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Mercredi 14 janvier 2004 : Le procès de l'ex-président serbe Slobodan Milosevic, a repris mardi à La Haye devant le Tribunal Pénal International (TPI). Il avait été interrompu à la mi-décembre pour cause de "vacances d'hiver".

Mercredi 21 janvier 2004 : Le président du Burundi, Domitien Ndayizeye, a entamé mardi à Amsterdam ses premières discussions avec des représentants du FNL (Forces Nationales de Libération), groupe rebelle hutu qui refuse le processus de paix en cours.

Jeudi 29 janvier 2004 : Le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) a condamné mercredi le dirigeant serbe de Croatie Milan Babic coupable de persécutions contre les non-Serbes. Le Tribunal a fixé au mois d'avril l'audience qui devra définir sa peine. Les charges de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ont été abandonnées.

Jeudi 12 février 2004 : La procureure générale du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie, TPIY, Carla Del Ponte, a affirmé mercredi que "d'après des informations crédibles" l'ancien chef des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic et son général Ratko Mladic, inculpés en 1995 de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans le conflit bosniaque de 1992 à 1995, et en fuite depuis 8 ans, se trouvent à Belgrade, déclarant à des journalistes : "Ainsi, Belgrade est à présent un refuge pour nos fugitifs". Mme Del Ponte a demandé à l'Union européenne, à la Russie et aux Etats-Unis "d'augmenter la pression sur la Serbie et la Bosnie-Herzégovine pour qu'elles livrent les fugitifs". Le premier ministre de la Serbie-Monténégro (ex-Yougoslavie), Zoran Zivkovic, a fermement rejeté les affirmations de Mme Del Ponte indiquant "qu'elles ne contiennent aucune preuve permettant aux organes de sécurité de la Serbie d'arrêter les suspects recherchés".

Vendredi 13 février 2004 : Le général français à la retraite Philippe Morillon, commandant la FORPRONU en Bosnie en 1992, 1993, a témoigné jeudi au procès de l'ex-président serbe Slobodan Milosevic devant le Tribunal Pénal pour l'ex-Yougoslavie déclarant qu'il "avait personnellement prévenu le président yougoslave des risques de massacres à Srebrenica".

Mercredi 18 février 2004 : Le parlement a approuvé mardi une proposition de loi prévoyant l'expulsion de 26 000 demandeurs d'asile arrivés avant le 1er avril 2001. Le Conseil des Eglises des Pays-Bas et les organisations de défense des droits de l'homme sont fortement opposés à ce projet.

Jeudi 19 février 2004 : Alors que la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye doit débuter à partir du 23 février les débats sur la légalité du tracé du mur de sécurité entre l'Etat hébreu et la Cisjordanie, suite à une résolution adoptée par l'ONU par 90 voix pour, 8 contre (Australie, Etats-Unis, Ethiopie, Micronésie, Israël, Iles Marshall, Nauru et Palau) et 74 abstentions, les Etats-Unis et plusieurs pays européens ont indiqué qu'ils n'enverraient pas de représentants assister aux débats. L'CIJ a indiqué que 13 pays (Jordanie, Algérie, Soudan, Arabie saoudite, Turquie, Cuba, Belize, Afrique du Sud, Madagascar, Sénégal, Bangladesh, Indonésie et Malaisie), ainsi que l'Autorité palestinienne qui s'exprimera la première, la Ligue arabe et l'Organisation de la conférence islamique (OIC), participeront à la présentation orale des arguments. Israël a indiqué qu'il ne se fera pas représenté considérant que CIJ n'est pas compétente sur ce dossier. Toutes les organisations juives assisteront aux débats dont des représentants du Congrès juif mondial et européen. ** Le procès de l'ex président serbe Slobodan Milosevic, débuté en février 2002, a été ajourné pour raisons de santé sans qu'aucune date de reprise des audiences n'ait été avancée.

Vendredi 20 février 2004 : La Cour internationale de Justice (CIJ), organe judiciaire principal de l'ONU, a annoncé jeudi que les audiences publiques qu'elle tiendra du 23 au 25 février sur l'affaire des "Conséquences juridiques de l'édification d'un mur dans le Territoire palestinien occupé", seront retransmises intégralement et en direct sur le site officiel de la Cour. Dans un communiqué, la CIJ affirme avoir pris cette décision en raison "de l'intérêt particulier suscité par l'affaire parmi le public, la société civile et les médias du monde entier et compte tenu du nombre très limité de places disponibles pour le public et les médias au Palais de la Paix à La Haye".

