La
Guerre israélienne de
l'information :...
Pourquoi des kamikazes ?
: Les raisons...
Israël,
Palestine, le livre noir
Les
homicides imputables aux
Israéliens
Force de frappe excessive
des Forces armées
israéliennes
Démolition de maisons et
destruction de terres
agricoles
Violations de la liberté
de la presse par Israël
Le lourd tribut des
incursions israéliennes
Opération Mur de
protection, Naplouse
Jénine : les opérations
militaires des Forces de
défense israéliennes
L'armée israélienne à
l'assaut de la presse
Torture en Israël
Statut...
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Spécial
"Proche-Orient"
!
-
-
- La
Rédaction de fil-info-france.com
vous propose un
rendez-vous sur le
Proche-Orient où seront
présentés les faits
majeurs de cette région
où les enjeux
internationaux sont aussi
complexes que
dramatiques.
-
-
-
- Extraits
(Archives) du point de
presse quotidien de
la diplomatie française sur
ce conflit.
- Développement majeur de
l'actualité sur le Proche-Orient :
Mercredi 12
septembre 2007 :
CISJORDANIE : Selon un
rapport intitulé
"Ville
fantôme" (en
anglais : "Ghost
Town"), publié
conjointement par B'Tselem et
l'Association pour les
droits civils en Israël
(ACRI,
Association for Civil
Rights in Israel), "la
politique d'Israël a de
graves conséquences pour
des milliers de
Palestiniens ; elle viole
leur droit à la vie, à
la liberté, à la
sécurité de la
personne, à la libre
circulation, à la santé
et à la propriété,
entre autres". Le
rapport précise que
"la politique
appliquée par Israël au
centre-ville
dHébron a incité
des milliers de
Palestiniens à partir et
quelque 1 829 commerces,
qui représentaient 76,6
% des commerces du centre
de Hébron, ont été
fermés depuis
1994". Lire
l'édition de
Fil-info-France du 15 mai
2007 (Cisjordanie).
Conformément à un
accord conclu en 1997
entre l'Organisation de
libération de la
Palestine et les
autorités israéliennes,
Hébron a été divisé
en deux sections. H1, qui
représente environ 80 %
de la ville, a été
placée sous le contrôle
de l'Autorité
palestinienne, tandis que
le gouvernement
israélien a conservé le
contrôle d'H2, qui
englobe une bonne partie
de la zone commerciale
ainsi que les colonies
israéliennes,
considérées comme
illégales selon le droit
international. L'armée
israélienne a
immédiatement réagi à
ce rapport déclarant :
"Les restrictions
sur la circulation et le
commerce dans la ville
d'Hébron sont le
"strict
minimum" nécessaire
pour assurer la
protection des soldats de
la force de défense
israélienne et des
résidents de la
communauté juive
d'Hébron". Le
Bureau des Nations Unies
pour la coordination des
affaires humanitaires (OCHA), avait
publié le 30 août 2007
un rapport intitulé "The
humanitarian impact on
Palestinians of Israels
settlements and other
infrastructure in the
West Bank" (format pdf
- en français :
"L'impact
humanitaire sur les
Palestiniens des colonies
de peuplement et
infrastructures
israéliennes dans la
Bande de Gaza") qui
décrit limpact des
colonies de peuplement et
dautres
infrastructures
israéliennes sur la
situation humanitaire des
Palestiniens de
Cisjordanie ajoutant que
près de 40 % de la
Cisjordanie sont
interdits aux
Palestiniens en raison
des colonies
israéliennes, de
l'infrastructure
militaire et d'un
système de routes conçu
pour faciliter l'accès
des colons juifs,
justifié par Israël
comme étant une
protection contre le
terrorisme. Les colonies
de peuplement et les
autres infrastructures en
Cisjordanie, dont un
large réseau routier,
les points de contrôle,
les barrages et la
barrière de séparation,
privent les Palestiniens
de laccès aux
terres et limitent leur
capacité de circuler
librement. Le rapport
précise que la
Cisjordanie a été
divisée en une série
denclaves séparant
les communautés
palestiniennes les unes
des autres. Selon l'OCHA,
8 Palestiniens adultes
sur 10 sont sans emploi
et quelque 75 % vivent
bien en-dessous du seuil
de pauvreté.
