SOMMAIRE

Denis Sassou Nguesso :
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Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo
Denis Sassou-Nguesso est le président de la République du Congo. Il s'est autoproclamé président le 25 octobre 1997. Il est réélu le 14 mars 2002 avec 89,41 % des suffrages exprimés, les candidats de l'opposition s'étant retirés du scrutin.

Mardi 5 février 2008 N° 1887/23283

TCHAD : Le Conseil de sécurité de l'ONU réuni en séance extraordinaire a condamné "fermement" lundi 4 février 2008 les attaques et "toutes les tentatives de déstabilisation par la force" du Tchad. Le Conseil a salué la décision prise par l'Union africaine de charger le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, de " prendre la direction des efforts destinés à inciter les parties à mettre un terme à la confrontation et parvenir à une solution négociée de la crise". (Source Fil-info-France)

BIOGRAPHIE :

Denis Sassou-Nguesso est né en 1943 à Edou, dans le nord du pays.

En 1960, il s’engage dans l’armée peu avant l'indépendance du pays.

De 1961 à 1968, il suit une formation militaire au Centrafrique, puis en Algérie et en France où il sort de l'Ecole Interarmes avec le grade de sous-lieutenant. Il intègre les parachutistes et devient, à 25 ans, Chef des troupes aéroportées congolaises.

En 1970, partisan du président Marien Ngouabi, Denis Sassou-Nguesso rejoint les rangs du parti unique, le Parti congolais du Travail (PCT).

En 1975, il est nommé Ministre de la Défense à l'âge de 32 ans.

Après l'assassinat, le 18 mars 1977, du Président de la République, Marien Ngouabi, Denis Sassou-Nguesso assure l'intérim de Chef d'Etat du 18 mars au 2 avril 1977.

A la suite du Congrès du Parti congolais du Travail (PCT) en février 1979, Denis Sassou-Nguesso est élu président du Parti et de ce fait nouveau Chef de l'Etat.

De 1982 à 1982, Denis Sassou-Nguesso met en place un plan quinquennal économique et social de reconstruction du Congo. Ce plan sera confronté à la baisse du cours du pétrole, principale ressource du pays, baisse amplifiée par celle du Dollar. Denis Sassou-Nguesso mène alors des négociations avec le Font monétaire international (FMI) qui consent à aider le Congo sous réserve de l'adoption de mesures draconiennes et de la démocratisation du pays.

1986 : Denis Sassou-Nguesso est élu Président en exercice de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) et Président du CEEAC (Comité Economique des Etats de l'Afrique Centrale).

25 février 1991 : Denis Sassou-Nguesso convoque une Conférence nationale pour fixer la date des élections présidentielles et répondre à la crise économique et à l'instabilité politique provoquée par la multiplication des partis politiques. Il choisit de soutenir Pascal Lissouba, à qui il apporte ses voix.

11 août 1992 : Il signe un accord avec Pascal Lissouba en vue d'élaborer un programme commun de gouvernement.

Le 2 juin 1992, candidat à sa propre succession, Denis Sassou Nguesso arrive en troisième position à l'élection présidentielle, derrière Pascal Lissouba et Bernard Kolélas. C’est à cette époque qu’il crée la milice dénommée les "Cobras".

31 août 1992 : Denis Sassou-Nguesso se retire de la Présidence et redevient un citoyen ordinaire.

Novembre 1993 - janvier 1994 : Première guerre civile du Congo. Les milices de Pascal Lissouba affronte celles de Bernard Kolélas. Les combats font plus de 3 000 morts.

Entre 1994 et 1996, Denis Sassou Nguesso se réfugie à Paris avec sa famille.

Janvier 1997 : Dans la perspective des élections présidentielles, prévues pour juin, Denis Sassou-Nguesso rentre au Congo. Il est accueilli en véritable libérateur par le peuple.

