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Samedi 13 janvier 2007 : Le président irakien Jalal Talabani se rendra dimanche 14 janvier 2007 à Damas, où il doit rencontrer le président syrien Bachar Al-Assad, en compagnie d'une importante délégation. Les 2 présidents doivent conclure des accords commerciaux et sécuritaires. Les relations diplomatiques entre les 2 pays ont été rétablies en novembre 2006, après une rupture de plus de 25 ans, à l’occasion de la visite à Bagdad en Irak du ministre syrien des Affaires étrangères Walid Moallem qui avait promis l’aide de son pays à rétablir la sécurité en Irak

Lundi 22 janvier 2007 : Le président irakien Jalal Talabani a achevé dimanche 21 janvier 2007 sa visite d'une semaine dans ce pays. Il a eu des entretiens avec le président Bachar Al-Assad, qui ont "jeté les bases les bases à une étape importante dans les relations fraternelles syro-irakiennes". Dans un communiqué conjoint, le président Bachar Al-Assad a affirmé "la disposition de la Syrie à se tenir fermement aux côtés des frères irakiens pour la réussite de l'initiative du gouvernement irakien dans la réalisation de la réconciliation nationale irakienne, tout en réitérant son appui au processus politique en cours en Irak". Le communiqué affirme "l'importance du renforcement des relations de coopération entre les deux pays et les deux peuples frères syrien et irakien dans tous les domaines, notamment dans les domaines économique et commercial", considérant les accords conclus entre eux comme "le cadre correct pour la coopération bilatérale". Le communiqué insiste sur l'unité nationale et territoriale de l'Irak, sa liberté et son indépendance, appelant au rééchelonnement du retrait des forces multinationales de l'Irak conformément à la résolution 1546 du Conseil de sécurité de l'ONU stipulant la mise d'une fin à la présence militaire étrangère en Irak. Les 2 présidents ont appelé "à rendre le Moyen-Orient une région vide des armes de destruction massive, dont en tête les armes nucléaires", condamnant "vivement toute forme de terrorisme touchant les Irakiens et leur infrastructure et leurs lieux saints". ** Le président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas, a rencontré pendant 3 heures à Damas, la capitale, Khaled Mechaal, le chef du Hamas, en exil en Syrie. Dans un communiqué conjoint, les 2 hommes ont indiqué que "discussions avaient été fructueuses".

Mardi 6 février 2007 : Dans une déclaration télévisée, Khaled Méchaal, chef politique du Hamas en exil à Damas, a appelé les combattants palestiniens à la retenue leur demandant de "revenir à la vraie bataille", celle contre Israël.

Mercredi 14 février 2007 : Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mardi 13 février 2007 dans les rues de la capitale Damas et brûler des drapeaux israéliens pour protester contre les travaux de rénovation entrepris par Israël près de l'Esplanade des Mosquées dans la Vieille Ville de Jérusalem sous occupation israélienne, dans le but de construire une rampe d'accès au site, et qui ont déclenché la colère dans le monde musulman. Lire notre édition du 9 février 2007 (Israël/Palestine)

Jeudi 15 mars 2007 : Le commissaire européen aux affaires étrangères, Javier Solana, est arrivé mercredi 14 mars 2007 à Damas, première visite d'un haut responsable européen à Damas depuis l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri le 14 février 2005 à Beyrouth, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient, qui l'a déjà conduit au Liban et en Arabie Saoudite, pour des entretiens portant sur la création d'un tribunal international chargé de juger les assassins présumés de Rafic Hariri. Javier Solana a rencontré le ministre des Affaires étrangères Walid Moallem et le vice-président Farouk al-Chareh et a été reçu par le président Bachar Al-Assad. Il a qualifié son entretien de "bon et franc", ajoutant que les discussions se poursuivraient que si "le régime syrien prenait des décisions appropriées" pour "favoriser la stabilité régionale".

Mardi 3 avril 2007 : Malgré l'opposition de la Maison-Blanche, Nancy Pelosi, présidente (démocrate) de la Chambre américaine des Représentants, doit arriver mardi 3 avril 2007 à Damas pour une visite de 48 heures. Elle doit rencontrer le président Bachar Al-Assad pour discuter de "questions liées aux relations syro-américaines et régionales". La porte-parole de la Maison blanche, Dana Perino, avait déclaré vendredi 30 mars 2007 que la visite de Nancy Pelosi "n'est pas une bonne idée", ajoutant : "C'est un pays (NDLR. La Syrie) qui apporte un soutien étatique au terrorisme, qui tente de perturber le gouvernement Siniora au Liban et qui permet à des combattants étrangers de se déverser en Irak par sa frontière."

