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PORTUGAL, FIL-INFO-PORTUGAL
©, 2005, ARCHIVES, 2005
Samedi
19 février 2005 : 8,8 millions d'électeurs
sont appelés aux urnes dimanche pour renouveler
le Parlement unicaméral de 230 sièges pour un
mandat de 4 ans. Selon les sondages, l'opposition
socialiste de José Socrates, ancien ministre de
l'Environnement, pressenti nouveau Premier
ministre, devrait remporter ces élections
législatives anticipées aux dépens du
gouvernement de centre droit de Pedro Santana
Lopes, alors que le pays connaît de sérieuses
difficultés économiques. Le chômage a atteint
son plus haut niveau depuis 6 ans avec 7,1% fin
2004, et le niveau des revenus reste bas, le
salaire moyen s'établissant à 650 euros par
mois, selon l'Institut national des statistiques.
Par ailleurs, le régime des retraites est
menacé à cause du vieillissement de la
population et pourrait faire faillite d'ici 2020
selon certaines études.
Lundi 21 février 2005 : Le Parti
socialiste (PS) a remporté une victoire
historique en obtenant la majorité absolue des
sièges au parlement lors des élections
législatives anticipées de dimache. Un sondage
à la sortie des urnes lui octroyait entre 45 et
49 % des voix et 124 à 136 sièges sur 230. Le
Parti social démocrate (PSD) du Premier ministre
Pedro Santana Lopes n'obtient que 25 à 29 % des
voix, soit 62 à 70 sièges. Le taux d'abstention
a atteint 29 à 33 %, l'un des plus faibles des
derniers scrutins. En 2002 lors des précédentes
législatives anticipées, le taux d'abstention
avait atteint 38,5 %. Un nouveau gouvernement, le
troisième en 8 mois, sera donc mis en place avec
comme Premier ministre pressenti, le chef du PS,
José Socrates, ancien ministre de
l'Environnement.
Lundi 14 mars 2005 : Dans un
discours prononcé peu après son investiture au
Palais Ajuda à Lisbonne, le nouveau chef du
gouvernement José Socrates Carvalho Pinto de
Sousa, 47 ans, secrétaire général du Parti
socialiste depuis septembre 2004, nommé au poste
de Premier ministre le 24 février 2005, a
précisé qu'il tenterait de faire amender la
Constitution portugaise afin de permettre que le
référendum sur la Constitution européenne se
déroule le même jour que les élections
municipales, en décembre 2005. La totalité des
25 pays de l'Union européenne doivent ratifier
le texte pour qu'il entre en vigueur en novembre
2006. Jusquà présent, seules la Lituanie,
la Hongrie, la Slovénie et lEspagne ont
ratifié le traité constitutionnel européen.
Jeudi 16 juin 2005 : Le ministre
des Affaires étrangères Diogo Freitas do Amaral
a annoncé mercredi que le Portugal pourrait
reporter son référendum prévu en octobre 2005
après le rejet du projet de traité
constitutionnel par les électeurs français et
néerlandais.
Jeudi 23 juin 2005 : Après
l'annonce par le gouvernement d'un déficit de
6,2 % du PIB (produit intérieur brut) en 2005,
soit le double de la limite de 3 % fixée par le
pacte de stabilité, la Commission européenne a
décidé de lancer une procédure en déficit
excessif contre Lisbonne.
Lundi 10 octobre 2005 : 8,7
millions de personnes étaient appelées aux
urnes dimanche pour élire les maires et
conseillers de 308 communes, une élection test
pour le nouveau gouvernement socialiste mis en
place par José Socrates Carvalho Pinto de Sousa,
47 ans, secrétaire général du Parti socialiste
depuis septembre 2004, nommé au poste de Premier
ministre le 24 février 2005.
Samedi 29 octobre 2005 : Le Conseil
constitutionnel a jugé inconstitutionnel un
projet du gouvernement socialiste d'organiser un
référendum sur l'avortement d'ici la fin de
l'année pour assouplir la législation en
vigueur sur l'avortement. Après la victoire
électorale de son parti, le Parti socialiste, le
20 février 2005, le Premier Ministre désigné, Jose Socrates, avait
promis de soumettre au peuple, le plus rapidement
possible, une proposition de libéraliser la loi
restrictive sur l'avortement. Une telle
réglementation avait été rejetée de justesse,
en 1998. Le Parlement avait approuvé vendredi 30
septembre 2005 l'organisation d'un nouveau
référendum sur l'avortement. Le Portugal est
l'un des pays d'Europe, avec l'Irlande, où la
législation est la plus répressive.
