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NICARAGUA
-
- Nom officiel
- République
du Nicaragua.
- Administration
- Le
Nicaragua est divisé en 15 départements et 2
régions autonomes* : Boaco, Carazo, Chinandega,
Chontales, Esteli, Granada, Jinotega, Leon,
Madriz, Managua, Masaya, Matagalpa, Nueva
Segovia, Rio San Juan, Rivas, Atlantico Norte*,
Atlantico Sur*
- Capitale
- Managua.
- Chronologie
politique
Vendredi 11 janvier 2002 : Enrique
Bolanos est devenu le 3è président
démocratiquement élu depuis 1990. Il a été
investi hier lors d'une cérémonie boycottée
par les Sandinistes. Leur leader, et président
sortant Daniel Ortega, a en effet été battu aux
présidentielles du 4 novembre dernier par
Enrique Bolanos du Parti Libéral
Constitutionnaliste qui a recueilli 56 % des
voix.
Jeudi 30 mai 2002 : Des fortes
chutes de pluies ont entraîné l'évacuation de
plusieurs milliers de personnes. Les dégâts
sont importants.
Jeudi 16 octobre 2003 : Des heurts
ont opposé la police à quelques centaines
centaines de milliers d'étudiants et de
professeurs qui manifestaient mercredi à Managua
pour réclamer une hausse du budget de
l'éducation. Selon
le Centre nicaraguayen des droits de l'Homme, la
police a tiré sur des manifestants avec des
balles en caoutchouc. Deux personnes ont été
blessées. Une soixantaine d'autres a été
arrêtée. Cette manifestation intervient alors
que l'opposition critique le président Enrique
Bolanos qui selon des députés de gauche
percevrait un salaire de 19 000 dollars alors que
le Nicaragua est le 2ème pays le plus pauvre
d'Amérique après Haïti. Ce salaire place le
président Bolanos derrière le président Bush
sur le continent américain.
Lundi 1er décembre 2003 : Après la
libération, ce week end, de la prison de
Managua, où il était incarcéré depuis le mois
d'août, de l'ex-président Arnoldo Aleman, au
pouvoir de 1997 à janvier 2002, poursuivi pour
corruption et détournement de fonds (plus de 100
millions de dollars), les Etats-Unis ont annoncé
qu'ils suspendaient "toute aide au secteur
judiciaire" d'un montant de 49 millions de
dollars sur 5 ans en raison "des
événements de ces derniers jours". M.
Aleman a été assigné à résidence dans l'une
des plus somptueuses résidences de la capitale
Managua.
Mardi 9 décembre 2003 : Après un
procès de 10 mois, au cours duquel il a refusé
de comparaître, l'ex-président Arnoldo Aleman,
âgé de 57 ans, président de 1997 à 2002, a
été condamné lundi à 20 ans de prison pour
détournement de fonds, blanchiment d'argent et
fraude. Il sera assigné à résidence dans l'une
de ses somptueuses villas de la capitale Managua
dans l'attente de l'ouverture d'un autre procès.
Jeudi 4 mars 2004 : Plusieurs
multinationales américaines ont été
condamnées par un tribunal à indemniser 80
paysans tombés malades suite à l'utilisation de
pesticides dans les bananeraies dans les années
1970. Chaque paysan devrait recevoir un million
de dollars. 3 700 victimes de ce pesticide sont
actuellement en procès avec 7 multinationales
américaines qui exploitaient les bananeraies de
1968 à 1983 (Dow Chemical, Shell Oil Chemical,
Standard Fruit, Del Monte Foods, Occidental
Chemical Co., Dole Food et Chiquita Brands
International) et qui ont continué d'utiliser le
Nemagon, dont l'exploitation a commencé dans les
années 40, connu aussi sous lappellation
Fumazone 86, nom commercial du Dibrome Chlore
Propane (DBCP), pesticide et fertilisant dont le
Département de protection de
lEnvironnement des Etats-Unis a interdit
lusage il y a plus de vingt ans. Des
examens de laboratoire ont révélé que le
Nemagon altère la production de spermatozoïdes
chez lhomme, qui peut devenir stérile et
provoquent certaines formes de cancer, des
ulcères de la peau et des malformations de
nouveaux nés procréés par les personnes
exposées à ce pesticide. En décembre 2002, la
justice du Nicaragua avaient condamné les
entreprises américaines Dow, Shell et Dole à
verser 490 millions de dollars. Ces dernières
n'ont rien payé et engagé une contre-attaque
judiciaire aux Etats-Unis, accusant les paysans
de mentir.
