- SOMMAIRE
SYRIE, FIL-INFO-SYRIE
©, 2006, ARCHIVES, 2006
- Lundi 2 janvier 2006 : Le
parlement a voté samedi une motion
contre le vice-président Abdelhalim
Khaddam qu'il accuse de haute trahison et
demande qu'il soit traduit en justice.
Abdelhalim Khaddam avait déclaré
vendredi lors d'une interview à la
chaîne de télévision Al Arabiya que le
président Bachar al Assad et d'autres
hauts responsables syriens ont menacé
l'ancien Premier ministre libanais Rafic
Hariri, assassiné le 14 février à
Beyrouth. La direction nationale du parti
Baath a décidé d'exclure de ses rangs
le vice-président. Elle a affirmé dans
un communiqué qu'elle le
"considérait comme un traître. Ses
calomnies et ses mensonges violent les
principes nationaux et
patriotiques".
Mercredi 4 janvier 2006 : Dans
un entretien diffusé mardi par la
chaîne de télévision qatariote, Al-Jazeera,
l'ancien chef des renseignements syriens
au Liban, Rustom Ghazali, accusé
d'implication dans l'assassinat de
l'ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri, a
affirmé qu'il
"démissionnerait" si le
président syrien Bachar al-Assad le lui
demandait.
Samedi 7 janvier 2006 : Les
autorités ont gelé les avoirs de
l'ancien vice-président Abdel-Halim
Khaddam qui a accusé le président
syrien d'être impliqué dans
l'assassinat de l'ancien Premier ministre
libanais Rafic Hariri.
Vendredi 20 janvier 2006 : Le
président iranien ultraconservateur
Mahmoud Ahmadinejad est arrivé jeudi à
Damas pour une visite officielle. Il a
rencontré le président Bachar al-Assad
qui s'est dit prêt à "soutenir la
volonté de l'Iran, soumis à des
pressions internationales, de se doter
d'"une technologie nucléaire à des
fins pacifiques". Le président
syrien a ajouté : "Nous rejetons
les pressions exercées" sur l'Iran.
Israël est le seul pays qui détienne
l'arme nucléaire dans la région",
renouvelant son appel à un Moyen-Orient
"sans armes de destruction
massive".
Samedi 21 janvier 2006 : Le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad,
qui terminait une visite officielle
de 2 jours dans ce pays, a rencontré
vendredi 20 janvier 2006 à Damas la
capitale, des responsables du Hamas, du
Djihad islamique et d'autres mouvements
de résistance palestiniens. Un
représentant du Front populaire de
libération de la Palestine (FPLP) a
indiqué dans un communiqué que le
président iranien avait réitéré son
soutien pour la "lutte du peuple
palestinien". Cette rencontre
intervient au lendemain d'un attentat
perpétré à Tel Aviv en Israël qui a
fait une vingtaine de blessés et qui a
été revendiqué par le Djihad
islamique. Le ministre israélien de la
Défense Shaul Mofaz a dit "disposer
de preuves que la Syrie avait planifié
l'attentat", et que "l'Iran
l'avait financé".
Lundi 23 janvier 2006 : Le
président Bachar al-Assad a assuré
samedi que son pays était favorable à
une "coopération totale" avec
la Commission
indépendante de l'ONU chargée
de l'enquête
sur l'assassinat de l'ancien premier
ministre libanais Rafic Hariri, dans les
strictes limites de sa
"souveraineté".
Lundi 6 février 2006 : Après
la publication dans plusieurs journaux
européens de caricatures du prophète
Mahomet, des milliers de manifestants ont
incendié samedi 4 février 2006 les
ambassades du Danemark et de Norvège à
Damas, la capitale.
Mercredi 8 mars 2006 : Le
chef du Hamas, Mouvement de la
Résistance Islamique, Khaled Mechaal,
qui s'exprimait devant un congrès des
partis arabes à Damas la capitale, a
affirmé "qu'Israël devrait se
retirer des territoires palestiniens
occupés s'il veut la paix".
