- SOMMAIRE
UKRAINE, FIL-INFO-UKRAINE
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- Samedi 1er janvier 2005 : Après
voir perdu le second deuxième tour des
élections présidentielles, où il a
affirmé qu'il ne quitterait en aucune
manière son poste, le Premier ministre
pro-russe Viktor Ianoukovitch a annoncé
vendredi, lors de son message de Nouvel
An diffusé par la chaîne de
télévision TRK-Ukraïna, qu'il comptait
présenter sa démission, tout en
promettant de poursuivre la bataille
judiciaire. Selon la constitution, le
président sortant Leonid Koutchma doit
officiellement l'accepter et nommer un
nouveau cabinet d'ici 60 jours. Il
devrait toutefois se contenter d'un
Premier ministre par intérim, en
attendant l'investiture du prochain
président.
Jeudi 6 janvier 2005 : Le
président sortant Léonid Koutchma a
accepté la démission de son Premier
ministre Viktor Ianoukovitch. Le n°2 du
gouvernement, Mykola Azarov, a été
nommé Premier ministre par intérim.
- Vendredi 7 janvier 2005 : La
Cour suprême a rejeté jeudi, après 5
heures de débat et de délibérations,
le recours du Premier ministre sortant
Viktor Ianoukovitch contre sa défaite au
deuxième second tour de l'élection
présidentielle du 26 décembre 2004.
- Mardi 11 janvier 2005 : La
commission centrale électorale
ukrainienne a déclaré lundi soir Viktor
Iouchtchenko vainqueur de l'élection
présidentielle du 26 décembre 2004, la
Cour suprême ayant rejeté lundi 8
recours déposés par l'ancien Premier
ministre Viktor Ianoukovitch et ses
proches, contestant les résultats de la
présidentielle les jugeant
"incorrectement formulés".
** Le président
ukrainien sortant, Leonid Koutchma, a
ordonné le retrait du contingent
ukrainien d'Irak dans les 6 premiers mois
de l'année.
Jeudi 13 janvier 2005 : Répondant
à l'annonce du président Léonid
Koutchma, le 11 janvier 2005, qui a
souhaité un retrait du contingent
ukrainien d'Irak (NDLR. le 4e plus
important en nombre d'effectifs de la
coalition américano-britannique), le
parlement a appelé, par 257 voix pour
sur les 450 sièges que compte la
Chambre, au retrait immédiat d'Irak des
1 650 soldats ukrainiens.
Vendredi 14 janvier 2005 : La
deuxième chaîne de télévision
israélienne a affirmé que le président
de la CEI (Confédération des Etats
Indépendants), Vladimir Poutine, accuse
des "intérêts israéliens"
d'avoir largement financé la campagne du
nouveau président ukrainien élu, Viktor
Iouchtchenko. Ces "mêmes
Israéliens" sont également accusé
d'avoir financé des membres de
l'opposition russe. Selon la chaîne
israélienne "la Russie
s'apprêterait à prendre des sanctions
contre Israël, sans pouvoir en préciser
la teneur". Le quotidien israélien
"Haaretz" avait affirmé début
janvier 2005 qu'Ariel Sharon avait
prétexté une réunion d'urgence de ses
conseillers pour étudier la montée de
l'antisémitisme en Russie, alors qu'en
réalité il s'agissait de prévenir la
crise en gestation avec Moscou.
Samedi 15 janvier 2005 : L'équipe
du Premier ministre démissionnaire,
Viktor Ianoukovitch, perdant du second
deuxième tour de l'élection
présidentielle du 26 décembre 2004, a
déposé une nouvelle plainte auprès de
la Cour suprême pour contester les
résultats de cette élection retardant
ainsi l'investiture du nouveau président
Viktor Ioutchenko.
Mardi 18 janvier 2005 : La
Cour suprême, qui a commencé à
examiner lundi l'appel déposé par le
Premier ministre démissionnaire, Viktor
Ianoukovitch, a rejeté plusieurs
requêtes déposées par ses avocats. La
Cour suprême a jusqu'à vendredi pour
examiner cet appel.
