- SOMMAIRE
Somalie,
FIL-INFO-SOMALIE ©, 2006, ARCHIVES, 2006
- Mardi 17 janvier 2006 : Des
affrontements se sont déroulés dimanche
et lundi entre des miliciens rivaux de
l'Alliance de la vallée de la Juba (JVA)
dans le port de Kismayo à environ 500
kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio,
la capitale, faisant 14 morts et une
quarantaine de blessés.
Mercredi 1er février 2006 :
Les 275 députés du
Parlement se réuniront à Baidoa le 26
février 2006, pour la première fois
depuis sa formation au Kenya il y a 15
mois. La Somalie est privée
d'institutions gouvernementales depuis 15
ans. Les Nations Unies ont lancé, le 14
décembre dernier, un appel de fonds à
hauteur de 174 millions de dollars pour
financer un programme d'assistance
humanitaire destiné à un million de
personnes en Somalie, pays dévasté par
la guerre civile depuis 14 ans.
Mardi 21 février 2006 : La
capitale Mogadiscio a été secouée
lundi 20 février 2006 par des combats
violents entre milices rivales qui a fait
5 morts et plus de 30 blessés.
Jeudi 2 mars 2006 : Robert
McCarthy, travailleur expatrié du Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF),
a été enlevé mercredi dans les
environs d'Afmadow, à une centaine de
kilomètres au nord-ouest du port de
Kismayo, dans le sud du pays. L'ONU a
refusé de préciser la nationalité de
ce membre d'UNICEF, et "déploie
tous ses efforts pour obtenir la
libération de M. McCarthy".
Vendredi 17 mars 2006 : Le
président du Conseil de
Sécurité de l'ONU
pour le mois de mars, César Mayoral de
l'Argentine, lors d'une séance
consacrée à la situation en Somalie,
jeudi 16 mars 2006 à New York a
déclaré que le "Conseil prend note
avec satisfaction de la décision sur la
Somalie prise par le sommet de l'Union
africaine le 25 janvier 2006, notamment
concernant le déploiement éventuel
d'une mission de soutien de la paix de l'IGAD en
Somalie (IGASOM), à laquelle devrait
succéder une mission de soutien de la
paix de l'Union africaine" ajoutant
que "le Conseil est disposé à
envisager le moment venu de déroger à
l'embargo sur les armes imposé contre la
Somalie en vertu de sa résolution 733
(1992) sur la base d'un plan de
mission". Le Conseil réaffirme
qu'il importe au plus haut point
d'arrêter sans retard un plan national
de sécurité et de stabilisation
comportant un accord de cessez-le-feu
global et vérifiable, des mesures
tendant à restaurer les institutions
chargées de la sûreté et de la
sécurité et à mettre en oeuvre
l'entreprise de désarmement,
démobilisation et réinsertion". Le
Conseil a conclu en exprimant "son
l'inquiétude de plus en plus grande que
lui inspire le sort des 1,7 million de
Somaliens en situation d'urgence
humanitaire ou qui souffrent de
malnutrition grave, ont perdu leurs
moyens de subsistance et sont en proie à
une insécurité alimentaire et civile de
plus en plus grave dans certaines parties
du sud de la Somalie".
Vendredi 24 mars 2006 : Des
combats entre milices rivales secouent la
capitale Mogadiscio depuis près de 48
heures. Une soixantaine de personnes ont
trouvé la mort dans ces affrontements.
Lundi 27 mars 2006 : Les
combats entre milices rivales qui se
poursuivent dans la capitale Mogadiscio
ont fait depuis 3 jours, au moins 70
morts et des centaines de blessés. Il
s'agit des affrontements les plus
meurtriers depuis près de 2 ans. La
Somalie est en proie à la guerre civile
depuis 15 ans, un conflit qui aurait fait
jusqu'à 500 000 morts.
Mercredi 10 mai 2006 : La
capitale Mogadiscio a été la proie ce
week-end d'affrontements meurtriers entre
factions rivales qui ont fait 75 mort et
plus de 100 blessés.
Samedi 13 mai 2006 : Alors
que les combats entre milices rivales se
poursuivaient vendredi 12 mai 2006 pour
le sixième jour consécutif, dans la
capitale Mogadiscio, Ghanim Alnajjar,
Expert indépendant des Nations Unies sur
la situation des droits de l'homme en
Somalie, a condamné vendredi 12 mai 2006
"l'aggravation de la violence contre
des civils, provoquée par les combats
entre les milices armées dans les
quartiers nord de Mogadiscio, où 120
personnes auraient été tuées au cours
des 5 derniers jours" et appelé
"les milices à mettre fin
immédiatement aux hostilités".