Mercredi 5
septembre 2007 :
ISRAEL/PALESTINE : Lors de la
Conférence
internationale de la
société civile pour la
paix
israélo-palestinienne
qui s'est tenue à
Bruxelles en Belgique les
30 et 31 août 2007, Luisa
Morgantini,
Vice-présidente du Parlement
européen, a appelé
à un arrêt des
échanges commerciaux
entre l'Union
Européenne et Israël
pour protester contre les
violations des droits de
l'homme dans les
Territoires Palestiniens.
Dans le cadre d'un accord
d'association
euro-méditerranéen, Israël
jouit actuellement d'un
libre échange pour ses
produits industriels et
d'un traitement
préférentiel pour ses
produits agricoles qui
entrent dans l'Union
Européenne. L'article 2
de l'Accord, entré en
vigueur en 2000, engage
les parties à respecter
les droits de l'homme. Le
10 avril 2002, le
parlement européen avait
adopté par 269 voix
pour, 208 contre et 22
abstentions, une
résolution qui demandait
la suspension de l'accord
d'association qui lie
l'Union européenne à
Israël. Luisa Morgantini
a déclaré :
"C'était une erreur
quand l'Union a suspendu
son aide directe à
l'Autorité Palestinienne
en 2006, quand le parti
islamiste du Hamas a
gagné de façon
écrasante les élections
parlementaires que
l'Union considérait
officiellement comme
juste et
démocratique". Elle
a aussi dénoncé la
décision de l'Union
Européenne de concentrer
son soutien sur la
Cisjordanie plutôt que
sur Gaza, indiquant :
"En tant
qu'Européens, nous
devons faire nos efforts
pour ne pas diviser mais
pour unir les
Palestiniens. Notre
politique est parfois
exactement
l'inverse." Eoin Murray de
l'organisation irlandaise
Trócaire, qui combat
la pauvreté, a déclaré
que l'Union Européenne
était devenue "un
sous-traitant pour
l'occupation" de la
Palestine et que la
mission de l'Union
Européenne à Rafah
devrait être
abandonnée. Eoin Murray
a également précisé
que "la Commission
européenne a estimé
à 44 millions d'euros
(60 millions de dollars)
la valeur des dégâts
faits par Israël aux
projets financés par
l'Union Européenne dans
les Territoires
Palestiniens, déclarant
: "L'Union
Européenne a payé
l'addition pour
Israël" ajoutant :
"L'UE a payé la
reconstruction et n'a
jamais réclamé de
remboursement. Elle a
permis à Israël
d'ignorer ses
responsabilités en vertu
du droit
international."
Richard Kuper, le
porte-parole de
l'organisation
londonienne "Juifs
Européens pour une Paix
Juste", a
allégué qu'Israël a
effectué "de graves
infractions" à la Quatrième
Convention de Genève ; signée
en 1949, qui fixait les
droits des peuples vivant
sous occupation
étrangère. Il a
affirmé que les
Etats-Unis et l'Union
Européenne avaient
décidé d'accorder un
"traitement
spécial" à
Israël. A la différence
d'autres pays dans la
région, Israël a été
autorisé à développer
des armes nucléaires et
n'a pas été tenu de
rendre des comptes pour
avoir ignoré les
résolutions du Conseil
de sécurité de l'ONU.
Richard Kuper a critiqué
le Centre de
Surveillance du Racisme
et de la Xénophobie de
l'Union Européenne à Vienne
en Autriche (maintenant
renommé Agence des
Droits Fondamentaux) pour son
assimilation de toute
critique d'Israël à de
l'antisémitisme. En
2005, le Centre de
Surveillance a publié
une liste de 6 exemples
qui pourraient être
considérés comme de
l'antisémitisme. 5
d'entre eux sont liés à
des commentaires au sujet
d'Israël.