Mercredi 4 avril 2007 :
La présidente de la Chambre américaine des Représentants, Nancy Pelosi, (démocrate), est arrivée à Damas, mardi 3 avril 2004 et a été reçue à l'aéroport par le ministre syrien des affaires étrangères Walid Mouallem et par l'ambassadeur de Syrie aux Etats-Unis Imad Moustafa. Elle doit rencontrer le président Bachar Al-Assad, mercredi 4 avril 2007. Les médias officiels syriens parlent de "rééquilibrage" de la politique américaine dans la région. La Maison Blanche était opposée à cette visite. La porte-parole de la Maison blanche, Dana Perino, avait déclaré vendredi 30 mars 2007 que la visite de Nancy Pelosi "n'est pas une bonne idée", ajoutant : "C'est un pays (NDLR. La Syrie) qui apporte un soutien étatique au terrorisme, qui tente de perturber le gouvernement Siniora au Liban et qui permet à des combattants étrangers de se déverser en Irak par sa frontière."

Jeudi 5 avril 2007 : Le président Bachar Al-Assad a reçu mercredi 4 avril 2007 à Damas, la présidente démocrate de la La présidente de la Chambre américaine des Représentants, Nancy Pelosi. Les entretiens ont porté sur "les questions de la stabilité de l’Irak et du processus de paix israélo-palestinien". Le président syrien s'est dit "prêt à faire la paix avec Israël".

Vendredi 20 avril 2007 : Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Saltanov, est arrivé jeudi 19 avril 2007 à Damas la capitale pour des entretiens avec le président Bachar Al-Assad portant essentiellement sur la situation au Proche-Orient, et notamment le Liban, la Palestine et l'Irak.

Mercredi 25 avril 2007 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a effectué mardi 24 avril 2007 sa première visite officielle en Syrie. Il a rencontré à Damas la capitale le président Bachar Al-Assad pour des entretiens portant sur la situation au Proche-Orient, le projet du tribunal international sur l'assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri et le contrôle de la frontière libano-syrienne. Après Damas, Ban Ki-Moon s’est rendu sur le plateau du Golan, pour une visite aux soldats de la Force des Nations unies chargée de veiller au respect du cessez-le-feu entre la Syrie et Israël (FNUOD).

Jeudi 26 avril 2007 : L'avocat et défenseur des Droits de l'Homme, Anouar el-Bounni, 48 ans, a été condamné à 5 ans de prison pour avoir critiqué la politique du gouvernement de Damas à l'égard du Liban. Anouar al Bounni affirme qu’il n’a commis aucun crime et que cette peine vise à le faire taire et à empêcher que l'on parle des violations des droits de l'homme en Syrie.

Vendredi 27 avril 2007 : La coalition au pouvoir, le Front National Progressiste, a remporté sans surprise les élections législatives de dimanche 22 et lundi 23 avril 2007 augmentant de 5 postes sa majorité précédente.

Vendredi 11 mai 2007 : Le parti Baas, au pouvoir depuis 1963, a soumis au parlement une proposition visant à reconduire pour un second mandat le président Bachar Al-Assad. Une commission devra accepter cette proposition qui sera ensuite soumise à référendum. ** S'exprimant devant le parlement, jeudi 10 mai 2007, le président Bachar Assad a exclu toute coopération avec le tribunal international chargé de juger les suspects de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri si celui-ci menace la souveraineté et l'indépendance de son pays.

Lundi 28 mai 2007 : 12 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche 27 mai 2007 pour se prononcer par référendum en faveur, ou non, d'un deuxième mandat de 7 ans pour le président Bachar Al-Assad. Candidat unique après la mort de son père Hafez al-Assad en juin 2000, Bachar Al-Assad était devenu président après un référendum remporté par 97,29 % des voix.

Mercredi 30 mai 2007 : Le ministre de l'Intérieur Bassam Abdel Majid a annoncé que le président Bachar Al-Assad a été reconduit pour un nouveau mandat de sept ans, avec 97,62 % des voix, lors du référendum organisé dimanche 27 mai 2007. Conformément à la Constitution, le Parlement doit ensuite proclamer officiellement Bachar Al-Assad président de la Syrie.

