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- Vendredi
11 février 2005 : Le porte-parole du
ministère des Affaires étrangères a annoncé
jeudi que la Corée du Nord a suspendu sine die
sa participation aux pourparlers à 6 (NDLR.
Corée du Sud, Corée du Nord, Etats-Unis, Chine,
Russie et Japon) sur son programme nucléaire
arguant que "les Etats-Unis renforcent leur
politique en vue détouffer la Corée du
Nord et que rien ne justifie sa participation aux
négociations". Le ministère des Affaires
étrangères a justifié sa position en citant le
discours du président George W. Bush sur l'état
de l'Union où il indiquait que Washington
"travaillait en proche collaboration avec
les gouvernements d'Asie pour convaincre la
Corée du Nord de renoncer à ses ambitions
nucléaires". Le 29 janvier 2002, lors de
son discours sur l'état de l'Union, le
président Bush avait qualifié la Corée du Nord
comme faisant partie "des pays de l'Axe du
Mal" (avec Cuba, l'Iran, l'Irak (de Saddam
Hussein) et la Syrie), c'est-à-dire "des
pays qui veulent se procurer des armes de
destruction massive et soutiennent le
terrorisme"). La nouvelle secrétaire d'Etat
américaine, Condoleezza Rice avait qualifié le
régime nord-coréen "d'avant-poste de la
tyrannie". Pyongyang a officiellement fait
savoir quelle sétait dotée
darmes atomiques de sa propre fabrication
pour contrer les efforts américains visant à
lisoler, indiquant : "Nous avions
déjà agi de manière déterminée en nous
retirant du Traité de non-prolifération
nucléaire (TNP) et en fabriquant des
armes atomiques dautodéfense en réaction
à la politique de ladministration Bush qui
ne cache plus sa volonté disoler la Corée
du Nord. Rappelons que les Etats-Unis restent le
seul pays au monde à avoir utilisé l'arme
nucléaire, sur ordre du Président Truman, le 6
août 1945 sur les villes japonaises d'Hiroshima
où 78 000 personnes ont été tuées sur le coup
et 51 000 blessés qui, pour un bon nombre, ne
survivront pas, et le 9 août 1945 et Nagasaki
où 35 000 personnes périrent.
Samedi 12 février 2005 : Après
avoir annoncé jeudi possèder l'arme nucléaire,
lambassadeur adjoint nord-coréen auprès
des Nations Unies, Han Song Ryol a déclaré
vendredi que le régime de Pyongyang serait prêt
à revenir à la table des négociations si la
Maison Blanche acceptait aussi des négociations
bilatérales directes entre Washington et
Pyongyang. Washington a aussitôt réagi et
indiqué tout pourparler bilatéral.
Jeudi 3 mars 2005 : Pyongyang a exigé mercredi
des excuses des Etats-Unis pour l'avoir
qualifiée "d'avant-poste de la
tyrannie" et a menacé de reprendre les
tests de missiles à longue portée. La Corée du
Nord a déclaré le 10 février 2005 qu'elle
disposait d'armes atomiques et qu'elle boycottait
les négociations sur son programme nucléaire
mais a indiqué être prête à les reprendre si
"Washington acceptait de renoncer à vouloir
changer le régime" communiste nord-coréen
et s'il exprimait "clairement sa volonté
politique de coexister avec (la Corée du Nord)
dans la paix".
Lundi 28 mars 2005 : Pyongyang a
reconnu pour la première fois dimanche que le
pays était touché par l'épidémie de grippe aviaire qui sévit
actuellement en Asie. Selon l'agence officielle
de presse Korean Central News (KCNA), les
cas de fièvre ont été signalés dans
"quelques élevages de poulets" et
"plusieurs centaines de milliers de têtes
de volaille" ont été abattues et
détruites par le feu. L'agence de presse
précise "qu'aucun éleveur n'aurait pour
l'heure été infecté par la maladie ajoutant :
"Une action dynamique est entreprise en
différentes parties du pays pour combattre la
fièvre aviaire qui frappe le monde". 8 pays
d'Asie du sud-est ont été touchés en décembre
2003 par la grippe aviaire (ou grippe du poulet)
faisant 48 morts. ** Le
Programme alimentaire mondial (PAM) a
annoncé qu'il allait être obligé d'arrêter
progressivement ses missions humanitaires à la
population nord-coréenne en raison d'un manque
de dons. Le PAM a également appelé Pyongyang à
lever ses restrictions sur le contrôle de l'aide
internationale.
Lundi 2 mai 2005 : Selon la
chaîne de télévision japonaise NHK, les
autorités nord-coréennes ont procédé,
dimanche, à un tir de missile à courte portée
dans la mer du Japon. Pyongyang détiendrait
actuellement environ 600 missiles de courte
portée et une centaine de missiles de moyenne
portée pouvant atteindre 1 300 kilomètres.