** Le journal
pan-arabe Asharq Al-Awsat a
publié lundi 6 mars 2006 sur son site
Internet une information selon laquelle
le ministre syrien des Affaires
étrangères, Walid al-Muallem, a signé
un accord confidentiel avec l'équipe de
l'ONU enquêtant sur l'assassinat de
l'ancien Premier ministre libanais Rafic
Hariri, le 14 février 2005 à
Beyrouth. La Syrie a démenti toute
implication dans l'affaire mais a dû
retirer ses troupes du Liban en avril
2005 après 29 ans de présence
militaire. Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
adopté en octobre dernier la résolution
1636 exigeant la pleine coopération de
la Syrie avec l'enquête internationale
sous peine de sanctions.
Jeudi 9 mars 2006 : Le
ministre espagnol des Affaires
étrangères, Miguel Angel Moratinos, a
effectué hier une brève escale à
Damas. Il s'est entretenu à l'aéroport
international de Damas avec son homologue
syrien, Walid al-Mouallem. Aucune
indication na filtré sur la teneur
de lentretien. Miguel Angel
Moratinos a toutefois indiqué aux
journalistes quil était venu
"féliciter" son homologue
syrien nommé récemment au poste de
ministre des Affaires étrangères en
remplacement de Farouk el-Chareh,
désigné vice-président.
Samedi 11 mars 2006 : Le
chef du bureau politique du Hamas,
Mouvement palestinien de la Résistance
Islamiques, Khaled Mechaal, a qualifié,
depuis sa résidence de Damas, de
"déclaration de guerre" le
plan du Premier ministre israélien par
intérim Ehud Olmert selon lequel Israël
fixera ses frontières définitives d'ici
à 2010. Khaled Mechaal a déclaré Il ne
s'agit pas d'un plan de paix, mais d'une
déclaration de guerre qui permettra à
Israël de rester dans une grande partie
de la Cisjordanie, de maintenir le mur et
les colonies, de refuser toute concession
sur Al-Qods (NDLR. Jérusalem, dont les
Palestiniens veulent faire leur capitale)
est et de rejeter le droit de retour des
Palestiniens". Ajoutant : "Il
s'agit d'un désengagement unilatéral de
la part d'Israël sur la base de ses
intérêts sécuritaires et non des
exigences de paix". Le chef du Hamas
a conclu : "Olmert est en train de
commettre les mêmes erreurs que Sharon
envers le peuple palestinien".
Mercredi 15 mars 2006 : Le
juge belge Serge Brammertz,
qui a remplacé en janvier 2006,
l'Allemand Detlev Mehlis à
la tête de la Commission
d'enquête indépendante de l'ONU sur
l'assassinat de l'ancien premier ministre
libanais Rafic Hariri,
dans un attentat à la voiture piégée
le 14 février 2005 à Beyrouth, a rendu
public un troisième rapport qui indique
que le président Bachar el-Assad et son
vice-président Farouk al-Chara ont
accepté pour la première fois de
recevoir les enquêteurs de la
Commission.
Mardi 21 mars 2006 : La
Cour de sûreté de lEtat, tribunal
dexception, a condamné 6 Kurdes
syriens, membres du Parti de lunion
démocratique, formation kurde interdite,
à des peines allant de 6 mois à 7 ans
de prison pour appartenance à une
organisation secrète.
Vendredi 24 mars 2006 : Le
président Bachar el-Assad a nommé pour
la première fois une femme à la
vice-présidence en la personne de
l'ancienne ministre de la Culture Nadjah
al Attar qui occupera le poste de seconde
vice-présidente.
Mardi 28 mars 2006 : L'opposant
Samir Nachar, chef de lAlliance des
nationalistes libres, un parti quil
a constitué il y a 6 mois et également
membre du comité provisoire de la
"Déclaration de Damas", a
été arrêté samedi 25 mars 2006 à son
bureau d'Alep.
Lundi 10 avril 2006 : Le
directeur général de l'agence de presse
officielle algérienne, APS (Algérie
Presse Service),
Nacer Méhal, a signé samedi 8 avril
2006 à Damas, avec Adnane Mahmoud,
directeur de l'agence de presse
officielle SANA (Syrian Arab
News Agency),
un accord de coopération entre les 2
agences de presse visant à un échange
des informations diffusées chaque jour
par les 2 agences, des visites
réciproques de journalistes et des
expériences dans le domaine
technologique, ainsi que la coordination
des positions des 2 parties au sein des
organisations régionales et
internationales intéressées. Nacer
Méhal a été reçu par le ministre
syrien de l'Information Mohsen Bilal.
