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la carte générale du Niger
NIGER
-
- Nom officiel
- République
du Niger
- Administration
- Le
Niger est divisé en 7 départements et 1
district* : Agadez, Diffa, Dosso, Maradi,
Niamey*, Tahoua, Tillaberi, Zinder. Voir la carte administrative du Niger. Voir la carte détaillée du Niger.
- Capitale
- Nyamey.
- Chronologie
politique
Du Xème siècle au début du
XIXème siècle : Les Etats haoussa
islamisés dominent le Niger méridional, époque
à laquelle ils sont soumis par la guerre sainte
des Peul menés par Ousman dan Fodio. Les
Songhaïs exercent une forte influence sur la
vallée du fleuve durant la dernière partie du
Moyen Age, tandis que l'empire de Kanem-Bornou
domine la frontière orientale.
A partir du XIème siècle : Les
Touaregs arrivent par vagues dans l'Aïr, se
répandent dans l'Azawak et commencent à lancer
des raids sur les sédentaires du Sud.
XVème siècle : Les Touaregs établissent
un sultanat à Agadez.
Entre 1883 et 1901: Les Français entrent dans
la région et provoquent la dissolution du
puissant empire de Sokoto.
1900 : Les Français font du Niger un
territoire militaire administré à partir de
l'ancien sultanat de Zinder.
1922 : Le Niger devient une colonie
française, administrée à partir de Niamey pour
rééquilibrer les pouvoirs économiques et
politiques locaux, diminuer le poids de la
communauté haoussa de Zinder ainsi que
l'influence du nord du Nigeria, une région riche
et peuplée. Le pays est intégré au sein de la
fédération de l'Afrique occidentale française.
1946 : Le Niger devient un Territoire
d'outre-mer.
1958 : Le Niger est une République
autonome au sein de la Communauté française (ou
communauté franco-africaine), malgré une
campagne pour le "non" au référendum
de Djibo Bakary, opposé au chef du gouvernement
Hamani Diori, élu président du Conseil par une
Assemblée constituante.
3 août 1960 : Le Niger accède à
l'indépendance. Hamani Diori est élu président
par lAssemblée nationale, sous régime de
parti unique. Djibo Bakary, contraint à l'exil
à la veille de l'indépendance, perpètre un
coup d'Etat qui n'aboutit pas.
Avril 1965 : Hamani Diori échappe à
une tentative d'assassinat.
1965 : Hamani Diori est réélu, soutenu
par le Parti progressiste nigérien (PPN),
quil avait fondé à partir de la section
nigérienne du Rassemblement démocratique
africain (RDA).
1968 : Les Français ouvrent les mines
d'uranium.
1973 : Une grave sécheresse touche le
Niger, affectant principalement les tribus
nomades.
15 avril 1974 : Hamani Diori, accusé de
corruption, est renversé par un coup d'Etat
perpétré par le lieutenant-colonel Seyni
Kountché et est exilé dans l'est du pays.Seyni
Kountché interdit les partis politiques.
Fin 1983 : Coup d'Etat manqué contre le
colonel Kountché.
10 novembre 1987 : Mort à Paris en France du
colonel Kountché, le colonel Ali Seibou le
remplace. Il libère l'ancien président Hamani
Diori.
2 août 1988 : Création dun parti
unique, le Mouvement national de la société de
développement (MNSD).
1989 : Ali Seibou est réélu après le
vote d'une nouvelle constitution qui ramène le
pouvoir civil, mais avec toujours un parti
unique.
1990 : Grèves et manifestations. Ali
Seibou légalise les partis d'opposition.
2 mars 1990 : Aliou Mahamidou est nommé
premier ministre.
7 mai 1990 : Violents affrontements
mortels entre Touaregs et l'armée nigérienne.
Les Touaregs réclament un partage plus
équitable des richesses.
Septembre 1990 : La France renonce à une
créance de 275 millions de dollars sur le Niger.
15 novembre 1990 : La Constitution est
révisée.
Avril 1991 : Le multipartisme est
autorisé.
Du 2 juillet au 3 novembre 1991 : Ouverture
d'une Conférence nationale visant à préparer
la transition démocratique et organiser des
élections.