Lundi 22 mars 2004 : L'ex-président
Arnoldo Aleman, au pouvoir de 1997 à 2002,
condamné à 20 ans de prison pour corruption,
détournement de fonds (plus de 100 millions de
dollars), blanchiment d'argent et fraude et
placé en résidence surveillée en décembre
2003 après sa condamnation pour raisons de
santé, a été transféré samedi dans une
prison fédérale à l'extérieure de Managua.
Mardi 9 novembre 2004 : Le Front
sandiniste de libération nationale (FSLN,
gauche) a remporté les élections municipales de
dimanche prenant 90 des 152 municipalités, selon
les résultats partiels communiqués lundi par le
Conseil électoral suprême. C'est sa première
victoire depuis 14 ans. Le FSLN a dirigé le pays
de 1979 à 1990 et a été remplacé par une
coalition de droite en 1990.
Samedi 27 novembre 2004 : L'armée a
détruit mercredi 334 missiles sol-air SAM-7
faisant suite à une demande des Etats-Unis
formulée il y a plusieurs mois. Le parlement,
contrôlé par l'opposition, s'était pourtant
opposé à cette mesure. Depuis le début de
l'année 2004, 1 000 missiles sur 2 174 ont été
détruits, Washington estimant que "ces
armes pouvaient tomber entre les mains de
terroristes". La Cour d'appel de Managua,
saisie par le Front sandiniste de libération
nationale (FSLN, opposition de gauche), avait
pourtant suspendu la mesure. Le FSLN dénonce
l'ingérence de Washington dans les affaires du
pays.
Mardi 14 décembre 2004 : 20 000
travailleurs de la santé ont entamé une grève
de 3 jours pour exiger une augmentation du budget
de ce secteur en 2005 de 37 millions de dollars
visant à une hausse des salaires et un
accroissement des fournitures de médicaments aux
hôpitaux. Gustavo Porras, dirigeant de la
Fédération des Travailleurs de la santé, a
signalé que le mouvement touche les quelque 3
000 établissements de santé que compte le pays
y compris les hôpitaux. Le Parlement devrait
adopter le budget 2005 mercredi.
Vendredi 28 janvier 2005 : Eugenio
Hernandez, dirigeant du Parti libéral
constitutionnaliste (PLC, droite) et ancien maire
d'El Ayote, a été reconnu coupable par le
tribunal de Juigalpa à 140 km à l'est de
Managua, du meurtre avec préméditation de la
journaliste Maria José Bravo, le 9 novembre
2004. Le ministère public et la partie civile
ont réquis 30 ans de prison à son encontre.
Maria José Bravo, 26 ans, correspondante des
journaux "La Prensa" et "Hoy"
dans le département de Chontales, avait été
tuée d'une balle dans la poitrine alors qu'elle
couvrait les violences ayant accompagné le
dépouillement des élections municipales dans la
région. L'ONG de défense de la liberté de la
Presse Reporters sans Frontières (RSF) s'était
indignée du meurtre de la journaliste et
demandé que toute la lumière soit faite sur sa
mort.
Mercredi 9 février 2005 : Après 8
jours de grève, les enseignants ont décidé de
manifester mardi dans la rue à Managua, la
capitale pour exiger des augmentations de
salaire. Ils répondaient ainsi aux menaces de
licenciement faites par le gouvernement du
Président Enrique Bolanos. Le Président de
l'Association Nationale des Enseignants du
Nicaragua (Asociacion de Educadores de Nicaragua
ANDEN), José Antonio Zepeda, a signalé qu'il
avait présenté un recours devant la Cour
d'appel de Managua pour défendre les syndiqués
contre les menaces du gouvernement. Les 30 000
enseignants demandent au gouvernement
l'application de l'augmentation de 24 dollars
mensuels prévue dans le budget 2005 sous forme
de bons de cotisation pour l'assurance sociale.
Jeudi 28 avril 2005 : Le
président Enrique Bolanos a annoncé mardi soir
dans un message radiotélévisé avoir mis en
alerte la police et l'armée "pour
contribuer à la tranquillité" après de
violentes manifestations qui ont secoué la
capitale Managua pour protester "contre
l'inaction du gouvernement" face à la
"hausse des prix de l'essence et des
transports publics". Lundi des affrontements
avec la police avaient fait 22 blessés.
Vendredi 20 mai 2005 : Lors de son
procès qui s'est ouvert mercredi 18 mai 2005 à
Vladikavkaz, la capitale, lunique preneur
d'otages Nourpachi Koulaïev survivant des 32
membres du commando pro-tchétchène ayant pris
en otage 1 128 personnes (selon le chiffre donné
par la Cour suprême d'Ossétie du Nord) dans une
école de Beslan, du 1er au 3 septembre 2004, a
plaidé non-coupable jeudi affirmant n'avoir pas
participé au drame et avoir été
"confondu" avec son frère. Il est
inculpé de 8 chefs d'accusation dont
"terrorisme", "meurtre" et
"prise d'otages" et risque la prison à
vie. Originaire du sud de la Tchétchénie, il
avait été interpellé le 3 septembre 2004 aux
abords de l'école alors que la foule essayait de
le lyncher après l'avoir découvert caché sous
un camion. Il a avoué sa participation à la
prise d'otages, mais assure n'avoir jamais tiré.