Samedi 22 avril 2006 : Le
chef du bureau politique du Hamas, Khaled
Mechaal, qui participait vendredi 21
avril 2006 à un rassemblement dans le
camp de réfugiés Palestine, dans la
banlieue de Damas, en présence de cadres
du Hezbollah libanais, du Front populaire
de libération de la Palestine (FPLP), de
diverses factions palestiniennes et du
ministre palestinien des Affaires
étrangères Mahmoud Zahar, a déclaré :
"Une certaine faction de notre
peuple complote contre nous. Ils
exécutent un plan préétabli visant à
nous vaincre" ajoutant : "Ceux
qui estiment que l'échec de ce
gouvernement leur permettra de
réintégrer le pouvoir sur un tapis
rouge israélo-américain se trompent.
Seul le chemin des urnes conduit
légitimement au pouvoir".
Mardi 2 mai 2006 : Le
directeur du Comité syrien de soutien au
peuple palestinien, Ahmad Abdel Karim, a
annoncé le lancement dimanche 30 avril
2006 d'une campagne de collecte de fonds
en faveur des Palestiniens, qui devrait
s'achever le 10 mai 2006. Les Etats-Unis
et l'Union européenne ont gelé leur
aide financière au gouvernement
palestinien, exigeant du gouvernement du
Hamas de reconnaître Israël et de
renoncer à la violence.
Vendredi 19 mai 2006 : Le
ministère des Affaires étrangères a
rejeté mercredi 17 mai 2006 la
résolution 1680 du Conseil de sécurité
des Nations Unies, soutenue par les
Etats-Unis, la France et la
Grande-Bretagne, adoptée par 13 voix
pour et 2 abstentions (Russie et Chine)
appelant la Syrie à établir des
relations diplomatiques officielles avec
le Liban et à délimiter la frontière
commune. Damas a qualifié cette
résolution "d'ingérence".
Vendredi 26 mai 2006 : Un
mandat d'arrêt a été lancé mardi 23
mai 2006 contre le député libanais
Walid Jumblatt accusé d'avoir encouragé
les Etats-Unis à envahir la Syrie,
déclarant en janvier 2006 dans une
interview au quotidien américain "Washington Post"
: "Vous êtes venus en Irak au nom
de la majorité. Vous pouvez faire la
même chose en Syrie".
Jeudi 29 juin 2006 : L'aviation
israélienne survolé à basse altitude
mercredi 28 juin 2006 l'un des palais du
président syrien Bachar al-Assad, pour
avertir la Syrie qu'elle ne devait en
rien soutenir les Palestiniens qui ont
enlevé le soldat israélien Gilad
Shalit, a fait savoir l'armée
israélienne. La Télévision d'Etat a
indiqué que "la défense aérienne
a tiré sur les appareils, les
contraignant à quitter les lieux.
Mardi 4 juillet 2006 : Lors
dune réunion du Front national
progressiste, une coalition de partis
politiques sous la direction du parti
Baas au pouvoir, le président Bachar
al-Assad a souligné lundi 3 juillet 2006
le soutien de son pays au peuple
palestinien "dans la crise
quils traversent et face à la
répression israélienne", ajoutant
: "La position agressive
dIsraël et ses accusations
injustes contre les forces nationales
(palestiniennes) ne servent quà
renforcer notre engagement aux droits
arabes".
Lundi 10 juillet 2006 : Le
président de lOrganisation
syrienne des droits de lhomme,
Mohannad al-Hassani, a annoncé samedi 8
juillet 2006 que 13 prisonniers
islamistes, membres des Frères
musulmans, incarcérés depuis 1981, ont
été libérés.
Mercredi 12 juillet 2006 : Le
chef du bureau politique du Hamas,
réfugié en Syrie, Khaled Machaal, a
affirmé lundi 10 juillet 2006 que le
soldat israélien Guilad Shalit enlevé
le 25 juin 2006 par des groupes
palestiniens armés était un
"prisonnier de guerre" et qu'à
ce titre, "les conventions
internationales doivent sappliquer
à cette affaire" lors dune
conférence de presse à Damas, plaidant
pour un échange de prisonniers. Il a par
ailleurs accusé Israël et les
Etats-Unis de fournir
"lexemple le plus répugnant
de terrorisme" contre le peuple
palestinien.
