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Fil info du vendredi 8 juillet 2016 N° 4525/25921


Emmanuel Macron ministre de l'Economie, de l'Industrie et du NumériqueFRANCE - FIL INFO ENTREPRISE - Lancement du premier contrat d'assurance-vie "capital-investissement" par Emmanuel Macron : Le ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron (photo), a annoncé le lancement du premier contrat d'assurance-vie "capital-investissement". "Ce nouveau produit vise à favoriser la mobilisation de l'épargne des Français au service du financement des entreprises", explique Thomas Buberl, directeur général adjoint d'AXA. Depuis la loi " Croissance, Activité et Egalité des chances économiques ", l'encadrement de l'assurance-vie a été modifié afin de permettre la création de produits dédiés au capital-investissement. Désormais, les assureurs-vie pourront proposer des unités de compte correspondant à des parts de fonds de capital-investissement. C'est-à-dire en parts de fonds qui investissement en titres non cotés de PME, ce qui n'existait pas avant la loi croissance. Le paiement au rachat ou au décès sera effectué en titres. Cette mesure permet de faire en sorte que l'assurance-vie, investie aujourd'hui en grande partie en obligations des Etats, contribue davantage au financement en fonds propres des entreprises. Voici une synthèse en 4 points des "Mesures en faveur du financement des entreprises " ( juillet 2016 ). Début de citation : "1 - Le contrat d'assurance-vie « capital-investissement ». La loi croissance permet aux assureurs-vie de construire des contrats d'assurance-vie investis notamment en parts de fonds de capital investissement, c'est-à-dire en parts de fonds qui investissement en titres non cotés de PME, ce qui n'existait pas avant la loi croissance. Avant la loi, lorsque le souscripteur d'un contrat d'assurance-vie rachetait son contrat ou décédait, l'assureur disposait de deux mois pour verser la valeur correspondante au contrat à l'assuré ou au(x) bénéficiaire(s), une fois les pièces nécessaires reçues. Cette obligation avait pour conséquence que les assureurs ne pouvaient proposer des contrats dits en unités de compte (UC) investis en titres financiers qu'ils n'étaient pas capables de liquider sur un marché dans ce délai. 2 - Le crédit inter-entreprises. La loi croissance a introduit une dérogation majeure au monopole bancaire : les entreprises peuvent désormais se prêter entre elles. Des seuils ambitieux ont été prévus par le décret pris en application de cette loi : les entreprises peuvent se prêter jusqu'à 50 % de leur trésorerie excédentaire et ce dans la limite de 10 millions d'euros, 50 millions d'euros ou 100 millions d'euros pour les prêts accordés respectivement par une petite ou moyenne entreprise, une entreprise de taille intermédiaire ou une grande entreprise. Cette pratique est encadrée pour éviter notamment qu'elle soit utilisée pour contourner la réglementation en matière de délais de paiement. 3 - Les bons de caisse. Le cadre réglementaire du financement participatif ne permettait pas l'intermédiation des bons de caisse. En ouvrant ce cadre à l'intermédiation de cet instrument de dette, la loi croissance contribue au développement de cet outil qui permet aux entreprises de diversifier leurs sources de financement. L'ordonnance relative aux bons de caisse a été publiée en avril 2016. Une nouvelle classe d'obligations simplifiées a été introduite à cette occasion : les « minibons ». Ils feront l'objet d'une intermédiation sur les plateformes internet de financement participatif (CIP). Cela permettra aux commerçants d'avoir accès à des quasi-émissions obligataires, ce qui leur était jusqu'à présent interdit. Ces émissions pourront atteindre un montant fixé par décret de 2,5 millions d'euros sur 12 mois. Les minibons pourront être souscrits tant par des particuliers que par certains acteurs institutionnels. La circulation des minibons (enregistrement et opérations de cessions) par le moyen de la technologie « Blockchain » a été également autorisé. 4 - Société de libre partenariat (SLP). La loi croissance a instauré une nouveau véhicule d'investissement, la société de libre partenariat, pour répondre aux besoins des professionnels de l'investissement en capital et dans les infrastructures et pour renforcer l'attractivité des véhicules d'investissement français auprès des investisseurs institutionnels internationaux. Le premier fonds d'infrastructure prenant la forme d'une société de libre partenariat, Meridiam Europe III, a réalisé le 22 avril 2016 une levée de fonds de 1,3 milliard d'euros. Ce fond financera des infrastructures en Europe (infrastructures de mobilité, de service au public et infrastructures vertes dédiées aux énergies renouvelables). Il s'agit de la plus importante levée de fonds jamais réalisée en Europe pour le financement de la construction d'infrastructures publiques." Fin de citation. SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ® applications mobiles du quotidien international francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos FIL-INFO-ORIGINAL ©


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