Samedi 2 juin 2007 : Le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a réaffirmé vendredi que son pays ne coopèrerait pas avec le tribunal de l'ONU, chargé de juger les assassins de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, estimant qu'il ne concerne que le Liban. Walid Mouallem a précisé que "l'adoption d'une telle résolution (NDLR. Résolution 1757 (2007) du Conseil de sécurité des Nations Unies adoptée le 30 mai 2007) porte atteinte à la souveraineté du Liban". Il a déploré "la rapidité avec laquelle le Conseil de sécurité a décidé d'un tribunal qui n'a fait l'unanimité ni au niveau international ni sur la scène libanaise" concluant : "Il aurait été préférable d'avoir un consensus interlibanais sur le tribunal".

Vendredi 8 juin 2007 : Selon une déclaration d'une source proche du pouvoir syrien publiée jeudi 7 juin 2007, "Damas s'est plus d'une fois déclaré prêt à reprendre les négociations de paix avec Israël, mais l'Etat hébreu a invariablement rejeté toutes ces tentatives. Aussi doutons-nous de la sincérité des déclarations israéliennes sur la volonté de conclure la paix avec la Syrie". Le président Bachar Al-Assada déclaré que "le gouvernement israélien en place était beaucoup trop faible et ne pouvait, par conséquent, pas adopter une décision stratégique sur la reprise des négociations de paix avec la Syrie". Les négociations de paix entre la Syrie et Israël, parrainées par les Etats-Unis, ont été interrompues en janvier 2000 en raison de divergences sur la question du plateau du Golan syrien, occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981.

Vendredi 15 juin 2007 : La Syrie a vivement condamné l'"attentat criminel" perpétré au Liban mercredi 13 juin 2007 à Beyrouth, dans un quartier à majorité musulmane qui a fait 10 morts et 11 blessés dont Walid Eido, député de la majorité parlementaire anti-syrienne de Saad Hariri, fils du premier ministre Rafic Hariri, assassiné également le 14 février 2005 dans un attentat, et l'un de ses fils, dont les funérailles ont eu lieu jeudi 14 juin 20077 à Beyrouth, ainsi que "tout acte visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban".

Vendredi 13 juillet 2007 : Le président Bachar Al-Assad prêtera serment le 17 juillet lors d'une session extraordinaire de l'Assemblée du peuple (Parlement) pour un nouveau mandat de 7 ans. Lors du référendum tenu en mai 2007, 97,62 % des électeurs ont été favorables à son second mandat.

Mercredi 18 juillet 2007 : Dans un discours prononcé devant le parlement, mardi 17 juillet 2007, à l'occasion de son investiture pour un second mandat de 7 ans, le président Bachar Al-Assad a appelé Israël "à proclamer d'une manière officielle et claire leur désir de paix" et qu'il "avance des garanties sur un retour total de notre terre". Bachar Al Assad a réitéré l'exigence de son pays de récupérer le plateau du Golan occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981, demandant que la frontière soit délimitée "conformément à la ligne du 4 juin", c'est-à-dire celle précédant la guerre israélo-arabe de 1967.

Vendredi 20 juillet 2007 : En visite en Syrie, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a rencontré jeudi 19 juillet 2007 à Damas, le président Bachar Al-Assad, qui a débuté son second mandat de 7 ans, ainsi que le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal, et une délégation du Djihad islamique palestinien. Mahmoud Ahmadinejad a affirmé devant plusieurs chefs de mouvements palestiniens basés à Damas "l'importance de l'unité palestinienne pour contrer l'occupation" israélienne et "l'appui de l'Iran à la cause juste des Palestiniens".

Vendredi 27 juillet 2007 : L'agence officielle de presse, SANA (Syrian Arab News Agency) a indiqué jeudi 26 juillet 2007 qu'une "explosion a eu lieu ce matin dans un dépôt d'explosifs appartenant à une unité militaire dans le gouvernorat d'Alep. Des produits très explosifs ont pris feu à cause de la très grande chaleur" précisant que "l'explosion n'est pas le résultat d'un acte de sabotage". 15 militaires ont été tués et 50 autres blessés.

