- SOMMAIRE
PALESTINE, FIL-INFO-PALESTINE
©, 2004, ARCHIVES, 2004
- Mardi
6 janvier 2004 : Le Premier ministre Ahmed
Qoreï a annoncé lundi qu'il suspendait tous les
travaux de préparation d'une rencontre avec son
homologue israélien Ariel Sharon estimant que
"la destruction continue, l'agression
continue et les bombardements continuent"
concluant qu'"aucune rencontre ne pourra de
ce fait donner des résultats
significatifs".
Mercredi 7 janvier 2004 : Lors d'une
conférence de presse, mardi à Ramallah, le
président Yasser Arafat a accusé le Premier
ministre israélien Ariel Sharon "de ne pas
vouloir la paix, il veut continuer à construire
le mur et à mener des opérations
militaires".
Samedi 10 janvier 2004 : Faisant
réponse à la déclaration du Premier ministre
israélien Ariel Sharon d'adopter un "plan
de séparation unilatérale", le Premier
ministre palestinien Ahmed Qoreï a répliqué
qu'en cas d'échec de la Feuille de Route, de la
poursuite de la politique israélienne actuelle
et notamment la construction du "mur de
sécurité", il opterait pour "la
création d'un Etat démocratique binational s'il
s'avérait impossible de créer un Etat
palestinien indépendant peuplé aussi bien par
des Arabes que des Israéliens."
Mardi 13 janvier 2004 : Selon
"Proche-Orient.info", Washington a
bloqué les fonds de l'USAID, l'Agence
américaine pour le Développement international
versé au "PNGO Network"
(Palestinian Non Governmental Organization's
Network, Réseau Palestinien d'Organisations Non
Gouvernementales), qui regroupe 92 organisations
humanitaires palestiniennes pour avoir refusé de
signer un document anti-terroriste préparé par
l'administration américaine. Les Palestiniens
qualifient cette décision de "punition
collective ".
Mardi 27 janvier 2004 : Le Premier
ministre Ahmed Qoreï a annoncé lundi une
réforme des services de sécurité palestiniens
qui passeront sous un seul commandement. Deux
centres d'opérations seront créés en
Cisjordanie et dans la Bande de Gaza qui
centraliseront le commandement. Le chef de la
diplomatie égyptienne Ahmed Maher et 2
émissaires américains sont attendus ce mardi à
Ramallah.
Mercredi 28 janvier 2004 : Le chef de
la diplomatie égyptienne Ahmed Maher a
rencontré mardi le président palestinien Yasser
Arafat. Il a déclaré, au cours d'une
conférence de presse conjointe avec le
président de l'Autorité palestinienne que
"l'Egypte oeuvre pour une reprise des
négociations israélo-palestiniennes". Il a
demandé à Israël "de faire preuve de
bonnes intentions pour pouvoir parvenir à la
paix". Selon lui, "le dialogue doit
reprendre sur des bases saines et claires et
selon un agenda bien défini portant sur toutes
les questions en suspens". Il a par ailleurs
dénoncé la construction du "mur de
sécurité" qui sépare l'Etat hébreu de la
Cisjordanie, affirmant que "l'Egypte allait
faire une déposition auprès de la Cour
Internationale de Justice", saisie par
l'Assemblée générale de l'ONU le 9 décembre
dernier, à la demande des pays arabes (voir notre édition du 9 décembre
2003) qui doit examiner sa légalité du
mur à partir du 23 février 2004. Voir notre édition du 1er janvier 2004
(Cisjordanie). Plus de détails : Stop the
Wall (Arrêtez le mur) ; Le Mur de l'Apartheid ; Voir le
mur.
Jeudi 29 janvier 2004 : Le Premier
ministre palestinien Ahmed Qoreï a reçu
mercredi à Ramallah deux émissaires américains
du département d'Etat, David Satterfield et John
Wolf. Les discussions ont porté sur les mesures
à prendre pour stopper les violences entre
Israéliens et Palestiniens. Le chef de la
diplomatie égyptienne, Ahmed Maher, et le chef
des renseignements égyptiens, Omar Souleïman,
ont rencontré le président Yasser Arafat et lui
ont demandé "de favoriser une reprise des
efforts de paix".
Jeudi 12 février 2004 : Le PAM a
annoncé qu'il allait consacrer 1,3 million de
dollars à l'achat de 416 millions de tonnes
d'huile d'olive à 2 600 agriculteurs
palestiniens sélectionnés dans le cadre d'un
programme d'aide à l'économie sinistrée des
territoires palestiniens sous occupation
israélienne. Le PAM distribuera cette huile aux
bénéficiaires de ses programmes vivant à Gaza
et dans le Sud de la Cisjordanie, qui ne peuvent
se procurer de l'huile en raison de son coût
mais aussi parce qu'elle est introuvable sur les
marchés.