3 novembre 1991 : Fin de la Conférence
nationale. Nomination d'Amadou Cheffou au poste
de premier ministre de transition avec des
pouvoirs étendus. Il forme un gouvernement le 7
novembre 1991 qui durera jusqu'au 31 janvier
1993.
23 mars 1992 : Le premier ministre de
transition Amadou Cheffou dissout le
gouvernement.
22 juillet 1992 : Le Niger reconnaît
Taïwan, ce qui entraîne la rupture des
relations diplomatiques avec la Chine.
Février 1993 : Des élections générales
voient la victoire de l'Alliance des forces du
changement (AFC).
Mars 1993 : Lors de l'élection présidentielle,
Mahamane Ousmane, chef d'un parti membre de
l'AFC, est élu Président avec 55 % des
suffrages.
1994 : Nouveaux affrontements meurtriers
entre la rébellion touareg et l'armée.
17 octobre 1994 : Le parlement est dissous.
12 janvier 1995 : L'opposition remporte les
élections législatives.
7 février 1995 : Amadou Cissé est nommé
premier ministre. Il est remplacé le 21 par Hama
Hamadou.
24 avril 1995 : Le gouvernement et 6
mouvements de la rébellion touareg signe un
accord de paix qui met fin à 5 ans de conflit.
27 janvier 1996 : Coup d'Etat militaire. Le
colonel Ibrahim Baré Maïnassara prend le
pouvoir et organise, au sein d'un Conseil de
salut national, l'adoption dune nouvelle
constitution de type présidentiel.
30 janvier 1996 : Le Conseil de salut
national nomme un premier ministre civil, Boukary
Adji.
8 juillet 1996 : Le Colonel Ibrahim Baré
Maïnassara est proclamé président par la junte
militaire lors de l'élection présidentielle
face à Mahamane Ousmane. L'opposition dénonce
des fraudes.
23 novembre 1996 : Les élections
législatives donnent la victoire au parti
présidentiel. L'opposition conteste le résultat
du scrutin.
12 décembre 1996 : Le Conseil de salut
national est dissous.
Avril 1999 : Le colonel Ibrahim Baré
Maïnassara est assassiné par des membres de sa
garde personnelle. Le commandant Daouda Mallam
Wanké, chef de la Garde présidentielle, qui a
qualifié cette mort de "malencontreux
accident", est nommé chef de l'Etat par un
Conseil de réconciliation nationale composé
uniquement de militaires. L'armée, qui avait
promis de rendre le pouvoir aux civils, interdit
les partis politiques et confirme la tenue d'un
référendum constitutionnel en juin et d'une
élection présidentielle au suffrage universel
à la fin de l'année.
9 août 1999 : Une nouvelle constitution
est promulguée.
24 novembre 1999 : Le colonel à la retraite,
Mamadou Tandja est élu président au second tour
de l'élection présidentielle avec 59 % des
suffrages face au président du parlement
dissous, Mahamadou Issoufou.
31 décembre 1999 : Hama Hamadou est nommé
premier ministre.
Mardi 21 mai 2002 : Le chef de l'opposition,
Parti Nigérien pour l'Auto-gestion, Sanoussi
Jakou, a été arrêté il y a trois jours pour
diffamation à l'encontre du ministre du commerce
lors d'un débat à la radio et jeté en prison.
Les associations de défense des droits de
l'homme ont appelé à une manifestation en
faveur de la libération du chef de l'opposition.
Mardi 6 août 2002 : Après la
mutinerie d'un certain nombre de soldats
nigériens qui avaient pris en otage une dizaine
de personnes, dont le préfet, à Diffa, le
mouvement s'est étendu à tout le pays et à la
capitale Nyamey où la garde présidentielle a,
selon le ministre de la défense, réussit à
contenir les mutins. Les soldats réclament le
paiement de leurs arriérés de salaire qu'ils ne
touchent plus depuis des mois. Ils ont déclaré
qu'ils se battront jusqu'aux derniers. Le
gouvernement a fait publier un décret stipulant
que tout journaliste ou correspondant de presse
qui parlerait de cette mutinerie serait
poursuivi. Un correspondant de RFI a été
arrêté pendant quelques heures puis relâché.