Mardi 24 février 2004 : La Cour Internationale de Justice (CIJ) a débuté lundi ses débats sur la légalité de la construction du "mur de sécurité" érigé par Israël et qui sépare l'état hébreu de la Cisjordanie. Israël, qui n'assiste pas aux débats, estime que la CIJ n'est pas compétente pour juger cette affaire . Dans un communiqué les autorités israéliennes ont dénoncé la "partialité des audiences" estimant que la "procédure se concentre uniquement sur la qualité de vie des Palestiniens et non pas au droit à la vie des Israéliens". La délégation palestinienne a quant à elle déclaré qu'elle ne "conteste pas la construction du mur mais son tracé qui empiète sur son territoire." Deux manifestations étaient organisées à deux endroits différents sous une escorte policière impressionnante qui confisquait jusqu'aux parapluies, "armes potentielles" dirigées dans des directions opposées pour converger au même point, la Cour. L'une pro-israélienne, mortuaire et parsemée de 800 photos des victimes, militaires, civiles, femmes ou enfants et où une ambiance étrange se dégageait au passage de Zaka, l'organisation juive qui ramasse les restes humains sur les lieux des attentats. Et, parmi le cortège, un groupe de rabbins orthodoxes, opposé à l'Etat d'Israël pour des questions théologiques, qui font porter la responsabilté de la "tragédie" sur la création de cet Etat, regrettant "le temps où nous vivions en paix et en harmonie avec nos cousins arabes, nous n'étions alors pas ennemis..." regrette le rabbi Yisroel David Weiss de Neturei Karta, qui considère "Israël comme le cancer des Juifs" ("Israël is a cancer for Jews") et qui veut marquer "une distinction claire entre le judaïsme et le sionisme" et pour qui "le Jour de l'indépendance d'Israël est un jour de deuil pour les juifs fidèles à la Torah". De l'autre les pro-Palestiens qui "comptabilisent" trois fois plus de victimes et s'assurent de leur bon droit. Les audiences reprennent demain en présence des représentants des organisations sionistes dont le congrès Juif mondial et le B'naï B'rith. Plus de détails : RETRANSMISSION EN DIRECT ET EN DIFFERE SUR INTERNET DES AUDIENCES (dont le français) DE LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE DE LA HAYE : http://www.icj-cij.org/videostream.html : Sionistes pour le Grand-Israël : Congès Juif Mondial WJC : http://www.wjc.org.il/ ; http://www.bnaibrith.org/ ; Les Juifs sionistes contre le mur : http://www.lapaixmaintenant.org/ et http://www.peacenow.org.il ; Les Juifs non sionistes contre Israël : http://www.netureikarta.org/

Mercredi 25 février 2004 : Au deuxième jour mardi des audiences de la Cour Internationale de Justice (CIJ) portant sur la légalité de la construction du "mur de sécurité" érigé par Israël et qui sépare l'état hébreu de la Cisjordanie, la Jordanie s'est exprimée disant craindre un afflux massif de réfugiés palestiniens sur son territoire suite à la construction de barrières et de murs sur le territoire palestinien. Elle a également indiqué que "l'objectif d'Israël n'était pas la sécurité mais l'assimilation accrue des territoires occupés dans Israël". Plus de détails : RETRANSMISSION EN DIRECT ET EN DIFFERE SUR INTERNET DES AUDIENCES (dont le français) DE LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE DE LA HAYE : http://www.icj-cij.org/videostream.html ; Stop the Wall (Arrêtez le mur) : http://stopthewall.org/index.shtml ; Le Mur de l'Apartheid http://www.solidarite-palestine.org/mur047.html ; Voir le mur http://www.palsolidarity.org/pictures/flash/thewall.html .

Jeudi 26 février 2004 : La Ligue Arabe et l'Organisation de la conférence islamique (OCI) se sont exprimées en dernier mercredi, aux termes du 3ème jour des audiences de la Cour internationale de Justice sur la légalité de la ligne de séparation, affirmant que "le mur détruit tous les espoirs de paix au Proche Orient." Elles ont appelé la Cour "à rendre un jugement sans concession" et "engager des poursuites contre les initiateurs du mur qui ne se dresse pas entre des terroristes et des victimes potentielles. Il se dresse entre l'agriculteur et sa terre, entre l'employé et son employeur, entre le commerçant et son client, entre l'enfant et son école, entre le patient et son médecin, entre le fidèle et ses lieux de prière." Les 15 juges de la Cour vont entamer maintenant leurs délibérations. Le président de la Cour, le Chinois Shi Jiuyong, a indiqué que la Cour allait rendre, sans en préciser la date, un avis consultatif (NDLR. et non contraignant).

