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Pakistan, FIL-INFO-PAKISTAN
©, 2002, ARCHIVES, 2002
Mardi 8 janvier 2002 : Tony Blair
est arrivé hier à Islamabad aux termes d'une
tournée pour tenter de désamorcer la crise avec
l'Inde alors que des bombardements très violents
se poursuivaient dans la région du Cachemire des
deux côtés de la frontière. 5 soldats
pakistanais, 1 soldat indien ont été tués. 5
personnes ont été blessées.
Mercredi 9 janvier 2002 : Ce pays a
annoncé qu'il allait rétablir ses relations
diplomatiques avec Kaboul. Dès la semaine
prochaine, l'ambassade du Pakistan réouvrira
ainsi qu'un consulat à Jalahabad.
Lundi 14 janvier 2002 : Le
président Musharraf, qui avait lors d'un
discours télévisé prononcé samedi, annoncé
qu'il procéderait à l'élimination des
terroristes présents sur son territoire, a
interdit 5 organisations extrémistes, dont 2 qui
sont soupçonnées par l'Inde d'avoir perpétré
l'attaque le 13 décembre dernier contre le
parlement de New Delhi et a entamé une vaste
opération d'arrestations des extrémistes et
islamistes. Entre samedi soir et dimanche, 900
personnes ont déjà été arrêtées.
Jeudi 17 janvier 2002 : Le
secrétaire d'état américain, Colin Powell, est
arrivé à Islamabad pour une tournée en Asie,
dans le but de réduire la tension entre l'Inde
et le Pakistan au sujet du Cachemire.
Samedi 26 janvier 2002 : Le ministre
des affaires étrangères a déclaré que le test
effectué vendredi par l'Inde "est
préjudiciable à la stabilité de la
région".
Mercredi 30 janvier 2002 : Le Pakistan
a qualifié "d'absurde" la déclaration
de l'Inde qui a revendiqué la partie du
Cachemire sous autonomie pakistanaise.
Vendredi 1er février 2002 : Un
mouvement islamiste qui détient un journaliste
américain du Wall Street Journal, disparu depuis
une semaine à Karachi, ont lancé un ultimatum
de 24H à Washington. Le mouvement pakistanais
demande la libération de tous les combattants
pakistanais faits prisonniers en Afghanistan et
le départ de tous les journalistes américains
du Pakistan en échange du journaliste.
Vendredi 8 février 2002 : Le chef du
gouvernement provisoire afghan, Hamid Karzaï, a
effectué hier une visite de 24H dans ce pays où
il a rencontré le président Pervez Musharraf à
Islamabad.
Samedi 9 février 2002 : Le chef du
gouvernement intérimaire afghan, Hamid Karzaï,
a été reçu hier par le général Pervez
Musharraf qui a annoncé qu'il débloquerait une
aide immédiate de trésorerie de 10 millions de
dollars pour la gestion de l'administration
afghane.
Samedi 23 février 2002 : Le
journaliste américain Daniel Pearl, enlevé
le 23 janvier dernier par un groupe islamiste, a
été assassiné. Une cassette vidéo a été
envoyée jeudi au consulat américain de Karachi
et montrait dans des séquences effroyables
l'exécution du journaliste qui aurait été
décapité. Les 3 principaux partis islamistes
légaux du pays ont condamné cet assassinat
qu'ils ont qualifié d''anti-islamique".Le
général Pervez Musharraf a promis de
"liquider les terroristes". La police a
annoncé qu'elle était sur la piste de 4
nouveaux suspects dans cette affaire.
Mercredi 27 février 2002 : Une
mosquée chiite a été attaquée hier à
Rawalpindi dans le nord du pays. Il y aurait 9
morts et une douzaine de blessés.
Lundi 18 mars 2002 : Un attentat
a été perpétré dans une petite église
protestante d'Islamabad dans le quartier des
diplomates occidentaux faisant 5 morts dont 2
Américains et 40 blessés. Le Pape a dénoncé
hier au Vatican cet "assassinat
barbare".
Mardi 19 mars 2002 : Après
l'attentat de dimanche contre une église
protestante qui a fait 5 morts, pourtant zone de
haute sécurité, le président Musharraf a
demandé une enquête au plus haut niveau.
