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ZIMBABWE, FIL-INFO-ZIMBABWE
©, 2004, ARCHIVES, 2004
- Vendredi
2 janvier 2004 : Selon le quotidien
gouvernemental "The Herald", les
autorités ont repris 400 fermes saisies à des
fermiers blancs dans le cadre de la réforme
agraire, (soit quelque 200 000 hectares) qu'elles
avaient confiées à des fermiers noirs, estimant
que les "fermiers avaient acquis
illégalement les terres" et allaient les
"redistribuer à des gens qui le méritent
(paysans noirs dans le besoin)". Plus de
détails : Amnesty International : Zimbabwe :
Les droits fondamentaux menacés de toutes parts
(avril 2003) ; Afrique Relance : le Zimbabwe et la
question foncière ; Réforme agraire et manoeuvres
politiques au Zimbabwe ; Les dégâts de la réforme agraire ; Bataille pour la terre au Zimbabwe
Vendredi 16 janvier 2004 : Le ministre
des Affaires de la Famille, Kembo Mohadi, a
annoncé avoir lancé une vaste opération de
lutte contre la corruption dans les bureaux de
douane aux frontières "afin de réduire
l'activité criminelle autour des
frontières" a-t-il indiqué.
Mardi 20 janvier 2004 : Morgan
Tsvangirai, chef du principal parti
d'opposition, Mouvement pour le Changement
Démocratique, a comparu lundi devant la Haute
Cour de Justice d'Hararé. Il a contesté les
accusations de trahison et avoir fomenté un
complot visant à renverser le président Mugabé
en mars 2002.
Mardi 3 fevrier 2004 : Une
quarantaine de cabinets d'avocats indépendants
n'ont pas été autorisés à exercer en 2004 et
ont été interdits "jusqu'à ce qu'ils se
mettent en conformité avec la loi". Tous
les cabinets et avocats du pays doivent
s'enregistrer en fournissant un certificat d'un
cabinet d'audit sur leur financement et leurs
fonds disponibles. Parmi les cabinets interdits
figure celui qui assure la défense du chef de
l'opposition, Morgan Tsvangirai, accusé de
"trahison" en procès depuis plus d'un
an et celui de l'hebdomadaire "Zimbabwe
Independent" dont le directeur et plusieurs
journalistes sont accusés de diffamation pour
avoir publié un article affirmant que le
président Robert Mugabe avait utilisé un avion
de la compagnie nationale Air Zimbabwe à des
fins personnelles.
Mercredi 11 février 2004 : Le
président Robert Mugabé a procédé mardi à un
remaniement de son gouvernement qui n'a pas
changé quant aux ministères clés et a créé
un "ministère de la lutte contre la
corruption et les monopoles".
Mardi 24 février 2004 : L'ANZ
(Associated Newspapers of Zimbabwe), la société
éditrice du quotidien indépendant "Daily
News", et de son édition du dimanche, dont
les articles critiquaient le président Robert
Mugabé, a annoncé lundi qu'elle allait
licencier tout son personnel ne pouvant plus
payer ses 250 employés suite à l'interdiction
de paraître dont le journal a été frappé, en
septembre 2003, qui a été déclaré illégal
n'ayant pu obtenir d'accréditation auprès de la
Commission gouvernementale des médias, dont les
membres sont désignés par le gouvernement. Les
employés réclamaient une hausse de salaire de
960 %. L'inflation annuelle au Zimbabwe a atteint
plus de 600 % en janvier 2004.
Samedi 28 février 2004 : Le procès
du chef de l'opposition (Mouvement pour le
Changement Démocratique, MDC) Morgan Tsvangirai
s'est achevé jeudi à Hararé. Il est jugé pour
haute trahison et risque la peine de mort par
pendaison s'il est reconnu coupable. Le jugement
a été mis en délibéré. Le Président de la
Cour a estimé que compte tenu des "nombreux
documents et témoignages apportés lors du
procès, le jugement ne pourra être rendu avant
plusieurs mois".