Mardi 18 juillet 2006 : Nasri
Khoury, secrétaire général du Conseil
supérieur libano-syrien, a annoncé que
"le président Bachar al-Assad a
donné instruction d'ouvrir les ports,
les aéroports et les routes de Syrie
pour aider le Liban".
Jeudi 20 juillet 2006 : Le
vice-ministre russe des Affaires
étrangères, Alexandre Saltanov, a
rencontré mercredi 19 juillet 2006 à
Damas la capitale le chef de la
diplomatie syrienne, Walid Mouallem, pour
étudier la situation au Liban et dans la
Bande de Gaza, en vue "de faire
cesser au plus vite l'effusion de sang et
la violence" et "de la
nécessité de rechercher activement un
règlement politico-diplomatique".
Lundi 24 juillet 2006 : Le
ministre syrien de l'Information, Moshen
Bilal, a indiqué dans une interview
publiée dimanche par le quotidien
espagnol ABC,
que "la Syrie entrera dans le
conflit si Israël envahit le Liban par
voie terrestre".
Jeudi 31 août 2006 : Le
président du Vénézuela Hugo Chavez
Frias est arrivé à Damas, la capitale
mardi 30 août 2006, sa première visite
officielle en Syrie. Il a été accueilli
par le président Bachar al-Assad. Les
dirigeants syrien et vénézuéliens
signeront un mémorandum de
compréhension et des accords dans les
domaines de l'économie, des transports
et dans le secteur du pétrole. Le
Vénézuela occupe la cinquième place au
monde pour l'extraction du pétrole.
Jeudi 3 août 2006 : Le
Programme alimentaire mondial (PAM) a
commencé mardi 1er août 2006 à Damas
la capitale la distribution de nourriture
à près de 7 000 civils libanais qui ont
fui leur pays touché par une vaste
offensive israélienne débutée le 12
juillet 2006. Selon certaines
prévisions, le nombre de réfugiés
nécessitant une aide alimentaire à
Damas pourrait atteindre 20 000 personnes
dans les prochains jours.
Lundi 7 août 2006 : En
visite à Damas la capitale, où il a
été reçu par le président Bachar
al-Assad, le secrétaire général de la
Ligue arabe, Amr Moussa, a
dénoncé le projet de résolution sur le
Liban du Conseil de
sécurité de l'ONU,
qui "appelle à un arrêt des
opérations hostiles et non à un
cessez-le-feu". Il a ajouté :
"Ceci constitue une faille du
Conseil de sécurité, qui devrait
adopter une position claire concernant
les actions militaires."
Mardi 8 août 2006 : L'envoyée
spéciale de l'AFP, Agence France
Presse, en Syrie, Joëlle
Bassoul, a été expulsée lundi 7 août
2006 de Damas sans qu'aucune explication
n'ait été fournie par les autorités
syriennes.
Mercredi 16 août 2006 : Le
président Bachar al-Assad a apporté,
mardi 15 août 2006, lors de son discours
d'ouverture du Congrès des Journalistes
à Damas, la capitale, "tout son
soutien à la résistance nationale
libanaise (qui) est légitime". Il a
déclaré : "La guerre n'avait rien
à voir avec la capture de deux soldats.
Tout le monde est d'accord là-dessus.
Tout était planifié à l'avance. Et
après tout ce qui s'est passé, ceux qui
refusent de voir les choses ainsi ont un
réel problème de vue."
** Le ministre
allemand des Affaires étrangères,
Frank-Walter Steinmeier, qui effectue une
visite au Proche-Orient, a annulé son
déplacement prévu mardi 15 août 2006
en Syrie, en raison du discours du
président syrien Bachar al-Assad qui a
qualifié Israël d'"ennemi".
Selon le ministre allemand, le discours
du président syrien est une
"contribution négative qui ne rend
en aucune façon justice aux défis
actuels et aux opportunités au
Proche-Orient". Après la Jordanie,
Frank-Walter Steinmeier s'est donc rendu
directement en Arabie Saoudite.