Mercredi 1er août 2007 : Les ministres de la santé des pays voisins de l'Irak (Egypte, Jordanie, Irak et Syrie) ainsi que des organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) se sont réunis dimanche 29 et lundi 30 juillet 2007 à Damas pour une réunion portant sur la des besoins sanitaires des Irakiens déplacés dans les pays voisins de l'Irak. Les pays d'accueil dispensent les soins aux Irakiens déplacés dans le cadre de leur système national de santé. Mais en raison de l'afflux de milliers d'Irakiens quittant leur pays chaque mois, les services de santé nationaux sont débordés. Plus de 2 millions d'Irakiens ont fui vers les pays voisins, principalement la Syrie et la Jordanie. Le HCR a enregistré plus de 160 000 Irakiens en Syrie, en Jordanie, au Liban, en Egypte et en Turquie, un nombre qui devrait atteindre les 250 000 d'ici la fin de l'année. Le HCR a lancé un appel de 123 millions de dollars pour financer un programme d'aide à grande échelle pour les Irakiens présents en Jordanie et en Syrie, incluant l'enregistrement, la nourriture, la santé et l'éducation des Irakiens déracinés.

Mardi 21 août 2007 : Le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki est arrivé lundi 20 août 2007 à Damas la capitale pour sa première visite officielle qui durera 3 jours, pour des entretiens portant essentiellement sur le problème des réfugiés irakiens. Selon les estimations des organisations humanitaires internationales, 1,5 million à 2 millions d'Irakiens seraient réfugiés en Syrie. Des accords commerciaux, devraient être signés. Le premier ministre syrien Naji Ottri a déclaré que la présence des "forces d'occupation en Irak suscité la montée de forces radicales et déclenché un cycle de violences", et a appelé l'Irak à préparer un calendrier de retrait des troupes étrangères, indiquant que cette mesure "augmentera les possibilités de réconciliation au sein de la population irakienne". Nouri al-Maliki doit rencontrer mardi 21 août 2007 le président syrien Bachar el-Assad et signer plusieurs accords bilatéraux conclus entre les 2 pays avant l'invasion de l'Irak en mars 2003, et interrompus depuis.

Lundi 27 août 2007 : Dans une interview diffusée dimanche 26 août 2007 par la chaîne de télévision américaine CNN, le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal a affirmé à un journaliste que le soldat israélien Gilad Shalit, enlevé le 25 juin 2006 dans la Bande de Gaza par des groupes armés palestiniens, est en vie et va bien.

Jeudi 30 août 2007 : En visite à Damas, la ministre allemande à la coopération et au développement, Heidemarie Wieckzorek-Zeul, a promis une aide de 4 millions d’euros à la Syrie destinée à financer la construction d'écoles pour les réfugiés irakiens. Un accord de coopération économique est également prévu d'un montant de 32 millions d'euros dans le domaine de l'eau.

Vendredi 7 septembre 2007 : Un porte-parole militaire, cité par l'agence officielle de presse, SANA, Syrian Arab News Agency, a annoncé jeudi 6 septembre 2007 que "l'aviation ennemie israélienne a pénétré dans l'espace aérien de la Syrie à partir des frontières nord, en provenance de la mer Méditerranée et en direction de la région nord-est, franchissant le mur du son" obligeant "la défense anti-aérienne syrienne" à "entrer en action obligeant les avions israéliens à rebrousser chemin après qu'ils eurent lâché des munitions". Le communiqué précise qu'il n'y a eu "ni perte humaine ni perte matérielle". Israël n'a ni confirmé ni infirmé cette information.

Mardi 11 septembre 2007 : Selon des sources au ministère des Affaires étrangères, citées par le quotidien syrien "Al-Watan", la Syrie, seul pays garantissant jusqu'à présent aux Irakiens un accès libre à son territoire, a mis en place dès lundi 10 septembre 2007 un système de visas pour les ressortissants de ce pays. Les citoyens irakiens désireux d'entrer en Syrie devront désormais acquérir un visa à l'ambassade syrienne à Bagdad, pour un montant de 50 dollars. Ce visa donnera un droit de séjour d'un mois, pouvant être prolongé au maximum jusqu'à 2 mois. Selon les informations fournies par l'ambassade d'Irak à Damas, près de 15.000 irakiens traversent quotidiennement la frontière syrienne. La majorité d'entre eux reste cependant sur le territoire syrien pendant une courte période. Un diplomate irakien a indiqué n'avoir eu aucune confirmation de l'instauration de ce système de visas, précisant que "suite à l'introduction des visas, il sera désormais impossible pour la majorité des Irakiens de se rendre en Syrie, car peu d'entre eux pourront venir recevoir leur visa à l'ambassade, située dans un quartier très dangereux de Bagdad, la "zone verte". Pour les habitants des autres villes et régions d'Irak, un voyage à Bagdad est actuellement impensable, et leurs villes ne possèdent pas de consulat syrien autorisé à délivrer des visas". (Source : Ria Novosti)

Mercredi 12 septembre 2007 : Selon l'agence de presse syrienne SANA, au cours d'un entretien téléphonique avec le prince héritier d'Arabie Saoudite Sultan Abdel Aziz, le premier ministre palestinien démis de ses fonctions Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, a manifesté la volonté de rencontrer le président de l'Autorité nationale palestinienne Mahmoud Abbas en Arabie Saoudite en vue de mettre fin à la crise palestinienne.

