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Samedi 18 février 2006 : Le pays tout entier a célébré le 64e anniversaire de son "Cher Leader" Kim Jong-il. A cette occasion, le vice-président du présidium de l’Assemblée populaire suprême (parlement), Yang Hyong-sop, a déclaré : "La crise nucléaire ne pourra jamais être résolue, aussi longtemps que les Etats-Unis continuent de mener une politique anachronique hostile" contre la Corée du Nord, ajoutant : "L’armée et le peuple de Corée du Nord écraseraient les agresseurs jusqu’au dernier homme", si les Etats-Unis l’attaquaient.

Samedi 1er juillet 2006 : La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a accusé vendredi les Etats-Unis d' avoir effectué plus de 220 missions d'espionnage aérien en juin, utilisant différents avions de reconnaissance.

Mercredi 5 juillet 2006 : Selon un responsable du Pentagone, aux Etats-Unis, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, la Corée du Nord a procédé mardi 4 juillet 2006 "au tir d'au moins 2 missiles de type Scud à courte-portée qui se sont abîmés dans la mer du Japon".

Jeudi 6 juillet 2006 : Pyongyang a procédé mercredi 5 juillet 2006 à des tirs d'essais de 7 missiles, dont un d'une longue portée de 6 500 kilomètres pouvant atteindre les territoires américains d'Hawaï ou de l'Alaska provoquant une condamnation unanime de la communauté internationale et malgré un moratoire instauré en 1999. Les 7 missiles se sont abîmés en mer du Japon. Le Japon a demandé la convocation immédiate du Conseil de sécurité de l'ONU demandant une résolution élaborée par le Japon et les Etats-Unis à l'encontre de la Corée du Nord. Le dernier tir de missile à longue portée par la Corée du Nord remontait à 1998. L'ambassadeur nord-coréen à Moscou a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères. L'Union européenne "a fermement condamné les tirs d'essai de missiles provocateurs" dans un communiqué publié par la présidence finlandaise. La Chine s'est dite "préoccupée" par ces tirs de missiles et appelé "les parties concernées à conserver leur calme et faire preuve de retenue".

Samedi 8 juillet 2006 : Les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et le Japon ont présenté vendredi 7 juillet 2006 au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution contraignante prévoyant des sanctions financières contre la Corée du Nord. La Chine et la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité et dotées du droit de veto, ont d'ores et déjà annoncé qu'ils étaient opposé à cette résolution, préconisant un texte non contraignant. L'ambassadeur adjoint de la Corée du Nord à l'ONU, Han Song-Ryol, a déclaré que son pays considérerait des sanctions internationales comme un "acte de guerre".

Mardi 11 juillet 2006 : Le ministère chinois du Commerce et le ministère du Commerce extérieur de la RPDC ont signé lundi 10 juillet 2006 à Pyongyang la capitale un accord de coopération économique et technologique en présence du vice-Premier ministre chinois, Hui Liangyu, arrivé lundi à Pyonyang pour une visite officielle de 5 jours, et le vice-Premier ministre de RPDC, Guak Bom-gi.

Jeudi 13 juillet 2006 : La Russie et la Chine ont présenté mercredi 12 juillet 2006 un nouveau projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le tir de missiles effectué le 5 juillet 2006 par la Corée du Nord. Les 2 pays exhortent Pyongyang à réaffirmer son moratoire sur les tirs de missiles et à réintégrer la table des négociations à 6 sur son programme nucléaire.

Lundi 17 juillet 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté dimanche 16 juillet 2006 à l'unanimité la résolution 1695 (2006) condamnant les tirs de missile balistiques menés par la la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) et impose des sanctions sur son programme de missiles. Le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé à tous les Etats Membres d'empêcher les transferts de missiles et d'articles liés aux missiles, de matières, de biens et de technologies, aux programmes de missiles ou d'armes de destruction massive de la RPDC. La résolution demande aussi que la Corée du Nord "suspende toutes les activités liées à son programme de missiles balistiques", renonce à toutes ces armes et programmes nucléaires et redevenir partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et aux garanties de l'AIEA, Agence internationale de l'énergie atomique. ** Le ministère des Affaires étrangères a indiqué "dénoncer avec véhémence et rejeté totalement" la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, lui demandant de "suspendre toutes les activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablisse dans ce contexte ses engagements antérieurs en faveur d'un moratoire sur les lancements de missiles", qualifiée de "produit de la politique américaine hostile à l'égard de la RPDC", ajoutant que "Pyongyang continuera de soutenir ses efforts de dissuasion militaire en vue d'une auto-défense par tous les moyens et méthodes, maintenant que la situation a atteint sa pire phase".

