été défaits par l'armée sri lankaise
qui avait lancé une vaste offensive de
janvier à mai 2009 faisant 2 800 morts
et plus de 7 000 blessés, selon des
chiffres du Haut commissariat de l'ONU
aux droits de l'Homme (HCDH). Le
décompte de victimes est difficile à
établir, cette zone ayant été
décrétée "zone militaire
fermée" et interdite aux
journalistes. Le chef des Tigres,
Vellupillai Prabhakaran, a été tué au
cours de cette offensive mettant fin à
37 ans de lutte qui a fait 70 000 morts.
Blogger, webmaster
: Conditions
d'utilisations ?
Mercredi 5 août 2009 : Selon
un communiqué publié lundi 3 août 2009
par l'OCHA, Bureau
de coordination des affaires humanitaires
de l'ONU, une campagne, soutenue par l'UNICEF Fonds
des Nations Unies pour l'Enfance, et l'OMS, Organisation
Mondiale de la Santé, visant à vacciner
contre la rougeole
plus de 36 000 enfants de moins de 5 ans
vivant dans les camps de déplacés du
nord du Sri Lanka, va être lancée. 100
sages-femmes et 1 200 volontaires
participeront à cette campagne dans 30
centres mis en place à Vavuniya, où
réside la majorité des 280 000
personnes qui ont fui les combats entre
les Tigres de libération de l'Eelam
tamoul (LTTE) et les forces
gouvernementales. Selon l'UNICEF, la
rougeole est une des principales causes
de décès dans le monde parmi les
enfants, notamment dans les pays qui
subissent ou se relèvent d'une situation
d'urgence. Blogger, webmaster
: Conditions
d'utilisations Fil-info-France ?
Samedi 8 août 2009 : Sevalrajah
Pathmanathan, nouveau chef des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) après
la mort le 18 mai 2009 de leur chef
historique, Vellupillai Prabhakaran, à
l'issue d'une vaste opération de
l'armée lancée en mai 2009, a été
capturé par l'armée sri lankaise qui
affirme "qu'il est en détention à
Colombo et fait l'objet d'un
interrogatoire". Le porte-parole de
l'armée sri-lankaise a refusé
d'indiquer où le dirigeant tamoul avait
été arrêté.
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: Conditions
d'utilisations Fil-info-France ?
Samedi 29 août 2009 : Philip
Alston, Rapporteur spécial des Nations
Unies sur les exécutions
extrajudiciaires, sommaires ou
arbitraires, a demandé vendredi 28 août
2009 l'ouverture d'urgence d'une enquête
afin d'authentifier une vidéo montrant
l'exécution extrajudiciaire par l'armée
sri lankaise de 2 hommes nus. Philip
Alston a réagi vivement : "Ces
images sont horribles et si elles sont
authentiques elles révéleraient une
grave violation du droit
international". Il a ajouté :
"Je suis informé du fait que le
gouvernement du Sri Lanka a
catégoriquement nié les allégations.
Cela rend une enquête indépendante
d'autant plus importante. Si la position
du gouvernement est validée, la
communauté internationale pourra dormir
sur ses 2 oreilles et le gouvernement
aura été disculpé", soulignant
"qu'il n'y avait pas de raison de ne
pas enquêter uniquement sur la confiance
d'un gouvernement dans ses forces
armées". Le Rapporteur spécial de
l'ONU a regretté que ses nombreuses
requêtes en vue de visiter le Sri Lanka
aient été rejetées. Rappelons que
l'armée sri lankaise a lancé une vaste
offensive militaire dans le nord de
l'île pour "anéantir" les
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE), qui luttent depuis 1972 pour
obtenir un Etat indépendant dans le nord
et l'est de l'île, touchant de nombreux
civils qui ont été bloqués dans une
zone décrétée "zone militaire
fermée" et interdite aux
journalistes. Le décompte des victimes a
été très difficile à établir. Selon
le Haut commissariat de l'ONU aux droits
de l'Homme (HCDH), plus de 2 800 civils
auraient été tués et plus de 7 000
blessés depuis le 20 janvier 2009,
nombre d'entre eux dans les zones dites
sûres. On estime aussi que des centaines
d'enfants auraient été tués et plus de
1 000 blessés, selon le communiqué du
HCDH. Le président Mahinda Rajapakse
avait déclaré mardi 19 mai 2009 devant
le parlement que la guerre contre les
Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE) était terminée après 37 ans de
combat qui ont fait près de 70 000 morts
: "Nous avons totalement vaincu le
terrorisme et l'autorité de l'Etat
s'exerce dorénavant sur chaque
centimètre de notre territoire". La
télévision d'Etat a diffusé une vidéo
de la dépouille présumée du chef des
Tigres, Vellupillai Prabhakaran,
retrouvée brûlée.