Mardi 2 mars 2004 : La chaîne
de télévision publique britannique, BBC, a
diffusé dimanche soir un reportage dans
l'émission "Panorama"qui fait état de
l'existence au Zimbabwe de camps secrets,
décrits comme étant des centres de formation
professionnelle par les autorités, où des
milliers de jeunes subissent un entraînement si
poussé qu'au bout de quelques mois ils sont
"psychologiquement détruits". On leur
enseigne comment pratiquer la torture et tuer
dans le cadre d'un plan visant à maintenir au
pouvoir le président Robert Mugabe qualifié de
"prédateur de la liberté de la
presse" l'organisation Reporters Sans
Frontières. Certains jeunes qui ont réussi à
s'enfuir ont témoigné de l'horreur. Sous
l'emprise de l'alcool et des drogues, on leur a
appris à torturer les opposants. Daniel, par
exemple, a appris comment électrocuter ses
victimes. Des jeunes filles ont également
témoigné : elles sont soumises systématiquent
au viol répété. Le président Mugabé a
ordonné une rallonge budgétaire pour ses camps
et envisage de les rendre obligatoire pour tous
les jeunes afin de, selon la journaliste de la
BBC qui a effectué ce reportage, "de créer
un climat de terreur susceptible de favoriser son
emprise sur le pouvoir avant les élections
prévues pour 2005".
Mardi 9 mars 2004 : Un avion
qui transportait du matériel militaire avec 64
hommes à bord soupçonnés par les autorités
d'être des mercenaires, a été immobilisé
dimanche soir sur l'aéroport d'Hararé. La
déclaration de transports de matériels
effectuée par les propriétaires de l'avion
était fausse. Le ministre de l'Intérieur, Kembo
Mohadi, a indiqué que cet avion était
immatriculé aux Etats-Unis. La communauté
internationale et notamment les Etats-Unis, ont
pris des sanctions, en mars 2002, à l'encontre
du président Robert Mugabe et plusieurs
personnalités de son gouvernement. Ils sont
accusés d'atteintes aux droits de l'Homme et de
mauvaise gouvernance. Washington a renouvelé la
semaine dernière ces sanctions. A cette
occasion, le ministre zimbabwéen de
l'Information, Jonathan Moyo, proche du
président Mugabe, avait conseillé aux
Américains, qualifiés "d'impérialistes
mangeurs de hamburgers", "d'aller en
enfer".
Mercredi 17 mars 2004 : Une
délégation du FMI (Fonds Monétaire
Internationale) est arrivée mardi à Hararé. 7
experts du FMI vont, pendant 2 semaines, évaluer
la situation économique du pays après l'annonce
du gouvernement du président Mugabé qui affirme
"vouloir épurer ses 4,5 milliards de
dollars de dette vis-à-vis du FMI" mais
également d'autres organisations.
Lundi 29 mars 2004 : Des heurts
entre partis politiques rivaux ont éclaté
samedi à l'ouverture des deux jours d'élections
parlementaires. Aucun bilan n'a été fourni sur
ces violences. Les premiers résultats devraient
être connus lundi.
Lundi 26 avril 2004 : Le ministre
des Finances, Chris Kuruneri, a été interpellé
samedi. Selon la police il est impliqué dans une
affaire de contrebande de devises d'un montant de
plus de 1,38 million de dollars. Cette
arrestation intervient dans le cadre d'une vaste
opération de lutte contre la corruption au sein
du gouvernement.
Mercredi 5 mai 2004 : Le ministre
de l'Education Aeneas Chigwedere a annoncé,
mardi en direct à la télévision nationale, la
fermeture de 46 écoles privées accusées de
"pratiques discriminatoires" après
avoir "multiplié par trois, quatre ou
cinq" leurs frais d'inscription depuis
septembre empêchant ainsi les élèves noirs peu
fortunés de s'inscrire. La police s'est
déployée autour des écoles. 30 000 enfants
sont touchés par cette fermeture. En janvier
2003, alors que l'inflation flambait (elle est
proche des 600 % actuellement), le gouvernement
avait gelé tous les frais de scolarité. Les
écoles privées ont alors souligné qu'en
l'absence d'augmentation des frais, elles ne
pourraient plus prendre en charge les enfants.
