- SOMMAIRE
Mordechai Vanunu :
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l'espion nucléaire, Mordechai Vanunu, technicien
nucléaire israélien, a été libéré le 21
avril 2004 après avoir passé 18 ans en prison,
dont 11 en isolement, après sa condamnation pour
"espionnage au profit d'une nation
étrangère".
Jeudi 19 juin 2014 N°
3882/25278
FIL INFO ISRAEL - Amnesty
International demande la levée de l'interdiction
de voyager de Mordechai Vanunu : Dans un
communiqué publié mardi 17 juin 2014, Philip
Luther, directeur du programme Afrique du Nord et
Moyen-Orient de l'organisation de défense des
droits de l'homme, Amnesty
International, a demandé la levée de
l'interdiction de voyager du lanceur d'alerte,
l'Israélien, Mordechai Vanunu, surnommé
"l'espion nucléaire", qui avait
révélé au monde les secrets nucléaires
militaires de l'Etat hébreu, libéré le 21
avril 2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans
en isolement, déclarant : "Il n'y a
absolument aucune raison de croire que Mordechai
Vanunu constituerait une menace pour la
sécurité d'Israël. Les informations qu'il
détenait sur l'arsenal nucléaire de son pays il
y a près de 30 ans ne sont plus valides
aujourd'hui. L'arrêt de la Cour suprême
cautionne une nouvelle fois la campagne obstinée
de vengeance qu'orchestre l'Etat contre Mordechai
Vanunu. Israël doit cesser de punir cet homme.
Il a purgé sa peine et doit pouvoir jouir de son
droit fondamental de sortir du pays s'il le
désire". Amnesty International a précisé
que "les juges de la Cour suprême
israélienne ont accepté l'argument du ministre
de l'Intérieur, qui affirme que si Mordechai
Vanunu était autorisé à quitter le pays, il
pourrait nuire à Israël et à ses citoyens en
divulguant des informations sur la capacité
nucléaire du pays. Pourtant, l'ancien technicien
nucléaire ne dispose d'aucune information
supplémentaire sur l'arsenal nucléaire
israélien et les informations dont il disposait
en 1986 sont tombées dans le domaine public
depuis près de 30 ans. De plus, Mordechai Vanunu
n'a pas le droit de pénétrer dans une ambassade
étrangère, de participer à des discussions sur
Internet, ni de s'entretenir avec des étrangers,
notamment des journalistes, sans avoir obtenu une
autorisation préalable. La Cour suprême
d'Israël a refusé de laisser le lanceur
d'alerte Mordechai Vanunu, qui a révélé des
informations concernant l'arsenal nucléaire du
pays aux médias internationaux en 1986, quitter
le territoire israélien afin de participer à un
événement organisé par Amnistie internationale
le 17 juin pour promouvoir la protection des
lanceurs d'alerte, dont font partie Edward
Snowden et Chelsea Manning. Il a en outre été
invité à faire un discours devant le Parlement
britannique le 18 juin 2014. Philip Luther,
directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du
Nord d'Amnesty international, avait déclaré le
5 juin 2014 dans un communiqué : "Les
sanctions persistantes auxquelles Mordechai
Vanunu est soumis pour avoir dénoncé l'arsenal
nucléaire d'Israël il y a 18 ans sont punitives
et dénuées de tout fondement". Ajoutant :
"Il est tout bonnement absurde que le
gouvernement refuse de lever son interdiction de
voyager ne serait-ce que pour trois jours afin
qu'il puisse participer aux événements
consacrés aux lanceurs d'alerte à Londres. La
Cour suprême doit saisir cette occasion pour
permettre à Mordechai Vanunu de se rendre au
Royaume-Uni". Philip Luther a conclu :
"Le maintien des restrictions visant
Mordechai Vanunu est arbitraire et totalement
injustifiable ; il est comme un oiseau en cage
qui aurait été libéré mais dont on aurait
attaché les ailes. Il ne représente absolument
aucune menace pour la sécurité d'Israël
la connaissance qu'il avait autrefois de
l'arsenal nucléaire du pays est complètement
dépassée aujourd'hui". Mordechaï Vanunu,
technicien nucléaire israélien, surnommé
"l'espion nucléaire" qui a révélé
au monde les secrets nucléaires militaires
d'Israël, condamné en décembre 2009 à 3 mois
de prison ou 3 mois de travaux d'intérêt public
pour avoir violé un ordre lui interdisant tout
contact avec des étrangers, a été libéré
dimanche 8 août 2010. Rappelons que Mordechaï
Vanunu a été libéré le 21 avril 2004 après
avoir passé 18 ans en prison, dont 11 en
isolement, après sa condamnation pour
"espionnage au profit d'une nation
étrangère". Il avait été arrêté mardi
29 décembre 2009 et placé aux arrêts à son
domicile pour être entré "en contact avec
des étrangers". Lors de sa libération, il
lui a été interdit tout contact avec des
étrangers, notamment avec les journalistes, le
droit de détenir un ordinateur, et privé de
passeport. Mordechaï Vanunu est aussi interdit
de séjour en dehors des frontières d'Israël
sur le motif qu'il pourrait révéler d'autres
secrets. Blogger, webmaster : Copyright et conditions
d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien
international pourquoi ?