Mardi 23 mai 2006 : Les
34 membres du gouvernement par intérim
se sont réunis lundi 22 mai 2006 à
Baïdoa, en raison de l'insécurité qui
règne à Mogadiscio la capitale, et ont
accepté le déploiement d'une force
internationale de maintien de la paix.
Vendredi 26 mai 2006 : Après
une semaine d'accalmie, les combats à
l'arme lourde ont repris mercredi 24 mai
2006 dans la capitale Mogadiscio entre
factions rivales. Ils ont redoublé
d'intensité jeudi faisant 20 morts et
une cinquantaine de blessés.
Jeudi 8 juin 2006 : Les
milices islamistes se sont emparées de
la capitale Mogadiscio "afin d'y
rétablir l'ordre" après 4 mois de
combats face aux chefs de guerre de
l'Alliance pour la restauration de la
paix et contre le terrorisme (ARPCT),
soutenus par les Etats-Unis et qui
contrôlait la capitale depuis 1991.
Mardi 13 juin 2006 : Le
président des tribunaux islamiques de
Mogadiscio, cheikh Sharif Sheikh Ahmed,
dont les milices ont pris le contrôle
lundi d'une grande partie de la capitale
Mogadiscio, a appelé samedi 10 juin 2006
à la reddition de ses rivaux, les chefs
de guerre, qui ont rejeté cette demande.
La capitale est tombée aux mains des
milices islamistes après 4 mois de
violents combats qui ont fait plus de 200
morts et 200 blessés. L'Union Africaine
(UA) a appelé la communauté
internationale à ne "pas
entreprendre d'actions" qui
pourraient "saper" la trêve
actuelle en Somalie, en référence
implicite aux Etats-Unis, et lui a
demandé de fournir "toute l'aide
nécessaire" aux institutions
somaliennes de transition "pour la
reconstruction de leur pays". Les
Etats-Unis avaient proposé de créer
vendredi 9 juin 2006 , un "groupe de
contact sur la Somalie", destiné à
"promouvoir (...) la coordination
pour soutenir les institutions
fédérales transitoires de
Somalie", reconnaissant ainsi
implicitement l'échec de leur alliance
avec les chefs de guerre.
Lundi 19 juin 2006 : Cheikh
Sharif Cheikh Ahmed, président de
l'Union des tribunaux islamiques qui a
pris le contrôle de la capitale
Mogadiscio le 4 juin 2006 après de
violents combats, a déclaré que 300
militaires éthiopiens étaient entrés
en Somalie samedi 17 juin 2006 et a
accusé les Etats-Unis de soutenir cette
intervention.
Samedi 24 juin 2006 : Le
gouvernement somalien a signé jeudi un
accord, obtenu sous la médiation de la
Ligue arabe, avec le représentant des
milices islamiques qui contrôlent
Mogadiscio, la capitale. Le document
prévoit un cessez-le-feu immédiat et la
reconnaissance par les autorités de
l'Union des tribunaux islamiques, dont
les forces ont investi la capitale
somalienne au début du mois. En
contrepartie, les islamistes se sont
engagés à reconnaître le gouvernement
intérimaire, basé à Baidoa, à 250
kilomètres au nord-ouest de Mogadiscio,
ce qu'ils n'avaient jamais fait. **
Martin Adler, un
cameraman suédois indépendant qui
travaillait pour la chaîne britannique Channel 4, a
été tué d'une balle dans le dos
vendredi 23 juin 2006 à Mogadiscio, la
capitale, alors qu'il filmait une
manifestation de soutien à l'accord
conclu entre les islamistes et le
gouvernement intérimaire.
Lundi 26 juin 2006 : Le
cheikh Hassan Dahir Aweys a été nommé
président du Conseil des tribunaux
islamiques, un dignitaire religieux
accusé par les Etats-Unis d'être un
terroriste lié au réseau al-Qaïda.
L'Union des tribunaux islamiques a pris
le contrôle de la capitale Mogadiscio le
4 juin 2006 après de violents combats.
Mercredi 28 juin 2006 : Des
combats ont opposé mardi 27 juin 2006
des combattants loyaux aux chefs de
guerre aux miliciens islamistes qui ont
pris le contrôle de la capitale
Mogadiscio faisant 5 morts et 6 blessés.