Jeudi 20 juillet 2006 : Les autorités ont annoncé mercredi 19 juillet 2006 qu'elles mettaient un terme au programme de retrouvailles de familles séparées par la guerre en 1953, débuté en 2000, en raison du refus de la Corée du Sud d'envisager une aide humanitaire en sa faveur. Depuis 2000, plus de 13 600 Coréens ont pris part à ces réunions de famille. La dernière d'entre elles a eu lieu le 19 juin 2006.

Lundi 31 juillet 2006 : Les autorités de Pyongyang ont demandé l'annulation d'un un exercice militaire conjoint prévu entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, baptisé Ulji Focus Lens 2006, qui doit avoir lieu du 21 août au 1er septembre 2006, et mobiliser près de 8 000 soldats américains ainsi qu'un nombre non précisé de soldats coréens. Ce sera le deuxième exercice conjoint à grande échelle entre les 2 pays cette année. Le porte-parole du gouvernement nord-coréen a indiqué que ces manoeuvres militaires sont "d'un développement dangereux" visant "à exacerber la situation en péninsule coréenne jusqu'à un niveau de tension extrême".

Vendredi 4 août 2006 : L'organisation de défense des droits de l'homme de Corée du Sud "Good Friends" (Bons Amis), qui aide les réfugiés nord-coréens, a indiqué mercredi 2 août 2006 qu'à la suite des inondations dues à de fortes pluies qui ont frappé le pays à la mi-juillet, "environ 4 000 personnes sont dorénavant portées disparues et nous nous attendons à ce que le bilan des morts et disparus atteigne 10 000 personnes", ajoutant que "les médias officiels de Corée du Nord ont fait état jusqu'à présent de plusieurs centaines de personnes mortes ou disparues à travers le pays". Ce bilan n'a pas pu être confirmé de source indépendante. "Good Friends" a également indiqué que la Croix-Rouge nord-coréenne a rejeté les propositions d'aide de son homologue sud-coréenne, affirmant "pouvoir gérer seule le dossier". Les Nations Unies ont chiffré les pertes à 154 morts et 127 disparus.

Mercredi 23 août 2006 : Les autorités nord-coréennes ont menacé de "prendre des mesures préventives dans le but d'autodéfense au moment critique, en cas de nécessité de défendre son pays", après le début lundi 21 août 2006 des exercices militaires sud-coréano-américaines, appelées Ulji Focus Lens, qui mobilisent environ 20 000 soldats des 2 pays et se déroulent chaque année depuis 1975. Pyongyang a précisé que "ces exercices annulent pratiquement l'accord d'armistice" qui avait mis fin à la guerre de Corée de 1950-1953".

Mercredi 4 octobre 2006 : Le ministère nord-coréen des affaires étrangères a annoncé mardi 3 octobre 2006 dans un communiqué sa volonté de "procéder à de nouveaux essais nucléaires sécurisés à des fins de recherches scientifiques" visant "à renforcer la capacité d’auto-défense du pays face à l’hostilité croissante des Etats-Unis". Aucune date n’a été annoncée. Le ministre promet formellement que Pyongyang n'usera jamais en premier de l'arme atomique, "n'utilisera pas l'arme nucléaire comme menace et ne la transférera pas (à un tiers)" et affirme que la Corée du Nord déploiera "tous les efforts pour faire de la péninsule Coréenne une zone dénucléarisée, d'oeuvrer au désarmement nucléaire et à la non-prolifération des armes nucléaires".