- BIOGRAPHIE
:
Mordechaï Vanunu, l'espion
nucléaire
Mordechaï Vanunu est né le 13 octobre 1954 dans
une famille juive résidant au Maroc, qui émigra
en Israël en 1963. Il est libéré le 21 avril
2004 après avoir passé 18 ans en prison, dont
11 en isolement, après sa condamnation pour
"espionnage au profit d'une nation
étrangère".
Centrale nucléaire de Dimona,
désert de Neguev, Israël
A 22 ans, il fut engagé comme technicien à la
centrale nucléaire de Dimona, construite au
début des années 60 dans le désert du Negev
sous l'impulsion de Ben Gourion. Il travaillera
de I976 à 1985 dans l'unité Machon 2, chargée
du retraitement du combustible nucléaire usagé,
en vue de séparer le Plutonium par le
tributylphosphate.
Entre 1982 et 1984, Mordechai Vanunu se consacre
à l'étude de la philosophie et fréquente les
milieux progressistes et palestiniens de
l'université Ben Gourion de Beersheba ; il est
notamment le porte-parole des étudiants à
l'occasion d'un congrès à Paris.
Bien que surveillé par le Shin Bet (service de
renseignements israéliens), Mordechaï Vanunu,
suit des cours de perfectionnement en chimie et
physique.
Il se rend compte que le programme nucléaire
d'Israël, prétendu à usage pacifique, est
chargé de produire un nombre considérable
d'armes nucléaires très sophistiquées
représentant un arsenal comparable à celui de
la France. Menacé d'être transféré dans un
autre service, il prend 57 photos des
laboratoires et services qu'il fréquente ; le 27
octobre 1985, il quitte Dimona après avoir été
licencié pour motif de restructuration.
Contacté par des journalistes du quotidien
britannique "Sunday Times", pour
vérifier l'authenticité de ses déclarations au
sujet de la centrale nucléaire de Dimona, il
sera piégé par des agents secrets israéliens,
qui ont reçu des instructions de Shimon Peres et
de Margaret Thatcher.
Le 30 septembre 1986 il quitte Londres pour Rome
où il est kidnappé et drogué avant d'être
expédié clandestinement par bateau en Israël.
Il sera interrogé par le Shin Bet puis
transféré à la prison d'Ashkelon, sous le nom
de David Anoush. Il y est détenu dans une
cellule minuscule sans fenêtre, 22 heures sur
24, avec éclairage continu et caméra de
surveillance.
Le 5 décembre 1986, le "Sunday Times"
révèle l'existence de l'arsenal nucléaire
d'Israël, considéré unanimement comme le 6ème
dans le monde et comprenant des bombes
sophistiquées, dont, très vraisemblablement,
des engins thermonucléaires et neutroniques.
L'article de 3 pages est illustré de 3 photos.
Se basant sur les déclarations de Vanunu, le
journaliste estimait que le centre de Dimona
avait dû produire environ 900 kg de Plutonium,
c'est-à-dire, de quoi fabriquer 200 bombes.
Le 9 octobre 1986 le gouvernement israélien
finit par reconnaître qu'il a fait incarcérer
Vanunu.
Ce dernier parviendra à communiquer, lors de sa
deuxième comparution du 22 décembre 1986, un
message inscrit sur la paume de sa main:
"j'ai été kidnappé à Rome le 30
septembre 1986."
Un procès à huis clos débute le 30 août 1987.
Mordechaï Vanunu, amené dans une voiture aux
fenêtres occultées, est jugé menottes aux
poings et fers aux pieds. Il portait un casque
protecteur et la voiture était munie d'un
système d'alarme pour empêcher toute
communication avec des journalistes ou des
sympathisants. Durant les audiences, il était
entouré par deux agents de la sécurité pour
éviter qu'il ne puisse faire des révélations.
