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ZIMBABWE, FIL-INFO-ZIMBABWE
©, 2007, ARCHIVES, 2007
- Mercredi
10 janvier 2007 : Les internes des hôpitaux,
en grève depuis une semaine pour exiger une
augmentation de salaire et de meilleures
conditions de travail, ont rejeté l'appel du
gouvernement leur demandant de reprendre le
travail et affirmé qu'ils ne cesseront leur
grève que lorsque leurs revendications auront
été satisfaites.
Mardi 20 février 2007 : L'Union
européenne a reconduit lundi 19
février 2007 pour un an ses sanctions prises en
2002 à l'encontre du Zimbabwe et son président Robert Mugabe, pour
atteinte aux droits de l'homme et fraude
électorale. Ces sanctions se caractérisent par
un embargo sur les armes et des restrictions de
déplacements pour le président Mugabe et de
hauts responsables de son gouvernement ainsi
qu'un gel de leurs avoirs dans les pays de
l'Union européenne.
Lundi 12 mars 2007 : La police a
arrêté dimanche 11 mars 2007, à Harare la
capitale, lors d'une réunion organisée par des
mouvements civiques, religieux et
anti-gouvernementaux, plusieurs dizaines de
personnes, dont le chef de l'opposition, Morgan
Tsvangirai, du Mouvement pour le changement
démocratique (Movement for Democratic Change
MDC), qui se préparaient pour une manifestation
contre le président Mugabe. Les forces de
sécurité ont empêché une manifestation
interdite par le pouvoir, contre le président
Robert Mugabe qui devait annoncer son intention
de se représenter à l'élection présidentielle
de 2008.
Mercredi 14 mars 2007 : Après son
arrestation dimanche 11 mars 2007, à Harare la
capitale, lors d'une réunion organisée par des
mouvements civiques, religieux et
anti-gouvernementaux, le chef de l'opposition,
Morgan Tsvangirai, du Mouvement pour le
changement démocratique (Movement for Democratic
Change MDC), a comparu mardi 13 mars 2007 devant
un tribunal d'Harare, blessé à la tête et le
visage tuméfié, avec 4 parlementaires et
plusieurs autres membres de l'opposition, pour
avoir "appelé à une prière
collective", malgré l'interdiction de
manifester qui leur avait été faite. Le
tribunal a ordonné que les prévenus soient
immédiatement transférés à l'hôpital. Le
porte-parole du secrétaire général de
lONU, Ban Ki-Moon, a estimé que cette
répression "viole les droits démocratiques
de base des citoyens de se réunir
pacifiquement". La chancelière allemande,
Angela Merkel, qui assure la présidence
tournante de lUnion européenne, a
condamné "la violente suppression de la
liberté dopinion et de réunion".
Lundi 19 mars 2007 : Nelson
Chamisa, porte-parole du Mouvement pour un
changement démocratique (MDC) de Morgan
Tsvangirai, a été molesté dimanche 18 mars
2007 à l'aéroport d'Harare la capitale par 8
hommes, "sortis d'une voiture
banalisée", selon des témoins, alors qu'il
devait se rendre en Belgique pour assister à une
réunion avec des députés de l'Union
européenne et de la région
Afrique-Caraïbes-Pacifique. La présidence de
l'Union Européenne a condamné, dans un
communiqué "avec la plus grande fermeté ce
comportement des forces de l'ordre et lancé un
appel au gouvernement du Zimbabwe pour qu'il
remette immédiatement en liberté tous les
responsables politiques de l'opposition détenus,
qu'il leur permette d'obtenir une assistance
juridique et médicale, et que des représentants
de la présidence de l'Union européenne soient
autorisés à rendre visite aux détenus."