Cette prise d'otages, la plus sanglante de
l'histoire, a été revendiquée par le chef de
guerre tchétchène radical Chamil Bassaïev. Le
bilan définitif de ce drame établi par les
autorités russes après l'assaut est de 330
morts (sans compter les preneurs d'otages) dont
186 enfants. Voir notre édition du 4 septembre
2004 et du 6 septembre 2004
Mardi 31 mai 2005 : Le
président Enrique Bolanos a décrété l'état
d'urgence lundi pour "garantir la stabilité
économique et l'afflux d'aide étrangère"
après la crise provoquée par l'augmentation des
prix de l'énergie. Le décret impose un
relèvement de 11,83 % du prix de l'électricité
pour les personnes consommant plus de 150
kilowatts par mois, soit 25 % de la population.
Le Président a également limité le droit de
manifestation pour 180 jours. Le décret doit
être soumis sous 72 heures à l'Assemblée
nationale dominée par l'opposition qui tente en
permanence de limiter les pouvoirs du chef de
l'Etat. Selon la Banque Mondiale, le Nicaragua
est l'un des pays les plus pauvres et les moins
développés d'Amérique latine. 45,8 % des 5
millions d'habitants ne peuvent subvenir à leurs
besoins.
Samedi 2 juillet 2005 : Le Congrès
du Nicaragua, contrôlé par l'opposition, a
notifié vendredi 1er juillet 2005 au président
Enrique Bolanos qu'une commission d'enquête
parlementaire avait enclenché une procédure
visant à lui retirer son immunité. La
commission d'enquête parlementaire devra
établir si le président Enrique Bolanos et son
vice-président, José Rizo, ont financé leur
campagne par le biais de la Fondation
démocratique nicaraguayenne, basée au Panama.
D'après l'accusation, la fondation était
dirigée par Arnoldo Aleman et servait de façade
pour des détournements de fonds publics.
Samedi 6 mai 2006 : En grève
depuis plus de 6 mois pour demander une hausse de
leur salaire, les médecins des hôpitaux publics
ont manifesté vendredi 5 mai 2006 à Managua la
capitale. Les forces de l'ordre sont intervenues
lorsque les manifestants ont pris d'assaut le
ministère des finances faisant au moins une
cinquantaine de blessés. 100 médecins ont été
arrêtés.
Vendredi 6 octobre 2006 : Le
quotidien britannique "The Guardian" a
annoncé dans son édition du 4 octobre 2006 que
le président nicaraguayen Enrique Bolanos avait
apporté son soutien lundi 2 octobre 2006, lors
d'une réunion de ministres de la Défense de
l'hémisphère occidental, à un projet de
construction d'un canal entre l'Atlantique et le
Pacifique d'un coût de 18 milliards de dollars,
visant à concurrencer le canal de Panama. Le
président Bolanos a ajouté qu'il faudrait 12
ans pour financer, concevoir et construire ce
canal. Le canal du Nicaragua permettrait aux
bateaux de plus de 250 000 tonnes de traverser
l'isthme qui sépare les 2 océans. Le canal du
Panama n'autorise que le passage des bateaux
jusqu'à 78 000 tonnes. Un référendum sera
organisé le 22 octobre 2006 demandant l'avis de
la population sur un projet d'expansion du canal.
Mardi 24 octobre 2006 : La mission
d'observateurs de l'Organisation des Etats
américains (OEA) a "regretté"
dimanche 22 octobre 2006 dans un communiqué
l'intervention américaine dans la campagne
électorale présidentielle du Nicaragua. Des
responsables américains ont en effet soutenu
dans des déclarations publiques Eduardo
Montealegre, un candidat de la coalition de
l'Alliance libérale-le Parti Conservateur. Le
ministre américain du Commerce, Carlos
Gutierrez, avait quant à lui indiqué à la
presse nicaraguayenne, jeudi 19 octobre 2006, que
"si Daniel Ortega, candidat du Front de
libération nationale sandiniste remportait
l'élection" du 5 novembre 2006, "cela
mettrait en danger les investissements
américains au Nicaragua".