Lundi 16 février 2004 : L'Autorité
palestinienne a annoncé samedi qu'elle cesserait
de payer en liquide les membres des services de
sécurité composés d'environ 40 000 hommes. Les
salaires seront virés sur les comptes en banque.
Cette mesure vise à répondre aux exigences des
pays donateurs qui appellent l'Autorité
Nationale Palestinienne à lutter contre la
corruption.
Mercredi 18 février 2004 : Selon des
responsables palestiniens et des diplomates
occidentaux, l'aide internationale à l'Autorité
nationale palestinienne a diminué de moitié
entre 2001 et 2003, les pays donateurs souhaitant
plus de transparence dans l'utilisation des fonds
et une lutte contre la corruption au sein de
l'Autorité nationale. La contribution de l'Union
européenne (plus grand donateur fournissant 60 %
de l'aide internationale versée aux
Palestiniens) en 2003 s'est élevée au total à
80 millions de dollars alors que les versements
en 2001-2002 étaient de l'ordre de 10 millions
de dollars par mois et servaient au financement
des projets d'aide et les salaires de 120 000
employés du gouvernement. Le ministre des
Finances Salam Fayyad a indiqué "qu'il
avait été contraint d'emprunter aux banques
locales pour verser le traitement des employés
gouvernementaux."
Vendredi 5 mars 2004 : L'armée
israélienne a imposé jeudi soir un bouclage
total des territoires palestiniens à l'occasion
de la fête juive de Pourim qui sera célébrée
dimanche dans la crainte d'attentats en
représailles à l'opération extrajudicaire qui
a causé la mort mercredi de 3 membres du Hamas.
Mercredi 10 mars 2004 : Le
ministère palestinien de la Santé a rendu
public mardi un rapport, au lendemain de la
Journée Internationale de la Femme, selon lequel
250 femmes ont été tuées depuis le début de
l'Intifada en septembre 2000.
Jeudi 11 mars 2004 : Le
président Yasser Arafat et l'Autorité Nationale
palestinienne ont rendu hommage mercredi à Abou
Abbas, chef présumé du FPLP (Front Populaire de
Libération de la Palestine) mort
"récemment dans une prison américaine en
Irak de cause naturelle". Le Hamas a rendu
les Etats-Unis responsables de cette mort. Yasser
Arafat a qualifié Abou Abbas de
"martyr", alors que le FPLP a accusé
les Américains de l'avoir
"assassiné".
Vendredi 12 mars 2004 : La FAO
(Organisation des Nations unies pour
l`alimentation et l'agriculture) a publié jeudi un rapport selon
lequel 4 Palestiniens sur 10 souffrent de la faim
: "L'insécurité alimentaire constitue une
réalité pour 1,4 million de personnes (soit 40
% de la population) ainsi qu'une préoccupation
quasi-constante pour 1,1 million de personnes
supplémentaires (30 %)". Selon
l'Organisation des Nations unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture, "les pertes
à grande échelle d'emplois, de revenus et de
biens ont énormément réduit l'accès
économique à la nourriture, avec un revenu par
tête d'habitant diminué de moitié depuis 1999
aboutissant à ce que six personnes sur dix
tombent sous le seuil de pauvreté de 2,1 dollars
par jour".
Mardi 23 mars 2004 : Un mot
d'ordre de grève générale a été lancé lundi
depuis une mosquée en Cisjordanie et la Bande de
Gaza à partir de hauts parleurs après
l'assassinat du chef spirituel et fondateur du
Hamas, Cheikh Yassine.
Mercredi 24 mars 2004 : Abdelaziz
Al-Rantissi, pédiatre de 54 ans, chef de l'aile
la plus radicale du Hamas, opposé à tout
compromis avec l'Etat hébreu ou avec Yasser
Arafat, a été nommé à la tête du mouvement.
Il a appelé la branche armée du Hamas à
"donner une leçon" à Israël pour
venger l'assassinat de son chef spirituel Cheikh
Yassine ajoutant que "cet ennemi doit
réaliser que rien ne nous fait peur". ** Les
territoires palestiniens sont totalement bouclés
par l'armée israélienne pour le deuxième jour
consécutif. Des milliers de Palestiniens sont
descendus dans les rues pour rendre hommage au
chef spirituel du Hamas assassiné lundi au cours
d'une opération d'élimination ciblée
israélienne. Voir notre édition d'hier.