Lundi 10 juillet 2006 : Des
affrontements ont opposé dimanche 9
juillet 2006, dans la capitale
Mogadiscio, des combattants fidèles aux
chefs de guerre, qui ont perdu le
contrôle de la capitale le 5 juin 2006,
aux miliciens islamistes faisant une
vingtaine de morts et plusieurs dizaines
de blessés.
Vendredi 28 juillet 2006 : Au
terme d'une mission de 2 jours en
Somalie, le Représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU, François Lonsény
Fall, "a appelé
les Tribunaux islamiques à envoyer une
délégation à Khartoum afin de
participer à un deuxième cycle de
négociations de paix avec les
institutions fédérales de transition de
la Somalie" et a assuré Sharif
Sheikh Ahmed, président du Conseil
suprême des Tribunaux islamiques à
Mogadiscio, la capitale, "de la
détermination de l'ONU à explorer tous
les chemins menant à la restauration de
la paix et à la réconciliation en
Somalie par la voie du dialogue".
Samedi 29 juillet 2006 : Abdallah
Deerow Isaac, ministre aux Affaires
constitutionnelles et fédérales, a
été assassiné à la sortie de la
prière d'une mosquée à Baidoa vendredi
28 juillet 2006 par des tireurs non
identifiés. 19 membres du gouvernement
de transition, qui ne contrôle qu'une
faible partie du territoire, ont
démissionné jeudi 27 juillet 2006,
accusant le gouvernement de transition
soutenu par l'ONU d'avoir échoué à
restaurer la paix dans ce pays.
Mercredi 2 août 2006 : 12
nouveaux ministres ont donné leur
démission mardi 1er août 2006. 18
ministres ont déjà quitté leur
fonction en signe de protestation contre
le gouvernement en place "qui n'a
pas rempli la mission qui lui était
assignée. Il n'a pas réussi à
réconcilier les Somaliens".
Mercredi 9 août 2006 : Le
président Abdullahi Yusuf
Ahmed a annoncé lundi 7
août 2006, devant le Parlement dans la
ville de Baidoa, la dissolution de son
gouvernement de plus de 92 ministres et
vice-ministres pour "insuffisance de
résultats durant ses 2 ans de
fonction" ajoutant que seul le
premier ministre, Ali Mohamed Ghedi,
restait en place et qu'il nommerait d'ici
une semaine un nouveau gouvernement qui
ne dépassera pas les 31 membres.
Jeudi 24 août 2006 : Le
Premier ministre, Mohamed Ghedi, a nommé
lundi 21 août 2006 un gouvernement
réduit de 31 ministres ne comportant
aucun représentant de l'Union des
tribunaux islamiques qui ont pris le
contrôle de la capitale Mogadiscio. Le
président Abdullahi Yusuf Ahmed avait
annoncé lundi 7 août 2006, devant le
Parlement dans la ville de Baidoa, la
dissolution de son gouvernement de plus
de 92 ministres et vice-ministres pour
"insuffisance de résultats durant
ses 2 ans de fonction" demandant à
son premier ministre de nommer "un
gouvernement réduit".
Mardi 5 septembre 2006 : Un
accord provisoire a été signé lundi 4
septembre 2006 à Khartoum au Soudan,
sous la médiation de la Ligue Arabe,
entre le gouvernement de transition de
Somalie et les tribunaux islamiques qui
contrôlent la capitale Mogadiscio et une
partie du sud et du centre du pays. Cet
accord vise notamment à la formation
d'une armée nationale en Somalie. Le
gouvernement de transition et les
islamistes ont également décidé de
reprendre les négociations sur le
partage du pouvoir le 30 octobre 2006,
après la période du mois saint du
Ramadan.
Mercredi 6 septembre 2006 : Plusieurs
milliers de personnes ont manifesté
mardi 5 septembre 2006 à Mogadiscio la
capitale pour dénoncer la signature d'un
accord provisoire de paix entre les
tribunaux islamiques et le gouvernement
de transition et refuser le déploiement
de toute force internationale de paix en
Somalie.
Lundi 18 septembre 2006 : Une
religieuse catholique italienne a été
abattue dimanche 17 septembre 2006 par
des hommes armés non identifiés dans un
hôpital de la capitale Mogadiscio, où
un responsable religieux avait appelé
samedi 16 septembre 2006 les musulmans à
"se venger" du pape pour ses
propos sur l'islam. Les tribunaux
islamiques, réunis au sein du Conseil
suprême islamique de Somalie (SICS), ont
condamné un "meurtre barbare et
contraire aux enseignements de
l'Islam".
