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- Vendredi 7 janvier 2005 : Des
affrontements entre clans rivaux ont
éclaté mercredi et jeudi à Hiindawo,
dans le centre du pays provoquant la
fuite d'au moins 2 000 villageois. 17
personnes ont été tuées et une
trentaine d'autres blessées au cours de
ces combats.
- Samedi 8 janvier 2005 :
KENYA : Le Premier ministre
somalien, Ali Mohamed Gedi, a annoncé
vendredi à Nairobi la composition de son
nouveau gouvernement de transition,
formé de 47 ministres et 42
vice-ministres. Le premier gouvernement
présenté par Ali Mohamed Gedi le 1er
décembre 2004 avait été renversé par
une motion de censure du Parlement 10
jours plus tard, les parlementaires
estimant qu'il était
"illégal" et qu'il ne
respectait pas le principe d'une
répartition équitable du pouvoir entre
les 5 clans principaux du pays. Rappelons
que toutes les institutions somaliennes
sont rassemblées au Kenya en raison de
l'insécurité qui règne en Somalie.
Jeudi 10 février 2005 : La
radio britannique BBC
(British Broadcasting Corporation) a
annoncé mercredi qu'une de ses
journalistes, Kate Peyton, 39 ans, est
morte des suites de ses blessures.
Arrivée le matin même dans la capitale
Mogadiscio, elle a été abattue par un
groupe d'hommes armés non identifiés
alors qu'elle se trouvait près de son
hôtel. Le président Abdullahi Yusuf
Ahmed a dénoncé, par l'intermédiaire
de son porte-parole Yusuf Ismail, un
"acte lâche, extrêmement choquant
et tragique" concluant : "Si le
message était de faire peur aux
nouvelles institutions somaliennes ou à
la communauté internationale, les
assassins ont commis là une très
importante erreur". Rappelons que la
Somalie n'avait plus de gouvernement
central depuis 1991, date de la chute de
Mohamed Siad Barre. Les nouvelles
autorités somaliennes, nommées le 8
janvier 2005, sont installées au Kenya
en raison de l'insécurité qui règne
dans la capitale où les clans rivaux
s'affrontent.
Vendredi 18 février 2005 : Une
bombe a explosé jeudi sur une route que
devait emprunter une délégation de
l'Union Africaine (UA) près d'un hôtel
de la capitale Mogadiscio faisant 3 morts
et 7 blessés. L'Union Africaine avait
accepté en janvier 2005 le
"principe du déploiement d'une
force de maintien de la paix en
Somalie", qui pourrait compter 7500
hommes. Le président somalien Abdullahi
Yusuf Ahmed, élu en octobre 2004, son
gouvernement conduit par le Premier
ministre Ali Mohammed Gedi et le
Parlement sont toujours installés dans
la capitale kenyane Nairobi, en raison de
l'insécurité qui règne à Mogadiscio
où les chefs de guerre s'opposent
toujours.
Jeudi 17 mars 2005 : Le Conseil de
sécurité de
l'ONU a adopté mardi la résolution 1587
(2005) par
laquelle il appelle les Etats Membres à
appliquer de manière stricte l'embargo
sur les armes imposé à la Somalie et
demande au Secrétaire général la
reconstitution, pour une période de 6
mois, du groupe de contrôle chargé
d'évaluer l'application de cet embargo.
Créé par la résolution 1519 du
16 décembre 2003, le Groupe de contrôle
a pour mission de continuer d'affiner et
d'actualiser les renseignements
concernant le projet de liste d'individus
et d'entités qui violent, en Somalie ou
ailleurs, l'embargo sur les armes ainsi
que de ceux qui les soutiennent.
Lundi 28 mars 2005 : Des
affrontements qui opposent depuis samedi
les forces du colonel Hassan Mohammed
Shati Gudud, ministre de l'Agriculture
dans le gouvernement de transition, et
des partisans de Mohammed Ibrahim
Habsadai ont fait 15 morts et plus de 30
blessés. Le gouvernement somalien est
actuellement en exil au Kenya en raison
de l'insécurité qui perdure dans le
pays.