La presse, les observateurs et le délégué d'Amnesty
International ne sont pas admis au
procès. Les avis juridiques et les témoignages
ne sont pas publiés et le jugement est même
censuré avant sa publication.
Le gouvernement israélien a réduit Vanunu au
silence pour éviter tout embarras politique,
pour lui-même et pour les Etats-Unis. Si Israël
admettait ouvertement entretenir un programme
d'armes nucléaires, les Etats-Unis seraient
obligés d'appliquer la Loi sur l'aide à
l'étranger (Foreign Assistance Act), qui
interdit au gouvernement américain d'accorder de
l'aide militaire aux pays qui acquièrent
secrètement des armes nucléaires, de faire
remarquer Index on Censorship. Israël est le
plus important bénéficiaire de l'aide militaire
américaine. (Source : IFEX
International Freedom of Expression Exchange)
PRIX ET DISTINCTIONS :
En 1987, il reçoit le Prix "Right
Livelihood Award" 1987 (NDLR. Prix
"Pour un mode de vie juste") "pour
son courage et son sacrifice en révélant
l'ampleur du programme nucléaire
d'Israël". Le "Right Livelihood Award" est
décerné tous les ans par le parlement suédois
et honore des organisations et des personnes qui
agissent pour améliorer notre avenir . Depuis
1980, 128 personnes ou organisations, issues de
56 pays, ont reçu ce "Prix Nobel alternatif
. Les Lauréats travaillent pour la justice
sociale et les droits de l'Homme, pour la paix et
le désarmement, pour les droits des minorités,
l'agriculture, la nourriture, les enfants, la
protection de l'environnement et le
développement humain dans tous leurs aspects, de
la vie culturelle et spirituelle jusqu'à
l'accès de tous à la science et aux
technologies.
Fondé en 1980 par Jakob von Uexkull,
essayiste, philatéliste et ancien membre du
Parlement européen, "le Right Livelihood
Award a pour objectif d'aider le Nord à trouver
une sagesse pour accompagner sa science, et le
Sud à trouver une science pour accompagner sa
sagesse ancestrale" (Jakob von Uexkull).
La même année le Danemark l'honore de la Danish
Peace Foundation Award (Fondation danoise pour la
paix, Fredsfonden).
Le 15 mai 2001, Vanunu a obtenu le titre de
Docteur Honoris Causa de l'université
de Tromso en Norvège.
Le 5 octobre 2002, Mordechaï Vanunu reçoit le Prix de la
Résistance pour un futur sans nucléaire pour son
altruisme et son acte courageux d'obéissance à
une éthique en révélant le secret du programme
d'armes nucléaires d'Israël.
Lors d'une cérémonie de remise à Londres, Index on Censorship pour la liberté
d'expression a présenté son Prix de
la Défense la plus courageuse de la Liberté
d'Expression en 2004 à Meir Vanunu, qui l'a
accepté au nom de son frère.
Ces prix sont remis chaque année aux personnes
qui osent exprimer leurs opinions dans un climat
qui dissuaderait la plupart de s'adonner à la
moindre dissidence.
Plus de liens :
Le site de Mordechaï Vanunu
Campagne américaine afin de
libérer Mordechaï Vanunu
Mordechai Vanunu, héros de la Paix
Le cas Vanunu
Entretien exclusif de Mordechaï
Vanunu par Silvia Cattori pour le Réseau de
presse non-alignée Voltairenet.org
Ses citations :
"C'est parce qu'Israël détient la bombe
atomique qu'il peut pratiquer sans crainte
l'apartheid"
Mordechaï Vanunu, dans
l'actualité de www.fil-info-france.com
Lundi 9 août 2010 : Mordechaï Vanunu,
technicien nucléaire israélien, surnommé
"l'espion nucléaire" qui a révélé
au monde les secrets nucléaires militaires
d'Israël, condamné en décembre 2009 à 3 mois
de prison ou 3 mois de travaux d'intérêt public
pour avoir violé un ordre lui interdisant tout
contact avec des étrangers, a été libéré
dimanche 8 août 2010. Rappelons que Mordechaï
Vanunu a été libéré le 21 avril 2004 après
avoir passé 18 ans en prison, dont 11 en
isolement, après sa condamnation pour
"espionnage au profit d'une nation
étrangère". Il avait été arrêté mardi
29 décembre 2009 et placé aux arrêts à son
domicile pour être entré "en contact avec
des étrangers". Lors de sa libération, il
lui a été interdit tout contact avec des
étrangers, notamment avec les journalistes, le
droit de détenir un ordinateur, et privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur lui avait
interdit de quitter Israël pendant au moins un
an. Mordechaï Vanunu est aussi interdit de
séjour en dehors des frontières dIsraël
sur le motif quil pourrait révéler
dautres secrets. Mordechaï Vanunu est
"suspecté d'avoir eu des contacts avec des
agents étrangers, et présenté au tribunal de
district de Jérusalem en vue de son
inculpation", selon la justice israélienne.
