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- Lundi 16 février 2004 : Tin
Oo, (77 ans), proche conseiller du leader
de l'opposition, Mme Aung San Suu Kyi, et
Vice-président de la Ligue nationale
pour la démocratie (LND), a été placé
dimanche en résidence surveillée à son
domicile à Rangoon par la junte
militaire au pouvoir.
Vendredi 5 mars 2004 : L'émissaire
spécial de l'ONU, Razali Ismail, a
terminé jeudi une visite surprise de
quatre jours dans ce pays destinée à
reprendre le dialogue entre la junte
militaire et l'opposition. Il a
rencontré le Premier ministre, le
général Khin Nyunt et Aung San Suu Kyi,
la secrétaire générale de la Ligue
nationale pour la démocratie (LND) et
Prix Nobel de la Paix 1991. Arrêtée le
31 mai dernier lors d'un meeting
politique dans le nord du pays et placée
en "détention protective" à
Rangoon dans un lieu tenu secret par la
junte militaire, elle est assignée à
résidence depuis septembre 2003 après
une intervention chirurgicale.
Mercredi 31 mars 2004 : La
junte militaire a annoncé mardi "la
convocation le 17 mai 2004 d'une
convention nationale pour rédiger une
constitution dans l'optique d'une
démocratisation" ne précisant
toutefois pas si la Ligue nationale pour
la démocratie (LND, opposition) de Mme
Aung San Suu Kyi en résidence
surveillée pourrait participer à la
convention nationale. Une précédente
convention nationale avait été lancée
en 1993. Elle avait échoué en 1995,
l'opposition dirigée par Aung San Suu
Kyi en ayant claqué la porte après
avoir estimé qu'elle était non
représentative.
Lundi 5 avril 2004 : Après
avoir annoncé samedi la libération
prochaine de la dirigeante de
l'opposition, et prix Nobel de la Paix
Aung San Suu Kyi, le ministre des
Affaires étrangères Wing Aung a
démenti peu après cette information.
- Mardi 20 avril 2004 : La
junte militaire a réouvert le siège du
parti d'opposition, Ligue Nationale pour
la Démocratie (LND) dont sa dirigeante,
Aung San Suu Kyi est assignée à
résidence depuis le 27 septembre 2003
ainsi qu'un autre haut responsable du
parti, Tin Oo. Environ 400 membres de la
LND ont traversé la capitale Rangoon
samedi pour demander la libération de
Mme Suu Kyi. Ils ont été stoppés près
de son domicile par la police
anti-émeutes.
Mardi 18 mai 2004 : Ouverture
lundi dans un camp militaire à une
quarantaine de km de la capitale Rangoon
de la Convention nationale dans le but de
relancer le processus de démocratisation
dans le pays et mettre en place une
nouvelle constitution. Les 1 000
participants à cette réunion ont été
sélectionnés par la junte militaire.
Aucun parti d'opposition n'y est
représenté. Tous les discours doivent
automatiquement être transmis à la
junte militaire qui les censure et les
modifie à son plein gré. La Ligue
nationale pour la démocratie (LND),
principal parti d'opposition, boycotte
cette assemblée tant que sa leader, le
Prix Nobel de la Paix, Aung San Suu Khyi,
ne sera pas libérée. Arrêtée et
détenue pendant plusieurs mois dans un
lieu tenu secret par la junte, elle a
été placée en résidence surveillée
le 30 mai 2003 après avoir subi une
intervention chirurgicale.
- Lundi 20 septembre 2004 : Selon
l'organisation non gouvernementale
française Reporters sans frontières,
RSF, le 1er septembre 2004, le Bureau de
la censure, qui dépend des services
secrets militaires, a interdit jusqu'à
nouvel ordre la publication du bimensuel
privé Khit-Sann, édité depuis août
2003 à Rangoon, sa ligne éditoriale
étant jugée trop
"pro-américaine" par la junte
militaire. Reporters sans frontières et
la Burma Media Association dénoncent ce
nouvel acte de censure contre un titre de
la presse privée. Les 2 organisations
demandent au Bureau de la censure de
revenir sur cette décision qui fait
disparaître un bimensuel soucieux de
s'exprimer sur des sujets d'actualité,
déclarant : "Au rythme des
fermetures et des pressions sur les
journalistes, la presse birmane va se
limiter aux médias de la propagande
officielle et à quelques revues privées
de divertissement".
Mercredi 20 octobre 2004 : Le
Premier ministre, et chef des
renseignements militaires, le général
Khin Nyunt, a été démis de toutes ses
fonctions mardi et placé en résidence
surveillée à Rangoon, la capitale. Il
est accusé de corruption. Il était
favorable à l'instauration du dialogue
avec l'opposante et Prix Nobel de la
Paix, Aung San Suu Kyi. La junte
militaire a indiqué qu'il quittait son
poste "pour raisons de santé".
Samedi 30 octobre 2004 : 18
ministres représentant le Vietnam, la
Thaïlande, le Cambodge, le Laos, l'Union
de Myanmar et la Chine qui se sont
réunis à Rangoon, la capitale, avec les
membres de l'Initiative ministérielle
coordonnée contre le trafic dans le
bassin Mékong (COMMIT) et des
représentants des Nations Unies, ont
signé un Mémorandum, un accord
historique dans la région Asie-Pacifique
pour tenter de lutter contre le trafic
d'êtres humains. Ce mémorandum instaure
"une série d'engagements et
détermine des actions à mener ensemble
comme par exemple la construction de
réseaux entre les experts des unités de
police, l'accélération les procédures
d'extradition et la création d'un
réseau pour le rapatriement des
victimes". "Le bassin du
Mékong est considéré comme un des
points chauds du trafic d'êtres
humains" selon le COMMIT.
Lundi 22 novembre 2004 : La
junte militaire a libéré le deuxième
plus important prisonnier politique, le
leader estudiantin Min Ko Naing, à
Sittwe vendredi soir et a été
tranféré par avion à Rangoon, la
capitale où il a été assigné à
résidence. La junte militaire a annoncé
jeudi qu'elle procèderait à la
libération de 3 937 prisonniers sans
fournir plus d'informations sur les
personnes concernées, les motifs, ni la
durée moyenne de leur incarcération.
Vendredi 26 novembre 2004 : Après
l'annonce le 19 novembre 2004 de la
libération de 3937 détenus, la junte
militaire au pouvoir à Rangoon a
annoncé la libération de "5 000
détenus supplémentaires incarcérés à
tort".
Mardi 30 novembre 2004 : Le
parti d'opposition, Ligue nationale pour
la démocratie (LND), a annoncé lundi
que l'assignation à résidence imposée
en septembre 2003, à sa dirigeante Aung
San Suu Kyi, opposante et Prix Nobel de
la Paix 1991, après son arrestation en mai 2003
dans un lieu secret, a été prolongée
d'un an par la junte militaire dirigée
par le général Than Shwe.
Vendredi 10 décembre 2004 :
Inauguration jeudi à
Rangoon la capitale du premier sommet
bouddhiste mondial pour une durée de 3
jours et en présence du président du
Conseil d'Etat pour la paix et le
développement du Myanmar (SPDC) le
généralissisme Than Shwe, du Premier
ministre laotien Boungnang Vorachith, du
Premier ministre thaïlandais Thaksin
shinawatra, du vice-Premier ministre
cambodgien Lu Lay Sreng et de chefs
bouddhistes de 18 pays, et plus de 1 000
délégués et observateurs venus de plus
de 30 pays et régions.
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