"Elle exhorte le gouvernement du Zimbabwe à
respecter les règles de l'Etat de droit, à
veiller au respect des droits de l'homme et à
éviter tout ce qui pourrait provoquer une
nouvelle escalade de la situation au
Zimbabwe." La police avait arrêté dimanche
11 mars 2007, à Harare la capitale, lors d'une
réunion organisée par des mouvements civiques,
religieux et anti-gouvernementaux, plusieurs
dizaines de personnes, dont le chef de
l'opposition, Morgan Tsvangirai, battu et
hospitalisé à la suite de son passage à tabac,
du Mouvement pour le changement démocratique
(Movement for Democratic Change MDC), qui se
préparaient pour une manifestation contre le
président Mugabe.
Mardi 20 mars 2007 : Les
autorités ont interdit à Morgan Tsvangirai,
chef du Mouvement pour un changement
démocratique ( (Movement for Democratic Change
MDC), et à la dizaines d'autres opposants
arrêtés brutalement le 18 mars 2007 lors d'une
manifestation interdite, de quitter le pays avant
leur procès. Tous ces opposants au régime du
président Robert Mugabé ont été inculpés de
violences publiques et de participation à un
rassemblement illégal.
Jeudi 29 mars 2007 : Alors que
le président Robert Mugabe participait mercredi
28 mars 2007 à Dar es-Salaam en Tanzanie où se
tient jusqu'à jeudi 29 mars 2007 un sommet des
dirigeants d'Afrique australe consacré à la
crise au Zimbabwe, la police a procédé à la
perquisition des locaux du siège du principal
parti d'opposition à Harare la capitale,
Mouvement pour le changement démocratique
(Movement for Democratic Change MDC), mené par
son chef Morgan Tsvangiraï. 35 membres du MDC
ont été arrêtés.
Vendredi 30 mars 2007 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Amnesty
International, a fait part, jeudi 29
mars 2007 dans un communiqué, "de son
indignation face aux faits dramatiques qui se
sont déroulés ce mercredi 28 mars au Zimbabwe,
notamment l'arrestation, suivie de la remise en
liberté de Morgan Tsvangirai, dirigeant du
Mouvement pour le Changement Démocratique
(Movement for Democratic Change MDC).
Lorganisation lance un appel pour que soit
mis fin au harcèlement continu, aux actes de
torture et dintimidation à légard
des militants de lopposition au
Zimbabwe". Amnesty International a
également appelé les dirigeants africains
réunis dans la région à réagir aux
événements de ce 28 mars déclarant : "En
optant pour une diplomatie discrète , les
dirigeants africains ont laissé le gouvernement
zimbabwéen opérer en dehors du cadre du droit
international relatif aux droits humains
avec pour résultat de laisser sans protection
les victimes datteintes aux droits
humains", ajoutant : "Les dirigeants de
la Communauté de développement de
lAfrique australe réunis en Tanzanie
doivent à présent adresser un message sans
équivoque au gouvernement zimbabwéen, lui
faisant savoir que les atteintes aux droits
humains dans ce pays ne seront plus
tolérées". Amnesty International a appelé
le gouvernement du Zimbabwe à faire en sorte que
toutes les personnes interpellées puissent
recevoir immédiatement la visite davocats,
de médecins, de leurs familles et comparaissent
dans les meilleurs délais devant une instance
judiciaire chargée dexaminer la légalité
de leur détention. Le gouvernement doit
également garantir leur sécurité et leur
bien-être et ouvrir immédiatement une enquête
sur toute allégation de torture. L'organisation
a conclu : "Toute personne interpellée
uniquement pour avoir exercé de façon pacifique
son droit à la liberté dexpression ou de
réunion doit être remise en liberté sans
délai et sans condition".
Samedi 31 mars 2007 : Le ZANU-PF,
parti au pouvoir, au Zimbabwe a approuvé
vendredi 30 mars 2007 la candidature du
président Robert Mugabe (83 ans) à l'élection
présidentielle de 2008. Il a également annoncé
que les élections législatives seraient
avancées de 2 ans pour coïncider avec le
scrutin présidentiel.