Samedi 7 octobre 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une déclaration non contraignante exigeant de la Corée du Nord qu'elle renonce à effectuer un essai nucléaire et retourne aux pourparlers à 6. Les spéculations sur l'imminence d'un tel essai se sont poursuivies. Le texte ajoute : "Si la Corée du Nord ignore les appels de la communauté internationale, le Conseil de sécurité agira en conformité avec ses responsabilités aux termes de la Charte des Nations unies". Le ministère nord-coréen des affaires étrangères a annoncé mardi 3 octobre 2006 dans un communiqué sa volonté de "procéder à de nouveaux essais nucléaires sécurisés à des fins de recherches scientifiques" visant "à renforcer la capacité d’auto-défense du pays face à l’hostilité croissante des Etats-Unis".

Mardi 10 octobre 2006 : L'agence officielle de presse, KCNA (Korean Central News Agency), a annoncé lundi 9 octobre 2006 que "l'équipe des chercheurs scientifiques de la RDPC (République démocratique populaire de Corée, dirigée par Kim Jung II) a effectué avec succès et en toute sécurité un essai nucléaire souterrain" ajoutant : "Il a été confirmé qu'aucun danger, tel que des émissions radioactives, ne résultait de l'essai nucléaire". L'information n'a pas encore été confirmée par des sources indépendantes. Le ministère russe de la Défense a confirmé que la Corée du Nord avait bien procédé à un essai nucléaire par la voix du général Vladimir Verkhovtsev qui a indiqué : "Nos systèmes de détection des explosions nucléaires ont repéré aujourd'hui à 05h35 heure de Moscou (01h35 GMT) un essai d'arme nucléaire en Corée du Nord". Le président russe Vladimir Poutine a déploré un "préjudice énorme" infligé au régime de non-prolifération nucléaire. La Corée du Sud, qui dit avoir décelé une secousse de 3,5 degrés sur l'échelle de Richter, qui en compte 10, a ordonné à toutes ses unités militaires de renforcer l'état d'alerte. Selon les services de renseignements sud-coréens, "l'essai a été mené dans un tunnel horizontal creusé dans une colline de la région de Hwadaeri, près de la ville de Kilju, dans la province de Hamgyong, à environ 300 kilomètres au nord-est de la capitale Pyongyang. Mohamed ElBaradei, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Prix Nobel de la Paix 2005, a quant à lui déclaré : "Cet essai "représente un défi sécuritaire grave non seulement pour l'Extrême-Orient, mais aussi pour l'ensemble de la communauté internationale". Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a promis des mesures de rétorsion "sévères" et a exhorté les Nations unies à "ne pas fléchir" devant Pyongyang. Le secrétaire général de l'OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord), Jaap de Hoop Scheffer a appelé à une réunion d'urgence des ambassadeurs de l'Alliance atlantique. L'Inde et le Pakistan, 2 puissances nucléaires qui n'ont pas souscrit aux obligations du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), ont condamné Pyongyang. L'Union européenne a qualifié cet essai nucléaire "d'inacceptable" tandis que Londres parle "d'un geste irresponsable" appelant à "une riposte rigoureuse". Rappelons que la Corée du Nord s'était déjà déclarée en février 2005 la huitième puissance nucléaire mondiale, après les Etats-Unis, la Russie, la France, la Grande-Bretagne, la Chine, l'Inde et le Pakistan. ONU : Le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est déclaré "profondément préoccupé" par l'annonce d'un essai nucléaire de la Corée du Nord, "malgré les appels répétés dans le monde entier pour les en décourager". Il a déclaré : "Cet acte viole les normes internationales relatives au désarmement et à la non-prolifération, ainsi que le moratoire actuel sur les essais nucléaires". Kofi Annan a estimé qu'il "aggrave aussi les tensions régionales dans la péninsule nord coréenne" et "menace la sécurité dans la région et au-delà". Kofi Annan a appelé toutes les parties "à répondre à ce grave défi de façon constructive" et "à la reprise urgente de sérieuses négociations dans le cadre des discussions à six"(Corée du Nord, Corée du Sud, Fédération de Russie, Chine, Japon et Etats-Unis). Il a ajouté : "Il s'agit là d'une raison supplémentaire pour que la communauté internationale s'efforce de faire entrer en vigueur le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires et avance dans le domaine du désarmement nucléaire multilatéral".