Selon son avocat, il avait rencontré dans un
hôtel de Jérusalem une ressortissante
norvégienne avec laquelle "il entreprenait
une relation". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
Mercredi 17 mars 2010 : Pour la
première fois dans lhistoire du Comité Nobel de Norvège, une
requête préalable de retrait de candidature a
été présentée par Mordechaï Vanun,
technicien nucléaire israélien, surnommé
"l'espion nucléaire", qui avait
révélé au monde les secrets nucléaires
militaires de l'Etat hébreu, libéré le 21
avril 2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans
en isolement. Mordechaï Vanunu a demandé que sa
candidature soit retirée de la liste des
candidats au Prix Nobel de la Paix expliquant
"ne pas vouloir être mis sur le même plan
quun homme qui a joué un rôle ignoble
dans lintroduction darmes nucléaires
au Moyen-Orient, dans le massacre de Qana et dans
les crimes de guerre perpétrés à Gaza, comme
de la brutale occupation israélienne de
Jérusalem-Est et de la Cisjordanie", le
président israélien Shimon Peres, à qui il
attribue la paternité de la bombe atomique
israélienne. Shimon Peres a reçu le Prix Nobel
de la Paix en 1994. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Vendredi 1er janvier 2010 : Mordechaï Vanunu (54 ans),
technicien nucléaire israélien, surnommé
"l'espion nucléaire", qui avait
révélé au monde les secrets nucléaires
militaires de l'Etat hébreu, libéré le 21
avril 2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans
en isolement, a été arrêté mardi 29 décembre
2009 et placé aux arrêts à son domicile pour
être entré "en contact avec des
étrangers". Lors de sa libération, il lui
a été interdit tout contact avec des
étrangers, notamment avec les journalistes, le
droit de détenir un ordinateur, et privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur lui avait
interdit de quitter Israël pendant au moins un
an. Mordechaï Vanunu est aussi interdit de
séjour en dehors des frontières dIsraël
sur le motif quil pourrait révéler
dautres secrets. Mordechaï Vanunu est
"suspecté d'avoir eu des contacts avec des
agents étrangers, et sera présenté au tribunal
de district de Jérusalem en vue de son
inculpation", selon la justice israélienne.
Selon son avocat, il a rencontré dans un hôtel
de Jérusalem une ressortissante norvégienne
avec laquelle "il entreprenait une
relation". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Jeudi 5 mars 2009 : Mordechai Vanunu,
technicien nucléaire israélien, surnommé
"l'espion nucléaire", qui avait
révélé au monde les secrets nucléaires
militaires de l'Etat hébreu, libéré le 21
avril 2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans
en isolement, a écrit une lettre au Comité du Prix Nobel de la Paix à Oslo
pour lui demander de "retirer mon nom de la
liste des candidats, cette année. Je ne saurais
en effet figurer sur une liste de lauréats
incluant quelquun tel que Shimon Peres. Il
sagit, en effet, de lhomme qui a
présidé de A jusquà Z à la politique
darmement nucléaire israélien. (...)
Cest ce même Peres qui a ordonné que je
sois kidnappé à Rome, en Italie, le 30
septembre 1986, et qui a diligenté le procès
secret qui ma condamné pour espionnage et
trahison à 18 années de prison de haute
sécurité, dans un isolement total, en Israël.