Vendredi 14 septembre 2007 : Selon l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Jaafari, la Syrie a déposé une plainte mardi 11 septembre 2007 devant l'ONU suite à la violation de son espace aérien par des avions militaires israéliens la semaine dernière. Elle affirme que les appareils ont largué des munitions sur son territoire. Bachar Jaafari a précisé que cette démarche vise à "attirer l'attention sur la violation flagrante de son espace aérien et sur l'agression du territoire de la République arabe syrienne commises par Israël, de façon claire et insolente et au mépris des lois internationales".

Vendredi 28 septembre 2007 : Le vice-président irakien, Adel Abdel Mahdi, est arrivé jeudi 27 septembre 2007 à Damas pour une visite officielle de 3 jours visant à "renforcer les relations bilatérales dans différents domaines entre les deux pays amis", selon le vice-ministre qui rencontrera le président syrien Bachar Al-Assad, le vice-président syrien Farouk al-Chareh, ainsi que d'autres hauts officiels du pays. Les restrictions imposées aux Irakiens le 10 septembre 2007 , ne permettant qu'aux hommes d'affaires et aux universitaires d'entrer en Syrie, afin de contrôler les flux de réfugiés irakiens qui représentent plus de 1,5 million dans le pays, sera également à l'ordre du jour.

Lundi 1er octobre 2007 : Le vice-président Farouk al-Chareh a accusé Israël samedi 29 septembre 2007 lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien, Adel Abdel Mahdi, en visite à Damas, "d'avoir fabriqué de faux reportages portant sur un raid aérien effectué le 6 septembre 2007, qui a pris pour cible une installation militaire syrienne soupçonnée d'être liée à des armes de destruction massive, pour justifier les guerres à l'avenir et pour tromper l'opinion publique". Farouk al-Chareh a conclu : "La Syrie ne veut pas de guerre dans le proche avenir. Tout reportage sur ce raid est faux et fait partie d'une guerre psychologique qui ne bernera pas la Syrie".

Mardi 2 octobre 2007 : Dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York, lundi 1er octobre 2007, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a appelé au retrait de toutes les forces étrangères d'Irak et à un accroissement de l'aide internationale à son pays pour lui permettre de faire face à l'afflux de réfugiés irakiens. Le ministre syrien a souligné que la Syrie supportait "d'énormes fardeaux financiers" en accueillant plus de 1,6 million de réfugiés irakiens, et a déploré le fait que "la communauté internationale n'a pas assumé sa responsabilité d'aider les réfugiés irakiens jusqu'à ce qu'ils puissent retourner chez eux sans danger". Il a affirmé que "l'aide reçue jusqu'ici par la Syrie est presque négligeable. La puissance occupante (les Etats-Unis) dépense des centaines de milliards de dollars en opérations militaires en Irak mais ne consacre pas assez de ressources pour aider les Irakiens qui ont dû fuir le pays à cause de l'occupation et de ses répercussions".

Lundi 8 octobre 2007 : Le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan, est arrivé samedi 6 octobre 2007 à Damas pour une tournée de 4 jours au Proche-Orient destinée à préparer une réunion des pays voisins de l'Irak, qui doit se tenier en Turquie à la fin du mois et sur la question palestinienne. Il a rencontré dimanche 7 le président Bachar Al-Assad. Ali Babacan se rendra ensuite en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Lors d'une conférence de presse commune avec son homologue syrien Walid al-Muallem, avant de quitter Damas, Ali Babacan a déclaré que "la Turquie ne laissera pas le territoire turc ou son espace aérien être utilisé pour une quelconque activité qui pourrait nuire à la sécurité et à la sûreté de la Syrie". Le 6 septembre 2007, des avions israéliens ont lancé un raid sur le nord de la Syrie et auraient également violé l'espace aérien turc.

Vendredi 19 octobre 2007 : Un incendie s'est déclaré jeudi 18 octobre 2007 dans des entrepôts du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) à Douma, près de Damas, détruisant des stocks de tentes d'une valeur d'un million de dollars. Cet incendie pourrait retarder les opérations destinées aux réfugiés irakiens, dont près de 80 000 ont été enregistrés en 2007 au camp de Douma. Les pompiers ont mis 6 heures pour venir à bout des flammes. Les causes du sinistre n'ont pas encore été identifiées. Le HCR estime que la Syrie a accueilli environ 1.4 millions d'Irakiens, qui représentent maintenant presque 10 % de la population.