Mardi 19 septembre 2006 : Un
véhicule a explosé lundi 18 septembre
2006 devant le parlement transitoire,
installé dans la ville de Baïdoa, alors
que le convoi du président Abdullahi
Yusuf Ahmed sortait des bâtiments. Selon
le ministre des Affaires étrangères,
Ismail Mohamed Hurre, l'attaque a fait 11
tués : 5 membres de l'entourage
présidentiel et 6 assaillants
présumés.
Mercredi 27 septembre 2006: Les
miliciens de l'Union des tribunaux
islamiques, qui contrôlent la capitale
Mogadiscio, et une grande partie du pays,
ont pris, sans un seul coup de feu,
Kismayo, la troisième ville du pays et
port stratégique proche de la frontière
kenyane dans la nuit de dimanche à lundi
25 septembre 2006. Ils ont tiré mardi 26
septembre sur des manifestants "qui
leur étaient hostiles" tuant un
enfant de 13 ans et blessant 2 autres
personnes. La ville était jusqu'alors
contrôlée par le ministre de la
Défense du gouvernement fédéral de
transition, le colonel Abdikadir Adan
Shire, un chef de guerre également connu
sous le nom de Barre Hiraale. Celui-ci a
pris la fuite à l'approche des forces
islamiques.
Samedi 7 octobre 2006 : L'Union
des tribunaux islamiques, qui contrôle
la capitale Mogadiscio, et une grande
partie du pays, a annoncé la fermeture
de ses frontières avec l'Ethiopie,
accusant ce pays d'avoir mené des
incursions, des bombardements et posé
des mines sur le territoire somalien.
Mardi 10 octobre 2006 : Les
miliciens de l'Union des tribunaux
islamiques (UTI), qui a pris le contrôle
de la capitale Mogadiscio, en juin 2006,
aux mains de clans rivaux qui se
livraient à une guerre sans merci, ont
déclaré lundi 9 octobre 2006 une
"guerre sainte" (djihad) à
l'Ethiopie accusée de vouloir envahir la
Somalie pour s'emparer de la ville de
Buur Hakaba, "convoitée" par
le gouvernement fédéral de transition,
en place à Baidoa. Solomon Abebe,
porte-parole du ministère éthiopien des
Affaires étrangères, a qualifié les
dernières déclarations des islamistes
de "propagande habituelle destinée
à tromper la communauté
internationale".
Vendredi 20 octobre 2006 : La
Fédération Internationale des
Journalistes (FIJ) a
condamné jeudi 19 octobre 2006 "les
récentes attaques sur les médias en
Somalie dont la fermeture d'une station
de radio, l'autodafé d'un journal et le
refus d'accéder au Somaliland à des
journalistes. Le dimanche 15
octobre" 2006, "le Conseil des
Tribunaux Islamiques a fermé la radio
"East Africa Radio" à
Mogadiscio. Selon le chef du bureau de
l'information du Conseil, Sheik Abdirahim
Ali Mudey, la station a été fermée en
raison de "désinformation et de
fautes". Samedi 14 octobre 2006, 18
journalistes du sud et du centre de la
Somalie et Puntland ont été détenus
pendant trois heures à l'aéroport Egal
de Hargeisa au Somaliland, par des agents
de l'immigration. Les autorités du
Somaliland ont dit ne pas avoir été
informées de l'arrivée des
journalistes. Ces derniers étaient
invités à un atelier sur les médias
organisé par l'UNICEF (Fonds
des Nations Unies pour l'Enfance) et l'OMS, Organisation
Mondiale de la Santé. Les journalistes
ont pu plus tard entrer à Hargeisa,
grâce à l'intervention de l'association
des journalistes du Somaliland
(SOLJA)".
Vendredi 27 octobre 2006 : Les
miliciens de l'Union des tribunaux
islamiques (UTI) qui a pris le contrôle
de la capitale Mogadiscio, en juin 2006,
aux mains de clans rivaux qui se
livraient à une guerre sans merci, ont
annoncé avoir recruté au moins 3.000
combattants pour participer à la guerre
sainte (Djihad) contre les troupes
éthiopiennes qu'ils accusent d'avoir
pénétré en Somalie pour apporter leur
soutien au gouvernement de transition qui
siège à Baidoa. **
L'Union des tribunaux islamiques (UTI) a
entrepris de bloquer les livraisons en
carburant à destination de Baïdoa, où
siègent les institutions provisoires
internationalement reconnues de Somalie,
selon des responsables et négociant
présents dans la capitale Mogadiscio où
transite le carburant en provenance des
Etats du Golfe qui est ensuite
redistribué dans toutes les autres
villes du pays.