Jusquà ce jour, il persiste à
sopposer à ma liberté et à mon
élargissement, ce, en dépit du fait que
jai effectué la totalité de ma
condamnation, soit 18 ans
dincarcération". Mordechai Vanunu a
conclu : "Pour toutes ces raisons, je ne
veux pas être nominé et je naccepterai
aucune nomination. Je dirai "Non" à
toute nomination de cette nature, aussi longtemps
que je ne serai pas libre, cest-à-dire,
aussi longtemps que je resterai contraint à ne
pas quitter le territoire israélien". Copyright
www.fil-info-france.com/
Samedi 19 septembre 2009 :
AUTRICHE/ISRAEL : Les représentants à la
Conférence générale annuelle de l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA), réunie
à Vienne, ont adopté vendredi 18 septembre 2009
Israël par 49 voix pour, 45 contre et 16
abstentions, une résolution qui exhorte Israël
à autoriser, conformément au Traité sur la non-prolifération
des armes nucléaires (TNP),
l'inspection de l'ensemble de ses installations
nucléaires. C'est la première fois en 20 ans
qu'une telle résolution est adoptée. Le
représentant israélien, David Danieli,
directeur adjoint du commissariat à l'Energie
atomique, a "déploré" la résolution
de l'AIEA, déclarant : "Israël ne
coopérera en aucune manière avec ce texte, qui
ne vise qu'à renforcer les hostilités
politiques et à approfondir les divisions au
Proche-Orient". Israël a toujours démenti
détenir l'arme nucléaire. Cependant, le premier
ministre démissionnaire, Ehud Olmert, avait
laissé entendre lundi 11 décembre 2006, lors
d'une interview à une chaîne de télévision
allemande, alors qu'il était en visite dans ce
pays, que l'Etat hébreu possède l'arme
atomique, en déclarant notamment : "Israël
n'a jamais menacé d'annihiler qui que ce soit,
mais que "l'Iran menace ouvertement,
explicitement et publiquement de rayer Israël de
la carte. Pouvez-vous dire qu'il s'agit du même
niveau, lorsque vous aspirez à posséder des
armes nucléaires, comme l'Amérique, la France,
Israël, la Russie ?". Selon certains
experts internationaux, Israël possède le
sixième arsenal nucléaire au monde, incluant
des armes tactiques, des mines et des missiles de
moyenne portée et 3 sous-marins nucléaires
basés à Haïfa. Le technicien militaire
israélien à la centrale nucléaire de Dimona
dans le désert du Néguev, Mordechaï Vanunu, surnommé
"l'espion nucléaire", avait révélé
au monde que le programme nucléaire d'Israël,
prétendu à usage pacifique, est chargé de
produire un nombre considérable d'armes
nucléaires très sophistiquées représentant un
arsenal comparable à celui de la France.
Incarcéré en 1986, Mordechaï Vanunu est
libéré le 21 avril 2004 après 18 ans de
prison, dont 11 ans en isolement. Plus de
détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël depuis 18
ans ; Le cas Mordechaï Vanunu ; Campagne pour la libération de
Mordechaï Vanunu ; Israël : armes secrètes ; Israël sommé de signer le Traité
de non-prolifération nucléaire ; Arsenal nucléaire d'Israël en 2002 (données
du SIPRI Stockholm International
Peace Research Institute) Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ? Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Jeudi 10 avril 2008 : NORVEGE : Mordechaï Vanunu,
technicien nucléaire israélien, surnommé
"l'espion nucléaire", qui avait
révélé au monde les secrets nucléaires
militaires de l'Etat hébreu, libéré le 21
avril 2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans
en isolement, a déclaré mercredi 9 avril 2008
qu'il souhaitait toujours obtenir l'asile en
Norvège après le rejet d'une première demande
en 2004 sur instruction du gouvernement
norvégien. (Source Fil-info-France)
- Jeudi 6 septembre 2007 : ISRAEL : Surnommé
"l'espion nucléaire"
Mordechaï Vanunu, qui avait révélé au
monde les secrets nucléaires militaires
de l'Etat hébreu, libéré le 21 avril
2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans
en isolement, a indiqué mercredi 5
septembre 2007 qu'il entendait faire
appel de la décision du tribunal de
Jérusalem qui l'avait condamné à 6
mois de prison pour avoir enfreint
linterdiction de contact avec les
médias étranger à laquelle il avait
été condamné. Avant sa sortie de
prison, les policiers lui ont confisqué
ses cahiers où il décrivait le
processus de fabrication et des schémas
de la centrale nucléaire de Dimona. Il
lui est interdit tout contact avec des
étrangers, notamment avec les
journalistes, n'a pas le droit de
détenir un ordinateur, privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur
lui a interdit de quitter Israël pendant
au moins un an. Mordechaï Vanunu est
aussi interdit de séjour en dehors des
frontières dIsraël sur le motif
quil pourrait révéler
dautres secrets, ce que
lintéressé nie. Plus
de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; Israël sommé de
signer le Traité de non-prolifération
nucléaire ; Arsenal nucléaire
d'Israël en 2002
(données du SIPRI Stockholm
International Peace Research Institute) ; Israël : armes
secrètes
- Samedi 22 juillet 2006 N°
1405/22801 : CENSURE INTERNET :
Forte du succès rencontré par sa
campagne menée au Royaume-Uni et en
Belgique pour la défense dun
Internet libre, Amnesty International
étend aujourdhui son action à
léchelle mondiale avec un site
Internet : http://irrepressible.info.