Mercredi 4 mai 2005 : Alors
que plusieurs centaines de personnes
étaient rassemblées mardi dans un stade
de football à Mogadiscio, la capitale,
pour écouter le discours du Premier
ministre Ali Mohamed Gedi, qui
s'apprêtait à prendre la parole, une
explosion d'origine indéterminée s'est
produite à une dizaine de mètres du
Premier ministre faisant 10 morts et une
soixantaine de blessés. Ali Mohamed Gedi
était arrivé en Somalie vendredi, son
premier séjour dans son pays depuis
qu'il a pris ses fonctions. Le
gouvernement somalien est en exil au
Kenya en raison de l'insécurité qui
règne en Somalie où les guerres entre
chefs de clans se poursuivent depuis
1991, année du renversement du dictateur
Mohamed Siad Barré.
Vendredi 13 mai 2005 : Un
groupe de 83 parlementaires et ministres,
s'exprimant à Nairobi au Kenya, où
siègent les institutions somaliennes de
transition en raison de l'insécurité
qui régne en Somalie, ont indiqué
mardi, sans donner plus de détails ni de
preuves, que l'Ethiopie avait fourni des
armes aux factions (somaliennes)
"alliées" d'Addis Abeba, en
violation d'un embargo imposé par les Nations Unies,
ajoutant que "des éléments
militaires éthiopiens ont effectué une
profonde incursion dans la région
somalienne de Bakol et Bay (centre) ces
dernières 48 heures. En mars 2005, de
violents affrontements avaient déjà eu
lieu dans cette ville à 250 km au sud de
Mogadiscio, entre chefs de guerre rivaux
en désaccord sur la localité où les
institutions de transition doivent
s'installer en Somalie. Le président
Abdullahi Yusuf Ahmed, proche de
l'Ethiopie, est favorable à une
installation des institutions à Baïdoa
ou à Jowhar, en raison de l'insécurité
dans la capitale tandis que le groupe de
83 parlementaires est pour une
installation à Mogadiscio. L'ambassadeur
d'Ethiopie à Nairobi, Ajabe Digaba
Walde, a qualifié ces accusations des
"mensonges méprisables". La
Somalie est en proie depuis 1991 à une
guerre civile qui a fait entre 300 000 et
un demi-million de morts où l'Ethiopie a
soutenu dans le passé des factions
somaliennes.
Samedi 14 mai 2005 : Selon
un communiqué du gouvernement, publié
à Nairobi, capitale du Kenya, où
siègent les institutions somaliennes en
raison de l'insécurité qui règne en
Somalie, "le parlement a approuvé
le transfert du gouvernement à Jowhar et
Baïdoa jusqu'à ce que la situation à
Mogadiscio soit pacifiée", par 141
voix, sur 275 membres. Voir notre édition
du 13 mai 2005
Samedi 21 mai 2005 : Une
manifestation regroupant plusieurs
milliers de personnes, la plus importante
manifestation de l'histoire du pays,
selon les organisateurs, s'est déroulée
vendredi dans la capitale Mogadiscio pour
dénoncer la profanation du Coran par les
soldats américains sur la base
américaine de Guantanamo à Cuba.
Lundi 23 mai 2005 : Les
autorités somaliennes ont annoncé
samedi que le transfert du gouvernement,
actuellement en exil au Kenya, en raison
de l'insécurité qui perdure en Somalie,
n'aura pas lieu avant le 28 juin 2005. Le
Kenya avait posé le 1er juin 2005 comme
ultimatum à son départ.
Mardi 31 mai 2005 : 11
miliciens ont été tués et 12 blessés
lors de combats qui ont éclaté lundi
entre factions rivales à Baïdoa, dans
le centre du pays. Les 2 clans s'opposent
à l'installation dans cette ville des
institutions de transition, qui siègent
actuellement à Nairobi la capitale du
Kenya en raison de l'insécurité qui
règne dans la capitale somalienne,
Mogadiscio.