Mardi 23 octobre 2007 : Le président Bachar Al-Assad a rencontré lundi 22 octobre 2007 le président de l'Assemblée populaire suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), Choe Tae-bok, arrivé vendredi 19 octobre 2007 en Syrie, pour des entretiens portant sur "des fortes relations de coopération et d'amitié entre les deux pays". Choe Tae-bo a exprimé le soutien et la solidarité de la Corée du Nord avec la Syrie dans ses efforts pour récupérer le Golan occupé par Israël depuis 1967.

Lundi 12 novembre 2007 : Le président syrien Bachar Al-Assad a reçu dimanche 11 novembre 2007 à Damas avec la ministre chypriote des Affaires étrangères Erato Kozakou-Marcoullis pour des entretiens portant sur la situation en Irak, dans les territoires palestiniens et au Liban, ainsi que du processus de paix au Moyen-Orient. Les relations bilatérales et les moyens de renforcer la coopération entre les 2 pays a été également à l'ordre du jour.

Mardi 13 novembre 2007 : 3 personnes ont été condamnées dimanche 11 novembre 2007 par Haute Cour de sûreté de l’Etat à 4, 6 et 8 ans de prison pour appartenance "à une organisation secrète visant à modifier le statut économique et social de l’Etat" (NDLR. Mouvement intégriste islamiste, interdit). L’Organisation nationale des droits de l’homme de Syrie (ONDHS) a dénoncé dans un communiqué "ces jugements émis par un tribunal d’exception selon la loi d’urgence en cours en Syrie depuis plus de quatre décennies" et a demandé son abrogation. Elle a appelé les autorités syriennes à "garantir les droits à la liberté d’expression et de conscience, au rassemblement et à l’adhésion à des organisations sans aucune ingérence".

Mardi 27 novembre 2007 : La Syrie participera mardi 27 novembre 2007 à la réunion internationale d’Annapolis sur le Proche-Orient, selon une source proche du ministère syrien des affaires étrangères qui sera représenté par l'adjoint du ministre, Fayçal Mekdad.

Jeudi 13 décembre 2007 : Selon un porte-parole syrien, cité par l'agence officielle de presse SANA (Syrian Arab News Agency), "le meurtre du général François el-Hadj dans un attentat près de Beyrouth est destiné à punir l'armée et les dirigeants libanais pour leur position anti-israélienne". Il a ajouté : "Ce crime profite à Israël et à ses complices au Liban, c'est pourquoi ce pays a assassiné un leader libanais, un homme profondément fidèle à l'armée de son pays et opposé au schisme du Liban". Selon l'agence SANA, François al-Hajj avait déjà fait l'objet d'un attentat en 1976, après que celui-ci avait refusé de collaborer avec les autorités israéliennes qui occupaient alors le Liban.

Mardi 18 décembre 2007 : L'Organisation arabe de défense des Droits de l'homme en Syrie (Organization for Human Rights-Syria, AOHRS) a annoncé lundi 17 décembre 2007 dans un communiqué que les services de sécurité ont arrêté ces dernières 48 heures 4 membres de l'opposition, dont Fidaa Horani, présidente du Conseil national de la déclaration de Damas" qui rassemble les partis de l'opposition laïque en Syrie.

Vendredi 21 décembre 2007 : Le président autrichien Heinz Fischer, en visite de 2 jours à Damas depuis dimanche 16 décembre 2007, a souligné lundi, après une rencontre avec le président Bachar Al-Assad, "l'importance du rôle de la Syrie dans la recherche de solutions aux questions du Moyen-Orient et pour la réalisation de la stabilité de la région". Heinz Fischer s'est rendu sur la plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967 et annexé en 1981, et a rencontré des soldats autrichiens de la Force des Nations unies (FNUOD) qui y sont déployés. ** Bachar Al-Assad a affirmé dans une interview publiée par un journal autrichien, qu’un accord de paix entre Damas et Jérusalem ne verrait pas le jour dans le courant de l'année à venir, et que son pays n’engagerait aucune négociation tant qu’Israël occuperait "des terres syriennes". Le président syrien a également estimé que l’actuel chef du gouvernement Ehud Olmert, était "le plus faible de tous les premiers ministres israéliens ".



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