Vendredi 18 août 2006 : Mohammad
Nazal, membre du Bureau politique du
Mouvement de la résistance islamique,
Hamas, a indiqué jeudi 17 août 2006
qu'il a "reçu de nombreuses
informations sur les activités du Mossad
(NDLR. Service de renseignements
israéliens) pour prendre pour
cible" le chef du Hamas en exil,
Khaled Machaal. Israël a déjà tenté
d'assassiner Khaled Machaal en 1997 en
Jordanie. L'opération avait échoué et
les agents du Mossad avaient été
arrêtés et échangés contre le
fondateur du Hamas, Cheikh Ahmed Yassine.
Samedi 19 août 2006 : La
Syrie a annoncé vendredi 18 août 2006
avoir adhéré à la Charte arabe des
droits de lhomme. "La Charte
considère le racisme, le sionisme,
l'occupation et la domination étrangère
comme des pratiques qui défient la
dignité humaine et constituent un
obstacle majeur à la jouissance des
droits fondamentaux par les peuples ; il
faut condamner ces pratiques et faire en
sorte qu'elles soient supprimées est un
devoir".
Vendredi 1er septembre 2006
: Le secrétaire général de
l'ONU, Kofi Annan, est arrivé jeudi 31
août 2006 à Damas la capitale, en
provenance de Jordanie, où il a
dénoncé l'utilisation par Israël de
bombes à sous-munitions au Liban, tandis
que son hôte, le roi Abdallah II,
appelait l'Etat hébreu à lever
"immédiatement" le blocus du
Liban. Kofi Annan, accompagné de son
envoyé spécial au Proche-Orient, Terje Roed-Larsen,
doit rencontrer vendredi matin le
président Bachar al-Assad. La Syrie
entend réaffirmer au cours de cet
entretien sa volonté de parvenir à une
paix globale au Proche-Orient. Kofi Annan
sera samedi 2 septembre 2006 en Iran.
Puis il se rendra au Qatar, en Turquie et
en Arabie saoudite à des dates non
encore précisées.
Samedi 2 septembre 2006 : A
l'issue de sa rencontre avec le
Secrétaire général de l'ONU, Kofi
Annan, vendredi 1er septembre 2006 à
Damas, la capitale, le président Bachar
al-Assad s'est engagé à coopérer pour
faire appliquer l'embargo sur les armes
à destination du Hezbollah chiite
libanais. Kofi Annan a indiqué que la
Syrie s'est engagée "pour lutter
contre la contrebande d'armes, à
augmenter le nombre de ses gardes à la
frontière avec le Liban et leur
capacité en leur fournissant un
entraînement et des équipements
supplémentaires".
Lundi 11 septembre 2006 : La
Syrie a annoncé qu'elle n'accepte pas le
déploiement de troupes européennes sur
la partie libanaise de la frontière
séparant les 2 pays, démentant les
propos du président du Conseil italien
Romano Prodi, ancien président de la
Commission européenne, qui avait
indiqué que la Syrie "avait donné
son accord de principe" à un tel
déploiement.
Mercredi 13 septembre 2006 :
Une tentative d'attentat à
la camionnette piégée a été déjoué
mardi 12 septembre 2006 devant
l'ambassade des Etats-Unis à Damas, la
capitale. 3 des 4 kamikazes, qui selon
des témoins scandaient des slogans
religieux, ont été tués au cours de la
fusillade qui a suivi. Le quatrième a
été blessé ainsi que 14 passants dont
un diplomate chinois.
Vendredi 13 octobre 2006 : Le
journal du parti au pouvoir en Syrie, le
parti Baas, a rejeté une invitation
israélienne lancée au président syrien
Bachar al-Assad, pour quil se rende
à la Knesset,
estimant que les visites protocolaires ne
pouvaient réaliser la paix. Le
vice-président israélien Shimon Peres
avait déclaré que Bachar al Assad
était le bienvenu au parlement
israélien sil voulait parvenir à
un accord de paix.