Octobre 1997 : Seconde guerre civile. La milice du général Denis Sassou Nguesso, les "Cobras", s'oppose aux Cocoyes de Pascal Lissouba. Les troupes de Denis Sassou Nguesso, aidées par les troupes angolaises, prennent la capitale.

Le 14 octobre 1997, à l’aide des Cobras, il prend le contrôle de Brazzaville puis chasse Lissouba du pouvoir.

Le 25 octobre 1997 : Le général Denis Sassou Nguesso s'autoproclame président.

2 novembre 1997 : Formation du gouvernement de salut public.

1998 : Le président organise un Forum sur l'unité et la réconciliation. De nouveaux combats opposent ses partisans à ceux de l'ancien président Pascal Lissouba. Ils dureront jusqu'en 1999.

1999 : Le président autoproclamé Denis Sassou Nguesso se dit prêt à amnistier "tous ceux qui renoncent à la violence et déposent les armes". Une loi d'amnistie est promulguée avec pour date butoir le 15 janvier 2000.

29 décembre 1999 : Le gouvernement et l'opposition signent un accord de cessez-le-feu.

17 mars 2001 : Un dialogue national s'ouvre sous l'égide du président gabonais, Omar Bongo. Pa scal Lissoubas et Bernard Kolebas n'y participent pas.

La justice française a reconnu en 2002 qu’on pouvait parler de Denis Sassou Nguesso comme d’un "dictateur", auteur de "crimes contre l’humanité" avec l'affaire des
"disparus du Beach" où 350 Congolais avaient été portés disparus. Plus de détails : Cellule Francafrique, collectif pour une autre politique de la France en Afrique

Jeudi 14 mars 2002 : Denis Sassou NGuesso a été réélu avec 89,41 % des suffrages exprimés, les candidats de l'opposition s'étant retirés du scrutin.

Un fond d’investissement américain a montré qu’entre 2003 et 2005, il avait "oublié" de comptabiliser dans les recettes publiques près d’un milliard de dollars de revenus pétroliers, soit plus de 15 % du budget de l’Etat.

Le 24 janvier 2006, Denis Sassou Nguesso est élu à la tête de l'Union africaine en remplacement du président nigérian, Olusegun Obasanjo dont le mandat est arrivé à échéance.

Le 19 juin 2007, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire à la suite d’un plainte pour "recel de détournement de bien public" visant l’acquisition de biens en France de chefs d’Etat africains et leurs famille. La plainte des associations Sherpa et Survie vise 5 chefs d’Etat africains, dont Denis Sassou Nguesso, qu’elles accusent d’avoir bâti leur fortune personnelle en détournant les fonds de leur pays. A l'issue d'une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy, le jeudi 5 juillet 2007, Denis Sassou Nguesso dénonce une affaire aux "relents colonialistes et racistes".


Distinctions honorifiques :

Grand Croix du Mérite Congolais
Commandeur de l'Ordre du Mérite National Centrafricain
Prix Simba
Prix Lenine International
Prix du Conseil Mondial de la Paix
Prix du Mouvement Panafricain de la Jeunesse
Prix UNESCO pour la PAIX
Prix Pax Mundi de l'Académie Internationale Diplomatique
Prix de la PAIX 1990 du Mérite Universel
Prix OSPAA
Médaille Juliot Curie (France)
Médaille José Marti (Cuba)
Médaille de la République Démocratique de Corée
Médaille de l'Ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne)
Médaille du comité de l'Excellence Européenne
Médaille d'Or d'Albert Einstein de l'UNESCO
Médaille d'Or de l'Association des Universités Africaines
Docteur Honoris Causa de l'Université Houari Boumedienne d'Algérie
Médaille de la SORBONNE (France)


Plus de liens :

Congo
Site officiel de la République du Congo

A LIRE :

Congo, chronique d'une guerre annoncée : 5 juin-15 octobre 1997 par Jean Paul Pigasse
 
 
 


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