Vendredi 21 janvier 2005 : Le
Parlement a fixé à dimanche 23 janvier
2005 la date d'investiture à la
présidence du chef de l'opposition,
Viktor Iouchtchenko, vainqueur du
deuxième second tour de l'élection
présidentielle du 26 décembre 2004 avec
52 % des voix, après que la Cour
suprême ait rejeté jeudi le dernier
recours du Premier ministre
démissionnaire Viktor Ianoukovitch, qui
contestait les résultats du scrutin.
Samedi 22 janvier 2005 : Le
nouveau président, Viktor Iouchtchenko,
doit prêter serment dimanche 23 janvier
2005. Il a annoncé qu'il effectuera dès
lundi une première visite officielle à
Moscou. L'organisation de défense des
droits de l'homme, Human
Rights Watch,
demande au président Iouchtchenko dans une lettre ouverte
"d'ouvrir la voie à de nouvelles
opportunités pour la défense des droits
de l'Homme en Ukraine".
Lundi 24 janvier 2005 : Viktor
Iouchtchenko a prêté serment dimanche
au Parlement en tant que troisième
Président de la République d'Ukraine au
cour d'une cérémonie où étaient
présents le secrétaire d'Etat
américain Colin Powell, le secrétaire
général de l'OTAN Jaap de Hoop Scheffer
et le président polonais Alexander
Kwasniewski.
Mardi 25 janvier 2005 : Le
Président investi dimanche, Viktor
Iouchtchenko, a effectué sa première
visite d'Etat à Moscou (Russie) où il a
rencontré le Président Vladimir Poutine
pour "y nouer des relations
"différentes" et qualifier ce
pays de "partenaire stratégique
éternel" de l'Ukraine. Rappelons
que Moscou a soutenu le Premier ministre
sortant Viktor Ianoukovitch, et l'avait
proclamé vainqueur du scrutin du 21
novembre 2004.
Samedi 29 janvier 2005 : Le
nouveau Président Viktor Iouchtchenko
qui devait s'exprimer devant la session
plénière du Parlement
européen à Bruxelles, à
l'invitation du Président du Parlement,
Josep Borrell, a annulé jeudi sa visite
en raison des mauvaises conditions
météorologiques. Dans un communiqué
publié par son cabinet, le Président du
Parlement européen Josep Borrell
"regrette que cette visite soit
annulée et espère qu'elle pourra être
reprogrammée dans les plus brefs
délais".
Samedi 5 février 2005 : Le
Parlement a approuvé vendredi avec 373
voix pour (NDLR. La majorité requise
était de 226 voix) la nomination de
Ioulia Timochenko au poste de Premier
ministre. Le programme de son
gouvernement, intitulé "Vers le
Peuple", a été élaboré de façon
à "relever le niveau de vie en
Ukraine, s'attaquer à la corruption et
engager le pays dans un rapprochement
avec l'Occident".
Jeudi 10 février 2005 : Le
président Viktor Iouchtchenko a reçu
mercredi à Kiev, la capitale, le
président français de l'UMP, parti au
pouvoir en France, Nicolas Sarkozy où il
a été question de "renforcer les
liens avec la France". Le mouvement
"Notre Ukraine" du Président
Iouchtchenko et l'UMP de Nicolas Sarkozy
ont signé une déclaration de
coopération politique, appelant à
"la création d'un marché commun
entre l'Union Européenne et
l'Ukraine", "basé sur les
principes de la concurrence et de
l'absence de discrimination". Le
gouvernement souhaite que des
négociations débutent sur l'entrée de
l'Ukraine dans l'Union, mais Bruxelles
juge "cette candidature
prématurée".
Vendredi 18 février 2005 : Lors
d'une réunion avec les commandants de
l'armée et le nouveau ministre de la
Défense, Anatoli Gritsenko, le
Président nouvellement élu Viktor
Iouchtchenko a confirmé que le retrait
d'Irak du contingent ukrainien fort de 1
650 hommes restait l'une de ses
priorités. 17 soldats ukrainiens sont
morts en Irak.
Lundi 21 février 2005 : L'Organisation
du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a
annoncé samedi, à 2 jours de la visite
à Bruxelles du président ukrainien,
Viktor Iouchtchenko, qu'elle allait
financer la destruction de 133 000 tonnes
de munitions et d'un million et demi
d'armes légères et a qualifié ce
programme de "plus grand effort de
démilitarisation dans le monde". Ce
programme, dont le coût total est
estimé à plus de 25 millions d'euros,
vise à détruire, "en 4 phases
étalées sur 12 ans, des munitions, des
armes légères et des systèmes
anti-aériens légers (de type
lance-roquettes), pour la plupart
stockés en plein air". Les
Etats-Unis ont "accepté de prendre
la direction" de la première phase
de 3 ans du projet, dont le coût sera de
7 millions d'euros. Le Royaume Uni et la
Norvège ont déjà annoncé qu'ils
prendraient part à l'effort financier.