Mardi 30 mars 2004 : Pour la
28ème fois depuis 1976, le peuple palestinien
célèbre, ce 30 mars, la Journée de la terre
marqué du "signe de la souffrance et du
martyre, il défilera pour clamer haut et fort sa
volonté de poursuivre sa lutte pour le
recouvrement de ses droits légitimes."
Jeudi 1er avril 2004 : Le centre
d'information du ministère de la Santé a
annoncé dans un rapport publié mercredi que 31
Palestiniens ont été tués et 236 autres
blessés depuis l'assassinat, le 22 mars, de
cheikh Ahmad Yassine, chef spiritual du Hamas. Le
ministère a appelé "l'ONU, le Comité
international de la Croix-Rouge et l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) à exercer des
pressions sur Israël pour qu'il cesse ses
agressions contre le personnel médical
palestinien, les hôpitaux, ambulances et centres
de santé palestiniens."
Lundi 5 avril 2004 : A l'issue
d'une rencontre à Ramallah avec le patriarche
latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah, le
président Yasser Arafat a déclaré que les
menaces proférées à son encontre par le
Premier ministre israélien Ariel Sharon le
laissaient "indifférent".
Mardi 6 avril 2004 : Selon des
sources proches du bureau du Premier ministre, le
ministre des Affaires étrangères Nabil Shaath
assurera l'intérim du Premier ministre Ahmad
Qoreï de dimanche à jeudi. Ce dernier doit en
effet se rendre en Jordanie pour y subir des
tests médicaux.
Lundi 12 avril 2004 : Les
Chrétiens ont célébré à Jérusalem les
fêtes de Pâques. Au Saint Sépulcre, un grand
nombre de soldats et des policiers israéliens
armés s'est déployé à l'intérieur du tombeau
tandis qu'à l'extérieur un important dispositif
avait été mis en place avec des barrages et
bloquant certaines rues officiellement "pour
des raisons de sécurité". De nombreux
Chrétiens de la Bande de Gaza et de Cisjordanie
n'ont pu se rendre sur ces lieux n'ayant obtenu
l'autorisation des forces d'occupation
israélienne de quitter les territoires. Dans son
homélie, le patriarche latin de Jérusalem Mgr
Sabbagh, a dénoncé "le mur de la
ségrégation" et l'occupation israélienne.
Jeudi 15 avril 2004 : Le
président Yasser Arafat a indiqué mercredi que
le soutien américain au plan unilatéral de
séparation avec les Palestiniens présenté par
le Premier ministre Ariel Sharon "sonnerait
le glas du processus de paix".
Vendredi 16 avril 2004 : Le ministre
des Affaires étrangères, Nabil Chath, a
déclaré jeudi que "ce qui se passe en Irak
a des répercussions au Proche-Orient" et
s'est montré très critique envers le président
américain George Bush après son aval au plan de
retrait unilatéral de la Bande de Gaza et à
l'annexion de la Cisjordanie. Selon les
observateurs, cet aval américain sur le retrait
israélien de la Bande de Gaza va permettre à
l'Etat hébreu de coloniser presque la moitié de
la Cisjordanie. La construction du mur de
sécurité, qui une fois terminée aura absorbé
52 % de la Cisjordanie, l'abandon des frontières
de 1967 pour la création d'un futur état
palestinien, les colonies qui regroupent près de
200 000 personnes et disposent d'immenses terres
agricoles annexées, est une autorisation faite
aux Israéliens de poursuivre l'annexion.
Annexion qui a été officialisée par une lettre
du président Bush au premier ministre Ariel
Sharon par laquelle les Etats-Unis s'engagent
officiellement à adopter ces mesures et les
appuyer, au détriment de toutes les résolutions
de l'ONU prises à ce jour et en contradiction
avec la Feuille de route. Le président Yasser
Arafat a quant à lui indiqué que "la paix
ne sera possible que si le cabinet Sharon met fin
à sa politique de colonisation". Les
mouvements de résistance palestiniens ont
déclaré "qu'il est désormais clair que
seule la voie armée mènera à
l'indépendance".
Mardi 20 avril 2004 : Le
président Yasser Arafat s'est exprimé lundi sur
le plan de séparation unilatéral proposé par
Ariel Sharon indiquant que "ce plan vise à
transformer la Bande de Gaza en prison" et
jugé ce projet "inacceptable".
Samedi 1er mai 2004 : Une mission
de 52 militants syndicalistes européens,
notamment français, est arrivée en Palestine
où elle manifestera samedi 1er mai à Ramallah,
avec ses camarades palestiniens, à l'occasion de
la Journée internationale de lutte des
travailleurs.