Vendredi 7 mai 2004 : La Cour
suprême a déclaré illégale jeudi la mesure de
fermeture par le gouvernement de 46 écoles
privées accusées de discrimination raciale pour
avoir augmenté leurs frais d'inscription
empêchant les enfants noirs défavorisés de
s'inscrire. Voir notre édition du 5 mai 2004
Lundi 14 juin 2004 : La
Commission des médias et de l'information (MIC)
a suspendu pour une durée d'un an l'hebdomadaire
The Tribune et Kindness Paradza, directeur de la
maison d'édition du journal, en procédant à
l'annulation de la licence d'exploitation en
raison du "non-respect de la procédure
d'autorisation et d'accréditation des
médias", prévue par la loi sur
l'information, promulguée en mars 2002 lui
reprochant de ne pas avoir fait état de
modifications concernant son nom commercial, sa
forme et la fréquence de sa publication, ainsi
que du changement possible de son actionnariat. ** Selon le
journal local Sunday Mail, la
malaria a tué 800 personnes depuis le début de
l'année 2004 ; 500 000 autres seraient
affectées par la maladie. Le ministre de la
Santé et du Bien-être des enfants, David
Parirenyatwa, a indiqué que "le
gouvernement pourrait réintroduire le DDT
(insecticide, dichloro diphényle
trichloréthylène) pour tuer les vecteurs de
malaria dans tous les districts de risque pour
contrôler sa propagation".
Vendredi 18 juin 2004 : Lors d'une
conférence nationale sur le sida à Hararé, le
président Mugabe a affirmé qu'il y avait
"très peu de familles zimbabwéennes y
compris la sienne qui n'ait pas été affectée
par la maladie". Selon des estimations, un
adulte sur 4 est séropositif. 3 000 personnes
meurent de maladie liée au sida chaque semaine.
Vendredi 25 juin 2004 : Le Zimbabwe
et la Guinée équatoriale sont convenus jeudi de
renforcer leurs relations diplomatiques en
procédant à un échange immédiat
d'ambassadeurs après des réunions entre les 2
pays qui se sont tenues en avril 2004. Le sort de
70 personnes pour la plupart sud africaines,
arrêtées au mois de mars et accusées de
vouloir perpétrer un coup d'état contre le
président équato-guinéen, Teodoro Obiang
Nguema Mbasogo, avait été également abordé.
Les avocats des accusés craignent que le
Zimbabwe procède à leur extradition vers la
Guinée équatoriale afin d'y être jugées.
Jeudi 8 juillet 2004 : L'archevêque
catholique de Bulawayo, deuxième
ville du pays, a dénoncé mercredi dans un
communiqué "la passivité de l'Union
Africaine face au drame du continent et estime
que les membres de l'Union ne font que se
soutenir les uns les autres et boire du thé
ensemble".
Vendredi 23 juillet 2004 : Le procès
de 70 mercenaires présumés, accusés d'avoir
fomenté un coup d'Etat contre le gouvernement de
Guinée Equatoriale, qui devait s'ouvrir jeudi à
Hararé, la capitale, a été reporté au mardi
27 juillet 2004. Les accusés, originaires
d'Angola, de République démocratique du Congo
(RDC), de Namibie, du Zimbabwe et d'Afrique du
Sud, en possession d'un passeport sud-africain,
avaient été arrêtés le 7 mars à l'aéroport
d'Hararé.
Samedi 24 juillet 2004 Le
président Robert Mugabé a proposé vendredi un
projet de loi visant à interdire sur son
territoire le travail de toutes les ONG
internationales qui luttent pour la défense des
droits de l'Homme ainsi que le financement
étrangers des organisations locales. Selon le
président, "toutes les ONG se cachent
derrière leur vocation humanitaire pour faire de
la politique". Il a proposé la mise en
place d'une commission sous la tutelle de son
ministre de la Protection sociale qui sera
chargée de contrôler l'activité des ONG et de
mettre les fonds qui leur sont destinés sous
tutelle du ministère.