Vendredi 9 août 2002 : Selon les
autorités, l'armée a repris le contrôle de
toutes les zones tombées aux mains des
militaires mutins sauf la garnison de Ngourti,
où les offensives se poursuivent. On ne connaît
pas le nombre des victimes. Le gouvernement a mis
en garde la presse : tout journaliste qui
traitera encore de cette mutinerie sera poursuivi
risquant soit la perte de son accréditation soit
la prison.
Vendredi 4 avril 2003 : 10 000
personnes ont manifesté à Nyamey pour montrer
leur opposition à la guerre en Irak. C'est la
première fois qu'au cours d'une manifestation
étaient réunies les organisations de défense
des droits de l'homme et les associations
religieuses. Les deux premières manifestations
contre la guerre en Irak avaient été purement
et simplement interdites par les autorités.
Jeudi 17 avril 2003 : Le
président Mamadou Tandja a décidé de prendre
des mesures répressives à l'encontre des
magistrats qui commettent "de graves
irrégularités qui dépassent le seuil du
tolérable". Il a annoncé des sanctions
immédiates pour "tout magistrat pris en
flagrant délit". Le syndicat autonome des
magistrats a expliqué que cette situation
provenait de "la précarité des moyens mis
à la disposition de la justice".
Mercredi 7 mai 2003 : Le
principal syndicat du pays, Confédération
Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTM), a
lancé lundi un appel à la grève d'une semaine.
L'administration du Niger sera entièrement
paralysée : enseignement, santé et douanes (qui
rapporte 15 milliards de francs CFA à
l'économie nigérienne) ont répondu à cet
appel. Les grévistes protestent contre le non
respect par le gouvernement des engagements
depuis 2 ans concernant le paiement d'arrièrés
de salaires, d'indemnités et de primes ou le
système des retraites anticipées.
Samedi 10 mai 2003 : L'Assemblée
nationale du Niger a voté lundi à une
écrasante majorité le nouveau code pénal qui
considère dorénavant comme un crime passible de
10 à 30 ans de prison ferme les pratiques
esclavagistes. Ilguilass Weila, président de
Timidria, ONG qui lutte contre l'esclavage, a
appelé les autorités judiciaires à appliquer
la loi qui devrait punir quelque 580 000
"maîtres". Selon un rapport publié
par cette organisation, 900 000 esclaves ont
été identifiés dans les 8 régions du Niger,
mais le chiffre pourrait atteindre le million.
Samedi 24 mai 2003 : 3 gendarmes
qui avaient torturé deux hommes soupçonnés
d'avoir volé un vélo ont été condamnés
vendredi à des peines allant de 18 mois à 2 ans
de prison et une amende. Une des deux victimes
avait dû être amputée des mains et des pieds.
Jeudi 23 octobre 2003 : Le
président français Jacques Chirac est arrivé
mercredi à Nyamey pour une visite de 4 jours qui
le conduira également au Mali, deux des pays les
plus pauvres du monde afin "d'apporter
aujourd'hui le témoignage d'amitié, d'estime et
de solidarité du peuple français". Le
président Chirac est accompagné des ministres
de l'Agriculture Hervé Gaymard et de la
Coopération Pierre-André Wiltzer, de
parlementaires et d'une dizaine de chefs
d'entreprise.
Mercredi 29 octobre 2003 : Le ministre
de l'Hydraulique, de l'Environnement et de la
Lutte contre la désertification, Adamou Namata,
et l'ambassadeur de Chine au Niger, Sun Zhaotong,
ont signé ce week-end à Nyamey, la capitale, un
contrat portant sur un projet d'alimentation en
eau de la ville de Zinder, à 950 km à l'est de
Niamey. Une aide d'un montant de 48 milliards de
F CFA sera débloquée par Pékin. Les travaux
devraient débuter le 6 novembre prochain.
Mercredi 12 novembre 2003 : Le
directeur et propriétaire de l'hebdomadaire
"Le Républicain", Mamane Abou,
incarcéré depuis le 5 novembre, a été
condamné à 6 mois de prison ferme, à 300 000 F
CFA d'amende (environ 450 euros) et 10 millions
de F CFA de dommages et intérêts (plus de 15
000 euros) pour "diffamation" contre le
chef du gouvernement Hama Amadou et le ministre
des Finances Ali Badjo Gamatié, qu'il a décrit
"dans son article comme des voleurs d'argent
public", selon le ministre de la justice.
