- SOMMAIRE
BURKINA FASO, FIL-INFO-BURKINA-FASO
©, 2003, ARCHIVES, 2003
LE FIL INFO DU BURKINA FASO
© PAGE ARCHIVES
ARCHIVES 2003 FIL INFO BURKINA FASO
- Jeudi 13 février 2003 : Le
ministère de la santé a publié
mercredi des chiffres officiels sur une
épidémie qui se propage dans le pays :
depuis le début de l'année 396 cas de
méningite et 58 décès ont été
enregistrés. En 2002, la méningite a
touché 14 500 personnes et 1745 décès.
Le vaccin contre la souche responsable de
l'épidémie n'était pas disponible. De
plus le prix de ce vaccin, 50 dollars la
dose, ne permet pas aux plus démunis d'y
avoir accès. L'OMS a toutefois annoncé
la livraison prochaine de 3 millions de
doses d'un vaccin à prix réduit.
Vendredi 7 mars 2003 : L'Office
National de l'Eau et de l'Assainissement
(ONEA) a annoncé mercredi des
restrictions d'eau dans la capitale
Ouagadougou. C'est la première fois
qu'un système de distribution alternée
de l'eau est mis en place. Il vise à
faire durer dans le temps les réserves
d'eau potable très basses en période de
saison sèche. 10 secteurs sur les 30 que
compte la capitale subiront des coupures
d'eau pendant plus de 12 heures. Les
autres zones ("les quartiers
favorisés") ne seront pas
concernées par ces coupures. Des mesures
d'économie de l'eau seront
parallèlement prises : interdiction de
remplir des citernes à partir des
barrages pour les arrosages des jardins,
pelouses ou travaux, de laver les
véhicules à grande eau et d'arroser à
partir du réseau d'eau potable.
Mercredi 2 avril 2003 : Des
mouvements de jeunes ont organisé mardi
une gigantesque manifestation pacifique
à Ouagadougou pour protester contre la
guerre en Irak. Des drapeaux américains
ont été brûlés. C'est la première
manifestation organisée dans le pays
depuis le début du conflit.
Lundi 21 avril 2003 : Le
ministre de la santé a annoncé que
l'épidémie de méningite qui frappe le
pays depuis le début de l'année a fait
plus de 1000 morts.
Mercredi 23 avril 2003 : Ce
pays a officiellement déposé plainte
devant la Commission des droits de
l'homme de l'ONU contre la Côte d'Ivoire
qu'elle accuse d'exactions commises à
l'encontre des populations burkinabées
depuis le début de la guerre civile en
Côte d'Ivoire en septembre 2002. Les
autorités ivoiriennes ont accusé le
président burkinabé Blaise Compaoré de
soutenir les rebelles ivoiriens.
Vendredi 25 avril 2003 : Le
directeur général de la Société
Internationale des Transports Africains
par Rail a annoncé que le trafic
ferroviaire sur la ligne
Abidjan/Ouagadougou, interrompu il y a
sept mois en raison de la guerre civile
qui a enflammé toute la Côte d'Ivoire,
reprendra à la mi-mai.
Mercredi 28 mai 2003 : Une
grève générale a paralysé le pays à
l'appel des syndicats. Les ouvriers
demandent une augmentation de 25 % de
leur salaire tout en critiquant le train
de vie mené par leurs gouvernants.
Mercredi 10 septembre 2003 :
Le président Compaoré a
signé, début septembre lors d'une
visite au Brésil, un protocole d'accord
avec le Brésil qui s'engage à fournir
gratuitement des médicaments
antirétroviraux génériques. Cet accord
prévoit que les deux pays s'engagent à
mettre en place un projet pilote visant
à soigner 100 malades du Sida grâce à
ces antirétroviraux distribués par le
ministère de la Santé burkinabé qui ne
sait pas prononcé clairement sur la
distribution gratuite ou payante de ces
médicaments aux malades.
Jeudi 9 octobre 2003 : Les
autorités ont fait savoir mardi qu'une
douzaine de militaires et 1 civil ont
été arrêtés entre le 1er et le 6
octobre pour "complot contre la
sécurité intérieure de l'Etat".
La classe politique s'est dite
"surprise" après l'annonce de
cette tentative de coup d'état avorté
contre le président Blaise Campaoré.
Mercredi 29 octobre 2003 : Une
dizaine de concours d'entrée dans la
Fonction publique a dû être annulée
après la découverte de fraudes massives
et de nombreuses irrégularités dans le
déroulement des examens. La
réorganisation des épreuves en
décembre prochain pour 160 000 candidats
coûtera 70 millions de FCFA (100 000
euros) au Trésor public. Un rapport de
gendarmerie fait état du manque ou de la
défaillance des surveillants qui ont
permis aux candidats de communiquer entre
eux, des substitutions de copies par
d'autres aux réponses exactes (payées
par le candidat 400 000 FCFA, 610 euros),
l'intrusion de personnes extérieures qui
ont "planché" à la place des
candidats. Une enquête a été ouverte.
400 personnes vont être entendues. 4 ont
été placées en garde à vue.
Mardi 18 novembre 2003 : Ouverture
dimanche à Ouagadougou du Congrès
Mondial d'Emmaüs
International,
installé dans une cinquantaine de pays,
en présence de l'Abbé Pierre (92 ans),
fondateur du mouvement "Les
compagnons d'Emmaüs" en France en
1949, et du président burkinabé, Blaise
Campaoré. Plus de 400 participants en
provenance de 47 pays "représentant
la partie la plus pauvre de la
planète" vont jusqu'au 23 novembre
"échanger leurs expériences"
pour faire face à la misère et à la
pauvreté
Jeudi 27 novembre 2003 : Le
président Blaise Campaoré a reçu
mercredi à Bobo-Dioulasso, capitale
économique, avec tous les honneurs
militaires, le président ivoirien
Laurent Gbagbo en visite de 24 heures.
Les deux hommes ont discuté de
"nouvelles initiatives visant à
rétablir la paix en Côte
d'Ivoire". Les 2 présidents ont
décidé de "prendre toutes les
dispositions nécessaires pour assurer la
sécurité des biens et des personnes et
des communauté étrangères vivant en
Côte d'Ivoire".
Lundi 15 décembre 2003 : Le
ministre tchadien de la Sécurité et de
l'Immigration Abduramane Moussa a signé
dimanche à Ouagadougou un accord de
cessez-le-feu avec le général Adoum
Togoi Abbo, chef des rebelles du
Mouvement pour la démocratie et la
justice au Tchad (MDJT) qui lutte depuis
décembre 1998 dans la région du Tibesi
dans le nord du pays contre le
gouvernement du président Idriss Deby.
Cet accord prévoit "l'abstention de
tout acte militaire ou toute autre forme
de violence directe ou indirecte et
l'arrêt de toutes campagnes médiatiques
entre les deux parties, la libération
des prisonniers des deux parties et la
participation du MDJT à la gestion des
affaires de l'Etat dans un esprit de
concertation et conformement aux
dispositions de la constitution". Il
convient également de la "mise en
place d'un programme urgent et
prioritaire de réinsertion, intégration
et réhabilitation des combattants du
MDJT au sein de l'armée régulière et
des formations paramilitaires."
-
Retour Burkina Faso
Retour sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|