Jeudi 12 octobre 2006 : Après le tir nucléaire réalisé par la Corée du Nord, dans la nuit de dimanche à lundi 9 octobre 2006, les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et le Japon étaient réunis mercredi 11 octobre 2006 à New York afin de discuter d'un projet de résolution présenté par les Etats-Unis prévoyant des sanctions économiques et commerciales contre la Corée du Nord. La version amendée du texte est toujours placée sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qui donne au Conseil de larges pouvoirs d'action, y compris militaires, pour traiter les "menaces pour la paix, les infractions à la paix, ou les actes d'agression". La Chine, alliée de la Corée du Nord, s'est dite en faveur "de mesures n'impliquant pas l'emploi de la force armée".

Samedi 14 octobre 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni pour discuter d'un projet de résolution proposé par les Etats-Unis visant à imposer des sanctions à l'encontre de la Corée du Nord, qui exclut le recours à la force, a annoncé que cette résolution sera soumis au vote samedi 14 octobre 2006, le texte nécessitant de "nouvelles modifications supplémentaires mineures", selon l'ambassadeur américain auprès des Nations Unies, John Bolton. La Chine et la Russie s'opposent à des sanctions pour privilégier les négociations.

Lundi 16 octobre 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté à l'unanimité de ses 15 membres, le samedi 14 octobre 2006, la résolution 1718 (2006) qui vise à imposer des sanctions ainsi que des restrictions en matière d'armement à la République populaire démocratique de Corée (RPDC), après son essai nucléaire annoncé le 9 octobre 2006. Le Conseil agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et en particulier de son article 41, a exclu tout recours à la force. Le Conseil a exigé que la Corée du Nord ne procède à aucun nouvel essai nucléaire ou tir de missiles balistiques, retire immédiatement l'annonce de son retrait du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et redevienne partie au Traité. Il a également exigé que la Corée du Nord "suspende toutes activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablisse les engagements qu'elle a précédemment souscrits en faveur d'un moratoire sur les tirs de missiles, l'enjoignant à abandonner toutes armes nucléaires et tous programmes nucléaires existants de façon intégrale, vérifiable et irréversible. Le représentant de la RPDC, Pak Gil Yon, a rejeté "totalement" la résolution du Conseil de sécurité, accusant celui-ci de continuer à appliquer une politique de "deux poids, deux mesures". Il a indiqué que la RPDC avait mené avec succès un essai nucléaire souterrain, et que cet essai est "imputable directement aux menaces nucléaires, aux sanctions et aux pressions des Etats-Unis, est une nouvelle mesure destinée à renforcer les capacités de dissuasion et de légitime défense de la RPDC".

Mercredi 18 octobre 2006 : La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a condamné mardi 17 octobre 2006 la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU imposant des sanctions contre Pyongyang, affirmant qu'elle la considérait comme "une déclaration de guerre". Un communiqué du ministère des Affaires étrangères indique : "Nous infligerons des coups implacables, sans hésiter, à quiconque tenterait de violer notre souveraineté et notre droit à survivre sous prétexte de mettre en oeuvre la résolution du Conseil de sécurité".

Vendredi 20 octobre 2006 : Un émissaire chinois de haut rang, Tang Jiaxuan, est arrivé mercredi 18 octobre 2006 en Corée du Nord, où il a rencontré le chef de l'Etat Kim Jong-il, à qui il a remis une lettre personnelle du président chinois Hu Jintao. Il a fait part au leader nord-coréen des préoccupations de la communauté internationale quant à un possible deuxième essai nucléaire de Pyongyang. Tang Jiaxuan est accompagné par Wu Dawei, le négociateur chinois aux pourparlers à 6 pays sur le programme nucléaire nord-coréen. Les Chinois espèrent convaincre le régime de Pyongyang de retourner à la table des négociations.