Mardi 11 mai 2004 : L'UNRWA (Office de
secours et de travaux des Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine) a indiqué lundi
"qu'au cours des 10 derniers jours, le
nombre total des sans-abris est passé à 17 594
personnes", après la destruction des
maisons palestiniennes par l'armée israélienne
ajoutant que" la Bande de Gaza a connu une
de ses plus intenses périodes de destruction
depuis le début de l'Intifada". Le
Commissaire général de l'UNRWA, Peter Hansen, a
déclaré que le droit international interdit les
sanctions collectives : " L'écrasante
majorité de plus des 17 000 Palestiniens
innocents qui ont perdu leurs foyers à Gaza
depuis le début de l'Intifada n'ont été
coupables de rien d'autre que de vivre au mauvais
endroit au mauvais moment" poursuivant
"les ressources de l'agence ne sont plus
suffisantes pour faire face à l'accroissement de
la crise humanitaire".
Vendredi 21 mai 2004 : Dans une
interview publiée jeudi par le quotidien
espagnol "ABC", le Premier ministre
Ahmad Qoreï a qualifié de "crimes de
guerre" les opérations militaires
israéliennes menées dans le camp de réfugiés
de Rafah et a accusé la communauté
internationale "d'être responsable des
agissements d'Israël". Il s'est interrogé
en ces termes : "Qu'est-ce qu'Israël doit
faire de plus à Gaza, où il tue des innocents,
des enfants qui manifestent, démolit des
milliers de maisons habitées par des familles,
détruit les infrastructures pour
l'électricité, l'eau, les routes, pour que la
communauté internationale réagisse ?"
Mardi 15 juin 2004 : Le
Rapporteur spécial sur la violence contre les
femmes de l'agence de défense des droits
fondamentaux de l'ONU, Mme Yakin Ertürk, a
débuté dimanche une visite dans la région
jusqu'au 18 juin 2004 qui doit la conduire à
Jérusalem, en Cisjordanie et dans la bande de
Gaza, où elle "rencontrera des
représentants du Gouvernement israélien, de
l'Autorité palestinienne, d'organisations non
gouvernementales et d'organisations de femmes,
ainsi que des personnes engagées en faveur des
droits de l'homme et des responsables des Nations
Unies" selon un communiqué du HCR (Haut
Commissariat aux Réfugiés) afin de
recueillir des informations de première main sur
la question de la violence contre les femmes en
période de conflit. Ses conclusions et
recommandations seront présentées à la
Commission des droits de l'homme lors de sa 61e
session, au printemps 2005.
Mercredi 25 août 2004 :
L'Autorité Nationale Palestinienne (ANP) a
indiqué mardi qu'elle allait saisir l'Assemblée
générale de l'ONU pour lui demander d'observer
les conditions de vie de milliers de Palestiniens
- en grève de la faim depuis le 15 août 2004 -
en détention administrative dans les prisons
israéliennes et adopter une résolution appelant
Israël à améliorer le traitement des
prisonniers palestiniens et à les considérer
comme des "prisonniers de guerre".
Samedi 4 septembre 2004 : Nabil Abou
Roudeina, principal conseiller du président
Yasser Arafat, a annoncé jeudi que l'Autorité
Nationale Palestinienne "va s'adresser au
groupe arabe pour qu'il saisisse le Conseil de
sécurité en vue d'adopter une résolution
contre le mur de séparation construit
par Israël" reflètait "son mépris
pour l'avis de la Cour
internationale de Justice (CIJ) et
de l'Assemblée générale de l'ONU". Le 20
juillet 2004, l'Assemblée générale de l'ONU
avait adopté à une écrasante majorité, (150
voix pour, 6 contre (Israël, les Etats-Unis,
l'Australie, la Micronésie, les îles Marshall
et Palaos) et 10 abstentions (le Cameroun, le
Canada, le Salvador, Nauru, la
Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Iles Salomon,
Tonga, l'Ouganda, l'Uruguay et Vanuatu) une
résolution demandant à Israël de respecter
l'avis de la Cour internationale de justice rendu
le 9 juillet 2004 qui a qualifié d'illégale la
barrière de sécurité construite par l'Etat
hébreu en Cisjordanie et demandé sa
destruction. Plus de détails : Israël, le mur de la honte
Jeudi 23 septembre 2004 : Une femme
kamikaze palestinienne s'est fait exploser
mercredi avec la bombe qu'elle transportait à
Jérusalem est causant la mort de 2 soldats
israéliens et faisant 15 blessés dont 2 graves
parmi lesquels un enfant de 9 ans. Les Brigades
des Martyrs Al Aqsa ont revendiqué cet attentat,
le premier depuis le 31 août 2004, qui a touché
Beersheba et fait 16 morts, en représaille à la
mort de responsables du Hamas lors d'attaques
ciblées menées par les forces israéliennes. Le
ministre palestinien chargé des négociations,
Saëb Erakat, a condamné "tout acte qui
vise des civils palestiniens ou
israéliens". ** Un tribunal
du travail a ordonné mercredi aux grévistes du
secteur public de mettre fin immédiatement à
leur mouvement et reprendre jeudi matin leur
travail, et, a demandé au gouvernement de
régler les arriérés de salaires des employés
municipaux. Selon le jugement du tribunal, 96 %
des employés du service public recevront leurs
arriérés de salaire la semaine prochaine ; les
4 % restants des employés de 30 municipalités
seront payés d'ici 40 jours.