Samedi 28 octobre 2006 : Le
Parlement du Nicaragua a adopté jeudi 26 octobre
2006 par 59 voix pour, 9 abstentions, (29
députés étaient absents) une disposition
interdisant tout avortement, y compris lorsque la
vie de la future mère est en danger. Si le
président Enrique Bolanos signe ce texte, la loi
mettra fin à la seule exception acceptée dans
ce pays depuis un siècle. Les élus ont rejeté
la proposition du président Enrique Bolanos, qui
souhaitait voir la peine de prison encourue pour
les mères avortant aussi bien que les personnes
qui les y aideraient passer de 6 ans actuellement
à 10 à 30 ans. Le chef de l'Etat pourrait dans
ces conditions refuser de signer la loi. Dans
toute l'Amérique latine, seul Cuba permet aux
femmes d'avorter en toute liberté dans les 12
premières semaines de grossesse.
Lundi 6 novembre 2006 : Le premier
tour de l'élection présidentielle s'est tenu
dimanche 5 novembre 2006. 5 candidats
s'affrontent. Daniel Ortega, 60 ans, candidat du
Front sandiniste de libération nationale (FSLN)
est, d'après les sondages, crédité d'environ
31 % des intentions de vote contre 26,4 % pour
son principal rival, le libéral Eduardo
Montealegre, 51 ans, de l'Alliance libérale
nicaraguayenne-Parti conservateur (ALN-PC).
Grâce à la loi électorale, il peut espérer
l'emporter dès le premier tour : il suffit en
effet d'obtenir au moins 35 % des suffrages et 5
points d'avance sur le deuxième pour être élu.
Mardi 7 novembre 2006 : Selon les
résultats partiels annoncés par le Conseil
suprême électoral, Daniel Ortega, 60 ans,
candidat du Front sandiniste de libération
nationale (FSLN), serait largement en tête de
lélection présidentielle de dimanche 5
novembre 2006 avec 40,85 % des voix contre 32,68
% à son principal rival, le libéral Eduardo
Montealegre, 51 ans, de l'Alliance libérale
nicaraguayenne-Parti conservateur (ALN-PC).
Mercredi 8 novembre 2006 : Le Conseil
Suprême électoral (CSE) a annoncé mardi 7
novembre 2006 qu'après le dépouillement de
91,48 % des bulletins de vote, Daniel Ortega, 60
ans, candidat du Front sandiniste de libération
nationale (FSLN), a été élu président du
Nicaragua dès le 1er tour de l'élection
présidentielle du dimanche 5 novembre 2006. Le
candidat de l'Alliance Libérale nicaraguayenne
(ALN, droite), le banquier Eduardo Montealegre, a
reconnu la victoire de Daniel Ortega.
Jeudi 9 novembre 2006 : La
commission électorale a officiellement annoncé
mercredi 8 novembre 2006 la victoire de Daniel
Ortega , 60 ans, candidat du Front sandiniste de
libération nationale (FSLN), à lélection
présidentielle. Lancien chef de la
révolution sandiniste a obtenu environ 38 % des
suffrages et revient au pouvoir après 16 ans
dabsence. Il prendra ses fonctions le 11
janvier 2007.
Mercredi 15 novembre 2006 : Selon des
sources diplomatiques, sous couvert d'anonymat,
le nouveau président, Daniel Ortega, élu le 7
novembre 2006 avec 38,07 % des voix, "a
proposé formellement, via des négociateurs
étrangers (ni nicaraguayens, ni américains),
l'ouverture d'un dialogue formel" avec les
autorités américaines. Daniel Ortega, 60 ans,
candidat du Front sandiniste de libération
nationale (FSLN), qui s'était toujours battu
contre l'hégémonisme américain, revient au
pouvoir après 16 ans dabsence. Il prendra
ses fonctions le 11 janvier 2007.
Mardi 21 novembre 2006 : Le
président Enrique Bolanos a promulgué vendredi
17 novembre 2006 une loi interdisant l'avortement
dans tous les cas de figure, même lorsque la vie
de la mère est menacée, malgré l'opposition de
médecins, de groupes de défense des droits des
femmes et de diplomates étrangers.
Samedi 25 novembre 2006 : Le Conseil
électoral suprême a confirmé mercredi 22
novembre 2006 l'élection à la présidence du
pays, Daniel Ortega , 60 ans, candidat du Front
sandiniste de libération nationale (FSLN), avec
38 % des voix son principal rival, le libéral
Eduardo Montealegre, 51 ans, de l'Alliance
libérale nicaraguayenne-Parti conservateur
(ALN-PC) qui a obtenu 28 % des suffrages. C'est
la première fois dans l'histoire récente du
pays qu'un candidat est élu sans obtenir la
majorité absolue des votes. Une modification de
la loi électoral a permis de déclarer vainqueur
un candidat qui obtient au moins 35 % des
suffrages, et 5 points d'avance sur le second au
minimum. Daniel
Ortega prendra ses fonctions le 10 janvier 2007.