L'avortement n'est autorisé qu'en cas de risque
pour la vie de la mère, et, dans des délais
limités, en cas de danger pour sa santé
physique et psychique, de risque de malformation
congénitale des nouveaux-nés ou de violences
sexuelles. Plus de
détails : Portugal, justice aléatoire ; L'avortement au Portugal.
Mercredi 2 novembre 2005 :Les cloches
de toutes les églises de Lisbonne ont sonné
mardi 1er novembre 2005 pour commémorer le 250e
anniversaire du tremblement de terre, suivi d'un
raz-de-marée, qui avait englouti, le 1er
novembre 1755, la ville de Lisbonne provoquant la
mort de 12 000 personnes. Des milliers de
personnes avaient également péri dans les
villes côtières après le raz-de-marée. Selon
les historiens, Lisbonne a été détruit à 85
%.
Vendredi 4 novembre 2005 : Le
Président sortant, le socialiste Jorge Sampaio,
a annoncé jeudi que l'élection présidentielle
aura lieu le 12 janvier 2006. Si aucun des
candidats n'obtient les 50 % nécessaires à son
élection, un second tour se tiendra le 22
janvier. La Constitution interdit au Président
Sampaio de briguer un troisième mandat
consécutif de 5 ans. 5 personnalités ont déjà
déposé leur candidature dont le socialiste
Mario Soares, Président pendant 2 mandats
(1986-1996), et l'ancien Premier ministre
conservateur Anibal Cavaco Silva.
Vendredi 11 novembre 2005 : Des
milliers de personnes ont manifesté jeudi pour
protester contre les mesures d'austérité
prévues par le gouvernement à la veille d'un
vote au parlement sur des réductions
budgétaires de 2 milliards d'euros pour 2006
annoncées par le Premier ministre Jose Socrates
visant à réduire le déficit estimé à 6,2 %
du PIB (Produit Intérieur Brut) pour cette
année), pour le faire passer d'ici à 2008 sous
la limite de 3 % fixée par l'Union
européenne.
Vendredi 25 novembre 2005 : L'Observatoire
européen des drogues et des toxicomanies (OEDT),
dont le siège est à Lisbonne, au Portugal, a
publié jeudi 24 novembre 2005 son rapport annuel qui
révèle que plus de 62 millions d'Européens,
soit plus de 20 % de l'ensemble de la population
adulte, ont déjà touché au cannabis. Wolfgang
Götz, directeur de l'OEDT, a déploré lors de
la présentation du rapport jeudi
"l'accroissement incessant du nombre de
jeunes Européens qui goûtent aux drogues",
malgré les politiques de prévention mises en
place, notamment dans les écoles. Ajoutant que
"les jeunes hommes constituent la majorité
des 3 millions de personnes fumant du cannabis
tous les jours, jusqu'à 10 joints. Selon
l'étude de l'OEDT, en Europe, la prévalence au
cours de la vie de l'usage de cannabis parmi les
élèves de 15-16 ans est la plus élevée en
République tchèque (44 %) tandis que ce même
taux atteint de 32 à 40 % en Belgique, en
France, en Irlande et au Royaume Uni. De même,
la consommation d'ecstasy est en hausse de 1995
à 2003 chez les jeunes Européens de 15-16 ans,
les progressions les plus fortes étant
enregistrées en République tchèque et dans la
plupart des nouveaux Etats membres. L'usage
d'ecstasy chez les jeunes est supérieure à
celui des amphétamines dans 14 Etats membres et
pays candidats, les taux de prévalence les plus
élevés étant enregistrés en République
tchèque (8 %), Estonie, Espagne, Irlande,
Pays-Bas, Royaume Uni (5 %). Le rapport
précise que, "dans lensemble de
lEurope, lusage damphétamine,
decstasy et de cocaïne continue de
croître" précisant que
"lecstasy a dépassé les
amphétamines pour devenir, en Europe, la
deuxième drogue la plus utilisée après le
cannabis". Concernant la cocaïne,
lOEDT estime que 3 à 3,4 millions
dEuropéens en ont fait un usage récent,
cest-à-dire dans le courant du mois
d'octobre 2005.
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