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PORTUGAL, FIL-INFO-PORTUGAL
©, 2007, ARCHIVES, 2007
- Lundi 29 janvier 2007 : Près
de 10 000 personnes ont manifesté
dimanche 28 janvier à Lisbonne, la
capitale, contre le droit à
l'avortement. Un référendum portant sur
la dépénalisation de l'avortement dans
les 10 premières semaines de grossesse
doit se tenir le 11 février 2007. En
1998, un référendum sur la question
avait été invalidé, le taux de 50 % de
participation n'ayant pu être atteint.
Lundi 12 février 2007 : Le
référendum organisé dimanche 11
février 2007 portant sur la
dépénalisation de l'avortement qui
permettrait aux femmes d'interrompre
librement une grossesse au cours des 10
premières semaines, obtiendrait une
large majorité de "oui", selon
les sondages effectués à la sortie des
urnes. Lors d'un précédent référendum
sur la question en 1998, une abstention
de 68 % avait alors permis la victoire du
"non" à une faible majorité
de 50,7 %. La loi portugaise en matière
d'avortement est l'une des plus
restrictives au niveau de l'Union
européenne.
Elle prévoit actuellement des peines
pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison
pour les femmes qui pratiqueraient une
interruption volontaire de grossesse
(IVG), sauf en cas de viol, de danger
pour la vie de la mère ou de
malformation du foetus. Selon
l'Association pour le planning familial,
18 000 avortements ont été pratiqués
illégalement en 2005 au Portugal et ont
conduit 10 000 femmes aux services des
urgences des hôpitaux pour diverses
complications.
Mercredi 14 février 2007 : Le
"oui" a l'emporté lors du
référendum organisé dimanche 11
février 2007 portant sur la
dépénalisation de l'avortement qui
permettrait aux femmes d'interrompre
librement une grossesse au cours des 10
premières semaines. Or, le référendum
ne peut pas être validé, le taux de
participation étant inférieur aux 50 %
requis ; plus de la moitié des 8,7
millions d'électeurs s'étant abstenus.
Après la divulgation des résultats, le
premier ministre socialiste, José
Socrates, a jugé que, malgré la faible
participation, les Portugais s'étaient
exprimés pour la légalisation de
l'avortement. Il a déclaré dans une
allocution télévisée : "Le peuple
s'est exprimé clairement. La loi va
désormais être débattue et approuvée
au parlement. Notre intérêt est de
lutter contre l'avortement clandestin et
nous devons rédiger une loi qui respecte
le résultat du référendum". Lors
d'un précédent référendum sur la
question en 1998, une abstention de 68 %
avait alors permis la victoire du
"non" à une faible majorité
de 50,7 %. Plus
de détails : L'avortement au
Portugal
Samedi 3 mars 2007 : Près
de 100 000 personnes ont manifesté
vendredi 2 mars 2007 à Lisbonne pour
protester contre les réformes
économiques entreprises par le
gouvernement socialiste pour
"moderniser le pays", avec
notamment la fermeture des services
d'urgence de plusieurs hôpitaux publics
visant à réduire les dépenses et le
déficit budgétaire, qui selon eux
bafouent les droits sociaux.
Mardi 6 mars 2007 : Le
ministre français des Affaires
étrangères, Philippe Douste-Blazy, est
en visite à Lisbonne, mardi 6 mars 2007,
à l'invitation du président de
l'Assemblée de la République
portugaise, Jaime Gama, pour participer
à un séminaire sur le thème des
financements innovants pour le
développement. Il présentera aux
parlementaires portugais, à l'occasion
de ce séminaire, les différentes
actions mises en oeuvre dans le cadre d'UNITAID
(Unir pour soigner), une facilité
internationale dachat de
médicaments pour les pays pauvres,
financée en partie par une "taxe de
solidarité" sur les billets
d'avion, visant à lutter contre 3
pandémies : le SIDA, le paludisme et la
tuberculose. Le SIDA touche 40 millions
de personnes et 90 % des nouveaux cas
d'infection ont lieu dans les pays en
développement. Un enfant meurt toutes
les 30 secondes du paludisme en Afrique.
La tuberculose cause 2 millions de morts
par an, dont 500 000 sont Africains. 34
pays ont rejoint UNITAID ou se sont
engagés à le faire.
