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info du jeudi 8 septembre 2016 N°
4578/25974
- FRANCE
- FIL INFO POLITIQUE © - Discours de François
Hollande sur la démocratie face au terrorisme à
la salle Wagram à Paris, avec Thierry Pech et
Gilles Finchelstein : Terra Nova, aux
côtés des plus importantes fondations
politiques proches du Parti socialiste au
pouvoir, la Fondation Jean-Jaurès et la
Fondation européenne d'Etudes progressistes ont
organisé le jeudi 8 septembre 2016 à la salle
Wagram à Paris 17ème, un colloque autour de la
démocratie face au terrorisme. L'ancien Premier
secrétaire du Parti socialiste, François
Hollande, devenu en 2012, président de la
République, aujourd'hui encore au plus bas dans
les sondages, y a prononcé un discours où il
reprend les thèmes chers à l'extrême-droite,
avant de s'attaquer à l'opposition qui propose
une alternative pour l'élection présidentielle
de 2017. Thierry Pech, directeur général de
Terra Nova, et Gilles Finchelstein, directeur de
la Fondation Jean-Jaurès, étaient présents.
"L'idée de patrie n'est pas une idée
simplement issue du passé, c'est de savoir
toujours pourquoi nous nous battons", a
rappelé François Hollande. Ce dernier a
également reconnu avoir transformé la France en
paix avant son arrivée en 2012, en Etat policier
en déclarant mot pour mot : "Dois-je
rappeler les 9 000 policiers et gendarmes, postes
qui ont été créés au cours du quinquennat ?
Oui, je dois le rappeler puisqu'il y en avait eu
13 000 qui avaient été supprimés
précédemment" (sic). François Hollande
ajoutant : "Dois-je ajouter que la loi de
programmation militaire, sur proposition de
Jean-Yves Le Drian, a été révisée à la
hausse, quand la précédente l'avait révisée
à la baisse, et que nous avons mis fin à la
réduction des effectifs militaires ? (sic).
François Hollande y fait également cet aveu, en
engageant la France dans plusieurs conflits sous
commandement américain, alors qu'il a été élu
pour la paix et le retrait de l'Afghanistan.
Début de citation : "En quatre ans, et ce
n'était pas prévu dans mes engagements, nous
avons voté trois lois antiterroristes, et une
loi sur les renseignements permettant de
condamner les actes commis à l'étranger par les
djihadistes français, de renforcer la
répression de l'apologie du terrorisme,
notamment sur Internet, de donner aux juges et
aux procureurs de nouveaux moyens
d'investigation, d'accroître les moyens de lutte
contre le financement du terrorisme, de durcir
les peines pour les auteurs de crime terroriste.
Quant à l'état d'urgence qui a été prolongé
et même durci, j'aurais voulu inscrire ces
principes dans la constitution pour les encadrer,
pour en préciser l'usage, la droite a préféré
bloquer cette révision. Cet état d'urgence, ces
lois, cet arsenal, nous ont permis de déjouer
plusieurs projets d'attentats, de démanteler des
filières, d'engager des centaines de procédures
judiciaires, d'empêcher de nouveaux départs, de
fermer des mosquées qui délivraient des
messages de haine, de frapper d'expulsion un
certain nombre d'individus dangereux, de faire en
sorte que nous puissions toujours être en
mouvement et en action. Nous l'avons fait
parfois, en pleine conformité avec notre
Constitution, sous le contrôle effectif du
conseil constitutionnel et des juridictions
administratives et judiciaires. Mais nous l'avons
fait aussi parfois en heurtant un certain nombre
de consciences et d'amis, qui ne voulaient pas
que l'on aille trop loin mais nous
n'allions pas trop loin, nous faisions en sorte
à chaque fois d'adapter la réponse en fonction
du droit pour être le plus efficace contre les
terroristes. C'est un sujet essentiel car il est
faux de prétendre que l'Etat de droit
entraverait la lutte antiterroriste ou que les
démocraties seraient impuissantes face à la
menace, ou pire encore que nous serions attaqués
parce que nous serions faibles. C'est tout
l'inverse, c'est parce que nous sommes forts,
c'est parce que nous pesons dans le destin du
monde, c'est parce que nous agissons à
l'extérieur, parce que nous sommes un pays qui
est un exemple, une référence pour beaucoup
d'autres que nous sommes attaqués et que la
force de notre réponse doit être à la hauteur
de ce que nous pensons de nous-mêmes. Nul ne
peut en conscience promettre qu'il n'y aura pas
d'attentat, je ne le ferai jamais. Ce que je peux
en revanche garantir aux Français, c'est que
toute la puissance de l'Etat sera engagée pour
venir à bout de l'ennemi". Fin de citation.
SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ®
applications mobiles du quotidien international
francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN
1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos
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FIL-INFO-FRANCE, LA CITATION DU JOUR : "La
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