Mardi 7 août 2007 : CISJORDANIE : B'Tselem, la
principale organisation
israélienne de défense
des droits de l'homme, a
publié mardi 7 août
2007 un nouveau rapport
qui accuse les autorités
israéliennes en
Cisjordanie occupée de
se servir des barrages
routiers comme d'une
"punition
collective" à
l'encontre des
Palestiniens. Le rapport
précise que "les
autorités israéliennes
ont transformé le droit
élémentaire à circuler
librement en un
privilège qu'Israël
accorde quand il lui
convient" ajoutant
que "l'armée
israélienne a mis en
place 43 barrages fixes
et 455 autres
obstructions de routes en
Cisjordanie où 312
kilomètres de route sont
partiellement ou
totalement interdits aux
Palestiniens".
B'Tselem réclame la
"levée de tous les
barrages fixes et autres
restrictions de mouvement
en Cisjordanie"
quitte à renforcer les
contrôles aux passages
vers Israël et en
Israël même, en vue
d'empêcher des
attentats. Elle dénonce
la poursuite de la
colonisation, la jugeant
une "entreprise
illégale" et
propose qu'en attendant
de démanteler les
implantations, Israël
"restreigne la
liberté de circulation
des colons pour leur
propre sécurité au lieu
de limiter celle des
Palestiniens".
Mercredi 18
juillet 2007 : BANDE DE
GAZA : Le Bureau de
l'ONU de la coordination
des affaires humanitaires
(OCHA) a
déploré une nouvelle
fois la "fermeture
des frontières entre
Israël et Gaza" qui
"signifie qu'un
certain nombre d'abris
pour les réfugiés,
d'écoles, de centres
communautaires,
d'équipements
d'assainissements et
d'établissements
médicaux ne pourront
être maintenus, et
continue de menacer
l'économie de
Gaza". L'OCHA
souligne "qu'entre
le 3 et le 9 juillet
(NDLR. 2007),
pratiquement aucun
matériau de construction
n'a pu être importé
vers Gaza en raison de la
fermeture persistante des
frontières, interrompant
des projets de
construction d'un montant
de 370 millions de
dollars, dont des travaux
menés par l'Office de
secours et de travaux des
Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine
dans le Proche-Orient (UNWRA) pour un
montant de 93 millions de
dollars, ajoutant que
"de nouvelles
écoles ne pourront être
construites et que la
surpopulation des écoles
de l'UNWRA se poursuivra
à la rentrée".
L'OCHA ajoute que
"le licenciement de
65 000 travailleurs par
des entreprises de Gaza,
forcées de réduire la
production en raison du
manque de matières
premières, pourrait
affecter plus de 450 000
personnes à charge. On
craint aussi une
relocalisation de ces
entreprises vers l'Egypte
ou d'autres pays, ce qui
serait autant d'argent
dont l'économie de Gaza
serait privée. A l'heure
actuelle, il ne reste
plus que 780 entreprises
ouvertes, soit 1/5ème de
celles actives en juillet
2005". Le
communiqué de l'OCHA
précise que "les
fabricants de meubles,
les entreprises textiles
ou d'habillement et
d'alimentation ne peuvent
plus employer que 4 200
employés, sur les 35 000
habituels, et l'industrie
de la construction ne
supporte plus que 7 000
employés sur 42
000" habituels. OCHA
souligne aussi que les
coupures de courant dues
à la destruction d'une
partie de la centrale de
Gaza en juin 2006 [par
l'armée israélienne]
sont devenues plus
fréquentes et durent
maintenant jusqu'à 5
heures par jour et
souligne : "On
attend un transformateur
en provenance d'Egypte.
Pour le moment, une des
turbines s'est arrêtée
en raison d'un excès
d'usage, et la prochaine
pourrait faire de même
si elle n'est pas
entretenue".