Mercredi 5 octobre 2005 : Un
employé des Nations-Unies, Mohamuud
Musse Gurage, âgé de 42 ans, a été
assassiné dans le port de Kismayo,
situé à environ 500 km au sud de la
capitale Mogadiscio, lors d'une tentative
d'enlèvement. L'ONU a fait évacuer tout
son personnel de Kismayo. La guerre
civile qui déchire le pays depuis 1991 a
fait entre 300 à 500 000 morts.
Lundi 17 octobre 2005 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
adopté vendredi 14 octobre 2005 à
l'unanimité de ses 15 membres la
résolution 1630 (2005) qui
stipule : "S'indignant de
l'augmentation considérable des flux
d'armes et de munitions qui arrivent en
Somalie ou transitent par celle-ci, ce
qui constitue une violation de l'embargo
sur les armes et menace gravement le
processus de paix en Somalie, "le
Conseil entend réfléchir à des mesures
précises propres à faire mieux
appliquer et respecter cet embargo qu'il
a imposé en 1992 par la résolution 733
(23 janvier 1992). Il charge aussi le
Groupe de contrôle d'enquêter sur
toutes les activités qui génèrent des
recettes utilisées pour commettre des
violations de l'embargo et sur tous
autres moyens de transport, itinéraires,
ports, aéroports et autres installations
utilisés en relation avec des violations
des embargos." Le Groupe de
contrôle a été créé par la
résolution 1558 (2004). Dans sa
résolution 1587 (2005), le Conseil de
sécurité lui a notamment donné pour
mission d'enquêter sur l'application
d'un embargo général et complet sur
toutes les livraisons d'armes et
d'équipements militaires à la Somalie
et sur ses violations; évaluer les
mesures prises par les autorités
somaliennes ainsi que les Etats Membres ;
et formuler les recommandations précises
touchant les violations constatées et
les mesures à prendre pour donner effet
à l'embargo.
Lundi 7 novembre 2005 : 5
personnes ont été tuées et une dizaine
d'autres blessés dimanche lors de
l'explosion, à Mogadiscio, la capitale,
contrôlée par les chefs de guerre,
d'une bombe au passage du convoi du
Premier ministre Ali Mohamed Gedi. Les
institutions somaliennes, qui siègeaient
depuis leur mise en place en 1994 à
Nairobi au Kenya en raison de
l'insécurité qui règne dans le pays,
avaient commencé à s'installer à
Mogadiscio, devaient mettre à la guerre
civile qui ensanglante le pays depuis 14
ans et qui a fait entre 300 000 à 500
000 morts.
Lundi 12 décembre 2005 : En
réponse à la décision prise le 27
novembre 2005 par le Ministre
sénégalais des affaires étrangères,
Cheikh Tidiane Gadio, qui a déclaré que
le Sénégal consultera ses pairs lors du
prochain Sommet de lUnion
africaine, qui se tiendra à Khartoum, au
Soudan, du 23 au 24 janvier 2006, afin de
décider de la juridiction compétente
pour juger" l'ancien dictateur Hissène Habré,
l'organisation de défense des droits de
l'homme, Human Rights Watch, a
appelé vendredi 9 décembre 2005
"lensemble des Chefs
dEtat de lUnion africaine à
se prononcer favorablement à
lextradition de M. Habré vers la
Belgique pour répondre des accusations
de violations massives des droits de
lhomme faites à son encontre"
concluant quun "jugement en
Belgique demeurait la solution la plus
appropriée pour les victimes"
affirmant que "la mise sur pied
dun nouveau tribunal africain ad
hoc nétait pas réaliste, car trop
incertaine et trop coûteuse".
Samedi 31 décembre 2005 : La FAO
(Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture) a
annoncé mercredi dans un communiqué que
ce pays doit faire face à "une
grave famine" où 2 millions de
personnes sont concernées "suite
aux faibles récoltes et aux incessants
conflits relatifs au partage des
ressources". La FAO ajoute que
"la récolte céréalière du mois
de juillet est la plus mauvaise des
dernières années et les plus mauvaises
productions céréalières enregistrées
durant les 10 dernières années".
L'ONU a lancé un appel pour recueillir
153 millions de dollars.
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