Mercredi 1er novembre 2006 : Selon un rapport réalisé par le Comité américain pour les droits de l'homme en Corée du Nord, une organisation indépendante, et le cabinet juridique DLA Piper, à la demande d'Elie Wiesel, écrivain américain, Prix Nobel de la Paix 1986, de l'ancien président tchèque Vaclav Havel et de l'ancien Premier ministre norvégien Kjell Magne Bondevik, "la Corée du Nord a commis des crimes contre l'humanité contre sa propre population " et demande le Conseil de Sécurité de l'ONU de se saisir de la situation en Corée du Nord.

Jeudi 2 novembre 2006 : Selon un communiqué officiel, "la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a accepté mardi 31 octobre 2006 de revenir à la table des négociations pour discuter de son programme nucléaire". Les pourparlers à 6, (Etats-Unis, Chine, Corée du Sud, Corée du Nord, Japon et Russie) engagés en 2003, visent à convaincre le régime communiste nord-coréen d'abandonner ses ambitions nucléaires. Le 14 octobre 2006, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté la résolution 1718 imposant des sanctions ainsi que des restrictions en matière d'armement à la Corée du Nord, après son essai nucléaire le 9 octobre 2006.

Mardi 14 novembre 2006 : Dans une déclaration officielle faite par la Commission pour la paix nationale coréenne, rapportée par l'agence officielle de presse (KCNA, Korean Central News Agency), les autorités nord-coréennes ont accusé les Etats-Unis "d'avoir empêché la dénucléarisation de la péninsule et poussé la nation coréenne vers le danger constant d'une guerre nucléaire", ajoutant : "La Corée du Sud est devenue "le plus grand poste avancé nucléaire en Extrême-Orient avec un stock de plus de 1 000 armes nucléaires américaines". Pyongyang a réitéré qu'il avait procédé au test nucléaire "pour l'autodéfense" et appelé tous les Coréens à "déjouer la tentative américaine d'étouffer la RPDC et de déclencher une guerre nucléaire".

Mercredi 22 novembre 2006 : Dans un communiqué publié lundi 20 novembre 2006 par l'agence officielle de presse, le ministère des Affaires étrangères a rejeté "catégoriquement la récente résolution sur les droits de l'homme, comme un produit de leur complot politique anti-nord-coréen". Une commission des Nations Unies avait approuvé vendredi 17 novembre 2006 une résolution critiquant la Corée du Nord pour les exécutions publiques, l'usage de la torture, et d'autres violations des droits de l'homme. Le projet de résolution doit passer devant l'assemblée pleinière des Nations unies pour adoption définitive.

Jeudi 23 novembre 2006 : Le porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, Kang Sok Ju, a indiqué mercredi 22 novembre 2006 au cours d'un entretien accordé à la chaîne de télévision publique japonaise NHK, que la Corée du Nord, bien qu'elle ait accepté de reprendre les négociations à 6 (NDLR. Russie, Etats-Unis, Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, Japon), ne renoncera pas pour autant à son programme nucléaire militaire.

Samedi 16 décembre 2006 : Les autorités de Pyongyang ont demandé aux Etats-Unis d'annuler "inconditionnellement" les manoeuvres militaires conjointes prévues au prochain printemps entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, avertissant qu’"une telle démarche de guerre irresponsable ne sombrera que la perspective de résoudre la question nucléaire sur la Péninsule coréenne et entraîner de sérieuses conséquences".

Jeudi 28 décembre 2006 : Selon le quotidien japonais, "Yomiuri Shimbun", la Corée du Nord exporterait de l’or pour obtenir des devises. Le quotidien précise que la Banque de Corée du Nord est revenu sur le marché international de l'or de Londres. La banque nord-coréenne avait été rayée de la liste qui recense les pays et les sociétés qui interviennent sur ce marché ("Good Delivery") en juin 2004, car elle n’effectuait plus de transactions. Elle y était rentrée en 1976. Les Etats-Unis avaient imposé des sanctions financières contre Pyongyang en septembre 2005 et gelé près de 24 millions de dollars nord-coréens dans une banque de Macao, la Banco Delta Asia. Toujours selon le "Yomiuri Shimbun", les exportations d’or de Pyongyang sont placées sous le contrôle du bureau 39 du parti communiste nord-coréen, le bureau qui s’occupe des fonds secrets du leader nord-coréen Kim Jong-il.



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