Il s'agit du sixième projet de
désarmement mis en oeuvre par l'OTAN
depuis septembre 2000 dans le cadre du
programme de "Partenariat pour la
paix" lancé avec d'anciens pays du
bloc soviétique après la fin de la
Guerre froide. En 2002-2003, plus de 2
millions de mines anti-personnel avaient
été détruites en Ukraine, en Albanie,
en Moldavie et au Tadjikistan.
Vendredi 25 février 2005 : Viatcheslav
Astapov, porte-parole du procureur
général Sviatoslav Piskoun, a indiqué
mercredi qu'une nouvelle piste dans
l'enquête sur l'empoisonnement du
président Viktor Iouchtchenko était
suivie. Il s'agirait d'enregistrements
sonores d'une conversation entre des
responsables des services secrets russes
sur le rôle d'un expert en politique
russe, Gleb Pavlovski, "dans un
complot destiné à nuire à la
popularité du candidat à la présidence
en s'attaquant à son physique avantageux
avec des substances chimiques". Ce
dernier a nié toute implication
indiquant : "Je considère (les
enregistrements) comme des informations
fausses qui de plus semblent relever du
fantasme". Rappelons que la Russie
soutenait l'ancien Premier ministre
Viktor Ianoukovich, dans l'élection
présidentielle dont Viktor Iouchtchenko
est sorti vainqueur après un troisième
tour le 26 décembre 2004. Des analyses
ont confirmé que Viktor Iouchtenko avait
été empoisonné par une dose massive de
dioxine. D'autres sources médicales
évoquent une intervention de chirurgie
esthétique faciale ratée. Voir notre édition
du 13 décembre 2004 (Autriche)
Mercredi 2 mars 2005 : Après
une réunion du Conseil national de
sécurité et de défense, le président
Viktor Iouchtchenko a annoncé que le
retrait des 1 650 soldats ukrainiens
d'Irak débutera le 15 mars 2005 et se
terminera à la mi-octobre. 18 soldats
ont été tués depuis le déploiement du
contingent ukrainien en août 2003 dans
la province irakienne chiite de Wassit
dans le centre du pays. Le retrait du
contingent ukrainien d'Irak était l'une
des promesses faites par Viktor
Iouchtchenko pendant sa campagne
électorale.
Samedi 5 mars 2005 : L'ex-ministre
de l'Intérieur (de 1995 à 2001), Iouri
Kravtchenko, soupçonné d'être
impliqué dans l'affaire Gongadzé, un
journaliste influent sur Internet qui
dénonçait la corruption à haut niveau
sous le régime du président Leonid
Koutchma, a été retrouvé mort dans sa
maison de campagne au sud de Kiev. Selon
le procureur adjoint Viktor Chokine, il
se serait suicidé ajoutant toutefois que
2 impacts de balles avaient été
trouvés sans donner plus de détails.
Gueorgui Gongadzé avait été enlevé en
septembre 2000 dans le centre de Kiev et
son corps décapité avait ensuite été
retrouvé dans une forêt aux abords de
la capitale ukrainienne. Sa mort avait
déclenché des mois de manifestations
contre le Président Leonid Koutchma
accusé par l'opposition d'être
impliqué dans le meurtre du journaliste.
Le président ukrainien Viktor
Iouchtchenko avait annoncé mardi
l'arrestation des assassins présumés de
Gueorgui Gongadzé. Plus de détails : Les
violations des droits de l'homme en
Ukraine par Amnesty International
Lundi 7 mars 2005 : Après
"la mort mystérieuse de l'ancien
ministre de l'Intérieur" à la
veille d'une convocation de la justice,
Iouri Kravtchenko, le groupe
parlementaire communiste a demandé
vendredi au parquet général
l'interpellation de "Léonid
Koutchma, principale figure de la
politique criminelle de la dernière
décennie" accusé par l'opposition,
aujourd'hui au pouvoir, d'avoir
commandité le meurtre en 2000 du
journaliste d'opposition Gueorgui
Gongadzé (Voir notre
édition du 5 mars 2005).