Samedi 6 mars 2004 : Dans un rapport de 95 pages remis au Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPY), Steven Kay, Branislav Tapuskovic et Timothy McCormack, 3 "amici curiae", ou "amis de la cour", avocats indépendants nommés par le tribunal de La Haye pour régler les questions juridiques, et veiller à l'équité du procès de Slobodan Milosevic, ont demandé vendredi l'abandon des chefs de génocide retenus contre l'ancien président serbe faute de preuves déclarant : "Il n'y a aucune preuve que l'accusé ait préparé, ordonné, perpétré ou aidé et encouragé l'organisation, la préparation et l'exécution d'un génocide ou d'actes de génocide".

Vendredi 12 mars 2004 : Le Tribunal pénal international (TPIY) pour l'ex-Yougoslavie a condamné jeudi un ancien membre des forces de police serbe de Bosnie, Ranko Cesik, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis contre des musulmans à Brcko (nord de la Bosnie).

Samedi 3 avril 2004 : Le Tribunal pénal international (TPI) de La Haye a condamné lundi un ancien policier serbe de Bosnie, Darko Mrdja, à 17 ans de prison. L'accusation avait requis 15 à 20 ans de prison. Il avait reconnu sa participation dans le massacre du Mont Vlasic où des civils musulmans et croates de Prijedor (nord-ouest de la Bosnie), dont certains détenus du camp de Trnopolje, furent emmenés en bus et en camion pour "un échange de prisonniers", selon les promesses des autorités bosno-serbes de l'époque. En chemin, 200 hommes furent séparés du convoi et tués au bord de la falaise du Mont Vlasic. 12 furent rescapés et quelques-uns sont venus témoigner devant le TPI. Les juges ont estimé que même si "Mrdja n'était pas le maître d'oeuvre des crimes (...) il a exécuté des ordres de ses supérieurs" soulignant que "le fait d'avoir participé personnellement à la sélection des civils qui allaient être tués puis à leur meurtre", rendent son crime "particulièrement grave".

Jeudi 8 avril 2004 : Un tribunal de Rotterdam a condamné mercredi à 2 ans et demi de prison l'ancien colonel de l'armée zaïroise, Sébastien Nzapali, pour des crimes de tortures commis en 1996 en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre). C'est la première fois que la Convention des Nations Unies sur la torture est appliquée aux Pays-Bas.

Mercredi 14 avril 2004 : L'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic a déposé mardi devant le Tribunal pénal chargé de juger les crimes de guerre en ex-Yougoslavie (TPIY) la liste (qui n'a pas été rendue publique) des 1 631 témoins qu'il souhaite entendre lorsqu'il débutera sa défense le 8 juin.

Mardi 20 avril 2004 : La chambre d'appel du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye a confirmé lundi que le massacre de 7 500 Musulmans de Bosnie dans l'enclave de Srebrenica en juillet 1995 constituait bien un génocide. Le général Radislav Krstic, qui commandait les forces bosno-serbes ayant donné l'assaut contre la ville, a été condamné à 35 ans de prison contre 46 en première instance en 2001 pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Sa peine a été réduite car, ont souligné les juges, il était coupable, non de génocide, mais de complicité, en ayant "favorisé et encouragé le génocide" de Srebrenica. Plus de liens sur le massacre de Srebrenica : Srebrenica est un crime de guerre français ; Srebrenica, un génocide ; Srebrenica, histoire d'un crime international ; les âmes perdues de Srebrenica.

Vendredi 28 mai 2004 : Les responsables du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont annoncé que le procès de Slobodan Milosevic qui se tient à La Haye depuis 2002, ne reprendra pas avant le 5 juillet, l'ancien président yougolsave ayant des problèmes de santé. Slobodan Milosevic est sous le coup de 66 chefs d'accusation de crimes de guerre, dont celui de génocides, commis dans les années 1990. Ses avocats souhaitent faire témoigner plusieurs hauts responsables américains dont l'ancien président américain Bill Clinton, sa ministre des Affaires étrangères Madeleine Albright et l'ambassadeur de l'ONU Richard Holbrooke.

Jeudi 17 juin 2004 : A l'issue d'une rencontre avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à La Haye, qui va participer jeudi au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, le Premier ministre Jan Peter Balkenende, dont le pays assurera la présidence de l'Union européenne (UE) à compter du 1er juillet, s'est dit "positif" déclarant : "je vois les importants changements qui ont eu lieu et en tant que président de l'Union européenne dans les prochains mois je veillerai à ce que la Turquie soit traitée avec fair play". Le Premier ministre turc a pour sa part estimé que la Turquie avait rempli ses engagements en matière de réforme législatives.

Vendredi 18 juin 2004 : Après 3 mois d'arrêt pour cause de maladie, le procès de l'ancien président yougoslave, Slobodan Milosevic, a repris devant le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye. L'ancien président a tracé les grandes lignes de sa défense, qu'il assumera lui-même à partir du 5 juillet 2004, devant la Cour. Il entend citer comme témoins l'ancien président américain, Bill Clinton, le chancelier allemand Gehrard Schroeder et le premier ministre britannique Tony Blair.