Mercredi 20 mars 2002 : Après
l'attentat de dimanche à Islamabad, le
président Musharraf a suspendu le chef de la
police, 4 autres responsables de la police ont
été relevés de leurs fonctions et donné des
ordres pour que la sécurité soit renforcée.
Vendredi 29 mars 2002 : Une
trentaine de membres d'al-Qaïda et des Talibans
ont été arrêtés hier après une vaste
opération menée par les forces de sécurité
qui enquêtent sur l'attentat qui a eu lieu le 18
mars dernier dans une église d'Islamabad faisant
un mort et une quinzaine de blessés.
Samedi 30 mars 2002 : Le ministre
de la justice a annoncé que le suspect accusé
d'avoir organisé l'assassinat du journaliste
américain Daniel Pearl serait jugé dans moins
d'une semaine à Karachi. De nouvelles preuves
auraient été trouvées contre lui.
Mardi 2 avril 2002 : Un attentat à la bombe
dans un bus dans l'ouest du pays a fait 2 morts
et une douzaine de blessés.
Samedi 6 avril 2002 : Dans un
discours télévisé, le général Musharraf a
annoncé la tenue d'un référendum en mai pour
que le peuple le reconduise dans ses fonctions à
la tête de l'Etat pour 5 autres années malgré
l'opposition des partis politiques et religieux
précisant qu'il voulait créer dans son pays
"l'essence de la démocratie". Le
général Musharraf était arrivé au pouvoir par
un coup d'état en octobre 1999.
Jeudi 18 avril 2002 : Dans son
5ème rapport sur les femmes pakistanaises
publié hier, Amnesty
International a dénoncé, dans une
longue liste, les actes de violence commis à
l'encontre des femmes incluant le meurtre, le
viol, les brûlures à l'acide. Les femmes sont
défigurées par l'acide leur laissant de graves
séquelles physiques et psychologiques. Amnesty
reproche au gouvernement de ne rien faire pour
interdire la vente d'acide et de ne pas punir
ceux qui l'utilisent. Il accuse le gouvernement
de ne pas assurer leur protection. Les femmes
défavorisées ou issues des minorités
religieuses sont les plus touchées. De toutes
jeunes filles sont soumises au mariage forcé ou
sont vendus pour éponger des dettes ou régler
des conflits. Amnesty cite également de nombreux
cas d'assassinats de femmes suspectées
d'adultère ou qui veulent tout simplement
demander le divorce. Des ventes publiques de
jeunes filles et de femmes sur la place publique
ont lieu au Balouchistan. Elles finissent
directement sur le marché de la prostitution.
Les femmes en détention sont également soumises
à des traitements inhumains : tortures,
harcèlement, humiliation (elles sont exhibées
nues en public et ensuite violées). Selon la
Commission des Droits Humains du Pakistan (HRCP,
Human Rights Commission of Pakistan), en 2000,
une femme est violée toutes les deux heures et
des centaines d'autres sont victimes de meurtres,
violences domestiques, brûlures ou homicides.
Samedi 27 avril 2002 : Une bombe a
explosé jeudi soir dans une mosquée chiite dans
le Penjab où 10 000 fidèles étaient
rassemblés. 12 personnes ont été tuées et une
vingtaine d'autres blessées. L'attentat n'a pas
été revendiqué. ** La police
a arrêté hier 70 avocats en grève qui
manifestaient contre le référendum organisé
pour le 30 avril visant à reconduire le
général Musharraf à la présidence pour un
nouveau mandat de 5 ans.
Mardi 30 avril 2002 : 60 millions
de personnes sont appelées aux urnes dans le
cadre d'un référendum visant à reconduire le
général Pervez Musharraf pour un nouveau mandat
présidentiel de 5 ans.
Jeudi 2 mai 2002 : Le
référendum d'hier a donné la victoire au
général Musharraf où près de 95 % des
Pakistanais sont d'accord pour reconduire le
général président pour un nouveau mandat de 5
ans. De nombreux observateurs ont fait état de
nombreuses fraudes et irrégularités.