Samedi 12 mars 2005 : Le
Président Viktor Iouchtchenko a annoncé
vendredi que son gouvernement allait
abolir dans les prochains jours le
régime de visas pour les ressortissants
de l'Union européenne visitant
lUkraine. Mercredi, lors de sa
première visite officielle en Allemagne,
le président ukrainien avait plaidé
devant le Bundestag (parlement) à Berlin
pour que l'Union européenne accepte de
laisser entrer "sans visa des
étudiants, journalistes, hommes
d'affaires ou artistes ukrainiens".
Samedi 19 mars 2005 : Les
services du procureur général de Kiev
ont annoncé vendredi que des trafiquants
d'armes ont vendu 18 missiles de
croisière à l'Iran et à la Chine il y
a 4 ans, sous la présidence de Léonid
Koutchma. Ces missiles ont une portée
suffisante (1 860 miles, environ 2 980
kilomètres) pour atteindre certains
alliés des Etats-Unis, dont Israël. Ces
missiles sont sortis clandestinement
d'Ukraine, ont été vendus illégalement
et n'ont pas été exportés par des
entreprises ukrainiennes. Les services du
procureur ont précisé dans un
communiqué que "les procédures
contre les personnes impliquées ont
été transmises à la cour d'appel de
Kiev et elles sont entendues de manière
privée". L'agence de presse, Associated
Press AP, avait rapporté
le 4 février 2005 qu'une enquête du
gouvernement sur des ventes illicites
d'armes par des proches de Léonid
Koutchma avait abouti, en secret, à des
inculpations et des arrestations d'au
moins 6 trafiquants d'armes accusés de
vendre des missiles à l'Iran et la
Chine.
Lundi 4 avril 2005 : Le
Président Viktor Iouchtchenko entame
lundi une visite de 4 jours aux
Etats-Unis, où il plaidera pour
l'intégration de l'Ukraine à
l'Organisation Mondial du Commerce (OMC).
Il sera reçu avec tous les honneurs,
dont celui de s'adresser au Congrès,
honneur réservé depuis quelques années
à de rares personnalités comme le
Premier ministre britannique Tony Blair,
le président afghan Hamid Karzaï et
l'ex-Président tchèque Vaclav Havel. **
Viktor Iouchtchenko a signé un décret
abolissant provisoirement les visas pour
les ressortissants des pays de l'Union
Européenne et de la Suisse du 1er mai
jusqu'au 1er septembre 2005. Le
Président ukrainien souhaite une
"adhésion rapide et prochaine"
de son pays au sein de l'Union
Européenne.
Vendredi 8 avril 2005 : La Cour européenne
des droits de l'Homme,
qui siège à Strasbourg (France), a
condamné mardi l'Ukraine pour torture et
traitements dégradants à l'encontre de
Yevgen Ivanovitch Nevmerjitsky, 35 ans,
arrêté en avril 1997 alors qu'il était
directeur d'une agence de la banque
Poltava à Kiev, pour vol, fraude
fiscale, abus de pouvoir par un
fonctionnaire, escroquerie et faux, et
alimenté de force pendant une grève de
la faim alors qu'il était détenu dans
des "conditions intolérables".
Il a ensuite été incarcéré dans un
quartier d'isolement temporaire de la
région de Kiev jusqu'au 22 février
2000, 3 jours après une condamnation à
5 ans et 6 mois de prison dont il a été
dispensé. Le requérant a affirmé avoir
été placé, avec 12 autres détenus,
dans une cellule de 7 m2 sans eau potable
ni possibilité de se laver. Il aurait
alors contracté un eczéma d'origine
microbienne et la gale. Il a également
assuré avoir été alimenté de force
pendant ses grèves de la faim. La Cour
européenne a constaté que l'Ukraine
n'avait pas fourni ni documents ni
explications, et l'a ainsi condamnée
pour violation de l'article 38
(obligation de faciliter l'enquête de la
Cour) de la Convention européenne des
droits de l'Homme. Kiev n'ayant pas
fourni de rapports médicaux pouvant
attester de la nécessité médicale de
nourrir de force le requérant, la Cour
ne peut ainsi "que présumer qu'il
s'agissait d'une mesure arbitraire".