Vendredi 8 juin 2007 : Dans un
rapport conjoint publié mardi 5 juin 2007 par
l'Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le
Programme Alimentaire Mondial (PAM), plus de
4 millions de Zimbabwéens auront besoin d'une
aide alimentaire au début de l'année prochaine.
Selon le rapport, la récolte avril/mai 2007
natteindrait que 925 000 tonnes de
céréales, dont 799 000 tonnes de maïs et 126
000 tonnes de sorgo/millet, soit une régression
de 44 % par rapport à lannée
précédente. Les provinces les plus touchées
sont Matabeleland-Sud, Matabeleland-Nord et les
Midlands où plusieurs familles nont rien
engrangé et devraient se retrouver dans la
disette dès juillet 2007. Selon Amir Abdulla,
directeur régional du PAM pour lAfrique
australe, "l'hyperinflation (plus de 3 700 %
par an) et la dégringolade de la monnaie
nationale (le dollar du Zimbabwe) ont
considérablement réduit le pouvoir d'achat de
la population tout en limitant l'accès des
classes moyennes et pauvres aux disponibilités
alimentaires, notamment dans les zones
urbaines". Le rapport estime quenviron
1 million de personnes vivant en zones urbaines
seraient confrontées à des pénuries
alimentaires au cours des prochains mois et
pourraient avoir besoin dune aide
alimentaire. Le rapport, qui tient compte de la
prochaine récolte de blé (octobre 2007) et des
stocks actuels, estime que les disponibilités
céréalières atteindraient 1,29 million de
tonnes alors que les besoins seraient de 2,34
millions de tonnes. Il faudra importer plus de 1
million de tonnes.
Samedi 9 juin 2007 : Le Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a
annoncé le lancement, dans les prochains jours,
d'une campagne massive de vaccination contre la
poliomyélite, qui touchera près de 2 millions
d'enfants de moins de 5 ans. Le représentant de
l'UNICEF au Zimbabwe, le Docteur Festo Kavishe, a
indiqué dans un communiqué publié à Hararé
que "le Zimbabwe a été déclaré exempt de
polio en 1999 mais la menace reste réelle avec
des cas récents apparus au Botswana et en
Namibie". Cette campagne d'une semaine est
essentiellement financée par le Département du
développement international du Royaume-Uni,
l'Agence de développement international du
Canada et le gouvernement de l'Irlande et est
menée par le gouvernement, en partenariat avec
l'UNICEF, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la
fondation Helen Keller.
Vendredi 15 juin 2007 : Morgan
Tsvangirai, chef du principal parti d'opposition,
Mouvement pour le changement démocratique (MDC),
a rejeté mercredi 13 juin 2007 au cours d'une
conférence de presse, un projet gouvernemental
d'amendement à la Constitution prévoyant de
réduire de 6 à 5 ans le mandat présidentiel,
ce qui ferait coïncider les élections
présidentielle et législatives prévues pour
2008. Morgan Tsvangirai a déclaré : "Le
18e amendement constitutionnel ne traite
malheureusement pas des problèmes de nourriture,
d'emploi ou de médicaments", ajoutant :
"Le projet a été publié dans le contexte
d'un effondrement économique sans précédent
qui a vu l'inflation nominale grimper en avril à
4 530 %, avec une augmentation d'un mois sur
l'autre dépassant de loin les 1 000 %".
Concluant : "Nous ne pouvons que le
rejeter". Ce projet, selon Morgan
Tsvangirai, ne vise en fait qu'à
"reconsolider", le pouvoir du parti de
Robert Mugabe, 83 ans, à la tête du pays depuis
1980, qui brigue un nouveau mandat en 2008. Le
chef de l'opposition estime qu'il "ne s'agit
pas de la souffrance de millions de Zimbabwéens
dans le pays et à l'extérieur" et que
"le pays est fatigué de ces amendements
constitutionnels à répétition". La
Constitution du Zimbabwe, ancienne colonie
britannique indépendante depuis 1980, a été
amendée à 17 reprises.