Cette campagne vise à réaffirmer le
pouvoir de changement dInternet à
un moment où les entreprises
technologiques se montrent de plus en
plus disposées à aider la censure et la
répression. Amnesty International écrit
: "Internet peut être un formidable
outil de promotion des droits humains :
les militants peuvent, dun simple
clic de souris, informer le monde des
atteintes aux droits humains commises
dans leur pays. Les gens nont
jamais eu accès à autant
dinformations provenant des sources
les plus diverses. Mais aujourdhui,
le potentiel dInternet est sapé
par des gouvernements qui ne tolèrent
pas ce média libre, et par des
entreprises qui acceptent de les aider à
réprimer la liberté dexpression.
Sun Microsystems, Nortel Networks, Cisco Systems, Yahoo ! et Google
font partie des entreprises qui aident
des gouvernements à censurer Internet ou
à traquer des internautes. En 2004, Microsoft a
livré aux autorités israéliennes des
informations sur Mordechai
Vanunu, qui a voulu
alerter lopinion sur des questions
relatives au nucléaire, sans que ce
dernier en ait été averti ou y ait
consenti. Ces informations ont tout
dabord été utilisées pour
engager des poursuites judiciaires contre
cet homme parce quil avait eu des
contacts avec des médias
étrangers". Les autorités
israéliennes ont interdit à Mordechaï
Vanunu davoir des contacts avec les
médias étrangers. Cette interdiction,
qui est en elle-même une violation des
droits humains, vient dêtre
prorogée pour une année
supplémentaire. Le juge chargé du
procès en cours contre Mordechaï Vanunu
est maintenant daccord pour ne pas
employer les informations fournies par
Microsoft mais il nen reste pas
moins que ces informations sont entre les
mains des autorités israéliennes et
quelles pourraient être utilisées
pour continuer de restreindre les
libertés de cet homme et de le harceler.
Lire notre édition
du 27 juillet 2004 ; notre édition du
25 décembre 2004 ; notre édition du
29 janvier 2005 (Grande-Bretagne).
Samedi 29 janvier 2005 :
GRANDE-BRETAGNE : Les
étudiants ont élu en tant que 119ème
Recteur de l'Université de Glasgow
"l'espion nucléaire"
israélien, Mordechai
Vanunu, assigné à
résidence après avoir été libéré de
prison où il était emprisonné depuis
18 ans dont 11 ans en isolement, pour
avoir dévoilé les détails du programme
d'armement nucléaire d'Israël. Voir notre édition
du 25 décembre 2004. Les
étudiants demandent à Israël de
libérer sur-le-champ leur recteur. Plus
de détails : Vanunu, recteur de
l'Université de Glasgow ; Communiqué pour la
libération de Mordechaï Vanunu
Lundi 27 décembre 2004 :
"L'espion nucléaire" Mordechai
Vanunu a été mis en liberté samedi par
la police israélienne après avoir été
arrêté alors qu'il tentait de se rendre
à Béthléem pour assister à la messe
de minuit. Il a été placé en
détention pendant plusieurs heures. Il a
reçu ordre de ne pas quitter son lieu de
résidence à Jérusalem pendant 5 jours. Voir notre édition
du 25 décembre 2004
Vendredi 12 novembre 2004 : La
police a arrêté jeudi à Jérusalem
"l'espion nucléaire"
Mordechaï Vanunu, l'homme qui avait
révélé au monde les secrets
nucléaires de l'Etat hébreu, libéré
après 18 ans de prison, dont 11 ans en
isolement, en avril 2004. Il est
soupçonné d'avoir transmis des
"informations secrètes à des
étrangers" et d'avoir "violé
les restrictions qui lui étaient
imposées par les services de sécurité
israéliens" depuis sa libération.