La législation ukrainienne prévoyant
une alimentation forcée à l'aide de
menottes, d'écarteur buccal et d'un tube
de caoutchouc inséré dans l'oesophage,
la Cour européenne a estimé qu'un tel
traitement sans nécessité
thérapeutique, pouvait "être
qualifié de torture", en violation
de l'article 3. Les juges européens,
estimant que les déclarations du
requérant étaient cohérentes avec les
rapports du Conseil de l'Europe, ont
condamné l'Ukraine pour les
"conditions intolérables" de
détention et l'absence de soins
apportés au requérant, qui constituent
un traitement dégradant. Enfin, la Cour
européenne a estimé que le requérant
avait subi pendant plus de 2 ans une
détention illégale, la décision de
l'incarcérer n'ayant pas été prise par
un magistrat indépendant, et a condamné
l'Ukraine pour violation de l'article 5
paragraphe 1 (droit à la liberté). Kiev
devra verser à Yevgen Ivanovitch
Nevmerjitsky la somme de 20 000 euros
pour dommage moral et 1 000 euros pour
dommage matériel. Voir
l'arrête de la Cour Européenne des
droits de l'homme
Jeudi 14 avril 2005 : Le
président Viktor Iouchtchenko a signé
mercredi le décret ordonnant le retrait
des troupes ukrainiennes d'Irak d'ici à
la fin de l'année. Les 1 650 militaires
ukrainiens, qui représentent le
cinquième plus important contingent
étranger, sont déployés en Irak. 18
soldats ukrainiens ont été tués en
Irak et une vingtaine d'autres blessés.
Vendredi 15 avril 2005 : Tensions
diplomatiques entre l'Ukraine et la
Russie après le report sine die de la
visite que devait effectuer à Moscou le
Premier ministre ukrainien, Mme Ioulia
Timochenko, prévue vendredi 15 et samedi
16 avril 2005. Les raisons de ce report
n'ont pas été précisées. Cette
annulation intervient, selon le Ministre
ukrainien de l'Economie Serguiy
Teriokhine, après la déclaration,
mardi, du Procureur russe, Vladimir
Ustinov, qui a indiqué qu'un
"mandat d'arrêt international
était toujours en cours contre
elle." Voir notre édition
du 28 janvier 2005. A
Moscou, le ministre des Affaires
Etrangères, Sergueï Lavrov, a assuré
qu'il n'y avait "aucun
obstacle" à la visite de Mme
Timochenko et qu'elle était toujours
attendue dans la capitale russe, et ce
conformément "au protocole et aux
normes internationales". Lors de sa
visite, Mme Timochenko devait rencontrer
à Moscou le président Vladimir Poutine,
le Premier ministre Mikhaïl Fradkov et
le chef de l'Union russe des industriels
et des entrepreneurs, Arkadi Volski.
Mercredi 27 avril 2005 : Des
centaines de parents et de proches de
victimes de la catastrophe de Tchernobyl
ont déposé des fleurs et allumé des
bougies mardi devant le monument érigé
dans la capitale Kiev à l'occasion du
19ème anniversaire de la catastrophe
nucléaire de la centrale de Tchernobyl,
le 26 avril 1986. Dans une déclaration
publiée mardi pour marquer le 19e
anniversaire de la catastrophe de
Tchernobyl, le Secrétaire général de
l'ONU, Kofi Annan, a exhorté la
communauté internationale "à
fournir laide financière
nécessaire aux programmes destinés à
assister les communautés traumatisées
par la catastrophe de Tchernobyl à
retrouver leur autosuffisance et aider
les familles à mener une vie normale et
saine dans les zones touchées". Le
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) a
publié un nouveau rapport, qui note que
les populations vivant à proximité du
site de Tchernobyl ne disposent pas
toujours des informations dont elles ont
besoin pour vivre en bonne santé et sont
au contraire exposées aux méprises
concernant radiation et état de santé. Plus
de détails : Page des Nations Unies sur
la catastrophe Tchernobyl ; L'accident
de Tchernobyl ; Le
nuage de Tchernobyl ; CRIIRAD Commission
de Recherche et d'Information
Indépendantes sur la Radioactivité
(Tchernobyl) ; Etude du risque de
cancer de la thyroïde 15
décembre 2000 ;
CANCERS DE LA
THYROÏDE EN FRANCE ET ACCIDENT DE
TCHERNOBYL (2001) ; Questions de santé