Samedi 19 juin 2004 : Condamné le 10 décembre 2003 par le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye, l'ancien commandant serbe pendant le siège de Srebrenica Dragan Obrenovic a été transféré vendredi en Norvège afin d'y purger sa peine de 17 ans d'emprisonnement.

Jeudi 24 juin 2004 : Le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), l'Argentin Luis Moreno-Ocampo, a annoncé mercredi que la première enquête de la CPI sera consacrée aux crimes graves commis sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC) depuis le 1er juillet 2002. Les rapports parvenus à la Cour font état de viols, de tortures, de déplacements forcés et de conscriptions illégales d'enfants soldats en RDC. Entrée en fonction en juillet 2002, la CPI est la première cour permanente chargée d'enquêter et de juger les individus accusés de violations massives du droit international humanitaire et des droits de l'Homme (génocides, crimes de guerre, crimes contre l'humanité).

Samedi 26 juin 2004 : La Cour Internationale de Justice (CIJ), dont le siège est à La Haye, composée de 15 juges, qui s'était réunie en février 2004 à la suite d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations-Unies, passée en décembre 2003 qui lui demandait de se prononcer "de manière urgente" sur l'illégalité du Mur érigé en Palestine, au regard du droit international, et des Conventions de Genève sur les territoires occupés, rendra son jugement le 9 juillet 2004. Rappelons que l'avis de la CIJ n'est que consultatif. Israël et les Etats-Unis ont boycotté cette procédure, ainsi que la France.

Mercredi 30 juin 2004 : Le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) a condamné mardi l'ancien chef des Serbes de Croatie, Milan Babic, à 13 ans de prison. Ex-allié de Slobodan Milosevic, il a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité lors de la guerre de Croatie. Il avait plaidé coupable.

Vendredi 2 juillet 2004 : Ce pays a pris jeudi la présidence tournante de l'Union européenne pour 6 mois jusqu'au 31 décembre 2004. L'Union européenne doit décider, en décembre, si elle ouvrira ou non des négociations d'adhésion avec la Turquie sur la base d'un rapport que doit présenter la Commission européenne début octobre 2004. Le Premier ministre Jan Peter Balkende a souhaité que l'Europe soulève "des thèmes que les Européens comprennent, comme l'emploi, l'économie et la lutte contre l'immigration clandestine".

Mardi 6 juillet 2004 : Moins de 55 minutes après son ouverture, le procès de l'ex-président yougoslave Slobodan Milosevic devant le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie a été ajourné à une date ultérieure non fixée en raison "de l'état de santé de l'accusé qui se dégrade". Slobodan Milosevic souffre de problèmes cardiovasculaires. Selon un rapport médical "il doit absolument se mettre au repos pour ne pas courir de risques graves".

Mercredi 7 juillet 2004 : Dans une ordonnance rendue mardi, les juges du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont confirmé que le procès du président yougoslave Slobodan Milosevic se poursuivrait à partir du 14 juillet 2004 "si son état de santé le permet". Ils ont nommé un médecin, qui ne connaît pas l'accusé, afin d'établir un nouveau rapport médical. Slobodan Milosevic souffre de problèmes cardio-vasculaires "sérieux". Le procès, qui a débuté en février 2002, a dû être interrompu à 13 reprises en raison de l'état de santé de Slobodan Milosevic. Le texte précise que le procès sera ajourné le 21 juillet puis reprendra le 31 août, "ce qui donnera à l'accusé du temps supplémentaire pour préparer sa défense".

Samedi 10 juillet 2004 : Dans l'affaire des "Conséquences juridiques de l'édification d'un mur dans le Territoire palestinien occupé", la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, principal organe judiciaire de l'ONU, a rendu vendredi un avis consultatif négatif et non contraignant sur la légalité de la ligne de séparation construite par Israël "la puissance occupante" en Cisjordanie, l'estimant contraire à la loi internationale : "Israël a l'obligation de cesser immédiatement les travaux de construction du mur en cours dans le territoire palestinien occupé, notamment dans et autour de Jérusalem-est, et de démanteler immédiatement ce qui a déjà été construit". La Cour réclame également que les Palestiniens qui ont subi des dommages du fait de la construction de l'ouvrage soient indemnisés. L'avis de la Cour a été pris à la quasi unanimité des juges, à 14 voix contre 1, celle du représentant américain qui a voté contre. Commencée en juin 2002, la construction de la ligne de séparation, prévue sur 730 km, financée par des prêts des Etats-Unis pourrait coûter au total 3,4 milliards de dollars et s'achever avant fin 2005. Le président palestinien Yasser Arafat a salué "une victoire pour le peuple palestinien" tandis qu'Israël dénonce "une décision qui ne tient pas compte de la menace terroriste ; c'est un jugement politique". La gauche pacifiste israélienne a appelé le gouvernement Sharon à "respecter le droit international et à se conformer aux décisions du tribunal de La Haye". Plus de détails : Le texte officiel de la Cour ; Communiqué de l'Ambassade d'Israël en France ; Le mur de la Honte (format pdf, en anglais) ; Le mur de séparation.