Mordechaï Vanunu, 50 ans, avait été
condamné en 1986 à 18 ans de prison
pour "trahison" et
"espionnage" après avoir
transmis au journal londonien Sunday
Times des informations sur la centrale
nucléaire de Dimona (sud d'Israël), où
il avait été employé. Après sa
libération en avril 2004, il lui a été
interdit de parler à des médias
étrangers et son passeport lui a été
retiré. Il doit également avertir à
l'avance la police de ses déplacements. Voir
notre édition du 22 avril 2004 A
LIRE : Israel
and the Bomb d'Avner
Cohen. Plus de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; L'arsenal
nucléaire d'Israël
que n'ont jamais contrôlé ni l'ONU ni
l'AIEA ; Qui
expertisera l'arsenal nucléaire
d'Israël ? Israël : armes
secrètes ; Israël sommé de
signer le Traité de non-prolifération
nucléaire ; Arsenal nucléaire
d'Israël en 2002
(données du SIPRI Stockholm
International Peace Research Institute).
Lundi 26 juillet 2004 : L'ancien
technicien nucléaire israélien Mordechaï Vanunu,
libéré de prison en avril après 18 ans
d'incarcération, a, au cours d'une
interview à paraître lundi dans le
supplément hebdomadaire du quotidien
arabe Al-Hayat, mis en garde contre le
risque que la centrale nucléaire de
Dimona construite dans le sud d'Israël
il y a 40 ans, devienne en cas d'accident
"un deuxième Tchernobyl" par
"l'infiltration de radiations
nucléaires qui menacent des millions de
personnes dans les pays voisins"
ajoutant "la Jordanie doit soumettre
ses habitants dans les régions
frontalières avec Israël à des examens
médicaux pour s'assurer de leur
éventuelle irradiation et leur
administrer les médicaments
nécessaires". Il a également
indiqué que ses révélations sur le
potentiel nucléaire israélien
"sont suffisantes pour considérer
Israël comme un danger réel qui menace
l'ensemble du Moyen-Orient" et a
critiqué la visite début juillet du
chef de l'Agence internationale pour
l'énergie atomique (AIEA) Mohamed
ElBaradei en Israël déclarant :
"Il aurait dû refuser de visiter
Israël (dès lors) qu'il n'était pas
autorisé à inspecter le réacteur
nucléaire" de Dimona.
- Mardi 27 juillet 2004 : ISRAEL : La
Haute Cour israélienne a refusé
d'autoriser Mordechaï Vanunu (photo),
technicien nucléaire qui a révélé
dans les années 1980 l'étendue du
programme nucléaire militaire
israélien, à quitter le pays. Libéré
le 21 avril 2004 après avoir passé 18
ans en prison pour trahison, dont 11 ans
en isolement, Mordechaï Vanunu est
interdit de tout contact avec des
étrangers, notamment avec les
journalistes, n'a pas le droit de
détenir un ordinateur, et est privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur
lui a interdit de quitter Israël pendant
au moins un an. Mordechaï Vanunu avait
saisi la Haute Cour estimant que cette
restriction de déplacement portait
atteinte à ses droits élémentaires. Il
a déclaré : "Je veux aller à
l'étranger et commencer ma vie d'homme
libre. Si Israël est une démocratie, il
devrait m'y autoriser". Le ministre
de la Justice, Yosef Lapid, a menacé de
le renvoyer derrière les barreaux s'il
ne respecte pas les restrictions qui lui
sont imposées. Plus de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; Campagne pour la
libération de Mordechaï Vanunu ; L'arsenal
nucléaire d'Israël
que n'ont jamais contrôlé ni l'ONU ni
l'AIEA ; Qui
expertisera l'arsenal nucléaire
d'Israël ? Israël : armes
secrètes ; Israël sommé de
signer le Traité de non-prolifération
nucléaire ; Arsenal nucléaire
d'Israël en 2002
(données du SIPRI Stockholm
International Peace Research Institute)
Mardi 1er juin 2004 :ISRAEL : Dans
un entretien diffusé dimanche soir par
la chaîne de télévision britannique
BBC, Mordechai
Vanunu "l'espion
nucléaire" qui avait dévoilé les
détails du programme d'armement
nucléaire d'Israël, a expliqué avoir
révélé ces secrets pour sauver l'Etat
hébreu d'un "nouvel
Holocauste". Il s'est expliqué en
ces termes : "J'ai pensé qu'il ne
s'agissait pas d'une trahison. Il
s'agissait de dénoncer. Il s'agissait de
sauver Israël d'un nouvel Holocauste. Ce
que j'ai fait, c'est informer le monde de
ce qui se passait en secret. Je n'ai pas
dit 'nous devons détruire Israël, nous
devons détruire (le réacteur) Dimona.