IRLANDE
DU NORD : Jeudi
21 juin 2007 : S'exprimant
à Dublin mardi 19 juin
2007, après une
conférence sur les
Droits de l'homme, où il
s'était exprimé,
l'ancien président
américain, Jimmy Carter, Prix Nobel
de la Paix 2002, 82
ans, président de 1977
à 1981, a indiqué que
"le soutien de
Washington au Fatah
palestinien et l'arrêt
de l'aide destinée à la
bande de Gaza
s'inscrivent dans une
politique erronée dont
le but est de diviser les
Palestiniens",
affirmant que les
Etats-Unis et Israël
avaient fait "tout
leur possible pour
empêcher un ajustement
entre le Hamas et le Fatah". Il a
ajouté : "Ces
derniers temps, les
Etats-Unis ont fourni une
aide militaire au Fatah
pour vaincre le Hamas à
Gaza. Le Fatah n'a pas pu
l'emporter à cause de la
détermination ardente de
certains combattants du
Hamas et de leur
discipline". Jimmy
Carter a poursuivi :
"Le fait d'octroyer
une assistance aux
Palestiniens de
Cisjordanie visait à les
"récompenser"
tout en continuant à
"punir" le
million et demi de
Palestiniens vivant à
Gaza. Il a conclu :
"Je crois que cette
tentative de division de
la Palestine en 2 peuples
constitue un pas dans la
mauvaise direction. On ne
fait rien de l'extérieur
pour tenter de les
rassembler."
Mardi 5 juin
2007 : ISRAEL :
L'organisation de
défense des droits de
l'homme Amnesty
International a publié
lundi 4 juin 2007 un
rapport intitulé
"Une occupation
persistante : les
Palestiniens de
Cisjordanie en état de
siège", et qui
correspondant au 40e
anniversaire de la guerre des
Six jours, qui
demande aux autorités
israéliennes de mettre
fin aux confiscations de
terres, aux bouclages et
aux autres violations du
droit international
perpétrées dans le
cadre de cette
occupation. Ces
violations du droit
international ont donné
lieu à de très
nombreuses atteintes aux
droits des personnes et
n'ont pas apporté la
sécurité à la
population civile
israélienne et
palestinienne. Ce
document donne des
précisions sur
l'expansion constante des
colonies illégales dans
les territoires occupés
qui privent la population
palestinienne d'une
partie de ses ressources
; il rend compte
également des très
nombreuses mesures qui
ont pour effet de
confiner les Palestiniens
dans des enclaves
fragmentées, rendant
difficile l'accès à
leurs lieux de travail,
aux services de santé et
aux écoles. Ces mesures
se sont traduites par la
construction d'un
mur/barrière de 700 km
et de plus de 500 postes
de contrôle et barrages
et par la mise en place
d'un système complexe
d'attribution de
laissez-passer. "Les
Palestiniens qui vivent
en Cisjordanie sont
gênés dans tous leurs
déplacements, a
déclaré Malcolm Smart,
directeur du programme
Moyen-Orient et Afrique
du Nord d'Amnesty
International. Plus
qu'une simple gêne, il
s'agit dans certains cas
d'une question de vie ou
de mort. Il est
inadmissible que des
femmes sur le point
d'accoucher, des enfants
malades ou des personnes
accidentées en route
pour l'hôpital soient
contraints de faire
d'immenses détours qui
peuvent leur coûter la
vie". "Une
intervention
internationale est
indispensable dans les
plus brefs délais si
l'on veut mettre fin aux
atteintes aux droits
fondamentaux qui sont
commises dans le cadre de
l'occupation et qui
entretiennent le
ressentiment et le
désespoir au sein de la
population palestinienne,
où les jeunes sont
nombreux et se
radicalisent de plus en
plus", a ajouté
Malcolm Smart. Cela fait
40 ans que la communauté
internationale ne
parvient pas à résoudre
de manière satisfaisante
le problème
israélo-palestinien,
elle ne peut pas se
permettre d'attendre
quarante ans encore pour
intervenir". Dans
son rapport, Amnesty
International ne perd pas
de vue les
préoccupations
légitimes d'Israël en
matière de sécurité ni
l'obligation qu'a le
gouvernement de protéger
la population sur son
territoire, mais elle
précise que ceci ne
saurait en aucun cas
justifier des violations
flagrantes du droit
international telles que
le fait de construire la
plus grande part du
mur/barrière de
Cisjordanie sur des
terres palestiniennes.