Vendredi 15 octobre 2004 : Selon l'OMS
(Organisation Mondiale de la Santé), les
bouclages à répétition des territoires
autonomes palestiniens imposés par l'armée
israéliennes provoquent une dégradation des
conditions sanitaires des populations
palestiniennes. La malnutrition, détresse
psychique, anémie des femmes enceintes, taux de
mortalité infantile atteignent un seuil
inquiétant faute de soins appropriés.
Vendredi 22 octobre 2004 : Selon l'UNRWA, les
opérations de l'armée israélienne dans la
Bande de Gaza ont fait plus de 100 morts parmi
les civils palestiniens, plus de 600 sans-abris,
à la suite de la destruction de leurs maisons
par les bulldozers israéliens qui ont également
endommagés de nombreux bâtiments publics dont
des écoles. Les dégâts sont évalués à plus
de 3 millions de dollars. Les tranchées
creusées par les bulldozers sur les principaux
axes routiers ont provoqué la rupture de
nombreuses canalisations d'eau et des câbles
électriques. Voir le rapport de l'UNRWA (en
anglais, format pdf).
Samedi 30 octobre 2004 : Pour la
première fois, le comité exécutif de
l'Organisation de libération de la Palestine OLP
se réunira samedi en l'absence de Yasser Arafat
soigné à Paris, sous la direction de Mahmoud
Abbas, secrétaire général du comité exécutif
de l'OLP et ancien Premier ministre.
Vendredi 5 novembre 2004 : La
direction palestinienne a tenu jeudi une réunion
d'urgence alors que les services de sécurité
palestiniens et l'armée israélienne ont été
placés en état d'alerte en raison de la
détérioration de la santé du Président Yasser
Arafat, hospitalisé dans état critique près de
Paris. Le Premier ministre palestinien Ahmad
Qoreï a été investi de certains pouvoirs dont
disposait Yasser Arafat en matière de sécurité
et de finances.
Samedi 6 novembre 2004 : Les
représentants de 13 mouvements palestiniens ont
tenu vendredi à Gaza une réunion extraordinaire
pour éviter que le chaos s'installe dans les
territoires palestiniens occupés par l'armée
israélienne en cas de décès du président
Yasser Arafat.
Lundi 8 novembre 2004 : Le Premier
ministre Ahmed Qoreï a réuni dimanche matin le
Conseil national de sécurité, pour faire le
point sur les dispositions à prendre en cas
d'absence prolongée ou de décès du président
de l'Autorité palestinienne. Le ministre des
Affaires étrangères Nabil Chaath se rendra à
Paris, lundi, au chevet du président de
l'Autorité Palestinienne, Yasser Arafat, 75 ans,
hospitalisé depuis une semaine à l'hôpital
militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine). Il
sera accompagné du Premier ministre Ahmed Qoreï
et de son prédecesseur, Mahmoud Abbas. Les
dirigeants palestiniens doivent s'entretenir avec
les médecins français sur l'état de santé de
leur président.
Vendredi 12 novembre 2004 : A l'annonce
de la mort de Yasser Arafat, des milliers de
Palestiniens se sont rassemblés dans les rues de
Ramallah et de Jabaliya, Khan Younès et Rafah
dans la Bande de Gaza pour rendre hommage à leur
Président. Les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa
ont appelé à frapper "l'occupant partout
où il se trouve". La Hamas a déploré la
perte "d'un grand leader" estimant que
sa disparition "rendra le peuple plus fort
dans sa lutte et sa résistance contre l'ennemi
sioniste jusqu'à la victoire et à la
liberté". ** Le
président du Conseil législatif palestinien
(Parlement) Rawhi Fattouh a prêté serment jeudi
en tant que nouveau président pour une période
de 60 jours aux termes desquels des élections
devront être organisées.