Vendredi 9 mars 2007 : Le
parlement, à majorité socialiste, a
approuvé jeudi 8 mars 2007, journée
internationale de la femme, la loi
dépénalisant l'avortement jusqu'à la
dixième semaine de grossesse et accepté
par le peuple portugais, avec 59 % des
voix lors d'un référendum organisé le
11 février 2007.
La loi portugaise
en matière d'avortement était l'une des
plus restrictives au niveau de l'Union
européenne.
Elle prévoit actuellement des peines
pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison
pour les femmes qui pratiqueraient une
interruption volontaire de grossesse
(IVG), sauf en cas de viol, de danger
pour la vie de la mère ou de
malformation du foetus. Selon
l'Association pour le planning familial,
18 000 avortements ont été pratiqués
illégalement en 2005 au Portugal et ont
conduit 10 000 femmes aux services des
urgences des hôpitaux pour diverses
complications.
Jeudi 26 avril 2007 : Lors
de l'assemblée générale élective de
la Fédération internationale des ligues
des droits de l'homme (FIDH),
qui s'est tenue mardi 24 avril 2007 à
Lisbonne, la militante tunisienne pour la
défense des droits fondamentaux,
notamment des femmes, et des libertés
publiques dans le monde arabe,
Vice-Présidente de la Ligue tunisienne
des droits de lhomme, Souheir
Belhassen, a été élue à la
présidence pour un mandat de 3 ans,
succédant à ce poste au Sénégalais
Sidiki Kaba, dont elle était l'adjointe.
Elle est la première femme à présider
cette fédération, créée en 1922.
Lundi 2 juillet 2007 : Le
Portugal assure depuis dimanche 1er
juillet 2007, et pour 6 mois, la
présidence tournante de l'Union
européenne.
Vendredi 6 juillet 2007 : Lors
du premier sommet, Union
européenne-Brésil
qui s'est tenu mercredi 4 juillet 2007
dans la capitale Lisbonne (dont le pays
assure la présidence tournante de
l'Union européenne depuis le 1er juillet
2007), l'Union européenne a signé avec
le Brésil mercredi 4 juillet 2007 à
Lisbonne, un nouvel accord de partenariat
stratégique, faisant du Brésil 7e
partenaire stratégique de l'UE, après
les Etats-Unis, le Canada, la Chine, le
Japon, l'Inde et l'Afrique du Sud.
Vendredi 13 juillet 2007 : Le
Quartette international sur le
Moyen-Orient (Union européenne,
Etats-Unis, Russie, Nations Unies),
initialement prévue en Egypte et
plusieurs fois reportée, se réunira le
19 juillet à Lisbonne.
Lundi 16 juillet 2007 : Lors
des élections municipales anticipées
qui se sont tenues dimanche 15 juillet
2007, le candidat du Parti socialiste
(PS) au pouvoir, le ministre de
l'Intérieur, qui avait démissionner
pour se porter candidat, Antonio Costa, a
été élu maire de Lisbonne, la
capitale. Le taux de participation a
été faible. Seuls 37,4 % des électeurs
se sont déplacés.
** La loi légalisant
l'avortement, proposée par les
socialistes (au pouvoir) est entrée en
vigueur dimanche 15 juillet 2007. Elle
permet aux femmes enceintes
deffectuer une interruption
volontaire de grossesse (IVG) jusqu'à la
dixième semaine de la grossesse. Le
référendum organisé sur la question le
11 février 2007 n'avait pas recueilli un
taux de participation suffisante pour
être validé, mais plus de 59 % des
votes y étaient favorables. La loi
portugaise en matière d'avortement est
l'une des plus restrictives au niveau de
l'Union européenne. Elle prévoit
actuellement des peines pouvant aller
jusqu'à 3 ans de prison pour les femmes
qui pratiqueraient une interruption
volontaire de grossesse (IVG), sauf en
cas de viol, de danger pour la vie de la
mère ou de malformation du foetus. Selon
l'Association pour le planning familial,
18 000 avortements ont été pratiqués
illégalement en 2005 au Portugal et ont
conduit 10 000 femmes aux services des
urgences des hôpitaux pour diverses
complications.