Mercredi 25 août 2004 : Selon le
quotidien "The Herald" le ministre de
l'Intérieur, Kembo Mohadi, a refusé
l'extradition vers la Guinée équatoriale des 70
mercenaires présumés arrêtés le 7 mars 2004
à l'aéroport d'Hararé, la capitale, alors
qu'ils chargeaient des armes, affirmant que
"cela était contraire aux lois
internationales". Ils sont soupçonnés
d'avoir voulu fomenter un coup d'état contre le
régime de président équato-guinéen Teodoro
Obiang Nguema Mbasogo. Les accusés affirment
qu'ils se rendaient en République Démocratique
du Congo pour assurer la sécurité dans une mine
de diamants. Plus de détails : Chronologie
de l'affaire de Malabo.
Samedi 28 août 2004 : Lors du
procès des 68 mercenaires soupçonnés d'avoir
voulu fomenter un coup d'Etat contre Teodoro
Obiang Nguema Mbasogo, président
équato-guinéen, Simon Mann, ancien membre des
forces spéciales britanniques, chef présumé du
coup d'Etat manqué, a été reconnu coupable
vendredi d'avoir tenté d'acheter des armes au
groupe d'armement national du Zimbabwe. Il risque
10 ans de prison. Les 66 autres mercenaires
également mis en accusation ont été
acquittés. Un autre accusé, un Allemand, est
mort peu après son arrestation en mars 2004.
L'organisation Amnesty International a déclaré
qu'il pourrait avoir été torturé.
Jeudi 2 septembre 2004 : Des
manifestants qui protestaient mercredi à Hararé
la capitale contre un projet de loi imposant des
restrictions aux organisations non
gouvernementales étrangères (ONG), notamment
l'interdiction pour ces organisations de recevoir
des fonds étrangers, ont été violemment
dispersés par les forces de l'ordre. 42
personnes ont été arrêtées. Le 23 juillet
2004, le président Robert Mugabe avait dévoilé
un projet de loi visant à interdire sur son
territoire le travail de toutes les ONG
internationales qui luttent pour la défense des
droits de l'Homme ainsi que le financement
étrangers des organisations locales. Selon le
président, "toutes les ONG se cachent
derrière leur vocation humanitaire pour faire de
la politique". Il a proposé la mise en
place d'une commission sous la tutelle de son
ministre de la Protection sociale qui sera
chargée de contrôler l'activité des ONG et de
mettre les fonds qui leur sont destinés sous
tutelle du ministère.
Mercredi 8 septembre 2004 : La
Compagnie de diffusion zimbabwéenne (Zimbabwe
Broadcasting Corporation, ZBC), et
la Société de diffusion namibienne (Namibian
Broadcasting Corporation, NBC),
entreprises d'Etat, ont annoncé la création
d'une chaîne d'informations TV satellite
commune, appelée "Africa World"
("Le Monde de l'Afrique"), dont chaque
pays détiendrait 50 % des parts. Elle commencera
sa diffusion en décembre 2004. La mise en place
de ce projet fait suite à un accord de
coopération sur l'information et les médias,
signé en février 2004 entre les 2 pays.
Samedi 11 septembre 2004 : Simon Mann,
un ancien membre des forces spéciales
britanniques, jugé à Harare, la capitale, pour
son implication dans la tentative de coup d'état
visant à renverser le gouvernement de la
Guinée-Equatoriale, a été reconnu coupable
d'avoir tenté de se procurer des armes et
condamné à 7 ans de prison. 67 autres
mercenaires ont été condamnés à des peines
allant de 16 mois à un an de prison.
Lundi 4 octobre 2004 :L'Eglise
catholique a dénoncé "l'emprise du
gouvernement sur les médias d'Etat" et a
appelé à une "campagne pacifique pour les
prochaines élections prévues en mars
2005". Elle met en garde contre la
propagande, le favoritisme et la discrimination
ajoutant que "tous les partis politiques
doivent avoir un accès égal aux médias afin
d'informer les citoyens sur leur programme
politique".
