- SOMMAIRE
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generale onu 5 mars 2009
Miguel dEscoto Brockmann a
été élu le 4 juin 2008 président de
lAssemblée générale des Nations Unies.
- Jeudi
11 juin 2009 N°
2309/23705
- ONU
2 : Ali Abdessalam Treky (71
ans), ancien ministre libyen des Affaires
étrangères et ambassadeur de Libye auprès de
l'ONU a été élu mercredi 10 juin 2009
président de la 64e session de l'Assemblée générale de l'ONU lors d'une
réunion plénière. Il succédera au président
sortant, Miguel D'Escoto Brockmann du
Nicaragua lors de la prochaine session de
l'Assemblée générale de l'ONU prévue le 15
septembre 2009. Blogger,
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BIOGRAPHIE de Miguel d'Escoto Brockmann :
Né à Los Angeles dans l'Etat de
Californie le 5 février 1933, Miguel
dEscoto Brockmann a passé son enfance au
Nicaragua, avant de retourner aux Etats-Unis en
1947 pour y poursuivre ses études.
Il est entré au séminaire catholique de
Maryknoll à New York en 1953 et a été ordonné
prêtre en 1961.
En 1962, il a obtenu un Master en sciences à
lécole de journalisme de
lUniversité de Columbia (Institut
Pulitzer).
En 1963, il a fondé au Chili lInstitut
national de recherche et daction pour la
population (INAP), qui a pour objet daider
par des actions communautaires les populations
défavorisées des "callampas" (les
bidonvilles de la périphérie de Santiago et
dautres villes) à défendre leurs droits
dans le monde du travail.
Après le séisme qui a dévasté Managua, la
capitale du Nicaragua, en décembre 1972, le
père dEscoto a mobilisé laide aux
victimes de la catastrophe et a créé en 1973 la
Fondation du Nicaragua pour le développement
intégré des communautés (FUNDECI), qui est
aujourdhui lune des plus anciennes et
des plus prestigieuses organisations non
gouvernementales du Nicaragua.
En 1970, le père dEscoto a exercé des
responsabilités au Département des
communications sociales de Maryknoll, au siège
de la congrégation à New York, où il a fondé
Orbis Books. Organe de publication des pères et
frères de Maryknoll, Orbis Books est rapidement
devenu lun des fers de lance de
lédition religieuse, proposant des
ouvrages sur la spiritualité, la théologie et
lactualité, qui défendent souvent le
point de vue du tiers monde.
Alors quil vivait à New York, le père
dEscoto a été plus tard lun des
fondateurs du "rupo de los Doce"
(Groupe des Douze), composé dintellectuels
et de membres de professions libérales
progressistes et démocrates, qui a soutenu le
FSLN dans sa lutte pour renverser Anastasio
Somoza au Nicaragua. Après la chute de ce
dernier, il a été nommé ministre des Affaires
étrangères du Nicaragua, un poste quil a
occupé de juillet 1979 à avril 1990.
Dans lexercice de ses fonctions, il a joué
pendant les années 80 un rôle de premier plan
dans les processus de paix de Contadora et
Esquipulas, qui visaient à mettre fin à des
conflits armés internes en Amérique centrale.
Durant cette même période, il a été
linitiateur de la décision de son
gouvernement de porter plainte contre les
Etats-Unis dAmérique devant la Cour
internationale de Justice, en 1984, pour leur
soutien à des activités militaires et
paramilitaires contre son pays, plainte qui a
abouti à un arrêt de la Cour favorable au
Nicaragua.
Inspiré par la vie et loeuvre de
personnalités telles que Léon Tolstoï, M. K.
Gandhi, le docteur Martin Luther King et Dorothy
Day, le père dEscoto est un avocat du
multilatéralisme et du respect du droit
international, profondément attaché aux
principes de la non violence active, de la
solidarité et de la justice sociale qui, alliés
à un grand sens de léthique, forment le
socle de ses activités politiques.