Jeudi 11 janvier 2007 : Daniel
Ortega, candidat du Front sandiniste de
libération nationale (FSLN), élu dès le premier tour de
l'élection présidentielle du 5 novembre 2006
avec 37,99 % des voix, devant le conservateur
Eduardo Montealegre qui a recueilli 28,30 % des
suffrages, a prêté serment mercredi 10 janvier
2007 en présence d'une quinzaine de chefs d'Etat
et de gouvernement.
Lundi 15 janvier 2007 : Après le
Vénézuela, le président iranien Mahmoud
Ahmadinejad est arrivé samedi 14 janvier 2007
dans la soirée à Managua, où il a été reçu
par le nouveau président Daniel Ortega, candidat
du Front sandiniste de libération nationale
(FSLN), élu dès le premier tour de l'élection
présidentielle du 5 novembre 2006 avec 37,99 %
des voix, et qui a prêté serment mercredi 10
janvier 2007. Les 2 hommes doivent signer des
accords de coopération dans les domaines de
lénergie et de lagriculture.
Jeudi 6 septembre 2007 : Le cyclone
Felix qui a touché mardi 4 septembre 2007 le
nord du Nicaragua a fait 21 mort et une centaine
de disparus. 50 000 personnes sont sans abris.
Mardi 9 octobre 2007 : La Cour
internationale de justice (CIJ), organe
judiciaire principal des Nations Unies, dont le
siège est à La Haye aux Pays-Bas, a rendu un
arrêt lundi 8 octobre 2007 en l'affaire du
"Différend territorial et maritime entre le
Nicaragua et le Honduras dans la mer des
Caraïbes", qui attribue la souveraineté
des îles de Bobel Cay, Savanna Cay, Port Royal
Cay et South Cay au Honduras.
Vendredi 18 juillet 2008 : Le
président Daniel Ortega, ancien guerillero, a
répondu favorablement à une demande des FARC,
(Forces armées révolutionnaires de Colombie)
formulée avant la libération d'Ingrid Betancourt, le priant
de servir de médiateur dans un échange
humanitaire des otages dits
"politiques" contre la libération de
500 des combattants des FARC emprisonnés.
Samedi 19 juillet 2008 : Le parti au
pouvoir au Nicaragua, le Front sandiniste de
libération nationale (FSLN), qui s'exprimait
jeudi 17 juillet 2008 sur les ondes de la radio
sandiniste "La Nueva Radio Ya", a
accusé les Etats-Unis d'avoir financé les
activités de l'opposition dans le but de
déstabiliser le gouvernement. Selon le FSLN,
l'Agence des Etats-Unis pour le développement
international (USAID) a accordé 321 000 dollars
à 15 associations sociales, religieuses et de
communication avant les élections municipales
prévues pour le 9 novembre 2008, affirmant que
cette somme a été utilisée pour déstabiliser
le gouvernement nicaraguayen, comme ce qu'il
s'est passé à Santa Cruz, en Bolivie et au
Venezuela en 2002, ils voulaient renverser ces
gouvernements".
Jeudi 4 septembre 2008 : Le
président, Daniel Ortega, a annoncé mercredi 3
septembre 2008 à l'occasion du 29e anniversaire
de l'Armée, qu'il reconnaissait l'indépendance
des républiques séparatistes géorgiennes
d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, devenant ainsi
le second président, après le président russe,
Dmitri Medvedev, à
prendre cette mesure. Daniel Ortega a dénoncé
les "politiques hégémoniques" qui
"investissent des millions de dollars à
travers l'OTAN (Organisation du traité de
l'Atlantique Nord) pour "encercler
militairement la Russie".
Lundi 8 septembre 2008 : Le
président, Daniel Ortega, a signé vendredi 5
septembre 2008 un décret-loi qui officialise sa
décision, annoncée mercredi 3 septembre 2008,
de reconnaître l'indépendance des républiques
séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et
d'Abkhazie, devenant ainsi le second président,
après le président russe, Dmitri Medvedev, à
prendre cette mesure.
Mercredi 10 septembre 2008 : L'ambassadeur
des Etats-Unis à Managua, Robert Callahan, a
annoncé mardi 9 septembre 2008 que le
secrétaire d'Etat américain au Commerce, Carlos
Gutierrez, a annulé la visite qu'il devait
effectuer fin septembre 2008 au Nicaragua,
indiquant que "le moment n'était pas
approprié" et que les "circonstances
ont changé". Rappelons que le président du
Nicaragua, Daniel Ortega, avait annoncé mercredi
3 septembre 2008 à l'occasion du 29e
anniversaire de l'Armée, qu'il reconnaissait
l'indépendance des républiques séparatistes
géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie,
devenant ainsi le second président, après le
président russe, Dmitri Medvedev, à prendre
cette mesure. Daniel Ortega avait dénoncé les
"politiques hégémoniques" qui
"investissent des millions de dollars à
travers l'OTAN (Organisation du traité de
l'Atlantique Nord) pour "encercler
militairement la Russie". Daniel Ortega
avait officialisé vendredi 5 septembre 2008 par
décret-loi la reconnaissance par le Nicaragua de
l'indépendance des républiques séparatistes
géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.