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d'utilisations Fil-info-France ?
Mercredi 9 septembre 2009 : Les
autorités ont ordonné à James Elder,
porte-parole australien de l'UNICEF Fonds
des Nations Unies pour l'Enfance, de
quitter le pays dans les 15 jours pour
"avoir fait de la propagande en
faveur de l'organisation des LTTE"
Tigres de libération de l'Eelam tamoul.
James Elder avait évoqué devant des
chaînes de télévision et dans la
presse "l'inimaginable enfer"
vécu par les enfants dans l'offensive
lancée par l'armée sri lankaise à
l'encontre des LTTE en mai 2009 et qui
avait abouti à leur défaite. Il avait
indiqué que des centaines d'enfants
avaient été tués lors des premiers
mois d'affrontements et que ceux qui
avaient survécu vivaient "dans des
circonstances épouvantables, pris dans
les tirs croisés" des 2 camps.
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d'utilisations Fil-info-France ?
Lundi 12 octobre 2009 : 1,7
millions d'électeurs étaient appelés
aux urnes samedi 10 octobre 2009 pour des
élections provinciales. **
Le parlement a
voté jeudi 8 octobre 2009, avec 82 voix
pour et 12 contre, pour la prorogation de
l'Etat d'urgence, instauré en 2005.
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Vendredi 20 novembre 2009 : Le
Secrétaire général adjoint des Nations
Unies aux affaires humanitaires, John Holmes,
qui terminait jeudi 19 novembre 2009 une
visite de 3 jours au Sri Lanka, a salué,
après une rencontre avec le ministre des
Affaires étrangères, Rohitha
Bogollagama, "le retour des
personnes déplacées qui étaient
confinées dans des camps aient pu être
libérées et retourner chez elles".
John Holmes a rappelé la nécessité
d'une pleine liberté de mouvement pour
les déplacés qui restent dans les
camps. Il a souhaité que ceux-ci
puissent continuer à quitter les camps
et retrouver une vie normale.
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d'utilisations Fil-info-France ?
Mercredi 25 novembre 2009 : L'ancien
chef de l'armée du Sri Lanka, le
général Sarath Fonseka, a annoncé
mardi 23 novembre 2009 qu'il se
présentera à l'élection
présidentielle anticipée prévue entre
le 11 et le 13 février 2010, contre le
président sortant, Mahinda Rajapakse,
comme candidat du parti d'opposition du
Front de libération du peuple (JUP). Le
général Fonseka, considéré comme
l'artisan de la victoire militaire sur la
rébellion séparatiste des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) en
mai 2009, avait présenté à la
mi-novembre sa démission de l'armée au
chef de l'Etat, accusant le gouvernement
de l'avoir soupçonné d'un coup d'Etat
après la chute des Tigres. Blogger,
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d'utilisations Fil-info-France ?
Mardi 1er décembre 2009 : Pour
la première fois dans l'histoire du
pays, le moine boudhiste Battaramulle
Seelaratana Thera sera candidat à
l'élection présidentielle, prévue le
26 janvier 2010, de son propre parti
politique Janasetha Peramuna, dont le
symbole est le tracteur. Battaramulle
Seelaratana Thera réclame, contrairement
à l'opposition, le maintien des pouvoirs
exécutifs entre les mains du président
et pense que l'unité et la stabilité du
pays dépendent des pouvoirs exécutifs.
Le moine boudhiste a indiqué que
l'alliance au pouvoir conduite par le
président Mahinda Rajapaksa et
l'opposition dirigée par l'ancien
commandant de l'armée Sarath Fonseka
l'ont approché mais qu'il ne
soutiendrait que l'entité qui acceptera
sa politique. Sa campagne électorale met
l'accent sur 4 points essentiels à ses
yeux : accorder une place plus éminente
aux boudhistes, garantir l'égalité des
droits à toutes les communautés (les
Cingalais, les Tamouls, les musulmans et
les autres groupes ethniques), faire du
Cingalais, du Tamoul et de l'anglais les
langues officielles ainsi qu'appliquer
une politique économique basée sur
l'agriculture. La date limite de dépôt
des candidatures à l'élection
présidentielle a été fixée au
vendredi 18 décembre 2009.
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