J'ai dit, voyez ce qu'ils font et faites
votre opinion". Plus de détails : Notre édition du
22 avril 2004 ; Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; Campagne pour la
libération de Mordechaï Vanunu ** Les
services de sécurité israéliens
envisageraient d'incarcérer de nouveau
Mordehaï Vanunu. Lors de sa libération,
après 18 années passées en prison, les
services de renseignements intérieurs
lui avaient interdit d'accorder des
interviews à la presse.
Vendredi 28 mai 2004 : ISRAEL
: Le site internet du
quotidien "Yedioth Ahronoth"
a révélé mercredi que le journaliste
britannique, Peter Hounam, qui avait
dévoilé en 1986 des secrets nucléaires
israéliens en interviewant le technicien
Mordechai
Vanunu, a été arrêté
à son arrivée à son hôtel par des
agents du Shin Bet (services de
renseignement) pour des "atteintes
à la sécurité" présumées. Une
mesure de censure interdit la publication
de toute autre précision. L'interview,
publiée par le "Sunday Times",
avait conduit des observateurs
indépendants à conclure qu'Israël
disposait de 400 armes nucléaires. Le
journaliste britannique est venu en
Israël pour la libération de Mordechai
Vanunu le mois dernier. Il est resté
depuis en compagnie de l'ancien
"espion nucléaire" dans une
église de Jérusalem, malgré les
restrictions imposées par le Shin Bet
sur les contacts de l'ex-détenu avec la
presse. Plus de détails : Notre édition du
22 avril 2004.
Samedi 29 mai 2004 : ISRAEL
: La police israélienne a
libéré vendredi le journaliste
britannique Peter Hounam, qui avait
causé tout un émoi en 1986 en publiant
les révélations du technicien
israélien Mordechaï Vanunu sur
l'arsenal nucléaire du pays. Londres
s'était dit très inquiet par son
arrestation et avait contacté les
autorités israéliennes à ce sujet.
Jeudi 22 avril 2004 : ISRAEL :
Surnommé "l'espion nucléaire"
Mordehaï Vanunu, qui avait révélé au monde
les secrets nucléaires militaires de
l'Etat hébreu, libéré mercredi après
18 ans de prison, dont 11 ans en
isolement, a indiqué à sa sortie
"ne rien regretter" que l'état
hébreu "n'avait pas besoin de
l'arme atomique". Mordechaï Vanunu
s'est en outre plaint d'avoir fait
l'objet de "traitements barbares et
cruels" de la part des services de
sécurité israéliens. Le ministre de la
Justice, Yosef Lapid, a réfuté ces
accusations de mauvais traitements,
rappelant que d'autres pays comme les
Etats-Unis avaient par le passé
exécuté leurs espions. Avant sa sortie
de prison, les policiers lui ont
confisqué ses cahiers où il décrivait
le processus de fabrication et des
schémas de la centrale nucléaire de
Dimona. Il lui est interdit tout contact
avec des étrangers, notamment avec les
journalistes, n'a pas le droit de
détenir un ordinateur, privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur
lui a interdit de quitter Israël pendant
au moins un an. Il a appelé l'Agence
Internationale à l'Energie Atomique
(AIEA) à mener des inspections dans la
centrale nucléaire de Dimona. Bien que
l'Etat d'Israël n'ait jamais
formellement reconnu disposer d'un
arsenal nucléaire, de nombreux
observateurs étrangers estiment qu'en 40
ans , la centrale de Dimona a produit du
plutonium pour au moins 200 ogives
nucléaires. Israël n'a jamais signé le
Traité de non prolifération des armes
nucléaires (TNP) et refuse donc le
contrôle de ses installations
nucléaires par l'AIEA. Israël dispose
d'une deuxième centrale nucléaire à
Nahal Sorek, au sud de Tel-Aviv. Plus de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; Campagne pour la
libération de Mordechaï Vanunu ; L'arsenal
nucléaire d'Israël
que n'ont jamais contrôlé ni l'ONU ni
l'AIEA ; Qui
expertisera l'arsenal nucléaire
d'Israël ? Israël : armes
secrètes ; Israël sommé de
signer le Traité de non-prolifération
nucléaire ; Arsenal nucléaire
d'Israël en 2002
(données du SIPRI Stockholm
International Peace Research Institute)
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