Mardi 23 septembre 2008 : La presse
nicaraguayenne a rapporté dans son édition du
samedi 20 septembre 2008 une accusation du
président Daniel Ortega faite vendredi 19
septembre 2008 à l'encontre des Etats-Unis,
selon laquelle ils auraient préparé une
tentative d'assassinat contre le président du
Vénézuela Hugo Chavez. Selon Daniel Ortega, le
plan consistait à "utiliser un avion de
combat, des officiers de l'Armée de l'air
vénézuélienne au service de l'empire et de
l'oligarchie pour bombarder l'endroit où Chavez
se trouvait, sans se soucier qu'il y aurait là
cent ou deux cents personnes. C'était ça, le
plan". Il a ajouté : "Ils veulent
l'assassiner (NDLR. Hugo Chavez) parce que c'est
un homme bon, parce qu'il est au côté des
pauvres, parce qu'il veut l'unité
latino-américaine".
Jeudi 13 novembre 2008 : Le Conseil
suprême électoral (CSE) a indiqué mercredi 12
novembre 2008 que les résultats des bureaux de
vote vont être revus avec l'opposition dans 2107
bureaux de la capitale Managua, après une
demande de l'opposition qui a rejeté les
résultats. De nombreux affrontements ont eu lieu
à l'annonce des résultats, qui donnent la
victoire au Front sandiniste de libération
nationale (FSLN) du président Daniel Ortega,
entre les partisans du président Daniel Ortega
et le Parti libéral constitutionnalisme (PLC),
opposition.
Samedi 22 novembre 2008 : Le Front
sandiniste de libération nationale (FSLN) du
président Daniel Ortega a remporté les
élections municipales du 9 novembre 2008 dont
les résultats définitifs ont été annoncés
jeudi 20 novembre 2008. L'opposition a dénoncé
des "fraudes" tandis que les
observateurs internationaux, ONU, Union
européenne, Etats-Unis, Organisation des Etats
américains (OEA) ont indiqué que le scrutin
manquait de "transparence". (Reproduction
interdite)
Samedi 18 avril 2009 : Le
ministère des Affaires étrangères a annoncé
mercredi 15 avril 2009, sur la demande expresse
du président Daniel Ortega, avoir accordé un
passeport diplomatique à l'ancien premier
ministre thaïlandais déchu à la suite d'un
coup d'Etat militaire, Thaksin Shinawatra en exil,
qui est sous le coup d'un mandat d'arrêt en
Thaïlande, avec 12 de ses partisans,
"inculpés par un tribunal pour
rassemblement illégal de plus de 10 personnes,
menace de violence et atteinte à la paix civile,
ce qui est passible de 5 ans de prison",
selon le texte du mandat qui ajoute que l'ancien
premier ministre est également accusé d'avoir
incité des personnes à violer la loi et à
provoquer des désordres, ce qui est passible de
7 ans de prison. Copyright www.fil-info-france.com/
Mercredi 15 juillet 2009 : COSTA
RICA/NICARAGUA : La Cour internationale de
justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU
chargée de trancher les conflits entre Etats,
dont le siège est à La Haye aux Pays-Bas, a
rendu lundi 13 juillet 2009 un arrêt définitif,
sans recours et obligatoire pour les Parties dans
l'affaire du Différend relatif à des droits de
navigation et des droits connexes indiquant que
"le Costa Rica a le droit de libre
navigation sur le fleuve San Juan à des fins de
commerce", et que le droit de naviguer à
des fins de commerce dont jouit le Costa Rica
couvre le transport des passagers ainsi que celui
de touristes". La décision de la CIJ note
aussi que "les personnes qui voyagent sur le
fleuve San Juan à bord de bateaux costariciens
exerçant le droit de libre navigation du Costa
Rica ne sont pas tenues de se procurer un visa
nicaraguayen ni d'acheter une carte de touriste
nicaraguayenne et que les habitants de la rive
costaricienne du fleuve San Juan ont le droit de
naviguer sur celui-ci entre les communautés
riveraines, afin de subvenir aux besoins
essentiels de la vie quotidienne qui nécessitent
des déplacements dans de brefs délais. Enfin la
pêche, à des fins de subsistance, pratiquée
par les habitants de la rive costaricienne du San
Juan depuis cette rive, doit être respectée par
le Nicaragua en tant que droit coutumier. Mais
les droits du Costa Rica ne s'étendent pas à la
navigation sur le fleuve San Juan avec des
bateaux affectés à des fonctions de police. Le
Nicaragua garde ainsi le droit d'exiger que les
bateaux costariciens et leurs passagers fassent
halte aux premier et dernier postes nicaraguayens
situés sur leur trajet le long du fleuve San
Juan. Il a aussi le droit d'exiger la
présentation d'un passeport ou d'un document
d'identité par les personnes voyageant sur le
fleuve San Juan ainsi que le droit d'imposer des
horaires de navigation aux bateaux empruntant le
fleuve San Juan. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?