Mamane Abou est également poursuivi pour
"complicité de vol par salarié et recel de
documents confidentiels" qui lui ont permis
de rédiger un article paru en juillet dernier,
qui révélait une affaire de "Paiement sans
ordonnancement prélable" (PSOP) de 4
milliards de F CFA (6,1 millions d'euro) par le
Trésor nigérien, et répertoriait de nombreux
marchés publics accordés illégalement par les
autorités, selon la rédaction du journal.
Vendredi 21 novembre 2003 : La Cour
Internationale de Justice de La Haye a nommé
jeudi deux juges, un Nigérien et un Béninois
pour travailler avec une chambre de 5 juges de la
CIJ chargés de tenter de résoudre le litige
frontalier qui oppose le Bénin et le Niger, le
long du fleuve Niger, essentiellement dans la
perspective de recherches pétrolières, depuis
presque 40 ans.
7 décembre 2004 : Mamadou
Tandja est réélu pour un second mandat avec
65,5 % des suffrages.
- Désertique.
Chaud et sec avec des chutes de pluies quasi
inexistantes.
- Code ISO
- NE
- Devise nationale
- Fraternité,
travail, progrès.
- Drapeau
- Economie
- Bovins,
ovins. Coton. Millet, sorgho, arachides. Uranium.
- Fête nationale
- 3
août (1958, indépendance).
- Langue officielle
- Français.
- Liens
- Biographie de l'ancien président
Mamadou Tandja
La présidence du Niger
Biographie officielle du président
Mamadou Tandja
Mouvement national pour la société
de développement (MNSD-Nassara)
Ambassade de France au Niger
Ambassade du Niger en France
- Lycée La Fontaine à Nyamey
- Les Pages Jaunes du Niger
- Le
Niger par Denis qui y a vécu pendant 16 mois *
Histoire, géo, économie, apprendre la langue
Zarma, les enfants du Niger, etc.
- Centre
Biblique de Nyamey
- Le Niger contre la pauvreté
- Pratiques
esclavagistes au Niger (en l'an 2000)
- Solidarité
Niger
- Tourisme
au Niger
- Médias
- Réseau des Journalistes pour les
Droits de l'Homme
- Le
Républicain : Hebdomadaire nigérien
indépendant
Actu Niger
Le Sahel
Daily Post
- Alternative :
bimensuel de réflexion et d'opinion
- Stadium
: bimensuel du sport et de la culture
- Liste des médias du Niger
- Offre
n° 3
Monnaie
- Franc
CFA.
- Partis politiques
- RDP :
Rassemblement Démocratique du Peuple
- CDS-Rahama
: Convention Démocratique et Sociale-Rahama
- MNSD
: Mouvement National pour une Société en
Développement
- Population
- Nigériens.
- 10,3
millions d'habitants.
- Hausa
(56%), Djerma (22%), Fula (8.5%), Touareg (8%),
Beri Beri (Kanouri) (4,3%), Arabe, Toubou et
Gourmanche (1,2%). 1200 expatriés français.
- Principales
villes
- Nyamey,
Tessaoua, Djirataoua, Tahoua, Agadez, Loga.
- Offre
n° 4
Religion
- Musulmans
(80 %), Chrétiens et croyances indigènes (20
%).
- Situation
géographique
- Etat
enclavé de l'ouest de l'Afrique. Frontières
avec l'Algérie, la Libye, le Tchad, le Nigeria,
le Benin, le Burkina Faso et le Mali.
- Statut
- Le
processus de démocratisation commencé en 1992 a
été interrompu par deux coups d'état, l'un en
1996 et l'autre en 1999. Président : Mohamed
Bazoum (depuis le 2 avril 2021). Premier ministre
: Ouhoumoudou Mahamadou (depuis le 3 avril 2021).
Un coup d'Etat militaire a été perpétré le
mercredi 26 juillet 2023 au Niger, par le
général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde
présidentielle du Niger, renversant le
président élu Mohamed Bazoum.
- Superficie
- 1 266
700 km2
- Webcam
- Aucune
webcam n'a pu encore être trouvée.
- (Voir
également l'espace webcam)
Offre n° 5
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