Lundi 15 novembre 2004 : Le
président intérimaire de l'Autorité
palestinienne, Raouhi Fattouh, a annoncé que les
élections présidentielles visant à trouver un
successeur au Président de l'Autorité
palestinienne, Yasser Arafat hospitalisé et
décédé le 11 novembre 2004 à Paris à l'âge
de 75 ans, auront lieu le 9 janvier 2005,
conformément à la constitution qui prévoit que
des élections doivent être organisées dans les
60 jours suivant la mort du Président élu.
Raouhi Fattouh a précisé que les candidats à
la présidentielle pourront s'inscrire à compter
du 20 novembre 2004, et disposeront de 12 jours
pour le faire. La campagne électorale se
déroulera du 27 décembre 2004 au 8 janvier
2005. ** Des proches du chef du
Fatah en Cisjordanie Marwan Barghouti, détenu
en Israël après avoir été condamné à 5 fois
la prison à vie par l'Etat hébreu pour son
implication présumée dans des attentats
anti-israéliens ont annoncé qu'il présenterait
sa candidature à l'élection présidentielle du
9 janvier 2005. ** Le Premier
ministre Ahmed Qoreï a été nommé dimanche à
la tête des services de sécurité, poste qu'il
a réclamé de nombreuses fois au Président
Arafat, sans jamais l'obtenir, et point de
discorde entre les 2 hommes.
Jeudi 18 novembre 2004 : Un ancien
cadre du Hamas, qui avait siègé au Parlement,
Cheikh Talal Sidr, a annoncé qu'il se porterait
candidat à la présidentielle et déposerait sa
candidature dès samedi date du début de
l'enregistrement des dossiers des candidats. ** Zeyad Abou Amer, ancien
ministre de la Culture et membre du Comité
exécutif de l'OLP, composé de 13 factions et
puissances politiques, dont le Mouvement de
résistance islamique (Hamas) et le Jihad
islamique (Guerre sainte), a indiqué devant la
presse que des élections législatives
pourraient être organisées 4 ou 5 mois après
la présidentielle du 9 janvier 2005. A l'issue
de la réunion avec Mahmoud Abbas, un haut
dirigeant du Hamas, Mohmoud Azzahar, a déclaré
que si l'élection présidentielle n'avait pas
lieu en même temps que la législative le 9
janvier, ce "serait illégal et une division
".
Vendredi 19 novembre 2004 : Le nouveau
chef de l'Organisation de libération de la
Palestine (OLP), Mahmoud Abbas, s'est engagé
mercredi à prendre des mesures contre la
possession illégale d'armes par certains
mouvements palestiniens. Dans sa première
interview depuis sa nomination à la tête du
mouvement palestinien, Mahmoud Abbas a déclaré
à l'agence de presse Reuters qu'Israël devait
mettre un terme à ses opérations militaires en
Cisjordanie et à Gaza pendant qu'il tente de
rétablir l'ordre dans les territoires.
Samedi 20 novembre 2004 : Peter
Hansen, Commissaire Général de l'UNRWA (Office de
secours et de travaux des Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) a
lancé vendredi un appel d'urgence de près de
186 millions de dollars en faveur des territoires
palestiniens occupés indiquant que "les
statistiques sur les morts, la destruction et la
pauvreté révélés dans cet appel sont un
faible reflet de la souffrance réelle de la
population dans les territoires occupés. Des
quartiers entiers dans les camps de Jabalia et
Rafah ont été rasés. Nos écoles abritent une
génération entière qui aura grandi dans un
environnement d'une violence terrifiante. La
malédiction de la pauvreté endémique touche
actuellement les deux tiers de la
population". ** Ouverture
officielle samedi de la campagne électorale en
vue de l'élection présidentielle du 9 janvier
2005 visant à trouver un successeur au
Président défunt Yasser Arafat.
Mardi 23 novembre 2004 : L'ancien
Premier ministre Mahmoud Abbas (69 ans), N° 1 de
l'Organisation de libération de la Palestine
(OLP) après le décès du dirigeant palestinien
Yasser Arafat, a été désigné lundi candidat
du Fatah, parti au pouvoir, pour l'élection
présidentielle du 9 janvier 2005.