Vendredi 20 juillet 2007 : Une
réunion du Quartette pour le Moyen-
Orient (Etats-Unis, Nations Unies, Russie
et Union européenne) s'est ouverte jeudi
19 juillet 2007 à Lisbonne la capitale,
afin d'examiner les moyens de relancer
les négociations entre Israéliens et
Palestiniens, en présence de la
secrétaire d'Etat américaine
Condoleezza Rice, le secrétaire
général de l'ONU Ban Ki-Moon,
le chef de la diplomatie de l'Union
européenne Javier Solana et le ministre
russe des Affaires étrangères Sergueï
Lavrov. Les participants ont encouragé
Israéliens et Palestiniens à
"remplir leurs obligations
conformément à la feuille de route y
compris la fin de l'expansion des
colonies israéliennes". Le
Quartette a également "salué la
reprise des discussions
bilatérales" entre le premier
ministre israélien Ehud Olmert et le
président palestinien Mahmoud Abbas et
"encouragé la poursuite d'une
coopération plus approfondie sur
l'horizon politique, cadre nécessaire
pour aller de l'avant".
Jeudi 23 août 2007 : Selon
des informations livrées par l'agence de
presse Lusa,
le Tribunal constitutionnel détient
plusieurs documents prouvant que le Parti
social démocrate portugais (PSD,
centre-droit), dirigé alors par l'actuel
président de la Commission
européenne José Manuel
Barroso, a reçu le 15
mars 2002 un peu plus de 233 000 euros de
la société de construction civile
Somague pour financer des dépenses
électorales, en violation de la loi sur
le financement des partis.
Samedi 8 septembre 2007 : Les
ministres des Affaires étrangères des
27 pays membres de l'Union européenne,
réunis depuis vendredi 7 septembre 2007
à Viana do Castelo, près de Porto,
discutent avec Wolfgang Ischinger,
le diplomate allemand qui représente
l'Union Européenne dans la troïka
internationale sur le futur statut du
Kosovo, composé également de
l'Américain Franck Wisner et du Russe
Alexandre Botsan-Khartchenko, d'une
position commune sur le futur statut du
Kosovo, estimant qu'un "échec des
négociations les forcerait à décider
s'ils reconnaîtraient une indépendance
unilatérale déclarée par les
Kosovars". Kurt Volker,
sous-secrétaire d'Etat adjoint aux
Affaires européennes, a d'ores et déjà
indiqué que les Etats-Unis
reconnaîtront "l'indépendance du
Kosovo de même que, je suppose, d'autres
le feront parce que c'est la seule issue
pour les Balkans" si le Kosovo
s'auto-proclame indépendant.
Lire l'édition de
Fil-info-France du 21 juillet 2007
(ONU/KOSOVO)
Lundi 1er octobre 2007 : Le
Centre maritime d'analyses et
d'opérations-Narcotiques (CMAC-N),
nouvelle agence européenne, qui associe
le Portugal, l'Irlande, la France,
l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne
et les Pays-Bas, en charge de la lutte
contre le trafic de cocaïne, a été
inaugurée dimanche 30 septembre 2007 à
Lisbonne.
Mercredi 10 octobre 2007 : Une
conférence internationale contre la
peine de mort a été organisée mardi 9
octobre 2007 à Lisbonne au Portugal
(pays qui assure la présidence tournante
de l'Union européenne), conjointement
par le Conseil de lEurope, la
présidence portugaise de lUnion européenne et
la Commission
européenne.
Les responsables du Conseil de
lEurope
(les "47") et de lUnion
européenne ("les 27"), ainsi
que des représentants de leurs Etats
membres et de nombreuses autres
personnalités du monde politique et de
la société civile, ont pris part à
cette conférence qui réaffirme
lengagement de lEurope en
faveur de labolition de la peine de
mort et appelle à un moratoire
universel. Suite à la décision prise le
26 septembre 2007 par son Comité des
Ministres, le Conseil de lEurope
proclamera officiellement, à Lisbonne,
le 10 octobre comme "Journée
européenne contre la peine de
mort". Cette Journée sera
célébrée le 10 octobre de chaque
année au travers dévénements
organisés dans ses Etats membres. A
cette occasion, la France, représentée
par sa Secrétaire d'Etat aux Affaires
étrangères et aux Droits de l'homme,
Rama Yade, devrait ratifier le Protocole n°13 à
la Convention européenne des Droits de
l'Homme, qui interdit la
peine de mort en toutes circonstances. Le
Conseil de lEurope encourage tous
les pays européens qui ne l'ont pas
encore fait, à signer et à ratifier cet
instrument. ** La
Ville de Lisbonne accueille, du 1er au 15
octobre 2007, la campagne du Conseil de
lEurope contre la peine de mort.