Jeudi 9 mai 2002 : Un attentat
à l'explosif a été perpétré hier matin à
Karachi contre un autobus transportant une
équipe d'ingénieurs français de la Direction
des Constructions Navales qui assistaient
l'armée pakistanaise dans la construction de
sous-marins. Le bilan est lourd : 14 morts (dont
11 Français) et une vingtaine de blessés. Le
président français Jacques Chirac a aussitôt
téléphoné à son homologue Pervez Musharraf
pour demander à ce qu'une "enquête
vigoureuse et complète" soit menée et que
les auteurs de cet attentat soient arrêtés et
punis pour "un crime si lâche". Il a
dépêché immédiatement sur place sur nouveau
ministre de la défense, Mme Michèle
Alliot-Marie. Selon des sources proches de
l'enquête, le réseau Al-Qaïda serait à
l'origine de cette action meurtrière.
Vendredi 10 mai 2002 : Après
l'attentat perpétré mercredi à Karachi contre
des ressortissants français, la ministre
française de défense, Mme Alliot-Marie, a rendu
visite hier matin aux 12 Français blessés lors
de l'explosion avant leur rapatriement vers la
France. Une centaine de membres de l'organisation
Al-Qaïda a été arrêtée par la police
pakistanaise.
Samedi 11 mai 2002 : Les corps
des 11 Français, tués mercredi dans un attentat
, devraient quitter Karachi en fin de journée
pour Cherbourg en France où un hommage officiel
leur sera rendu lundi. Les autorités
pakistanaises ont offert hier une récompense de
35 000 $ à toute personne qui pourrait donner
des renseignements sur les auteurs de l'attentat.
Lundi 13 mai 2002 : FRANCE : Les corps
des 11 ingénieurs français tués lors d'un
attentat à Karachi au Pakistan ont été
rapatriés hier. Une cérémonie solennelle en
présence du président Jacques Chirac, du
premier ministre Jean-Pierre Raffarin et de la
ministre de la défense, Mme Michèle
Alliot-Marie, aura lieu en début d'après-midi.
Samedi 18 mai 2002 : Un corps
décapité aurait été retrouvé à Karachi par
la police pakistanaise. Il s'agirait du
journaliste américain Daniel Pearl, qui
travaillait pour le Wall Street Journal, enlevé
en janvier dernier et décapité par ses
ravisseurs. Des analyses ADN ont été entamées
pour vérifier l'identité du corps. Les
résultats devraient être connus d'ici 48 H.
Lundi 20 mai 2002 : Après le
renvoi de son ambassadeur à New Delhi, les
autorités ont annoncé qu'elles riposteront
"de toutes leurs forces si l'Inde s'embarque
dans quelque aventure que ce soit." Le
ministre indien des affaires étrangères a
répliqué que l'Inde "répondra à
puissance de feu égale" en cas de tirs
pakistanais sur le Cachemire indien où les tirs
entre armée pakistanaise et indienne
s'intensifient. On dénombrerait une vingtaine de
morts.
Jeudi 23 mai 2002 : Alors que
les affrontements entre l'armée indienne et
l'armée pakistanaise s'intensifient au Cachemire
indien, Islamabad, lors d'une réunion de son
conseil de sécurité, a affirmé qu'il était
prêt à soutenir l'auto-détermination de cette
région, que se dispute Inde et Pakistan depuis
1947, précisant que son territoire ne serait pas
utilisé à des fins terroristes et que ce
conflit devait se résoudre par des négociations
bilatérales ajoutant toutefois être prêt à se
défendre en cas d'agression. GRANDE
BRETAGNE : Après la reprise des attentats
perpétrés par des mouvements islamistes au
Pakistan, les autorités britanniques ordonnent
à leur personnel diplomatique et à leur famille
(environ 150 personnes) de quitter immédiatement
le Pakistan.
Samedi 25 mai 2002 : Le Pakistan
a annoncé qu'il allait procéder à des essais
nucléaires de courte et moyenne portée qui
débuteront aujourd'hui et devront durer 3 jours.
Islamabad annonce que ce sont des "tests de
routine sans rapport avec les événements en
cours". ** Selon le HCR, des
réfugiés afghans seraient harcelés
régulièrement par les policiers pakistanais à
Islamabad et Rawalpindi. Une délégation du HCR
a rencontré à plusieurs reprises des hauts
responsables du gouvernement pour tenter d'avoir
des éclaircissements sur ces témoignages.
Lundi 27 mai 2002 : Islamabad a
procédé à un nouvel essai nucléaire malgré
les vives protestations de la communauté
internationale. Le premier ministre indien
Vajpayee a déclaré que "sa patience
n'était pas sans limite".