"Si le but était
simplement d'empêcher
des kamikazes
palestiniens d'entrer en
Israël, le mur aurait pu
être construit le long
de la Ligne verte qui
sépare Israël et la
Cisjordanie, a souligné
Malcolm Smart. Au lieu de
cela, la plus grande
partie du mur/barrière
est construite sur des
terres palestiniennes, au
mépris de la Cour
internationale de
justice, et sépare des
villes et des villages de
Cisjordanie". Le
mur/barrière n'est pas
le seul élément qui
restreigne la liberté de
mouvement des
Palestiniens, il y a
aussi 500 postes de
contrôle et barrages
ainsi qu'un réseau
routier destiné aux
colons israéliens et
interdit aux
Palestiniens. Le
mur/barrière, ainsi que
ce réseau routier et les
barrages, profitent aux
colonies israéliennes
qui, bien qu'interdites,
ne cessent de se
développer et se
retrouvent ainsi
contiguës à Israël.
"Les restrictions
sévères imposées par
Israël ont provoqué
l'effondrement presque
total de l'économie
palestinienne et
exacerbent les conditions
déjà difficiles dans
lesquelles vivent et
travaillent les
Palestiniens, a ajouté
Malcolm Smart. Le
désespoir, la pauvreté
et l'insécurité
alimentaire sont
aujourd'hui à des
niveaux jamais encore
atteints dans les
territoires palestiniens
occupés". "La
plupart des Palestiniens
sont désormais
dépendants de l'aide
qu'ils reçoivent et les
familles réduisent la
qualité et la quantité
de nourriture qu'elles
consomment et sont
contraintes pour survivre
de vendre des biens
essentiels". (Source
: Amnesty
International France)
L'organisation
israélienne ONG Monitor, qui
vérifie les affirmations
des ONG, estime que
"l'appellation même
du rapport dénote d'un
parti pris évident et du
manque d'impartialité de
l'organisation". ONG
Monitor a appelé dans un
communiqué à la
démission des membres de
l'antenne israélienne
d'Amnesty International
en signe de protestation.
Mardi 15 mai
2007 : CISJORDANIE : Selon une
étude publiée
conjointement lundi 14
mai 2007 par 2
organisations
israéliennes de défense
des droits de l'homme, B'Tselem et
l'Association pour les
droits civils en Israël
(ACRI,
Association for Civil
Rights in Israel), plus de
40 % des Palestiniens
vivant dans le centre de
Hébron, sous contrôle
israélien, ont été
contraints de quitter
leur domicile. 1 829
boutiques palestiniennes,
qui représentaient 76,6
% des commerces du centre
de Hébron, sont
désormais fermées. Le
rapport précise que
l'éviction des
Palestiniens du centre de
Hébron est le résultat
de la politique
israélienne de
séparation entre juifs
et arabes et des
privations imposées à
la population
palestinienne locale. La
porte-parole de B'Tselem,
Sarit Michaeli, a
expliqué que les
Palestiniens étaient
contraints de quitter le
secteur essentiellement
à causes des strictes
limitations de
circulation que leur
imposent les forces
israéliennes. Selon
elle, en privilégiant
les besoins des colons et
en créant une
séparation basée sur
l'ethnie, l'armée
israélienne a créé une
"ville
fantôme" dans le
centre de Hébron. Elle
ajoute : "Tsahal
(NDLR. L'armée
israélienne) a créé
les conditions qui ont
incité au départ des
Palestiniens. L'armée ne
peut pas dire qu'elle
ignorait ce qui allait se
passer". Dans un
communiqué, l'armée
israélienne a estimé
que ce rapport était
faussé parce que
"B'Tselem n'avait
pas tenu compte de la
complexité de la ville,
la seule de Cisjordanie
où cohabitent
Israéliens et
Palestiniens"
déclarant : "Dans
cette réalité complexe,
le commandement militaire
a l'obligation de prendre
de telles mesures pour
des raisons purement
sécuritaires".