Samedi 4 novembre 2006 : Le
journal officiel "al- Baath"
a qualifié jeudi 2 novembre 2006 de
"pure ineptie" qui vise à
"semer le désordre au Liban et à
compromettre la Syrie, qui a payé cher
le maintien de l'indépendance et de la
souveraineté libanaises",
l'accusation portée par les Etats-Unis
contre la Syrie, selon laquelle la Syrie
chercherait à renverser le gouvernement
libanais avec l'aide de l'Iran et du
Hezbollah. "Al-Baath" demande
à Washington de divulguer les
"preuves" détenues par la
Maison Blanche selon lesquelles "les
gouvernements iranien et syrien, le
Hezbollah et leurs alliés libanais
complotaient de renverser le gouvernement
libanais. Washington se refuse à
révéler ces preuves. L'ambassade de
Syrie aux Etats-Unis a indiqué dans un
communiqué que "la Syrie respecte
totalement la souveraineté du Liban et
ne s'ingère pas dans ses affaires
intérieures", appelant Washington
"à cesser de fomenter
l'instabilité au Liban".
Mardi 14 novembre 2006 : Lambassadeur
de Syrie à Washington aux Etats-Unis,
Imad Moustapha, a annoncé que son pays
était prêt "à jouer un rôle
positif dans la stabilisation de
lIrak", ajoutant toutefois que
cela devra "conduire à un retrait
des forces doccupation."
Lundi 4 décembre 2006 : Le
Premier ministre palestinien Ismaïl
Haniyeh est arrivé dimanche 3 décembre
2006 à Damas la capitale, en provenance
du Qatar, pour une visite de 3 jours,
précisant que ses entretiens porteront
notamment sur le "siège imposé au
peuple palestinien" et sur la
formation d'un gouvernement d'union
nationale. Il doit rencontrer le
président Bachar al-Assad et Farouk
al-Chareh, le ministre syrien des
Affaires étrangères.
Mardi 12 décembre 2006 :
IRAK : 20 ans après le
gel de leurs relations diplomatiques, à
la suite de guerre Iran/Irak, la Syrie et
lIrak ont rouvert leurs ambassades
respectives. Les 2 pays avaient annoncé,
le 21 novembre 2006, la reprise de leurs
relations diplomatiques, interrompues en
1982, après la visite du ministre syrien
des Affaires étrangères, Walid Moallem,
qui avait effectué une visite à Bagdad,
en Irak du 19 novembre au 22 novembre
2006.
Vendredi 22 décembre 2006 :
Le président Bachar
al-Assad a indiqué jeudi 21 décembre
2006 à l'issue d'une rencontre avec le
secrétaire général de la Ligue arabe,
Amr Moussa, médiateur dans la crise
politique au Liban, que "la Syrie
soutient les efforts de la Ligue arabe et
à tout ce qui faisait la concorde des
Libanais" et a réitéré "le
souci de la Syrie de la sécurité et d
la stabilité du Liban". Amr Moussa
a indiqué avoir évoquer avec le
président al-Assad la situation
palestinienne qu'il a qualifiée de
"dangereuse et extrêmement
délicate", et avoir pris
connaissance du point de vue de la Syrie
"sur le moyen de sortir l'affaire
palestinienne du tunnel sombre vers
lequel elle va". **
Sous le haut
patronage du président Bachar al-Assad,
une cérémonie a été organisée jeudi
21 décembre 2006 dans la banlieue de
Damas à l'occasion de la fête de
l'arbre. Le ministre de l'agriculture et
de la réforme agraire, Adel Safar, qui a
représenté le président al-Assad à
cette cérémonie, a souligné le rôle
économique et écologique de l'arbre,
incitant à la protéger, "sa
protection étant un devoir national et
une valeur morale". Le ministre a
rappelé le grand intérêt que porte la
Syrie à la protection de l'arbre, des
tapis verts et des forêts, évoquant
dans ce sens les projets d'arborisation,
d'extension du tapis vert, et de
protection de l'arbre et des forêts dans
le pays. Il a indiqué que le
gouvernement avait pris les mesures
empêchant toute atteinte à la nature et
à l'équilibre écologique, notamment
les forêts, en lançant différentes
campagnes d'arborisation, d'extension des
superficies arborisées "qui sont
passées de 12 000 hectares en 1985 à 24
000 en l'an 2000".
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