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- Mardi
15 février 2005 : Une délégation
gouvernementale qui s'est rendue lundi à
Ouagadougou, la capitale, a indiqué que le Togo
examinait "la possibilité" d'appliquer
les décisions prises lors du sommet de chefs
d'Etat de la CEDEAO le 9
février 2005 à Niamey, exigeant "le retour
de l'ordre constitutionnel au Togo". Si le
Togo refuse de revenir à l'ancien ordre
constitutionnel, la CEDEAO menace d'appliquer son
protocole "sur la bonne gouvernance",
qui prévoit des sanctions en cas de non-respect
de ses critères. Les présidents de la CEDEAO
ont fait savoir lundi qu'ils attendaient une
réponse "demain (NDLR. mardi) au plus
tard" des autorités du Togo à leur
exigence de ce retour à l'ordre constitutionnel.
Mercredi 11 mai 2005 : 60 000
fonctionnaires ont observé mardi une grève
générale de 24 heures pour "exiger des
hausses de 25 % de leurs salaires" et
dénoncer "le coût de la vie". Les
fonctionnaires, qui ont déjà soutenu plusieurs
manifestations contre "le coût de la
vie" entre décembre 2004 et février 2005,
affirment qu'entre 1994 et 2004 les tarifs des
produits de consommation courante ont fortement
progressé, à l'instar de l'essence (+ 67,42 %),
du pétrole lampant (+ 165 %), des huiles de
cuisine (+ 50 %), ou encore du sucre (+ 54,92 %)
et du ciment (+ 96 %). Le 30 décembre 2004, le
gouvernement avait annoncé des hausses de 4,5 à
8 % des salaires des fonctionnaires, à compter
du 1er janvier 2005, augmentations jugées
"dérisoires" par les syndicats.
Mercredi 14 septembre 2005 : 300
représentants de 63 Organisations
internationales non gouvernementales (OING),
d'ONG et autres associations de la société
civile ont entamé lundi à Ouagadougou, la
capitale, leur cinquième conférence consacrée
aux missions stratégiques de l'Organisation internationale de la
Francophonie (OIF).Outre des questions
liées à la promotion de la paix, de la
démocratie et des droits de l'Homme, la
conférence des OING, ONG et autres organisations
de la société civile discute de la promotion de
la langue française et la promotion de la
diversité culturelle et linguistique.
- Jeudi
13 octobre 2005 : 3 candidats de l'opposition
ont introduit une requête en annulation de la
candidature à l'élection présidentielle du 13
novembre 2005, du Président Blaise Compaoré, au
pouvoir depuis 18 ans. Selon eux, la Constitution
et son article 37, stipulent que "le
président du Faso est élu pour 7 ans au
suffrage universel direct, égal et secret. Il
est rééligible une seule fois".
Lundi 14 novembre 2005 : 4 millions
d'électeurs étaient appelés aux urnes ce
dimanche pour élire leur Président. Le
Président sortant, Blaise Compaoré, 54 ans,
arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1987, se
présente pour un troisième mandat face à 11
rivaux. L'opposition, qui n'a pas boycotté le
scrutin contrairement aux élections de 1991,
très affaiblie et divisée, n'avait pu
présenter un seul candidat. Celui qu'elle avait
choisi, Herman Yameogo, s'était retiré de la
course à la suite du vote de la nouvelle
loi électorale instituant un mandat de 5 ans au
lieu des 7 ans habituels qui selon lui aurait dû
empêcher Blaise Compaoré de se présenter à
nouveau. La Cour constitutionnelle avait en effet
estimé que la nouvelle loi n'entrait en vigueur
qu'en 2000 et qu'elle ne s'appliquait donc pas à
Blaise Compaoré, réélu en 1998.
Samedi 19 novembre 2005 : La
Commission électorale a annoncé vendredi les
résultats officiels de l'élection
présidentielle du dimanche 13 novembre 2005.
Blaise Compaoré a été réélu président dès
le premier tour avec 80,30 % des voix.
Samedi 10 décembre 2005 : Le
gouvernement a annoncé le report des élections
municipales initialement fixées au 12 février
2006 au 12 mars 2006.
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