Cette campagne, placée sous le slogan
"Peine de mort nest pas
justice", est destinée à
sensibiliser lopinion publique à
la nécessité de continuer à abolir la
peine de mort, un châtiment cruel qui
na pas d'effet dissuasif sur la
délinquance et qui transforme les
erreurs judiciaires en d'irréversibles
tragédies.
Vendredi 19 octobre 2007 : Ouverture
à Lisbonne jeudi 18 et vendredi 19
octobre 2007 d'un sommet des dirigeants
européens visant à relancer la
Constitution européenne et l'adoption
d'un traité simplifié après l'échec
du référendum portant sur le Traité
constitutionnel européen en France et
aux Pays-Bas en 2005.
Le sommet des chefs d'Etat et de
gouvernement de l'Union européenne a
pris fin vendredi 19 octobre 2007 à
Lisbonne et a abouti à un accord sur le Traité européen
simplifié
qui remplace la Constitution européenne,
que la France et les Pays-Bas ont rejeté
par référendum en 2005. Le nouveau
traité, qui doit être signé le 13
décembre à Lisbonne, devra maintenant
être ratifié par les 27 pays membres de
l'Union européenne. Il devrait entrer en
vigueur en 2009. "La Pologne a
obtenu tout ce qu'elle voulait" a
annoncé le président polonais Lech Kaczynski,
en ce qui concerne notamment la
répartition des droits de vote au sein
de l'Union européenne. Le nouveau
traité européen contient la compromis
dit de Ioannina qui permet à une
minorité d'Etats de geler une décision
jusqu'à ce qu'un accord unanime entre
tous les Etats soit trouvé sur la
question.
Vendredi 26 octobre 2007 : Le
président russe Vladimir Poutine est
arrivé jeudi 25 octobre 2007 à Lisbonne
pour une visite au Portugal avant de
participer vendredi 26 octobre 2007à
Mafra au sommet Union Européenne-Russie.
Au cours de cette visite, la Russie et le
Portugal vont signer un accord sur un
prêt de 200 millions d'euros. Le
commerce entre le Portugal et la Russie a
atteint depuis le début de l'année
2007, 2,5 milliards de dollars, contre
1,29 milliard pour la même période de
2006. Lors d'une conférence de presse à
Lisbonne à l'issue de ses négociations
avec le président portugais Anibal Cavaco Silva,
Vladimir Poutine a exhorté "la
communauté internationale à faire
preuve de patience dans la solution du
problème lié au statut du Kosovo pour
éviter un regain de séparatisme en
Europe et ailleurs". Il estime
"nécessaire de défendre les
principes fondamentaux du droit
international, notamment le principe de
l'intégrité territoriale des
Etats".
Samedi 27 octobre 2007 : Lors
du 20e sommet Union européenne/Russie
qui s'est ouvert vendredi 26 octobre 2007
à Mafra, le président russe Vladimir
Poutine a critiqué la décision des
Etats-Unis de durcir ses sanctions à
l'encontre de l'Iran qui refuse
d'interrompre son programme
d'enrichissement d'uranium. Il a affirmé
que "menacer Téhéran revenait à
envenimer le dossier nucléaire
iranien".
Lundi 29 octobre 2007 : S'exprimant
au cours d'une conférence de presse à
la fin du sommet Union européenne/Russie
qui se tenait à à Mafra, le président
russe Vladimir Poutine a déclaré,
samedi 27 octobre 2007 que "le
déploiement d'éléments du bouclier
antimissile américain en Europe
ressemble à la crise de Cuba de
1962".
Mercredi 7 novembre 2007 : Jean-Marie
Bockel, secrétaire d'Etat français
chargé de la Coopération et de la
Francophonie, se rendra le jeudi 8
novembre 2007 à Lisbonne pour participer
aux "Journées européennes du
développement", organisées
conjointement par la présidence du
Conseil de l'Union européenne et par la
Commission européenne avec pour
objectifs de sensibiliser l'opinion
publique aux questions de développement
et de valoriser les efforts de l'Union
européenne dans ce domaine. Elles se
dérouleront cette année du 7 au 9
novembre sur le thème "Climat et
développement : quels changements
?".