Lundi 12 juillet 2004 : Réunion lundi à Amsterdam des ministres des Affaires étrangères de l'Union Européenne avec pour thème principal la reconstruction de l'Irak. Le Premier ministre irakien Iyad Allaoui, qui devait participer à cette réunion, a annulé sa visite pour "des raisons de sécurité". L'Union Européenne s'est engagée à verser 305 millions d'euros en 2004 au titre de l'aide humanitaire et la reconstruction en Irak. Elle devrait verser la même somme en 2005.

Mardi 13 juillet 2004 : Le procès de Slobodan Milosevic devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie de La Haye, qui devait reprendre le 14 juillet, a de nouveau été reporté au 19 juillet en raison de l'état de santé de l'ancien président serbe qui assure lui-même sa défense.

Samedi 17 juillet 2004 : Après avoir été reporté 2 fois, au 14 et au 19 juillet, le procès de l'ancien président serbe Slobodan Milosevic pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l'humanité devant le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) a été une nouvelle fois repoussé au 31 août 2004 en raison de l'état de santé de l'accusé qui assure lui même sa défense. Rappelons que le Tribunal Pénal pour l'ex-Yougoslavie est en "vacances judiciaires" du 2 au 20 août.

Vendredi 30 juillet 2004 : Le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye a condamné en appel Tihomir Blaskic, ex-commandant des forces armées de Conseil de défense croate ("HVO"), à 9 ans d'emprisonnement pour des crimes commis à l'encontre de la population civile musulmane en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1994. Tihomir Blaskic avait été condamné en première instance, le 3 mars 2000, à 45 ans de prison. La chambre d'appel du Tribunal a maintenu les condamnations au titre des crimes liés à la détention des prisonniers, notamment l'usage de personnes protégées pour la construction d'installations militaires défensives et l'usage de détenus comme boucliers humains. Le Président du Tribunal a accordé la libération anticipée à Tihomir Blaskic, dès lundi. Il était en détention provisoire depuis le début de son procès, le 24 juin 1997.

Vendredi 6 août 2004 : Le P-dg de la première banque du pays, ABN Amro, Rijkman Groenink a fait savoir cette semaine qu'il souhaitait que les salariés du groupe aux Pays-Bas reviennent aux 40 heures hebdomadaires au lieu des 36 actuelles pour "obtenir une augmentation de la productivité". Le syndicat FNV-entreprise, membre de la principale confédération syndicale du pays, s'est dit surpris par cette déclaration qui intervient après l'annonce d'un bénéfice net largement supérieur aux attentes des marchés pour le deuxième trimestre 2004 (987 millions d'euros). Et d'ajouter que l'entreprise a annoncé de nouvelles suppressions d'emplois "prouvant qu'elle n'a déjà pas assez de travail pour ses salariés à 36 heures." Pour le ministre de l'économie, Laurens Jan Brinkhorst, "la semaine de 40 heures doit de nouveau devenir la règle". Il souligne que les Pays-Bas sont le pays où le nombre d'heures travaillées par personne occupée est le plus bas en Europe (1 340 heures, selon une étude de l'OCDE, Organisation de coopération et de développement économiques, publiée en 2003). Le ministre indique vouloir "faire passer l'ensemble des fonctionnaires aux 40 heures". Selon une enquête réalisée par la télévision privée RTL4, 42 % des salariés refuseraient de travailler plus pour le même salaire. Le directeur du département Europe du Fonds Monétaire International (FMI), Michael Deppler, a appelé les gouvernements européens à ne plus limiter le temps de travail, citant " les 35 heures en France", pour faire face à "une population active qui se réduit et afin de sauvegarder les systèmes de protection sociale".