Le père dEscoto a été récompensé par
de nombreux prix et distinctions, parmi lesquels
lordre du cardinal Miguel Obando Bravo
(2007), la plus haute distinction attribuée par
lUniversité catholique Redemptoris Mater
(UNICA), pour son oeuvre en faveur de la paix ;
le prix Thomas Merton (1987) pour son engagement
en faveur de la paix dans le monde ; lordre
de Carlos Fonseca Amador (1986), la plus haute
distinction du FSLN, pour ses contributions au
droit international ; le prix international
Lénine pour la paix (1985-1986), décerné par
lUnion soviétique ; le prix Julio
Cortázar pour la paix et la démocratie en
Amérique latine et aux Caraïbes (1985),
attribué par lInstitut des relations
internationales dArgentine ; et le prix
Alfonso Comín pour la paix (premier
récipiendaire, Barcelone, Espagne, 1984),
quil a accepté au nom du peuple du
Nicaragua.
En juin 2008, la candidature du père
dEscoto à la présidence de la 63e session
de lAssemblée générale des Nations Unies
a reçu au sein de lONU lappui
unanime du Groupe des Etats dAmérique
latine et des Caraïbes (GRULAC).
Source : ONU
Le 5 mars 2009, Miguel dEscoto Brockmann
provoque la colère d'Israël lorsqu'il embrasse
le président iranien Mahmoud Ahmadinejad après
son discours devant l'Assemblée générale de
l'ONU, qui donne lieu aux applaudissements des
auditeurs.
Miguel dEscoto Brockmann dans l'actualité
de www.fil-info-france.com
- Mercredi 17 septembre 2008 N°
2080/23476 : ONU : A
l'ouverture mardi 16 septembre 2008 de la 63e
session de l'Assemblée générale de l'ONU, le
président de l'Assemblée, le Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockmann, élu le 4
juin 2008, a indiqué que cette nouvelle session
sera consacrée à "la démocratisation de
l'ONU", et particulièrement la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU. Il a
appelé à "un changement radical dans notre
manière de penser, de nous comporter et
dinteragir". Il a ajouté que "le
premier principe de lONU est celui de
légalité souveraine de tous les Etats
Membres. Le second principe est lobligation
de respecter la Charte des Nations Unies". Il
a accusé : "Alors que des milliers de
milliards de dollars sont dépensés dans des
guerres d'agression, plus de la moitié de la
population mondiale dépérit dans la faim et la
misère" poursuivant : "C'est un fait
triste mais indéniable que de sérieuses
violations de la paix et menaces à la paix et à
la sécurité sont perpétrées par certains
membres du Conseil de sécurité qui semblent
incapables de se défaire de ce qui apparaît
comme une accoutumance à la guerre". Il a
poursuivi : "Le droit de veto semble être
monté à la tête des 5 membres permanents du
Conseil de sécurité au point de leur faire
croire, dans la confusion de leur esprit,
quils peuvent agir à leur guise sans se
soucier des conséquences". Miguel d'Escoto
Brockmann s'est également insurgé contre
"l'absence de démocratie à l'ONU, citant
comme exemple l'embargo commercial imposé depuis
45 ans par les Etats-Unis à Cuba, malgré
l'adoption chaque année par l'Assemblée
générale de l'ONU de résolutions leur
demandant d'y mettre fin. Les 2 dernières
résolutions ont été adoptées par 184 voix
pour et 4 contre. Miguel d'Escoto Brockmann a
alors posé la question : "A quoi sert cette
Assemblée générale si l'opinion de 95 % de ses
membres peut être ignorée de façon si
cavalière ?". Le Président a lu une note
du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon
indiquant que 7 Etats Membres sont actuellement
en retard dans le paiement de leurs
contributions. Il sagit des Comores, de la
Guinée-Bissau, du Libéria, de la République
centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, de la
Somalie et du Tadjikistan. Comme le souligne
lArticle 19 de la Charte des Nations Unies,
un Etat Membre en retard dans le paiement de sa
contribution aux dépenses de lOrganisation
ne peut participer au vote à lAssemblée
générale si le montant de ses arriérés est
égal ou supérieur à la contribution due par
lui pour les 2 années complètes écoulées.