Mercredi 22 novembre 2006 : Le
président de la province semi-autonome
du Puntland, le général Addeh Museh, a
annoncé lundi 20 novembre 2006 par
décret l'imposition de la charia (loi
islamique) sur son territoire, région
qui jusque là avait échappé à
l'influence islamique.
Jeudi 30 novembre 2006 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
adopté mercredi 29 novembre 2006 la
résolution 1724, présentée par le
Qatar et adoptée à l'unanimité, après
avoir constaté l'augmentation
considérable des flux d'armes et de
munitions qui arrivent en Somalie, en
violation de l'embargo sur les armes
imposé à ce pays, qui demande au
secrétaire général de l'ONU de
reconstituer, dans les 30 prochains
jours, et pour une période de six mois,
le Groupe de contrôle chargé de
surveiller l'embargo. Le Comité est
prié de lui recommander des moyens de
faire en sorte que l'embargo sur les
armes, qui continue d'être violé, soit
mieux appliqué et respecté. Créé par
la résolution 1519 (2003), le Groupe de
contrôle est chargé d'enquêter sur
l'application de l'embargo sur les armes
imposé à la Somalie en 1992 et sur ces
violations. Imposé à toutes les
livraisons d'armes et de matériel
militaire à la Somalie, cet embargo
avait été décrété en vertu de la
résolution 733 (1992).
Vendredi 1er décembre 2006
:Une voiture piégée a
explosé jeudi 30 novembre 2006 à
Baïdoa, où siège le gouvernement de
transition, contre un poste militaire
éthiopien, faisant 8 morts et 4
blessés. Cet attentat a été
revendiqué par les miliciens de l'Union
des tribunaux islamiques (UTI), qui a
pris le contrôle de la capitale
Mogadiscio, en juin 2006, aux mains de
clans rivaux qui se livraient à une
guerre sans merci. Ils accusent les
troupes éthiopiennes d'avoir pénétré
en Somalie pour apporter leur soutien au
gouvernement de transition qui siège à
Baïdoa.
Jeudi 7 décembre 2006 : L'ONU
ont lancé un appel visant à collecter
la somme de 18 millions de dollars pour
venir en aide aux survivants des
inondations en Somalie. Ces nouveaux
fonds viendront compléter les 10
millions de dollars qui ont débloqués
par le Fonds central d'intervention pour
les urgences humanitaires. Plus de 300
000 personnes ont été touchées par ces
inondations.
Lundi 11 décembre 2006 : De
violents combats ont opposé samedi 9
décembre 2006, pour la seconde journée
consécutive, les milices de l'Union des
tribunaux islamiques (UTI) aux troupes du
gouvernement fédéral de transition
somalien à Baidoa, siège des
institutions de transition somaliennes et
cible des islamistes.
Vendredi 15 décembre 2006 :
L'Envoyé spécial
humanitaire pour la Corne de l'Afrique, Kjell Magne
Bondevik, a appelé jeudi
14 décembre 2006 les parties en conflit
en Somalie, "pour des raisons
humanitaires", à "la raison,
à la modération et à faire prévaloir
un esprit de compromis, y compris dans
ces circonstances très difficiles".
Des violences entre le gouvernement de
transition et les tribunaux islamiques
somaliens qui ont pris le contrôle de la
capitale Mogadiscio et d'une grande
partie du pays, se poursuivent faisant de
nombreuses victimes parmi les civils.
Samedi 16 décembre 2006 : Cheikh
Yusuf Mohamed Siad Indaade, chef de la
Défense des tribunaux islamiques, qui
ont pris le contrôle de la capitale
Mogadiscio, a lancé mardi 12 décembre
2006 un ultimatum de 7 jours aux troupes
éthiopiennes pour qu'elles se retirent
de Somalie. Dans le cas contraire,
"nous lancerons une attaque
majeure". L'Ethiopie a d'ores et
déjà fait savoir qu'elle refusait
l'ultimatum des islamistes somaliens.
Jeudi 21 décembre 2006 : De
violents affrontements ont opposé les
forces gouvernementales et les miliciens
des tribunaux islamiques, mercredi 20
décembre 2006 à Baïdoa, où sont
installées les institutions somaliennes,
et qui n'est pas encore sous contrôle
des milices islamiques.