Mercredi 1er septembre : Slobodan Milosevic, 63 ans, ancien chef d'Etat de l'ex-Yougoslavie, a entamé sa défense devant le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie - procès reporté depuis plusieurs mois en raison de ses problèmes de santé - où il est accusé d'être un des principaux responsables des 3 conflits majeurs qui ont fait plus de 200 000 morts dans les Balkans : la Croatie (1991-1995), la Bosnie-Herzégovine (1992-1995) et le Kosovo (1998-1999). Il doit répondre de 66 chefs d'accusation de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre et risque la prison à vie. Selon Slobodan Milosevic, qui considère "le TPI illégal", les puissances occidentales "sont les principales forces qui ont précipité la destruction de l'ex-Yougoslavie". Tout en présentant la "lutte du peuple serbe" comme parfaitement légitime, il a rappelé que, "la théorie idiote et triviale du sale type et de l'Etat voyou ne peut expliquer" les guerres dans l'ex-Yougoslavie, ajoutant : "Le projet (de faire éclater la Yougoslavie) existait grâce à l'alliance entre l'Allemagne, le Vatican, le reste de la Communauté européenne et les Etats-Unis". Et, Slobodan Milosevic de conclure : "Tout a été présenté de manière partiale afin de protéger les véritables responsables", non sans affirmer "qu'un Etat multiethnique et multiconfessionnel a été détruit", "que cela constitue le pire crime contre l'humanité", "que des centaines de milliers de personnes ont été blessées et mutilées. Des centaines de personnes, pour la plupart des Serbes, ont fui leurs maisons." Il dispose de 150 jours pour convoquer tous ses témoins, plus d'un millier, dont le Premier ministre britannique Tony Blair et l'ancien président américain Bill Clinton. L'accusation en avait fait témoigner jusqu'en février 2004, moins de 300. Plus de liens : Slobodan Milosevic (en anglais) ; 6 avril 1992 : bombardement de Sarajevo ; SLOBODAN MILOSEVIC TRANSFERE A LA HAYE : UNE IMPORTANTE VICTOIRE D'ETAPE ; Slobodan Milosevic devant la justice internationale ; Procès de Slobodan Milosevic : un débat évité par les médias ; Comité International pour la Défense des Prisonniers Politiques Serbes

Vendredi 3 septembre 2004 : Le Tribunal Pénal International (TPI) pour l'ex-Yougoslavie de La Haye a condamné Radoslav Brdjanin, 56 ans, un ancien politicien serbe de Bosnie, à 32 ans de réclusion pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Il a été acquitté de l'accusation de génocide. Il était poursuivi pour son rôle dans le nettoyage ethnique mené contre les populations musulmanes et croates en Krajina, une région du nord-ouest de la Bosnie, en 1992.

Samedi 4 septembre 2004 : Le greffe du Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougolsavie de La Haye a annoncé que "2 avocats britanniques Steven Kay et Gillian Higgins avaient été commis d'office pour assister l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic dans sa défense, à la suite de rapports médicaux démontrant qu'il n'est pas en état de se défendre lui-même". Slobodan Milosevic a vivement protesté contre cette décision.

Mercredi 8 septembre 2004 : L'ex-président serbe, Slobodan Milosevic, actuellement jugé devant le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPYI), a refusé mardi "d'assister" les 2 avocats britanniques qui ont été commis d'office, le tribunal estimant que son état de santé l'empêche de se défendre lui-même, demandant au tribunal "le droit d'assurer sa propre défense". Voir notre édition du 1er septembre 2004 (Pays-Bas).

Mercredi 15 septembre 2004 : Un des avocats commis d'office de l'ex-président serbe Slobodan Milosevic a annoncé mardi son intention de demander une suspension de son procès devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie de La Haye (TPIY), jusqu'à ce que l'appel de l'ancien président yougoslave contre leur nomination ait été examiné.

Jeudi 16 septembre 2004 : Le procès de Slobodan Milosevic, jugé depuis près de 2 ans et demi devant le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPYI) pour 66 chefs d'inculpation dont génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, a été suspendu mercredi pour 4 semaines afin de donner du temps à ses avocats commis d'office, de convoquer ses 23 témoins "qui n'ont pu être contactés, 20 ayant refusé de venir témoigner à la barre". Voir notre édition du 1er septembre 2004 (Pays-Bas).

Lundi 4 octobre 2004 : Entre 150 000 et 250 000 personnes ont défilé samedi dans les rues d'Amsterdam, la capitale, pour protester contre les réformes des retraites et de la sécurité sociale proposées par le gouvernement. Cette manifestation est la plus importante manifestation antigouvernementale organisée depuis 20 ans dans le pays.

Mercredi 13 octobre 2004 : Le procès de l'ex-président yougoslave, Slobodan Milosevic, a repris mardi devant le Tribunal pénal international après un mois de suspension en raison des problèmes de santé de l'accusé. La chambre d'appel, saisie par les avocats désignés d'office contre l'avis de l'ex-président yougoslave, doit se prononcer sur cette désignation. Un certain nombre de témoins a refusé de se déplacer à La Haye.

Vendredi 15 octobre 2004 : Un mouvement de grève d'une journée organisée par les syndicats pour protester contre les plans d'austérité du gouvernement dans la politique sociale a paralysé le trafic ferroviaire et les transports en commun du pays. Les manifestants protestent notamment contre le relèvement de l'âge de la retraite.