(Source : ONU)
Mercredi 22 octobre 2008 N°
2110/23506 ONU : CRISE
FINANCIERE MONDIALE : Le
président de l'Assemblée générale de l'ONU, le
Nicaraguayen Miguel D'Escoto Brockmann, a
annoncé mardi 21 octobre 2008 la mise en place
d'un groupe de travail de haut niveau, présidé
par Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie en 2001, pour
examiner le système financier mondial, dont la Banque mondiale et le Fonds
monétaire international (FMI), qui devra
proposer des mesures à prendre par les Etats
membres "pour permettre un ordre économique
mondial plus stable". Miguel D'Escoto a
estimé que "la voix et les intérêts des
pays en développement ne sont pas actuellement
représentés à leur juste valeur dans les
institutions mondiales actuelles de gouvernance
économique" ajoutant que ces pays "ont
intérêt à un système financier démocratique
fondé sur des règles, avec des mécanismes
financiers efficaces et des institutions
impartiales capables de fournir des conseils
politiques opportuns et adaptés".
- Vendredi 24 octobre 2008 N°
2112/23508 : ONU : Dans une
interview au quotidien italien "Corriere
della Sera", le président de la
63ème session de l'Assemblée
générale de l'ONU, ancien
ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Miguel d'Escoto Brockmann (photo),
a indiqué jeudi 23 octobre 2008 que "si les
membres de l'ONU ne respectant pas les
résolutions du Conseil de sécurité devaient en
être exclus, que dire des Etats-Unis, pays qui a
violé le plus grand nombre de résolutions de
l'ONU et dont le complexe de supériorité et la
politique des doubles standards dépassent toutes
les bornes ?". Miguel d'Escoto Brockmann
commentait les résultats du vote à l'Assemblée
générale le 17 octobre 2008 à l'issue duquel
la candidature de l'Iran comme membre non
permanent du Conseil de sécurité de l'ONU a
été rejetée. Selon lui, "parmi les crimes
les plus graves demeurés impunis figure
actuellement la guerre en Irak, déclenchée en
violation de la Charte de l'ONU".
- Vendredi
16 janvier 2009 N°
2184/23580 : ONU/BANDE DE GAZA :
Une réunion d'urgence de l'Assemblée générale de l'ONU,
"afin d'examiner les mesures illégales
prises par les autorités israéliennes à
Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste
du Territoire palestinien occupé", s'est
ouverte jeudi 15 janvier 2009 à la demande du
Mouvement des pays non-alignés (118 Etats
membres sur 192), pour exiger le respect de
l'appel au cessez-le-feu à Gaza lancé par le Conseil de sécurité de l'ONU dans sa
résolution 1860 (2009) du 8 janvier 2009. Le
président de l'Assemblée, le Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockmann, a
critiqué les bombardements israéliens sur des
hôpitaux, des bâtiments de l'ONU et de la
presse dans la Bande de Gaza jeudi 15 janvier
2009 et accusé Israël de nombreuses violations
du droit international et humanitaire. Il a
déclaré : "Nous ici aux Nations Unies
sommes restés passifs trop longtemps alors que
le carnage continue". Il a ajouté :
"Les violations du droit international
commises lors de l'attaque de Gaza ont été
dûment notées : punition collective, usage
disproportionné de la force et attaque de cibles
civiles dont des maisons, des mosquées, des
universités et des écoles". Miguel
D'Escoto Brockmann a poursuivi : "Mais il y
a une autre violence pour laquelle nous sommes
aux Nations Unies complices. Le blocus de Gaza,
qui dure depuis 19 mois, est directement
responsable de la crise humanitaire avant même
que l'actuelle offensive israélienne n'ait
commencé. Ce blocus, imposé par la puissance
occupante, viole l'article 33 de la Convention de
Genève qui interdit une punition collective en
toutes circonstances". Il a reproché au
Quatuor du Moyen-Orient, qui comprend les Nations
Unies les Etats-Unis, la Russie et l'Union
européenne, d'avoir donné son aval au blocus,
"plaçant l'ONU dans un rôle douteux et en
violation de nos obligations inscrites dans la Charte des Nations Unies et dans le
droit international". Il a estimé que
l'Assemblée générale, en tant que centre
névralgique de l'ensemble du système des
Nations Unies, et son organe le plus
représentatif, devait toujours être vigilante
dans sa défense de la Charte des Nations Unies.