Mardi 26 décembre 2006 : Les
troupes éthiopiennes ont bombardé lundi
25 décembre 2006 2 aéroports, dont
l'aéroport international de Mogadiscio
la capitale pour "empêcher les vols
non autorisés" par le gouvernement
de transition. La capitale est aux mains
de l'Union des tribunaux islamiques
(UIC), connue sous le nom du Conseil
suprême des tribunaux islamiques (SCIC),
qui ont pris le contrôle en juin 2006 de
la ville et d'une bonne partie du pays
ensanglanté par les combats entre des
chefs de guerre rivaux. Le gouvernement
transitoire s'est installé à Baïdoa,
jugeant la capitale Mogadiscio pas assez
sûre. Quelques heures avant ces
attaques, l'Ethiopie s'était
officiellement déclarée en guerre
contre l'UIC.
Mercredi 27 décembre 2006 :
Le Haut Commissaire des
Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres,
s'est dit "profondément
inquiet" par l'aggravation du
conflit en Somalie" indiquant que
"des milliers de civils seraient
déplacés dans le centre et le sud de la
Somalie par les récents combats entre
les forces éthiopiennes alliées au
gouvernement fédéral somalien de
transition et l'Union des Tribunaux
islamiques". Antonio Guterres a
ajouté : Au début de l'année, il y a
eu la sécheresse puis un conflit interne
a envoyé plus de 34 000 réfugiés vers
nos camps de Dadaab au Kenya. Depuis
novembre, de graves inondations se sont
produites dans la vaste région du sud de
la Somalie et maintenant depuis la
semaine dernière, des combats
extrêmement graves s'y déroulent".
Le Haut Commissaire des Nations Unies
pour les Réfugiés a appelé
"toutes les parties dans ce conflit
à respecter les principes humanitaires
et à protéger les populations civiles.
Les travailleurs humanitaires dans la
région doivent déjà faire face à des
obstacles immenses, notamment
l'insécurité et les désastres
naturels. La dernière chose dont nous
avons besoin est, une fois de plus, un
nouveau déplacement massif".
Jeudi 28 décembre 2006 : Les
forces gouvernementales et l'armée
éthiopienne ont repris leur offensive,
mercredi 27 décembre 2006 contre les
troupes de l'Union des Tribunaux
islamiques. L'Ethiopie, qui apporte son
soutien au gouvernement intérimaire qui
siège à Baidoa, a affirmé qu'elle
prendrait la capitale Mogadiscio. Les
combats, qui ont débuté le 20 décembre
2006, auraient déjà fait un millier de
morts, plus de 3 000 blessés et
provoqué l'exode de milliers de
personnes.
Vendredi 29 décembre 2006 :
Les troupes gouvernementales
appuyée par l'armée éthiopienne ont
pris, jeudi 28 décembre 2006 la capitale
Mogadiscio, aux mains des de l'Union des
Tribunaux islamiques depuis 2006, qu'elle
avait désertée. Le gouvernement de
transition, qui siège depuis sa
formation fin 2004 à Baïdoa, a
décrété l'état d'urgence dans le
pays. Les combats qui ensanglantent le
pays depuis le 20 décembre 2006 ont fait
plus de 1 000 morts et au moins 3 000
blessés.
Samedi 30 décembre 2006 : Le
premier ministre Ali Mohamed Gedi,
escorté par l'armée éthiopienne, est
entré à Mogadiscio la capitale vendredi
29 décembre 2006, dans laquelle les
institutions somaliennes n'avaient pas
mis les pieds depuis le début de la
guerre civile, en 1991, ville désertée
par les milices de l'Union des tribunaux
islamistes. Il a indiqué que
"l'armée éthiopienne
"restera" en Somalie
"aussi longtemps" que les
autorités somaliennes de transition en
auront "besoin". Il a précisé
que la loi martiale serait proclamée
samedi 30 décembre 2006 par le parlement
pour maintenir le contrôle du pays. Les
islamistes qui contrôlaient depuis juin
2006 la capitale et une bonne partie du
pays ont affirmé "qu'ils ne se
rendraient jamais à l'armée
éthiopienne" et que des
"opérations de guérilla seraient
menées" sur tout le territoire
somalien. Plusieurs milliers de
manifestants ont manifesté vendredi 29
décembre 2006 à Mogadiscio contre la
présence de troupes éthiopiennes en
Somalie.
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