Mardi 28 mai 2002 : Le
général Musharraf a, dans son discours à la
nation hier soir, promis de ne "pas prendre
l'initiative d'une guerre contre l'Inde"
mais a toutefois apporté son soutien "à la
guerre de libération au Cachemire indien".
Mercredi 29 mai 2002 : Islamabad a
procédé hier à un nouveau tir de missile alors
que la situation armée au Cachemire indien
s'aggrave. Des nouveaux tirs de mortiers indiens
ont fait une dizaine blessés et 2 morts. ** Les
autorités pakistanaises ont extradé vers la
Chine Ismael Kadhir, accusé par Pékin d'aider
un groupe séparatiste musulman Ouïghour dans
l'est de la Chine.
Jeudi 6 juin 2002 : Islamabad a
procédé à un nouvel essai nucléaire malgré
les vives protestations de la communauté
internationale. Le premier ministre indien
Vajpayee a déclaré que "sa patience
n'était pas sans limite".
Vendredi 7 juin 2002 : Islamabad a
proposé l'envoi de troupes internationales pour
patrouiller le long de la frontière du
Cachemire. L'Inde a refusé cette proposition ne
voulant pas d'ingérence dans ses affaires
intérieures.
Vendredi 14 juin 2002 : Le
secrétaire d'état à la défense a été reçu
jeudi par le général Musharraf et a estimé que
des efforts consistants avaient été faits de
part et d'autre pour réduire la tension et
éviter une guerre entre Inde et Pakistan tandis
que les tirs d'artillerie se poursuivent au
Cachemire faisant 4 morts et une dizaine de
blessés parmi les civils.
Samedi 15 juin 2002 : 24 heures
après le départ du secrétaire d'état
américain à la défense, Ronald Rumsfeld, une
voiture piégée a explosé vendredi matin devant
le consulat américain de Karachi faisant 11
morts (il n'y aurait pas de victimes
américaines) et une cinquantaine de blessés. Un
groupe encore inconnu à ce jour, Al-Qanoun (la
loi), a revendiqué vendredi ce soir l'attentat.
Ce mouvement conteste le rapprochement du
Pakistan vers les Etats-Unis. Washington a
annoncé la fermeture de toutes ses
représentations diplomatiques au Pakistan
jusqu'à dimanche. ** Le
général Musharraf a annoncé le retrait de tous
ses navires de guerre en état d'alerte dans la
mer d'Oman pour répondre au retrait indien de
mercredi de sa flotte.
Mardi 18 juin 2002 : L'armée a
dépêché plus d'un millier de soldats à son
frontière avec l'Afghanistan pour empêcher des
combattants d'Al-Qaïda ou de talibans de passer
au Pakistan. Les autorités pakistanaises ont
déclaré qu'elles ne retireraient pas ses
troupes de la frontière du Cachemire tant que
l'Inde n'aura pas fait un premier pas. Un million
de soldats pakistanais et indiens sont massés de
par et d'autre de la frontière du Cachemire. Les
tirs d'artillerie ont fortement baissé entre les
deux pays.
Mercredi 19 juin 2002 : Fermé à
la suite de l'attentat du vendredi 14 juin qui
avait fait 12 morts, le consulat américain de
Karachi a réouvert mardi ses portes uniquement
pour les ressortissants américains.
Jeudi 20 juin 2002 : Un batiment
qui abritait des membres du FBI à la frontière
avec l'Afghanistan a été la cible d'un tir de
roquettes. C'est le 5ème attentat en 2 mois
contre des intérêts américains dans ce pays.
Il n'y a eu aucune victime. ** Islamabad
offre une récompense de 100 000 dollars à toute
personne pouvant donner des renseignements sur
les meurtriers du journaliste américain Daniel
Pearl assassiné en janvier dernier à Karachi.
Lundi 24 juin 2002 : Lors d'une
interview à une radio britannique, le président
Musharraf a estimé que même s'il y a une
désescalade au Cachemire, et que l'Inde et le
Pakistan "sont passés très près d'une
guerre", le problème du Cachemire
"n'est en rien réglé et aucun repli des
troupes pakistanaises n'est envisagé".
Mardi 25 juin 2002 : Islamabad a
demandé à New Delhi de commencer à retirer ses
troupes de la frontière commune du Cachemire
jugeant "la situation encore
explosive". L'armée pakistanaise a par
ailleurs accusé l'armée indienne d'avoir
capturé le 19 juin dernier, un soldat
pakistanais sans armes, de l'avoir torturé et
ensuite abattu. Le ministre des affaires
étrangères a estimé qu'un "rien pouvait
raviver les tensions".