Un projet de résolution devrait être voté
vendredi 16 janvier 2009. Les résolutions de
l'Assemblée ne sont pas cependant pas
contraignantes. L'ambassadrice d'Israël auprès
de l'Assemblée générale de l'ONU, Gabriela Shalev, a accusé
l'Assemblée de se réunir "de manière
cynique, haineuse et politisée afin de
délégitimer le droit fondamental d'Israël de
défendre ses citoyens." Copyright
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Mercredi
18 mars 2009 N°
2236/23632 : ONU : ASSEMBLEE
GENERALE : Le président de l'Assemblée générale de
l'ONU, Miguel d'Escoto Brockmann, de retour
d'une tournée à l'étranger qui l'a conduit en
République arabe syrienne, en Finlande, en
Chine, à Bahreïn, en Suisse et en République
islamique d'Iran, a indiqué mardi 17 mars que
l'Assemblée allait organiser du lundi 1er au
jeudi 4 juin 2009 un sommet consacré à la crise
financière mondiale et à son impact sur le
développement. Sa visite à l'étranger était
destinée à s'assurer d'une large participation,
et au plus haut niveau, à ce sommet et d'en
discuter les modalités avec les dirigeants des
Etats Membres qu'il a visités. IRAN : Miguel
d'Escoto Brockmann s'est dit "frappé par la
différence entre la manière dont le président
iranien Mahmoud
Ahmadinejad est perçu par ses
concitoyens et autres personnes, et l'image
complètement "distordue" qui est
donnée du président iranien aux
Etats-Unis,"un pays qui s'est lancé dans
une entreprise de diabolisation de M.
Ahmadinejad". ETATS-UNIS : Interrogé
sur le refus éventuel des Etats-Unis de prendre
part à la Conférence d'examen de Durban II,
prévue du 20 au 24 avril 2009 à Genève en Suisse
sous l'égide des Nations unies en raison de
l'actuel projet de déclaration finale hostile à
Israël. Miguel d'Escoto Brockmann a répondu que
cette décision était motivée par le soutien
que les Etats-Unis apportent à Israël. Il a
indiqué : "Je souhaite que les Etats-Unis
viennent à la Conférence, mais si leur absence
était confirmée, ce serait une honte". Les
Etats-Unis, le Canada et Israël avaient quitté
la première Conférence Mondiale contre le
Racisme, la Discrimination raciale, la
Xénophobie et l'Intolérance,
organisée par les Nations Unies à Durban en
2001, "parce qu'elle ciblait Israël comme
un Etat raciste". SOUDAN : Il a
également jugé "regrettable" la
décision de la Cour
pénale internationale (CPI)
d'émettre un mandat d'arrêt à l'encontre du
président du Soudan, Omar el-Béchir, et a
estimé que "cela contribue à approfondir
la perception de la justice internationale comme
raciste, car c'est la troisième fois que quelque
chose vient de la CPI, et c'est la troisième
fois que cela a à voir avec l'Afrique". Il
a poursuivi : "Cette décision est d'autant
plus regrettable que 2 semaines avant qu'elle ne
soit prise, une délégation conjointe de l'Union
africaine et de la Ligue arabe s'était rendue
aux Nations Unies pour plaider en faveur d'une
chance pour la paix". ISRAEL : Le
président de l'Assemblée générale de l'ONU a
également contesté l'allégation selon laquelle
il aurait appelé à une campagne de boycott en
vue d'isoler Israël. Il a en revanche confirmé
les propos qu'il a tenus concernant la politique
d'"apartheid" que mènerait ce pays, et
a rappelé que ceci avait déjà été dit par
des personnalités comme l'ancien président des
Etats-Unis Jimmy Carter, l'archevêque Desmond
Tutu, ou encore Nelson Mandela. Il a déclaré :
"J'aime sincèrement le peuple juif, que je
place très haut dans mon estime, mais cela ne
signifie pas que je dois cautionner tout ce que
fait Israël", affirmant que le seul ordre
du jour auquel il était attaché était de
veiller au respect scrupuleux de la Charte des Nations Unies. (Source :
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