Vendredi 26 novembre 2004 : Abdelrahmane
Al-Chomali, membre du Haut comité du Fatah, a
annoncé jeudi que le chef du Fatah pour la
Cisjordanie, Marwan Barghouti emprisonné
en Israël après sa condamnation en juin 2004 à
la prison à vie pour son implication dans
plusieurs attentats contre des Israéliens, a
décidé de présenter sa candidature à
l'élection présidentielle palestinienne du 9
janvier 2005. Cette annonce est intervenue
quelques heures avant une réunion prévue du
Conseil révolutionnaire du Fatah visant à
entériner une décision du comité central du
mouvement, de désigner le nouveau chef de l'OLP
Organisation de Libération de la Palestine,
Mahmoud Abbas comme son candidat. Certains
membres du parti s'étaient "indignés"
par la décision du comité central de désigner
Mahmoud Abbas comme candidat sans procéder à
des consultations plus élargies. Dans une
interview publiée jeudi dans le quotidien
israélien Maariv, le président israélien Moshe Katzav a affirmé
"qu'il n'excluait pas la possibilité de
gracier Marwan Barghouti si une requête en ce
sens lui est présentée".
Samedi 27 novembre 2004 : Après
avoir annoncé jeudi qu'il présentait sa
candidature à l'élection présidentielle
palestinienne, le 9 janvier 2005, Marwan Barghouti, chef du
Fatah pour la Cisjordanie, emprisonné en Israël
après avoir été condamné à 5 fois la prison
à vie pour son implication dans des attentats
contre des Israéliens, a annoncé vendredi qu'il
avait renoncé à briguer la présidence
palestinienne pour succéder à Yasser Arafat. Il
a appelé à voter pour le candidat du mouvement,
Mahmoud Abbas.
Lundi 29 novembre 2004 : Moustafa
Barghouti, médecin formé en Russie et aux
Etats-Unis et qui n'a aucun lien de parenté avec
le chef du Fatah en Cisjordanie, Marwan Barghouti
, a annoncé sa candidature à l'élection
présidentielle du 9 janvier 2005.
Jeudi 2 décembre 2004 : Marwan
Barghouti, chef du Fatah pour la Cisjordanie, est
revenu mercredi sur sa décision et a décidé de
présenter sa candidature à l'élection
présidentielle du 9 janvier 2005. La date de
dépôt des candidatures était fixée à
mercredi soir. Rappelons que Marwan Barghouti est
emprisonné en Israël après avoir été jugé
pour son implication dans des attaques ayant
causé la mort de 5 personnes, dont 4 Israéliens
et condamné à 5 fois la prison à vie.
Vendredi 3 décembre 2004 : Sarah Leah
Whitson, directrice de l'organisation de défense
des droits de l'homme, Human
Rights Watch (HWR) au Proche-Orient, a
annoncé le 24 novembre 2004 que la société Caterpillar Inc., la
compagnie d'équipements lourds basée aux
Etats-Unis, devrait suspendre immédiatement les
ventes de son puissant bulldozer D9 à l'armée
israélienne. Comme indiqué dans un récent
rapport, "les militaires israéliens
utilisent ce bulldozer en tant qu'arme de base
pour raser les maisons palestiniennes, détruire
l'agriculture et défoncer les routes en
violation des lois de la guerre". Elle
ajoute : "Caterpillar trahit ses valeurs de
base quand il vend des bulldozers à Israël en
sachant qu'ils sont employés pour détruire
illégalement les maisons palestiniennes"
concluant : "jusqu'à ce que Israël arrête
ces pratiques, les ventes de Caterpillar rendent
la compagnie complice d'abus des droits de
l'homme." Le PDG de Caterpillar, James
Owens, a répondu à Human Rights Watch dans une
lettre datée du 12 novembre écrivant : "La
compagnie n'a pas la capacité pratique ou le
droit légal de déterminer comment nos produits
sont utilisés après qu'ils soient vendus."
Depuis 2003, les Nations Unies ont commencé à
développer des normes pour des sociétés sous
forme de "Normes des Nations Unies sur les
responsabilités des entreprises transnationales
et d'autres entreprises en ce qui concerne les
Droits de l'Homme". Ce document déclare que
"les compagnies ne devraient pas s'engager
ou tirer des profits des violations aux droits de
l'homme internationaux ou de la loi humanitaire
et que ces compagnies devront veiller à
s'assurer que les marchandises et les services
qu'elles fournissent ne seront pas utilisés pour
abuser des Droits de l'Homme". Le code de
Conduite des Affaires Internationales déclare
que "Caterpillar accepte les
responsabilités de la citoyenneté globale.