- Iode et thyroïde
Vendredi 3 juin 2005 : L'agence
de presse "Novosti-Ukraina" a
rapporté que des manifestations de
protestation contre la discrimination de
la langue russe et la rupture des liens
entre l'Ukraine et la Russie se sont
déroulées mardi dans les régions de
Donetsk et de Lougansk, à l'appel du
parti "Soyouz" (Union). Dans
les tracts distribués lors des
manifestations on pouvait lire : "La
rupture des liens est un crime contre les
citoyens du pays, contre notre histoire,
contre la mémoire de nos pères et
grands-pères, contre l'avenir de nos
enfants et petits-enfants" ou
"Les déclarations irréfléchies et
les décisions discriminatoires
concernant la Russie aggravent la crise
des rapports entre nos deux pays et
peuples". Le chef du parti
"Soyouz" Alexeï Kostoussev a
tenu à rappeler que "la rupture des
relations avec la Russie portera
préjudice à notre pays, surtout à
l'Est et au Sud de l'Ukraine. Les
habitants des régions de Donetsk et de
Lougansk sont les premiers à donner
l'alarme". Le 21 mai 2005, les
militants du parti "Soyouz" ont
lancé une campagne de collecte des
signatures en faveur d'un statut de
langue d'Etat pour le russe qui a déjà
recueilli plus de 200 000 signatures,
selon le service de presse de
"Soyouz".
** Un train de
marchandises a percuté, jeudi, un
autocar à un passage à niveau non
gardé, dans le Sud de l'Ukraine, près
du village de Novosselovka dans la
région d'Odessa, faisant au moins 13
morts.
Vendredi 17 juin 2005 : Le
président de la République tchèque,
Vaclav Klaus, a terminé jeudi une visite
de 3 jours en Ukraine. L'atténuation du
régime des visas, l'entrée de l'Ukraine
dans l'OTAN et l'Union européenne et le
problème des travailleurs ukrainiens en
Tchéquie ont été au menu des
conversations de Vaclav Klaus avec son
homologue Viktor Ioutchenko.
Mercredi 21 septembre 2005 :
Le Parlement a refusé mardi
l'investiture d'Iouri Ekhanourov,
ministre de l'Economie en 1997, candidat
du président Viktor Iouchtchenko au
poste de Premier ministre. 223 députés
ont voté pour lui, alors qu'une
majorité de 226 voix était nécessaire.
Jeudi 22 septembre 2005 :L'ex-Premier
ministre, Madame Ioulia Timochenko,
limogée le 8 septembre 2005 par le
Président Youtchenko, s'est dit prête
à former un nouveau gouvernement si le
président le lui demande. Le Parlement a
refusé d'entériner mardi 20 septembre
2005 le choix du Président de nommer
Iouri Ekhanourov au poste de Premier
ministre.
Vendredi 23 septembre 2005 :
Après l'avoir rejeté une
première fois, mardi 19 septembre 2005,
le Parlement a approuvé jeudi la
nomination au poste de Premier ministre
du réformateur Iouri Ekhanourov,
proposée une seconde fois par le
Président Viktor Youtchenko.
Mardi 11 octobre 2005 : Le
procureur général, Svyatoslav Piskun,
maintenant sous la supervision du
président Viktor Iouchtchenko, a
annoncé qu'un ancien officier de la
police, Olekiy Poukatch, a été accusé
d'avoir directement planifié le meurtre
du journaliste Georgiy Ruslanovich
Gongadze (en ukrainien Heorhiy
Ruslanovych Gongadze). Le procureur a
ajouté qu'Olekiy Poukatch est en fuite
et qu'un mandat d'arrêt international a
été lancé contre lui. Le procureur
Piskun a précisé qu'un nombre de
responsables de haut rang pourraient
être impliqués dans cette affaire, et
que l'ancien président Léonid Koutchma
pourrait également être poursuivi s'il
était confirmé avoir des liens avec ce
meurtre. Georgiy Gongadze, dirigeant et
journaliste du journal en ligne "Ukraïnska pravda",
connu pour ses critiques dures contre la
corruption de haut niveau dans le
gouvernement dirigé par l'ancien
président Léonid Koutchma, avait été
enlevé le 16 septembre 2000 à Kiev et
son corps, décapité, avait été
découvert dans une forêt près de Kiev
le 2 novembre 2000. Il avait 31 ans. Le
gouvernement de Leonid Koutchma avait
annoncé en mai 2001 que le cas de Georgy
Gongadze était résolu et que le meurtre
avait été commis par des bandits.