Lundi 20 juillet 2009 : S'exprimant
lors du 30e anniversaire de la Révolution
sandiniste qui a mis fin à la dictature du
général Anastasio Somoza, le président Daniel
Ortega a annoncé dimanche 19 juillet 2009 qu'il
allait convoquer un référendum portant sur une
modification de la Constitution, visant à porter
le mandat des députés et du président à 2
mandats successifs, estimant que le peuple
"doit dire s'il veut récompenser ou
punir" son gouvernement. La Constitution,
révisée en 1995, autorise une seule
réélection au président de la République, et
à condition que les 2 mandats ne soient pas
successifs. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ?
Samedi 12 septembre 2009 : Le ministre
des Affaires étrangères du Nicaragua, Samuel
Santos, et le vice-ministre abkhaz des Affaires
étrangères ont signé jeudi 10 septembre 2009
à Managua la capitale, une déclaration commune
sur l'établissement des relations diplomatiques,
ainsi qu'une coopération bilatérale dans les
domaines politique, scientifique, technique,
écologique, humanitaire et culturel, ainsi que
des liens entre les gouvernements et des
organisations publiques des 2 pays. Le Nicaragua
est le deuxième pays après la Russie à avoir
reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud. Blogger,
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Fil-info-France ?
Vendredi 9 octobre 2009 : Le ministre
de la Santé, Guillermo Gonzalez, a annoncé
jeudi 8 octobre 2009 que 8 personnes, dont une
majorité d'enfants âgés de 4 à 14 ans, sont
mortes ces 2 dernières semaines suite à une
épidémie de fièvre dengue. 1 600 cas ont été
recensés. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Mercredi 4 novembre 2009 : L'ambassadeur
des Etats-Unis au Nicaragua, Robert J. Callahan,
a affirmé lundi 2 novembre 2009 qu'il restera à
son poste malgré les manifestations d'opposition
et les critiques du gouvernement, qui ont
éclaté après qu'il ait critiqué la décision
de la Cour suprême du pays. Des milliers de
partisans du parti sandiniste au pouvoir avaient
manifesté violemment jeudi 29 octobre 2009
devant l'ambassade des Etats-Unis à Managua pour
réclamer son expulsion l'accusant d'ingérence.
Dans un communiqué publié jeudi 29 octobre
2009, le gouvernement sandiniste avait également
qualifié d'"inadmissible" cette
"intervention des Etats-Unis dans des
affaires internes et des décisions souveraines
de l'Etat nicaraguayen". Cette affaire
intervient après la décision de la Cour
Suprême de justice, qui a jugé inapplicable un
article de la Loi fondamentale qui interdit au
chef de l'Etat de briguer un second mandat, en
violation de la Constitution qui autorise
seulement les parlementaires à se représenter
indéfiniment. Cette décision permettra au
président Daniel José Ortega Saavedra de se
présenter pour un nouveau mandat en 2011. La
Cour suprême avait estimé que cette disposition
de la Constitution "enfreignait le principe
d'égalité des citoyens devant la loi". Le
président de la Cour suprême de Justice, Manuel
Martinez, s'était déclaré "surpris"
par ce jugement et a estimé que les 6 membres
sandinistes de la chambre constitutionnelle qui
l'ont adopté avaient fait preuve "d'un
irrespect complet de la Constitution". Blogger,
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Fil-info-France
Jeudi 12 novembre 2009 : Le
député européen néerlandais, Hans Van Baalen,
de l'Alliance des démocrates et des libéraux
pour l'Europe (ADLE), arrivé mardi 10 novembre
2009 à Managua la capitale, a été prié de
quitter le pays pour "ingérence dans les
affaires intérieures" du Nicaragua. Hans
Van Baalen, qui est également président de la
fédération rassemblant les libéraux du monde
entier, Liberal International, avait dénoncé
dans son discours lors du congrès de la
Fédération, le projet du président Daniel
José Ortega Saavedra de briguer un second mandat
consécutif, ce que la Constitution ne lui
permettait pas. Il avait saisi alors la Cour
suprême de justice qui lui a donné raison le 19
octobre 2009. Cette dernière a jugé
inapplicable un article de la Loi fondamentale
qui interdit au chef de l'Etat de briguer un