Mercredi 20 juin 2007 : Le
directeur de la mine d'or, Bindura Nickel
Corporation, qui emploie 564 personnes, a
annoncé mardi 19 juin 2007 le licenciement d'un
tiers de ses ouvriers et la réduction de moitié
de son activité, suite à l'aggravation de la
situation du secteur minier, gravement touché
par la crise économique qui touche le pays qui a
une inflation la plus élevée du monde à plus
de 4 530 %. Selon la Chambre des mines
zimbabwéennes, la production d'or devrait chuter
cette année de 23 %, de 11 354 kg en 2006 à
environ 8 700 kg, en raison de problèmes
techniques dus à la pénurie de devises
étrangères nécessaires pour importer des
pièces de rechange. 3 000 ouvriers
professionnels qualifiés sont déjà partis à
l'étranger en quête de meilleurs salaire.
Lundi 2 juillet 2007 : Le
sénateur Siriro Majuru, également commerçant
dans la province de Murehwa-Goromonzi à l`est
d'Harare, la capitale, a été arrêté. Selon le
quotidien d'Etat, "Sunday Mail", il
est soupçonné d'avoir stocké et revendu à des
prix trop élevés certains produits de base. 20
autres entrepreneurs ont été arrêtés pour le
même motif. Le gouvernement avait publié une
directive ordonnant la réduction du prix de
certains produits de base afin d'éviter une
pénurie et de lutter contre la vente au marché
de certains produits comme le pain ou l'huile.
Jeudi 29 novembre 2007 : Le
président du Sénégal, Abdoulaye Wade a
débuté mercredi 28 novembre 2007 en tant que
médiateur une visite à Hararé où il doit
rencontrer le président, Robert Mugabe qui doit
participer au sommet Union Européenne / Afrique
qui doit s'ouvrir à Lisbonne au Portugal, les 8
et 9 décembre 2007. Le premier ministre
britannique, Gordon Brown, avait déclaré
quil ne prendrait pas part au Sommet de
Lisbonne si le président du Zimbabwe y était
invité. Les pays de l'Union Africaine ont fait
savoir qu'ils boycotteraient le sommet si le
Zimbabwe n'y est pas représenté. Le président
Robert Mugabe, 83 ans, au pouvoir depuis 27 ans,
est sous le coup de sanctions européennes en
raison de violations des droits de l'Homme.
Vendredi 14 décembre 2007 : Selon
l'organisation de défense des droits de l'homme,
Amnesty International,
"malgré le processus de médiation conduit
actuellement par la Communauté de développement
de lAfrique australe (SADC), les
autorités zimbabwéennes continuent de
maltraiter et de torturer les défenseurs des
droits humains et les opposants politiques"
ajoutant : "La violence policière
organisée se poursuit depuis le début de la
médiation de la SADC. Les mauvais traitements et
les tortures perpétrés se sont même
aggravés". Amnesty ajoute : "La police
empêche même la tenue de petites manifestations
ne rassemblant que quelques dizaines de
défenseurs des droits humains. Une fois en garde
à vue, les défenseurs des droits humains et les
membres du MDC sont violemment frappés. Ils ne
sont pas autorisés à contacter un avocat et
sont privés de nourriture et de soins
médicaux". ** Le
président sortant, Robert Mugabe, a été
officiellement investi candidat pour un sixième
mandat, pour l'élection présidentielle prévue
en mars 2008 par son parti, l'Union nationale
africaine du Zimbabwe - Front patriotique
(ZANU-PF, Zimbabwe African National Union
Patriotic Front).
Mardi 18 décembre 2007 : Sosuba
Ndelele, procureur général du Zimbabwe, a été
limogé pour faute lundi 17 décembre 2007 par le
président Robert Mugabe. Il est accusé d'avoir
ouvert à Londres, au Royaume-Uni une agence de
transferts de fonds avec trois de ses collègues,
en violation du contrôle des changes en vigueur
au Zimbabwe.
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