Mardi 27 février 2007 :
ISRAEL/PALESTINE : L'ONG
israélienne pour les
Droits de l'Homme dans
les Territoires Occupés
(B'Tselem) a indiqué
vendredi 23 février 2007
dans un nouveau rapport
qu'Israël avait, depuis
l'enlèvement du soldat
israélien Gilad Shalit,
le 25 juin 2006, interdit
toute circulation
maritime palestinienne, y
compris celle des bateaux
de pêche, au large du
littoral de la bande de
Gaza. Cette interdiction
a porté un coup très
grave au secteur
palestinien de la pêche
qui assure la survie de
dizaines de milliers
d'habitants de la Bande
de Gaza. Malgré les
patrouilles de la marine
israélienne qui
n'hésite pas à ouvrir
le feu, les pêcheurs
palestiniens bravent
cette interdiction au
risque de leur vie pour
assurer leur subsistance.
B'Tselem dénonce dans ce
rapport une nouvelle
méthode d'humiliation et
d'abus à l'encontre des
pêcheurs. L'ONG rapporte
de nombreux cas selon
lesquels les pêcheurs
sont conduits loin des
côtes, à l'opposé de
Rafah, et forcés par les
soldats israéliens à se
déshabiller et à sauter
à l'eau, même s'ils ne
savent pas nager, sous la
menace de leurs armes, et
obligés ensuite de
regagner le navire de la
marine israélienne à la
nage en dépit des eaux
froides.
De
notre correspondant
Benoît MARTINET
Plus de liens :
- CHARTE
NATIONALE PALESTINIENNE -
2 JUIN 1964 O
CHARTE
NATIONALE PALESTINIENNE -
JUILLET 1968 O
CHEIKH AHMAD
YASSINE, FONDATEUR DU
HAMAS, MOUVEMENT DE LA
RESISTANCE ISLAMIQUE O
Coordination
de l'Appel de Strasbourg : Ce site est
celui d'un ensemble
d'associations réparties
dans 22 des 25 pays de
l'Union européenne et
oeuvrant pour la justice
et la paix au
moyen-orient et pour le
respect du Droit
International, des
Conventions de Genève et
le respect des décisions
de la Cour internationale
de justice.
Comité de
Bienfaisance et de
Secours aux Palestiniens
CBSP
CAPJPO-EuroPalestine : Nous,
citoyens de toutes
origines, attachés au
respect des droits de
l'Homme, du droit
international et de la
justice pour tous les
peuples du monde, sommes
déterminés à dénoncer
sans relâche
l'occupation des
territoires palestiniens
qui perdure depuis des
décennies et qui menace
gravement la paix dans le
monde.
Journée
internationale de
solidarité avec le
peuple palestinien
Les
résolutions de l'ONU
PRISES EN 2002
Les
résolutions clé du
Conseil de Sécurité de
l'ONU
- lLe texte
complet des accords
d'Oslo (en
anglais)
-
- La pétition
des insoumis
- Des hommes
courageux en Israël !
- Israël-Palestine
: trop, c'est trop... : manif et
pétition
-
- Marwan
Barghouti
- Le portrait
de Marwan Barghouti
- Le Comité
International pour la
Libération de Marwan
Barghouti
- Le Fatah
- L'OLP
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al-Bana, dit Abou Nidal :Curriculum vitae
- Le mouvement
Abou Nidal :
Description, activités,
effectifs, emplacements
et théâtre des
opérations, aide
extérieure, objectifs,
la chronologie de ses
attentats.
- Le
Fatah-Commandement
Révolutionnaire : en
bref...
- La
chronologie de la
naissance du
Fatah-Conseil
Révolutionnaire : de 1974
à 2002
- Organisation
Abou Nidal (en anglais
OAN) : bref
récapitulatif
-
- Aljazeera site de la
télévision satellitaire
qatariote du monde arabe,
surnommée la CNN Arabe !
Téléchargement rapide
des polices arabes 460 ko
en moins de 4 mn pour un
modem 56 Ko.
- Aljazeera Vidéo en
direct "live"
de la télévision
satellitaire qatariote du
monde arabe. The premier
Arabic News Channel aljazeeraAljasira
Suite
du Spécial "Proche-Orient"
!
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