Jeudi 21 octobre 2004 : Le porte-parole du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), Jim Landale, a annoncé que "la Chambre d'appel du TPIY rouvrira jeudi ses débats dans le cadre du procès de Slobodan Milosevic afin d'entendre les arguments des parties sur l'appel de la décision de la chambre de première instance d'assigner un avocat d'office à l'ex-dirigeant serbe". Le 2 septembre 2004, le TPIY avait nommé d'office un avocat pour appuyer l'ancien dirigeant yougoslave dans sa défense estimant que l'état de santé de Slobodan Milosevic "est si mauvais qu'il a besoin de l'assistance d'un avocat". L'ex président serbe insiste pour assurer seul sa défense.

Vendredi 22 octobre 2004 : 7 Chinois ont été condamnés jeudi par la cour d'appel de La Haye à des peines allant de 5 ans à 6 mois de prison pour leur implication dans un réseau de trafics d'êtres humains entre la Chine et l'Europe occidentale. 58 immigrants chinois avaient été retrouvés morts asphyxiés dans un camion néerlandais transportant des tomates, dans le port britannique de Douvres en juin 2000, en provenance de Rotterdam.

Lundi 25 octobre 2004 : Les juges du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont ajourné vendredi le procès de l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic jusqu'au 9 novembre 2004, la défense n'ayant plus de témoins à faire déposer d'ici à cette date. La moitié des 138 témoins retenus par la défense de Slobodan Milosevic pour le dossier Kosovo ne veulent pas venir à la barre tant que l'ancien président yougoslave n'assurera pas sa défense lui-même.

Jeudi 28 octobre 2004 : Steven Kay et son assistant, Gillian Higgins, les 2 avocats désignés par le Tribunal Pénal International pour l'Ex-Yougoslavie (TPIY) pour assurer la défense de l'ex-président serbe Slobodan Milosevic ont annoncé mercredi qu'ils avaient remis une demande de démission au TPIY en raison des difficultés qu'ils éprouvent à défendre leur client qui refuse leur assistance, et de la difficulté de réunir les témoins.

Mercredi 3 novembre 2004 : La Chambre d'appel du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) a rendu mardi sa décision sur l'appel de l'ex-président serbe Slobodan Milosevic de la décision qui lui imposait un avocat d'office. Elle lui permet de "reprendre la direction de sa défense lorsqu'il est physiquement capable de le faire" ajoutant que Slobodan Milosevic "pourra ainsi choisir les témoins à présenter, les interroger avant que l'avocat commis d'office ne puisse le faire, présenter ses propres arguments au tribunal, présenter ses conclusions finales et, de manière générale, prendre les décisions stratégiques de base dans la présentation de sa défense". La chambre d'appel a toutefois maintenu l'attribution d'un avocat d'office qui restera dans l'ombre. ** CENSURE : Théo Van Gogh, 47 ans, arrière-petit-neveu du célèbre peintre, réalisateur, chroniqueur, écrivain, a été abattu mardi à Amsterdam avant d'être poignardé en plein milieu de la chaussée. Il venait de terminer un film sur l'assassinat du leader populiste, Pim Fortyun. L'an dernier il avait réalisé un film très engagé qui dénonçait la condition des femmes musulmanes dans l'Islam pour lequel il avait reçu des menaces de mort. L'assassin présumé, un jeune homme de 26 ans, blessé lors d'une course poursuite avec les forces de l'ordre a été arrêté. Le Premier ministre a diffusé un message dénonçant "ceux qui veulent baillonner la liberté d'expression".

Jeudi 4 novembre 2004 :
La police a arrêté mercredi 8 militants islamistes soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat du réalisateur néerlandais Theo van Gogh. 6 d'entre eux sont d'origine marocaine, un septième est algérien, et le dernier a la double nationalité espagnole-marocaine. Voir notre édition du 3 novembre 2004.

Jeudi 11 novembre 2004 :Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPYI) de La Haye a condamné mercredi à 20 ans de prison le général serbe de Bosnie Stanislav Galic pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis alors qu'il commandait les troupes qui assiégeaient Sarajevo. Le général Galic est la première personne à être condamnée pour les crimes survenus lors du siège de la capitale bosniaque, entre avril 1992 et décembre 1995.

Samedi 13 novembre 2004 : 29 personnes ont été interpellées vendredi près d'un petit village du sud-est des Pays-Bas lors du démantèlement d'un camp soupçonné de servir à l'entraînement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebaptisé Kongra-Gel). Lundi, un tribunal a interdit l'extradition autorisée par le ministère de la Justice d'une dirigeante kurde, Nuriye Kesbir, réclamée par Ankara qui l'accuse d'être responsable d'attaques contre des objectifs militaires. Le tribunal a jugé que la Turquie violait les droits de l'Homme. Le ministère a fait appel.

