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RWANDA,
FIL-INFO-RWANDA ©, 2008, ARCHIVES, 2008
- Lundi
4 février 2008 : Un séisme d'une magnitude
de 6 degrés sur l'échelle de Richter qui en
compte 10, a touché le Rwanda dimanche 3
février 2008, et a fait 23 morts et 250
blessés.
Mercredi 20 février 2008 : Le
président américain George W. Bush est arrivé
mardi 19 février 2008 à Kigali, la capitale,
troisième étape de sa tournée africain. Il
s'est rendu au mémorial de Kigali rendre hommage
aux victimes du génocide de 1994. Il a appelé
la communauté internationale à agir au Darfour,
critiquant "la lenteur des Nations
Unies" et "sa bureaucratie". Le
Rwanda a été en août 2004 le premier pays à
déployer au Darfour un contingent dans le cadre
de la Force de paix de l'Union africaine.
Mercredi 5 mars 2008 : Le ministre
des Affaires étrangères, Charles Murigande et
le greffier en chef du Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR), le
Sénégalais Adama Dieng, ont signé mardi 4 mars
2008 à Kigali un accord qui prévoit que les
personnes condamnées par le TPIR pourraient
purger leurs peines dans des prisons rwandaises.
Une trentaine de détenus du TPIR ont écrit une
lettre dans laquelle ils dénoncent un accord
"qui vise à les livrer à une mort certaine
ou, tout au moins, à des traitements inhumains
et dégradants et à la torture".
Mardi 8 avril 2008 : Commémoration
lundi 7 avril 2008 du 14e anniversaire du génocide rwandais, qui a
fait près de 800 000 morts, selon des chiffres
de l'ONU.
Lundi 21 avril 2008 : Selon le
quotidien "New Times",
Joseph Habineza, ministre de la Jeunesse, de la
Culture et des Sports, pourrait se voir refuser
l'entrée au Canada, où il doit effectuer une
visite pour participer à une conférence des
Nations Unies. En effet, le ministre a refusé de
déclarer son origine ethnique, hutue ou tutsie,
sur sa demande de visa. Joseph Habineza a parlé
d'insulte, affirmant : "Ca n'a aucun sens,
car nous ne croyons pas à l'origine ethnique,
surtout parce que c'est une pure invention".
Une porte-parole du ministère
canadien de la Citoyenneté et de l'Immigration a
expliqué que le gouvernement canadien demande
l'origine ethnique pour identifier les individus
qui pourraient avoir été impliqués dans les
massacres ou les crimes contre l'humanité durant
le génocide.
Lundi 28 avril 2008 : La Banque mondiale a accordé
une aide de 6 millions de dollars au Rwanda
visant à améliorer l'efficacité des
télécommunications, des services de
distribution de l'eau et de l'électricité, de
la filière du thé ainsi qu'au renforcement de
l'accès des entrepreneurs aux services
financiers.
Vendredi 11 juillet 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a levé
jeudi 10 juillet 2008 l'embargo sur les armes
instauré en 1995 après le génocide au Rwanda
en 1994 et a dissout la commission chargée de
surveiller le respect des sanctions.
Samedi 19 juillet 2008 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a prorogé vendredi 18
juillet 2008 par la résolution 1824, adoptée à
l'unanimité, le mandat de 2 juges permanents de
la Chambre d'appel du Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR), dont le
siège est à Arusha en Tanzanie, jusqu'au 31
décembre 2010 "ou jusqu'à l'avènement des
affaires si celui-ci intervient à une date
antérieure". Le Conseil a aussi prorogé le
mandat des 7 juges permanents des Chambres de
première instance jusqu'au 31 décembre 2009,
ainsi que celui des 8 juges ad litem du Tribunal,
et celui des 9 juges non encore désignés.