Samedi 8 décembre 2007 : Ouverture
samedi 8 décembre 2007 à Lisbonne du
deuxième sommet Union européenne /
Afrique. 67 chefs d'Etat et de
gouvernement ont confirmé leur présence
dont le président du Zimbabwe, Robert Mugabe,
accusé de violation des droits de
l'Homme, n'est pas autorisé à circuler
dans l'Union européenne, en raison de
sanctions qui lui sont imposées. Le
Portugal, qui assure la présidence
tournante de l'Union européenne, a
toutefois invité le président du
Zimbabwe, les pays africains ayant
menacé de boycotter la réunion si
Robert Mugabé n'était pas présent. La
Grande-Bretagne a refusé de participer
à ce sommet, critiquant l'invitation
portugaise. Elle est représentée par un
membre des Lords. Ce sommet vise à
établir "non pas une stratégie de
l'Europe pour l'Afrique, mais une
stratégie conjointe, pour la première
fois dans l'histoire", selon le
premier ministre portugais, José
Socrates. ** Le
chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi,
était à Lisbonne vendredi 7 décembre
2007, première étape d'une tournée
européenne. Dans un discours prononcé
à l'Université de Lisbonne, il a
condamné la "dictature" du
Conseil de sécurité de l'ONU "qui
alimente le terrorisme et les tensions
internationales". Il a également
critiqué le fait que "seul un petit
groupe d'Etats se réserve le droit de
détenir l'arme nucléaire".
Mouammar Khadafi sera du 10 au 15
décembre 2007 en France. Il se rendra
ensuite en Espagne.
Lundi 10 décembre 2007 : A
l'issue du deuxième sommet Union
européenne / Afrique, qui s'est tenu
samedi 8 et dimanche 9 décembre 2007 à
Lisbonne la capitale, s'est terminé
dimanche avec l'adoption d'un Plan
d'action et d'un nouveau
"partenariat stratégique"
entre 27 pays européens et 53 pays
africains. Les participants ont convenu
d'organiser leur prochain sommet en 2010
en Afrique. La chancelière allemande
Angela Merkel avait dénoncé en séance
plénière le régime du président du
Zimbabwe, Robert Mugabe, qu'elle a
accusé de "nuire à l'image de la
nouvelle Afrique". Le président
sénégalais Abdoulaye Wade a affirmé
que "la plupart des pays africains
n'acceptent pas les nouveaux accords de
partenariat économique (APE) qui leur
sont proposés par l'Union européenne et
veulent négocier des accords
différents. Robert Mugabe a également
dénoncé l'"arrogance" de
l'Union Européenne, et de 4 pays
européens (l'Allemagne, la Suède, le
Danemark et les Pays-Bas), qui avaient
critiqué la situation des droits de
l'homme dans son pays. Il a déclaré :
"La bande des quatre 'pro-Gordon'
(NDLR. Premier ministre britannique)
pense vraiment mieux connaître le
Zimbabwe" que les autres Africains,
"et c'est le genre d'arrogance, de
complexe de supériorité que nous
combattons". Le président
zimbabwéen a accusé les 4 dirigeants
européens qui se sont exprimés contre
son régime d'être les
"porte-parole" de Gordon Brown,
questionnant : "Pourquoi le Premier
ministre de Grande-Bretagne n'est-il pas
là ? Parce qu'il a ses porte-parole ici
!".
Vendredi 14 décembre 2007 :
Les chefs dEtat et de
gouvernement européens ont signé jeudi
13 décembre 2007 à Lisbonne, la
capitale, le nouveau traité qui remplace
la Constitution. Ratifié, ce nouveau
texte qui sappelle désormais
Traité de Lisbonne, devrait faciliter
les décisions entre les 27 pays de
lUnion européenne. Il amende les
deux traités principaux de Rome en 1957
et de Maastricht en 1992, ainsi que ceux
dAmsterdam (1997) et de Nice
(2000).Le traité de Lisbonne a été
approuvé le 19 octobre 2007 après des
mois de négociations pour remplacer
lancien projet de constitution
rejeté par la France et les Pays-Bas. Il
doit entrer en vigueur au 1er janvier
2009.
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