second mandat, en violation de la Constitution
qui autorise seulement les parlementaires à se
représenter indéfiniment. Cette décision
permettra au président Daniel José Ortega
Saavedra de se présenter pour un nouveau mandat
en 2011. La Cour suprême avait estimé que cette
disposition de la Constitution "enfreignait
le principe d'égalité des citoyens devant la
loi". Le président de la Cour suprême de
Justice, Manuel Martinez, s'était déclaré
"surpris" par ce jugement et a estimé
que les 6 membres sandinistes de la chambre
constitutionnelle qui l'ont adopté avaient fait
preuve "d'un irrespect complet de la
Constitution". Le vice-ministre nicaraguayen
des Relations extérieures, Manuel Coronel,
s'était montré virulent à l'encontre de Hans
Van Baalen, déclarant : "Ces gens sont des
interventionnistes venus d'Europe (...) pour
fanfaronner dans les pays appauvris, montrer leur
prééminence, leur orgueil", ajoutant que
le député européen "n'avait pas à venir
donner des leçons" au Nicaragua,
"parce que la Hollande est un petit pays
insignifiant, pas comme l'Allemagne qui a un
poids énorme" en Europe. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
Jeudi 3 juin 2010 : Le
gouvernement a annoncé mardi 1er juin 2010 la
suspension immédiate de ses relations
diplomatiques avec Israël suite à le raid
militaire mené lundi 31 mai 2010 par l'armée
israélienne contre la flottille d'aide
internationale à destination de Gaza, soulignant
"la nature illégale de l'attaque contre une
mission humanitaire en violation claire du droit
international et humanitaire". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
Lundi 21 juin 2010 : Le
président Daniel José Ortega Saavedra a
annoncé que son pays est entièrement
"libre de mines anti-personnel, après la
destruction de plus de 2 millions de ces engins
explosifs" précisant que pour "se
libérer de ce fléau qui a fait plus dun
millier de handicapés et une centaine de morts,
il a fallu 21 ans". Ces opérations de
déminage ont été réalisées depuis 1996
grâce à la participation dune trentaine
de pays et dorganisations. Blogger,
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Fil-info-France
- Climat
- Tropical.
Le pays est souvent touché par des cyclones et
des tremblements de terre.
- Code ISO
- NI
- Devise nationale
- Dios,
Patria y Honor (Dieu, Patrie et Honneur).
- Drapeau
- Economie
- Or,
argent, plomb, zinc, cuivre. Cultures vivrières
: haricots, maïs. Café (essentiellement à
l'exportation).
- Fête nationale
- 15
septembre (1821, indépendance).
- Langue officielle
- Espagnol.
- Liens
- La Présidence de la République
- L'Assemblée Nationale
- L'Ambassade de France au Nicaragua
- Banque
centrale du Nicaragua
Institut nicaraguayen du Tourisme
Offres d'emploi au Nicaragua
RSF : La liberté de la presse au
Nicaragua
- Collège
Victor Hugo à Managua
- Découvrir le Nicaragua, pays de
lacs et de volcans
- Cartes Postales du Nicaragua
- Photos du Nicaragua
- Médias
- La Prensa
El Nuevo Diario
Hoy
La Jornada
http://www.ciberdiario.com.ni/
Ciberdiario
El19 Digital
- Offre
n° 3
Monnaie
- Cordoba.
- Partis politiques
- FSLN
: Front Sandiniste de Libération Nationale
- PCC :
Parti de la Voie Chrétienne
- PCN :
Parti Conservateur du Nicaragua
- PLI :
Parti Libéral Indépendant
- PRONAL
: Parti Conservateur du Nicaragua
- Population
- Nicaraguayens.
- 5
millions d'habitants.
- Meztisos
(Amérindiens et Blancs) (69 %), Blancs (17 %),
Noirs (9 %), Amérindiens (5 %).
- Principales
villes
- Managua,
Matagalpa, Puerto Cabezas, Leon, Granada, Esteli.
- Offre
n° 4
Religion
- Catholique
(85 %). Protestants (15 %)
- Situation
géographique
- Pays
le plus vaste d'Amérique centrale bordé à
l'ouest par l'Océan Pacifique et à l'est par la
mer des Antilles. Frontières avec le Honduras et
le Costa Rica.
- Statut
- République.
Président et chef du gouvernement : Daniel
Ortega Saavedra (depuis le 10 janvier 2007). Vice
Président : Rosario Murillo Zambrana (depuis le
10 janvier 2017).
- Superficie
- 129
494 km2
- Webcam
- Aucune
webcam n'a pu encore être trouvée.
- (Voir
également l'espace webcam)
Offre
n° 5
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