Lundi 15 novembre 2004 : La mosquée de Helden, dans le sud-est du pays, près de la frontière allemande, a été détruite dans un incendie samedi matin. La police soupçonne un acte criminel. Depuis l'assassinat, le 2 novembre 2004, du réalisateur néerlandais Theo van Gogh par un Musulman soupçonné d'appartenir à une mouvance radicale, une vingtaine d'actes de vandalisme contre des lieux symboliques de la communauté musulmane ont été enregistrés.

Mardi 16 novembre 2004 : Le ministre des Affaires étrangères Ben Bot a affirmé lundi que son pays, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, maintiendrait le calendrier de retrait de ses forces en Irak prévu pour la mi-mars 2005. Le Département d'Etat avait exhorté vendredi les Pays-Bas à rester, estimant que "les pays ayant des soldats déployés en Irak devraient lier leurs projets de retrait aux besoins des Irakiens et non à leur propre calendrier".

Mardi 23 novembre 2004 : Les 2 "extrémistes musulmans" présumés détenus aux Pays-Bas soupçonnés de "conspiration terroriste et de menaces de mort" contre Geert Wilders, député "anti-islamiste" ont également menacé le maire juif d'Amsterdam, Job Cohen, l'un des principaux bailleurs de fonds d'Israël. L'un des suspects, Jason Walker, de père américain, avait été interpellé le 10 novembre 2004 à La Haye à l'issue d'un siège de près de 14 heures au cours duquel 4 policiers ont été blessés par un tir de grenade.

Vendredi 26 novembre 2004 : Ouverture à La Haye d'un sommet entre l'Union européenne et la Russie. Le Président russe Vladimir Poutine a affirmé que "les résultats de l'élection présidentielle en Ukraine sont transparents" tandis que pour le président en exercice de l'Union européenne, le Premier ministre néerlandais, Jan Peter Balkenende, "l'Union européenne ne peut accepter ce résultat". Pour la Russie, l'Ukraine, 2ème puissance de l'ex-Union soviètique", devrait rejoindre avec le Kazakhstan et le Bélarus, un espace économique commun, qui selon Bruxelles, est "incompatible avec une adhésion de Kiev à l'Union européenne".

Mardi 30 novembre 2004 : La Côte d'Ivoire a déposé plainte lundi contre la France à la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye pour violation des accords de défense liant les 2 pays et contre la destruction de tous les appareils de l'aviation ivoirienne survenue après le bombardement le 6 novembre 2004 d'un poste de stationnement militaire français près de Bouaké, tuant 10 personnes, dont 9 soldats français et un ressortissant américain, et blessant 25 soldats français.

Mercredi 8 décembre 2004 : Un négociant en produits chimiques de 62 ans, qui pourrait être Frans van Anraat, a été arrêté mardi. Il est soupçonné d'avoir fourni au régime de Saddam Hussein de quoi fabriquer des armes chimiques (thiodiglycol) notamment le gaz moutarde utilisé lors de l'attaque de la ville kurde de Halabja, près de la frontière irako-iranienne, qui a fait quelque 50 000 morts en 1988. Selon les autorités néerlandaises, l'homme arrêté a fourni "des milliers de tonnes de produits de base pour des armes chimiques entre 1984 et 1988." Ces matières premières provenaient des Etats-Unis et du Japon. Cet homme d'affaires utilisait une société écran panaméenne avec un bureau à Lugano (Suisse) pour dissimuler ses relations avec Bagdad. Il avait été arrêté en 1989 en Italie, à la demande des Etats-Unis, mais avait pris la fuite vers l'Irak où il est resté jusqu'à l'attaque de la coalition conduite par les Etats-Unis en 2003.

Jeudi 9 décembre 2004 : Alors que doit s'ouvrir jeudi à La Haye le sommet Union européenne/Chine, l'Union européenne a exclu dans l'immédiat de lever l'embargo sur les armes imposé à Pékin depuis 1989 après la répression de la place Tiananmen. L'Union européenne "continue d'être préoccupée concernant les droits civiques, la liberté d'expression et nous appelons la Chine à respecter les normes internationales en matière des droits de l'homme" a indiqué un communiqué.

Samedi 18 décembre 2004 : La Chambre d'appel du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) a condamné en seconde instance Dario Kordic, 44 ans, ancien journaliste devenu vice-président de la "République croate de Bosnie-Herzégovine", jamais reconnue internationalement, à 25 ans de prison et Mario Cerkez, 45 ans, qui dirigeait une brigade des forces croates du HVO, Conseil de défense croate, à 6 ans, au lieu des 15 requis. Les 2 hommes comparaissaient pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité contre des Musulmans de Bosnie de la vallée de la Lasva (Bosnie centrale) dans les années 1990.





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