Selon les Etats-Unis, les autorités
nord-coréennes posséderaient aussi des missiles
balistiques capables d'atteindre une cible
distante de 4 000 kilomètres. Répondant à des
sénateurs américains, le directeur des services
de renseignements de la défense américaine (DIA,
Defense Intelligence Agency), le
vice-amiral Lowell Jacoby, a indiqué que
"la Corée du Nord a désormais la capacité
d'équiper ses missiles pouvant atteindre les
Etats-Unis d'une tête nucléaire" ajouant
que cette "capacité nest que
théorique puisque ces missiles nont pas
encore été testés".
Jeudi 9 juin 2005 : Dans un
entretien à la chaîne de télévision
américaine, ABC, le vice-ministre nord-coréen
des Affaires étrangères, Kim Gye Gwan, a
annoncé mercredi que son pays était en train
"de fabriquer d'autres bombes
nucléaires". Il a précisé : "Nous
avons suffisamment de bombes nucléaires pour
nous défendre contre une attaque américaine.
Quant à savoir combien nous en avons, c'est un
secret." Il a conclu : "Notre programme
nucléaire n'a pas vocation à attaquer les
Etats-Unis. Nous n'avons aucune intention
d'attaquer les Etats-Unis".
Samedi 18 juin 2005 : Le ministre
de l'Unification sud coréen Chung Dong-Young,
qui a rencontré à Pyongyang la capitale,
pendant 2 heures le "cher leader", le
Président nord-coréen Kim Jong-Il, a annoncé
que "le président Kim a déclaré que
Pyongyang pourrait rejoindre les pourparlers à 6
(NDLR. Corée du Nord, Corée du Sud, Etats-Unis,
Chine, Japon et Russie) un partenaire" de
dialogue ajoutant toutefois que son pays
"avait besoin de consultations
supplémentaires avec les Etats-Unis". Selon
le haut responsable sud-coréen, Kim Jong-Il a
également indiqué que son pays était prêt à
adhérer à nouveau au Traité de non-prolifération
nucléaire (TNP) et à autoriser des
inspections des sites nucléaires nord-coréens
dès que la crise actuelle serait résolue.
Lundi 19 septembre 2005 : Richard
Ragan, directeur du Programme Alimentaire Mondial
(PAM) en Corée du Nord, a
annoncé que le gouvernement nord-coréen a
enjoint le PAM d'achever toutes les distributions
de vivres du programme d'urgence à la fin du
mois de novembre 2005 affirmant que "le pays
dispose de ressources alimentaires suffisantes
pour nourrir ses 22 millions d'habitants".
Richard Ragan a déclaré : "Nous pensons
toujours que, dans ce pays, un grand nombre de
personnes ont toujours du mal à couvrir leurs
besoins alimentaires de base". Le PAM
nourrit chaque année 6,5 millions de personnes,
soit un peu moins du tiers des habitants de la
Corée du Nord. Depuis le lancement de son
programme d'urgence, en 1995, elle a acheminé
environ 4 millions de tonnes de nourriture dans
le pays, pour une valeur de 1,5 milliard de
dollars (1,2 milliards d'euros). La famine a tué
2 millions de personnes dans le pays.
Lundi 26 septembre 2005 : Jan Egeland,
Secrétaire général adjoint aux affaires
humanitaires et Coordonnateur des secours
d'urgence de l'ONU s'est dit "très
préoccupé" vendredi lors d'une conférence
de presse à New York après l'annonce par les
autorités nord-coréennes de "mettre fin à
toutes les opérations d'aide internationale
humanitaire d'ici à la fin de cette année"
(NDLR. 2005) et demandé aux "organisations
non gouvernementales (ONG) restantes de ne
maintenir un personnel international qu'à
Pyongyang", la capitale. Jan Egeland a
précisé que "le taux de malnutrition
aiguë, c'est-à-dire le nombre de gens qui
meurent de faim, a baissé de 16 % à 7 %, et la
malnutrition chronique a baissé de 62 % à 37 %
entre la fin des années 1990 et 2005"
ajoutant toutefois que "40 % des enfants
souffrent de retards de croissance et 25 %
souffrent d'insuffisance pondéral" et que
"70 % des médicaments et 100 % des vaccins
sont fournis par les organisations
humanitaires".
Jeudi 29 septembre 2005 : Le
Rapporteur spécial de la Commission des droits
de lhomme, Vitit Muntarbhorn, a transmis
devant les Etats membres son rapport sur la
situation des droits de l'homme en Corée du Nord qui
révèle que "les violations souvent
flagrantes des droits de l'homme exigent
que des mesures soient immédiatement prises afin
d'empêcher les abus et de redresser la
situation" ajoutant que "le caractère
antidémocratique du pouvoir en République
populaire démocratique de Corée gêne
considérablement la jouissance des droits de
l'homme, tandis que le caractère centralisé des
autorités nationales, qui s'emploient à
garantir la survie du régime au sommet [
]
s'oppose au respect des droits de l'homme ".
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