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QATAR, FIL-INFO-QATAR
©, 2004, ARCHIVES, 2004
- Samedi 14 février 2004 : L'ancien
président tchétchène Zelimkhan
Iandarbiev a été tué vendredi à Doha,
où il était réfugié depuis 3 ans,
dans l'explosion de sa voiture alors
qu'il sortait d'une mosquée après la
prière du vendredi. Son fils de 13 ans a
été blessé ainsi que deux gardes du
corps. Selon la chaîne de télévision
arabe Al Jazeera, 2
personnes ont également trouvé la mort
dans l'explosion. Les indépendantistes
ont accusé la Russie d'être à
l'origine de cet assassinat. Zelimkhan
Iandarbiev a remplacé jusqu'en janvier
1997 à la présidence de la
Tchétchénie Dzokar Dudayev, tué le 22
avril 1996 par un missile russe. Il avait
ouvert une ambassade de Tchétchénie à
Kaboul et un consulat à Kandahar, en
Afghanistan, sous le règne des Talibans.
Moscou avait demandé au Qatar son
extradition l'accusant "d'organiser
des enlèvements", "d'être
lié au terrorisme" et d'être
l'instigateur de la prise d'otages du
théâtre de Moscou le 23 octobre 2002
où 170 personnes dont 49 preneurs
d'otages avaient trouvé la mort lorsque
les forces de sécurité russes avaient
donné l'assaut le 26 octobre 2002 en
utilisant des gaz paralysants. Voir notre édition
du 24 octobre 2002 et suivantes.
Seules 2 personnes avaient été tuées
par balles, les autres sont mortes suite
à l'inhalation des gaz dont les
autorités russes n'ont jamais voulu
révéler la composition. Voir notre édition
du 31 octobre 2002.
Les autorités russes, par la voix du
porte-parole du Service de renseignement
extérieur, Boris Laboussov, ont
déclaré "ne pas avoir pris part à
l'événement". Zelimkhan Iandarbiev
figurait sur la liste de l'ONU des
personnes soupçonnées d'entretenir des
liens avec le réseau Al-Qaïda.
Washington l'avait également inscrit sur
sa liste de "terroristes
internationaux soumis à des sanctions
financières." L'ancien président
tchétchène a toujours démenti faire
partie du réseau Al-Qaïda.
Mercredi 19 mai 2004 : Ouverture
mardi à Doha d'une conférence
internationale destinée à la
restructuration de la police afghane,
dont les besoins sont estimés à 200
millions de dollars. Le ministère
qatariote des Affaires étrangères a
indiqué que cette réunion vise à
élaborer les moyens d'aider les
autorités afghanes à remettre en état
leurs structures sécuritaires, former
des cadres, contrôler les frontières,
lutter contre le trafic de drogue et le
terrorisme. Des représentants de
plusieurs pays donateurs, dont les
Etats-Unis, la France, la
Grande-Bretagne, le Japon, la Turquie,
les Emirats arabes unis et l'Arabie
saoudite étaient présents. L'Union
européenne était représentée.
Mercredi 26 mai 2004 : Lors
d'une réunion à Doha de 40 pays
donateurs pour l'Irak, les représentants
irakiens ont demandé à la communauté
internationale à augmenter leur aide. Le
Représentant spécial par intérim du
Secrétaire général pour l'Irak, Ross
Mountain, a présenté les réalisations
de l'ONU en Irak et s'est dit "fier,
avec ses partenaires, des vastes efforts
dans les domaines humanitaire et de
reconstruction que l'ONU a pu accomplir
en Irak, au cours de l'année
écoulée". Ces efforts ont porté
sur les domaines clefs de la nourriture
(1,6 millions de tonnes de nourriture
fournis), de l'éducation (les 20 000
écoles du pays ont été couvertes par
un système de suivi avancé de
l'information en matière d'éducation et
plusieurs centaines d'écoles ont été
réhabilitées), de la santé (une
campagne nationale contre la rougeole en
mars et en avril a permis de vacciner pas
moins de 5 millions d'enfants entre 6 et
12 ans, soit 90 % d'entre eux)"
ajoutant que "l'activité de l'ONU
couvre aussi les domaines de l'eau et de
l'hygiène (plus de 9 millions de litres
d'eau potable sont transportés chaque
jour à Bagdad, Bassorah et Fallouja), de
l'infrastructure et du logement (grâce
aux groupes électrogènes fournis aux
hôpitaux, aux écoles, aux stations de
pompage à travers le pays)". L'ONU
a également permis "le retour de 11
000 réfugiés irakiens d'Iran et
d'Arabie saoudite dans le Sud, et le
retour de près de 2 500 familles dans 57
villages des 3 gouvernorats du
Nord".
Jeudi 1er juillet 2004 : 2
agents des services de sécurité russes,
accusés du meurtre de l'ancien
président tchétchène Zelimkhan
Iandarbiev tué dans un attentat à la
bombe le 13 février 2004 à Doha, ont
été condamnés à la prison à
perpétuité. Voir notre édition
du 14 février 2004.
Jeudi 2 septembre 2004 : Après une visite
en Egypte et en Jordanie, le ministre
français des Affaires étrangères,
Michel Barnier, est arrivé à Doha la
capitale où il a, dans une interview à
la chaîne de télévision satellitaire
Al-Jazeera, demandé la libération des 2
journalistes Christian Chesnot et Georges
Malbrunot. Après l'expiration de
l'ultimatum mercredi soir, on est sans
nouvelles des ravisseurs et des
journalistes.
Mercredi 15 septembre 2004 :
Après
une tournée dans les pays arabes qui
l'ont conduit lundi au Koweit, puis mardi
dans les Emirats Arabes Unis et au Qatar,
le ministre italien des Affaires
étrangères, Franco Frattini, poursuit
ses efforts diplomatiques pour obtenir la
libération de 2 Italiennes travaillant
pour une organisation humanitaire,
enlevées le 7 septembre 2004 en Irak par
un groupe islamiste.
Samedi 2 octobre 2004 : La
chaîne de télévision Al-Jazeera a
diffusé vendredi une bande audio
attribué à Ayman Al-Zawahiri, numéro 2
du réseau terroriste Al-Qaïda dans
laquelle il appelle les "Musulmans
à constituer un front de résistance
contre la campagne des croisés".
Dans son communiqué Ayman Al-Zawahiri
précise : "Nous devons prendre la
leçon de Tchétchénie, d'Afghanistan,
d'Irak, de Palestine où la résistance a
fait échouer les plans des croisés et
des Juifs et les a placés dans une
position défensive, celle de celui qui
cherche une issue".
Vendredi 24 décembre 2004 :
Selon des sources
concordantes, russe et qatariote, 2
agents russes du renseignement condamnés
à perpétuité le 30 juin 2004 au Qatar
pour l'assassinat le 13 février 2004 à
Doha la capitale, à la voiture piégée,
du dirigeant indépendantiste
tchétchène Zelimkhan Iandarbiev, ont
été remis à Moscou pour "purger
leur peine en Russie". Après leur
procès, les 2 hommes avaient fait appel
mais ce recours avait été rejeté. En
première instance, le président du
tribunal avait affirmé que ce dernier
avait fait preuve de clémence en ne les
condamnant pas à mort, et avait accusé
"le pouvoir russe" d'être à
l'origine de l'assassinat de Iandarbiev.
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