Mercredi 6 août 2008 : La
commission d'enquête rwandaise qui enquêtait
sur le rôle de la France dans le génocide, et
qui avait entamé ses travaux en avril 2006 et
présidée par Jean de Dieu Mucyo, ancien
ministre de la Justice, a rendu son rapport de
près de 500 pages, et a officiellement mis en
cause de 13 hauts responsables politiques et 20
militaires français dans le génocide de 1994,
dont l'ancien président François Mitterrand et
l'ancien premier ministre Dominique de Villepin.
Elle a demandé à ce qu'ils soient traduits en
justice. La France a réitéré sa position
déjà exprimée en février 2007 dans un
communiqué, dénonçant
"l'impartialité" et "la
légitimité" de la commission d'enquête
rwandaise. La France a toujours nié son
implication dans le génocide.
Lundi 15 septembre 2008 : 4,8
millions d'électeurs sont appelés aux urnes
lundi 15 septembre 2008 pour des élections
législatives, les secondes depuis le génocide
de 1994 destinées à élire 53 députés parmi
355 candidats. Le parti au pouvoir, le Front
patriotique rwandais, et ses alliés sont
assurés de remporter le scrutin.
Vendredi 10 octobre 2008 : Une femme,
Rose Mukantabana, a été élue jeudi 9 octobre
2008 au poste de présidente de lAssemblée
Nationale avec 70 voix contre 10 à son rival,
Mukama Abbas. Sa nomination a fait du parlement
rwandais le premier parlement où les femmes sont
majoritaires. Les femmes disposent de 44 sièges
contre 36 pour les hommes. Le Rwanda devance
ainsi la Suède où 47 % des députés sont des
femmes. Cuba arrive en troisième position avec
43,2 %.
Lundi 20 octobre 2008 : Le
président Paul Kagame a décidé de faire de
langlais la langue denseignement et
celle de ladministration en remplacement du
français. Paul Kagame, qui accuse la France
davoir été complice du génocide rwandais de 1994, et a
rompu ses relations diplomatiques avec ce pays en
2006, a boycotté le 12e Sommet de la
Francophonie qui s'est ouvert vendredi 17 octobre
2008 à Québec au Canada. Le Rwanda est membre
de l'Organisation internationale de la
Francophonie (OIF) depuis
1970 et devrait en annoncer son retrait dans les
prochains jours. Il a par ailleurs fait une
demande d'adhésion auprès du Commonwealth. ** Une
délégation de 13 officiers de lAcadémie royale britannique (Royal
Military Academy Sandhurst), a achevé vendredi
17 octobre 2008 une visite officielle au Rwanda
dans le cadre de la future adhésion du pays au
Commonwealth.
Mercredi 12 novembre 2008 : Selon une
source proche du Parquet général de Kigali, la
justice serait sur le point d'émettre des
mandats d'arrêt contre 23 des 33 responsables
civils ou militaires français mis en cause dans
le génocide de 1994, suite au rapport d'une
commission d'enquête rwandaise rendu public le 5
août 2008 qui accuse 33 responsables politiques
et militaires français de l'époque d'avoir
"participé" au génocide. Le rapport
cite notamment le président français à
l'époque des faits, François Mitterrand, le
Premier ministre Edouard Balladur, le ministre
des Affaires étrangères Alain Juppé, son
directeur de cabinet Dominique de Villepin ou
encore le secrétaire général de l'Elysée
Hubert Védrine. Cette annonce intervient alors
que Rose Kabuye, responsable du protocole du
président rwandais, Paul Kagamé, ancienne
députée, nommée maire de Kigali au lendemain
du génocide de 1994, et officier de l'armée, a
été arrêtée dimanche 9 novembre 2008 à
l'aéroport de Francfort en vertu d'un mandat
d'arrêt européen émis par la France. Lire l'édition de Fil-info-France
du lundi 10 novembre 2008
Jeudi 20 novembre 2008 : Des
dizaines de milliers de personnes ont manifesté
dans les plus grandes villes du pays pour
dénoncer l'extradition vers la France de Rose
Kabuye arrêtée le 9 novembre 2008 à Francfort
en Allemagne. Plus de détails à la rubrique
France / diplomatie.
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