" Dans l'engagement de la compagnie au
succès financier, le code dit qu'elle "doit
également tenir compte des priorités sociales,
économiques, politiques et
environnementales." Human Rights Watch
indique que "Caterpillar fabrique le D9
selon des caractéristiques militaires et vend
ses bulldozers à Israël sous le Programme
américain de ventes militaires à l'étranger
(U.S. Foreign Military Sales Program), un
programme destiné à vendre, de gouvernement à
gouvernement, des équipements de défense
fabriqués aux Etats-Unis. Une fois exportés
vers Israël, les bulldozers sont blindés par
"Israel Military Industries Ltd", une
entreprise d'Etat. Avec un poids d'environ 64
tonnes, le D9 blindé fait plus de 4 mètres de
haut et plus de 8 mètres de long avec des lames
à l'avant et à l'arrière. L'armée
israélienne a démoli plus de 2 500 maisons
palestiniennes au cours des 4 dernières années
dans la Bande de Gaza, la plupart d'entre elles
sans nécessité militaire exigée par la loi
humanitaire internationale. Près des 2 tiers de
ces maisons se situaient à Rafah, une ville et
un camp de réfugiés sur la frontière
méridionale entre Gaza et l'Egypte. Les
militaires israéliens ont utilisé les
bulldozers Caterpillar pour raser les maisons de
plus de 10 % de la population de Rafah. En mai,
elle a détruit plus de 50 % des routes de Rafah
et a endommagé plus de 64 km de tuyaux destinés
à l'approvisionnement en eau et de tuyaux
d'égouts avec la lame située à l'arrière du
bulldozer connue sous le nom de
"ripper" (fossoyeur). Rappelons
également que le 17 mars 2003 une pacifiste
américaine de 23 ans, Rachel Corrie, a été
écrasée et tuée par un D9 blindé alors
qu'elle essayait d'empêcher un bulldozer de
détruire une maison à Rafah. Plus de
détails : Human Rights Watch accuse Israel de
violer le Droit International ; Amnesty International : Sous les
décombres : la démolition de maisons, la
destruction de terres et de biens ; ISM :
International Solidarity Movement ; PCHR,
Palestinian Centre for Human Rights (Centre
Palestinien pour les droits de l'homme) ; Les photos de l'assassinat de Rachel
Corrie.
Mardi 7 décembre 2004 : Dans un
communiqué transmis lundi à l'agence de presse
Associated Press AP à Tunis où il réside en
permanence, Farouk Kaddoumi, qui a succédé à Yasser Arafat à la
tête du Fatah, a souligné "la
détermination du mouvement à exclure tout
membre qui ne se conformerait pas aux décisions
de son comité central" qui a désigné
Mahmoud Abbas (Abou Mazen) comme candidat du
Fatah aux élections du 9 janvier 2005. Il a
menacé d'exclure du parti, Marwan Barghouti, chef du
Fatah pour la Cisjordanie, emprisonné en Israël
après sa condamnation à 5 fois la prison à vie
pour son implication dans des attentats
anti-israéliens, s'il persistait à maintenir sa
candidature à l'élection présidentielle.
Jeudi 9 décembre 2004 : Les
Etats-Unis ont annoncé le débloquage d'une aide
directe de 20 millions de dollars à l'Autorité
Nationale Palestinienne.
Vendredi 10 décembre 2004 : Le
porte-parole du Secrétaire général de l'ONU,
Fred Eckhard, lors de son point quotidien avec la
presse au Siège de l'ONU à New York, a annoncé
que "la Division de l'assistance électorale
du Département des affaires politiques de l'ONU,
qui est chargée de l'assistance à la
préparation et à l'organisation de l'élection
présidentielle palestinienne qui devrait se
tenir le 9 janvier 2005, va ouvrir 2 bureaux dans
les territoires occupés, l'un à Ramallah, (en
Cisjordanie), l'autre à Gaza".
Lundi 13 décembre 2004 : Le chef du
Fatah en Cisjordanie Marwan Bargouthi a annoncé
qu'il renonçait à se présenter à l'élection
présidentielle du 9 janvier 2005 et indiqué
qu'il soutenait la candidature du candidat élu
du Fatah, Mahmoud Abbas.
Mardi 14 décembre 2004 :
Abdelsattar Qassem, 56 ans, professeur de
sciences politiques à l'université Al-Najah de
Naplouse, a annoncé son retrait de la course à
la présidence de l'Autorité palestinienne,
prévue pour le 9 janvier 2005, dénonçant dans
sa lettre "la partialité des médias locaux
et arabes en faveur du candidat de l'Autorité
palestinienne (NDLR. Mahmoud Abbas), dans une
"évidente tentative d'influencer l'opinion
publique en sa faveur au détriment des autres
candidats" et accusant "certains pays
et chefs d'Etats de s'ingérer dans l'élection
pour favoriser la victoire de Mahmoud
Abbas", citant "les Etats-Unis et le
président égyptien Hosni Moubarak".
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|