Mercredi 12 octobre 2005 : Une
enquête criminelle a été ouverte lundi
contre Petro Porochenko, secrétaire du
Conseil de la sécurité et de la
défense nationale, proche du Président
Vicktor Ioutchenko, limogé le 8
septembre 2005, pour abus de pouvoir dans
le cadre d'un projet immobilier où il
aurait, de part sa fonction, tenté
d'extorquer des parts. Il risque de 5 à
10 ans de prison. Petro Porochenko a
financé en grande partie la campagne
électorale du Président Ioutchenko et
est le parrain de ses 2 filles. Sa
fortune est estimée à 350 millions de
dollars par le journal polonais "Wprost".
Il est également propriétaire de la
télévision Kanal 5, porte-voix, pendant
la Révolution orange, de l'opposition
aujourd'hui au pouvoir.
Samedi 15 octobre 2005 : Le
Parquet a annoncé jeudi dans un
communiqué que Volodymyr Chtcherban,
ancien gouverneur de la région de Soumy
dans le nord du pays, considéré comme
un proche de l'ancien régime de Léonid
Koutchma, a été arrêté aux Etats-Unis
à Orlando dans l'Etat de Floride à la
demande du Parquet général ukrainien
pour "extorsion, abus de pouvoir et
machination financière". Un mandat
d'amener international avait été lancé
contre lui en mai 2005. Il est accusé
par la presse d'avoir organisé des
fraudes électorales massives sur ce
territoire lors de la présidentielle
2004. Les autorités américaines ont 10
jours pour se prononcer sur son
extradition.
Lundi 17 octobre 2005 : Le
porte-parole de la présidence a annoncé
que le Président Viktor Iouchtchenko a
signé un décret limogeant le procureur
général Sviatoslav Piskoun, indiquant
le chef de l'Etat donnera lui-même les
raisons de ce limogeage, laissant
entendre qu'il était lié à l'affaire
du journaliste Georgiy Ruslanovich
Gongadze (en ukrainien Heorhiy
Ruslanovych Gongadze). Les médias et la
classe politique l'avaient accusé de ne
rien faire pour faire avancer l'enquête.
Voir notre édition
du 11 octobre 2005
Vendredi 21 octobre 2005 : Face
à la propagation de la grippe aviaire,
le parlement a décidé jeudi, par 229
voix, (la majorité requise étant de 226
voix) d'imposer un embargo sur toutes les
importations de viande et de
sous-produits de volaille pour une
période de 6 mois.
Vendredi 2 décembre 2005 : A
l'issue d'un sommet entre l'Union
européenne et ce pays, le Président de
la Commission européenne Jose Manuel
Barroso a annoncé jeudi que
"l'Union européenne a décidé
d'accorder à l'Ukraine le statut
d'économie de marché". Plusieurs
accords de coopération dans les domaines
de l'énergie, de l'aviation et de la
technologie satellitaire ont également
été signés. L'Union Européenne est le
premier partenaire commercial de
l'Ukraine, dont 32 % des exportations se
font à destination de l'Europe.
Vendredi 9 décembre 2005 : La
secrétaire d'Etat américaine,
Condoleezza Rice, qui se trouvait
mercredi matin en Ukraine dans le cadre
de sa tournée européenne, s'exprimant
sur les allégations de prisons secrètes
de la Central
Intelligence Agency (CIA) en
Europe, a indiqué que "les
obligations des Etats-Unis découlant de
la Convention contre la torture, qui
interdit les traitements cruels,
inhumains et dégradants [...]
s'étendent au personnel américain où
qu'il se trouve, qu'il soit aux
Etats-Unis ou hors des Etats-Unis".
Des députés du Parlement européen,
socialistes et écologistes en tête, ont
demandé mercredi la création d'une
commission d'enquête parlementaire sur
les allégations de prisons secrètes de
la CIA en Europe.
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QUOTIDIEN
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D'UTILISATION
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