Samedi 16 octobre 2004 : La Haute
Cour d'Hararé a acquitté l'opposant Morgan
Tsvangirai, président du Mouvement pour le
Changement Démocratique (MDC, Movement for
Democratic Change) de l'accusation de complot
visant à assassiner le Président Robert Gabriel
Mugabe. Elle a estimé que le Parquet n'avait pas
fourni de preuves suffisantes à l'encontre de
l'accusé, qui avait plaidé non-coupable des
accusations de trahison. Il risquait la peine de
mort. Son procès avait débuté le 3 février
2003 pour s'achever le 26 février 2004.
Vendredi 29 octobre 2004 : La
Confédération des syndicats sud-africains (COSATU, première
centrale syndicale du pays), a réagi avec
indignation après l'expulsion par les autorités
de sa délégation arrivée lundi à Hararé, la
capitale, pour une mission d'information à la
veille des prochaines élections parlementaires.
La police locale, qui a jugé leur visite
illégale, les accusant de
"collaboration" avec le premier
ministre britannique Tony Blair, a placé en
détention les 13 membres de la délégation à
l'aéroport de Harare et les a expulsés vers
leur pays par autocar aucun vol vers
Johannesbourg n'étant disponible.
Mercredi 3 novembre 2004 : Lors d'une
réunion de son parti, la ZANU-PF, le président
Robert Mugabe a écarté toute idée d'inviter
des observateurs électoraux européens ou
américains pour les prochaines élections
législatives de mars 2005, accusant ces derniers
"d'encourager" l'instabilité
politique. Le chef d'Etat, dont la réélection
en 2002 a été contestée par les pays
occidentaux, a accusé les pays européens et
l'Amérique, de tenter de compromettre les
scrutins présidentiel et parlementaire de
décembre 2004 au Mozambique, en demandant un
accès illimité au processus électoral, y
compris au dépouillement des suffrages.
Jeudi 4 novembre 2004 : Après le
Kenya, le président de l'Assemblée populaire nationale
chinoise (APN, parlement), Wu Bangguo, est
en visite officielle dans ce pays où il s'est
entretenu mardi soir à Harare avec le président
de l'Assemblée nationale zimbabwéenne, Emmerson
Mnangagwa où il a été question des relations
bilatérales et des échanges parlementaires
entre les 2 pays qui n'ont cessé de s'améliorer
depuis la visite historique effectuée par
l'ancien président chinois Jiang Zemin en 1995.
Wu Bangguo poursuivra sa tournée africaine par
la Zambie et le Nigéria.
Mardi 9 novembre 2004 : 3 000
employés de la société nationale des
télécommunication Tel-One qui avaient entamé
une grève d'un mois en octobre 2004 pour
protester contre le refus de leur direction de
leur verser les arriérés de salaire ordonnés
en mars par un médiateur, ont été suspendus.
Cette grève avait provoqué de nombreuses
perturbations sur le réseau téléphonique.
Jeudi 11 novembre 2004 : Le
Parlement a voté mercredi un amendement à la
loi sur l'information promulguée en mars 2002 en
prévoyant une peine de 2 ans de prison pour tout
journaliste qui exercerait sans être accrédité
par la Commission gouvernementale des medias.
Selon le ministre de l'Information, Jonathan
Moyo, auteur de cette loi et bras droit du
Président Robert Mugabé, cet amendement a pour
but "de protéger l'Etat contre les ennemis
du pays". Cette loi, condamnée pour son
aspect répressif par toutes le organisations de
défense de la presse dans le monde, interdit aux
journalistes étrangers de travailler de façon
permanente au Zimbabwe et conditionne l'entrée
d'envoyés spéciaux dans ce pays au paiement
d'une accréditation presse de 600 dollars
valable un mois. Les députés de l'opposition
n'ont pas voté ce texte estimant que le ministre
de l'Information veut imposer "un contrôle
total" de la presse au Zimbabwe.
Lundi 6 décembre 2004 : Pour la
première fois dans l'histoire de ce pays, une
femme, Joyce Mujuru, 49 ans, ministre des
Ressources en eau, a été élue vice-présidente
du Zimbabwe, à l'occasion du congrès du parti
au pouvoir, l'Union nationale africaine du
Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF). Elle
remplace à la vice-présidence Simon Muzenda,
décédé en 2003 à plus de 80 ans . Elle
occupera ce poste conjointement avec Joseph
Msika, qui a été réélu.
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