- Mercredi
17 septembre 2008 N°
2080/23476
- ONU
: A l'ouverture mardi 16 septembre
2008 de la 63e session de l'Assemblée générale de l'ONU, le
président de l'Assemblée, le Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockmann, élu le 4
juin 2008, a indiqué que cette nouvelle session
sera consacrée à "la démocratisation de
l'ONU", et particulièrement la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU. Il a
appelé à "un changement radical dans notre
manière de penser, de nous comporter et
dinteragir". Il a ajouté que "le
premier principe de lONU est celui de
légalité souveraine de tous les Etats
Membres. Le second principe est lobligation
de respecter la Charte des Nations Unies". Il
a accusé : "Alors que des milliers de
milliards de dollars sont dépensés dans des
guerres d'agression, plus de la moitié de la
population mondiale dépérit dans la faim et la
misère" poursuivant : "C'est un fait
triste mais indéniable que de sérieuses
violations de la paix et menaces à la paix et à
la sécurité sont perpétrées par certains
membres du Conseil de sécurité qui semblent
incapables de se défaire de ce qui apparaît
comme une accoutumance à la guerre". Il a
poursuivi : "Le droit de veto semble être
monté à la tête des 5 membres permanents du
Conseil de sécurité au point de leur faire
croire, dans la confusion de leur esprit,
quils peuvent agir à leur guise sans se
soucier des conséquences". Miguel d'Escoto
Brockmann s'est également insurgé contre
"l'absence de démocratie à l'ONU, citant
comme exemple l'embargo commercial imposé depuis
45 ans par les Etats-Unis à Cuba, malgré
l'adoption chaque année par l'Assemblée
générale de l'ONU de résolutions leur
demandant d'y mettre fin. Les 2 dernières
résolutions ont été adoptées par 184 voix
pour et 4 contre. Miguel d'Escoto Brockmann a
alors posé la question : "A quoi sert cette
Assemblée générale si l'opinion de 95 % de ses
membres peut être ignorée de façon si
cavalière ?". Le Président a lu une note
du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon
indiquant que 7 Etats Membres sont actuellement
en retard dans le paiement de leurs
contributions. Il sagit des Comores, de la
Guinée-Bissau, du Libéria, de la République
centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, de la
Somalie et du Tadjikistan. Comme le souligne
lArticle 19 de la Charte des Nations Unies,
un Etat Membre en retard dans le paiement de sa
contribution aux dépenses de lOrganisation
ne peut participer au vote à lAssemblée
générale si le montant de ses arriérés est
égal ou supérieur à la contribution due par
lui pour les 2 années complètes écoulées.
(Source : ONU)
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