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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2004, ARCHIVES, 11 fevrier 2004
- Fil info France Mercredi 11
février 2004
- Dans
un discours devant le Parlement européen de
Strasbourg, le président colombien Alvaro Uribe
a une nouvelle fois indiqué qu'il ne négociera
pas avec les FARC (Forces Armées
Révolutionnaires de Colombie) un échange de
prisonniers pour obtenir la libération d'Ingrid
Bétancourt, candidate des Verts aux dernières
élections, enlevée le 23 février 2002. Une
dizaine de députés "Verts" et de la
"Gauche unie européenne" ont dénoncé
la politique du président colombien en matière
des droits de l'homme et ont quitté l'hémicicle
en début du discours d'Alvaro Uribe qui, a quant
à lui, fait un bilan positif de sa politique de
sécurité annonçant qu'entre 2002 et 2003 le
nombre d'homicides a baissé de 20 %, les
enlèvements de 26 % et les massacres de 33 %.
Le Président de la République Jacques Chirac a
écrit au compagnon d'un homosexuel victime d'un
acte de barbarie. Le Président a également
rendu public un message où il rappelle que la
lutte contre les discriminations à l'égard des
homosexuels sera l'une des missions de
"l'Autorité de lutte contre les
discriminations que le gouvernement mettra en
place dans les prochains mois". Le 16
janvier 2004, Sébastien Nouchet, 35 ans était
agressé à son domicile, aspergé d'essence,
brûlé vif par une bande d'individus homophobes.
Brûlé au troisième degré, Sébastien
transporté dans un hôpital de Charleroi en
Belgique, est sorti du coma. Dans sa lettre le
Président Chirac lui souhaite "de se
remettre rapidement des conséquences de cet acte
barbare, qui succède à d'autres violences et
exactions scandaleuses commises à son
égard". Une information contre X a été
ouverte pour tentative d'homicide involontaire.
Le Garde des Sceaux Dominique Perben a demandé
au procureur de Béthune de complèter
l'information ouverte en retenant "la
circonstance aggravante d'homophobie" que
prévoit désormais le code pénal.
L'Assemblée Nationale a adopté mardi en
première lecture, grâce à une alliance
consensuelle de l'UMP (Droite) et du Parti
Socialiste (PS), le projet de loi prohibant les
signes religieux "ostensibles" à
l'école publique, par 494 voix pour, 36 contre
et 31 abstentions. Le Premier ministre
Jean-Pierre Raffarin a affirmé que "la
République et la laïcité sortent aujourd'hui
renforcées du travail" de l'Assemblée
Nationale. Jean Glavany (socialiste) a déclaré
cette loi "devenue nécessaire" en
raison des difficultés rencontrées par la
"communauté éducative" qui avait
"lancé un appel à l'aide très
pressant" estimant que cette loi était
"émancipatrice et protectrice pour toutes
les femmes". Jacques Barrot, Président du
groupe UMP à l'assemblée (majorité
présidentielle) estime que ce texte pose
"les limites au prosélytisme en permettant
l'affirmation discrète de l'appartenance
religieuse". Seul, Alain Bocquet, président
du groupe communiste qui a personnellement voté
contre, regrette "une occasion
manquée" et le vote d'un texte qui
"discrimine plutôt qu'il n'intègre"
et qui "ne répond pas à l'extrême
diversité des situations". Enfin, Nicolas
Perruchot (UDF Loir-et-Cher), estime que cette
loi ne sera "pas applicable et les
contentieux ne diminueront pas".
Contrairement à ce qu'affirme le socialiste Jean
Glavany la "communauté éducative" est
dans sa grande majorité opposée à cette loi
comme en témoigne le vote, présenté comme
"favorable" par certains médias, du
Conseil Supérieur de l'Education (CSE)
repésentatif à la fois des parents d'élèves
et des enseignants qui a eu lieu en janvier 2004.
Sur les 70 membres du CSE présents, 29 ont
refusé de participer au scrutin qui se
déroulait à huis clos, 16 se sont abstenus, 9
ont voté contre, et seulement 16 ont voté oui.
Résultat proclamé, le "Conseil supérieur
de l'éducation a voté en faveur de la loi"
dite "contre le voile et les signes
religieux à l'école". VOIR DOSSIER LAICITE
Nicolas Sarkozy, Ministre de
l'Intérieur (police) a annoncé que le nombre de
reconduites à la frontière de personnes en
situation irrégulière (étrangers expulsés) a
augmenté de 36 % entre janvier 2003 et janvier
2004. Nicolas
Sarkozy a également annoncé lundi 9 février
2004, la nomination de "correspondant
d'absentéisme" dans chaque collège de 23
quartiers pauvres désignés comme
"sensibles", qui auront en appui des
"policiers référents" précisant
"qu'à chaque absence, on appellera la
famille. Si elle refuse de coopérer, ce sera la
police, et si cela ne suffit pas, c'est la
justice qui sera alertée". Ces quartiers
seront transformés en "laboratoires de la
lutte contre la violence urbaine" afin de
tester "une nouvelle approche de prévention
et de répression". Ils passeront en cas de
"réussite" à 100 quartiers en 2005.
Ndlr. Le gymnase où s'est déroulé une réunion
sereine était cerné par d'importantes forces de
police, dont une unité du Groupe d'intervention
de la police nationale GIPN.
Michelle Alliot-Marie, Ministre de la défense,
sur avis d'un "conseil d'enquête"
composé d'officiers et de sous-officiers de
Gendarmerie, a mis à pied pour 3 ans en
"retrait d'emploi par mise de non
activité" pour "faute contre
l'honneur" le gendarme Olivier Renaud, 34
ans. Alors en poste de chef de détachement en
Guyane en mai 2002, le gendarme Renaud soumis au
devoir de réserve (silence) avait accusé dans
un rapport puis dans un tract "des
collègues conservant de la drogue saisie,
faisant de faux PV de destruction, et surtout
commettant des "violences illégitimes"
sur des clandestins ou des répartitions des
marchandises saisies par la Gendarmerie. Muté à
Libourne (Gironde) où le fut également un
collègue devenu son supérieur, il récidiva en
dénonçant ce dernier comme étant un "as
de la matraque". S'estimant
"harcelé" par cette sanction
ministérielle et sa hiérarchie le gendarme
Renaud a déposé un recours en annulation devant
le tribunal administratif de Bordeaux.
CENSURE ? : Disparition
sur les écrans (web) du site "non officiel
?" d'information de la division "A
320" d'Air France http://www.a320af.com . Lançé
début 2003 ce site technique consacré à la
sécurité aérienne présentait des photos
prises en vol à tout moment y compris critique
par des pilotes d'Air France.
Le président du Front national Jean-Marie Le
Pen, conseiller régional sortant, a annoncé
qu'il allait saisir le tribunal administratif de
Nice, "constatant la carence des services
fiscaux" qui ne lui ont pas encore délivré
l'attestation dont il a besoin pour se présenter
aux élections régionales dans la région
Provence Alpes Côte d'Azur PACA. Estimant que
"l'attitude" de l'administration"
constitue une violation de la loi" et
"une atteinte intolérable à la liberté de
suffrage".
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