Mercredi 26 juin 2002 : Dans une
interview mardi au journal britannique "The
Independant", le président Musharraf a
déclaré que "si aucun réglement politique
définitif n'intervient dans la crise entre
l'Inde et le Pakistan, le Cachemire deviendra une
autre Palestine".
Jeudi 11 juillet 2002 : Le
général Musharraf a, comme il l'avait promis à
la fin du mois de mai, convoqué des élections
législatives pour le 10 octobre prochain et
conformément à une décision de la Cour
suprême qui demande à ce que des élections
soient tenues dans les 3 ans qui suivent un coup
d'état. Ces élections doivent donc avoir lieu
en octobre 2002.
Vendredi 12 juillet 2002 : Fin du
procès des assassins présumés du journaliste
américain Daniel Pearl. Le jugement sera
annoncé lundi. Les 4 accusés nient toute
implication dans l'enlèvement et le meurtre du
journaliste. Ils risquent la peine de mort.
Samedi 13 juillet 2002 : Après
l'annonce jeudi par le général Musharraf de la
tenue d'élections en octobre prochain, les
partis politiques ont demandé la démission du
général Musharraf et l'instauration d'un
gouvernement civil de transition pour superviser
les législatives d'octobre prochain. Ils
réclament également la levée de l'interdiction
des réunion politiques instaurées par le
régime militaire afin de mener campagne.
Lundi 15 juillet 2002 : 12
touristes, dont 9 Européens ont été
légèrement blessés samedi lors d'une attaque
à la grenade alors qu'ils visitaient un site
archéologique dans le nord-ouest du pays, près
de Rawalpindhi. L'attentat n'a pas été
revendiqué.
Mardi 16 juillet 2002 : Le verdict
a été rendu lundi à huis clos à l'issue du
procès contre les
4 assassins présumés du journaliste américain
Daniel Pearl, tué alors qu'il enquêtait dans
les milieux islamistes. Le militant islamiste
Cheikh Omar, d'origine britannique, a été
condamné à la peine de mort par pendaison, ses
3 accolytes ont écopé de la prison à vie.
L'armée et la police ont été placées en état
d'alerte maximum dans la crainte de représailles
de la part des milieux islamistes.
Mercredi 17 juillet 2002 : Le Parquet
a fait appel de la décision rendue lundi
condamnant à mort Cheikh Omar et à la prison à
vie ses 3 complices dans le procès de
l'assassinat du journaliste américain Daniel
Pearl. Le procureur souhaite en effet que les
trois hommes soient condamnés également à la
peine de mort.
Lundi 22 juillet 2002 : Après
l'Inde, le chef de la diplomatie britannique Jack
Straw était samedi à Islamabad où le
président Pervez Musharraf a refusé de le
recevoir estimant que "la Grande-Bretagne
est trop favorable à l'Inde" surtout après
le refus de celle-ci d'un référendum
d'autodétermination sur le Cachemire.
Jeudi 25 juillet 2002 : La Banque
Mondiale et le FMI ont accordé un prêt de 317
millions de dollars pour engager un programme de
réformes dans le secteur de l'économie et de
lutte contre la pauvreté.
Mardi 6 août 2002 : A Muree,
à 40 km d'Islamabad, une école chrétienne,
tenue par des religieuses, qui accueille des
élèves étrangers, a été attaqué lundi par
un groupe armé non identifié qui s'est ensuite
enfui dans la forêt. 6 personnes ont été
tuées, 4 autres blessées. Aucun des élèves
n'a été touché. Cette attaque n'a pas encore
été revendiquée. ** Washington
a annoncé la fermeture pour une durée
indéterminée de son consulat à Karachi.
Samedi 10 août 2002 : Une attaque
à la grenade qui n'a pas encore été
revendiquée, a été lancée vendredi contre
l'hôpital chrétien de Taxila à 25 km à
l'ouest d'Islamabad, tuant 3 infirmières et
blessant 23 autres personnes. Un autre attentat
contre une école chrétienne avait eu lieu lundi
faisant 6 morts.
Mercredi 14 août 2002 : Plusieurs
centaines de Chrétiens ont manifesté
pacifiquement hier à Djakarta pour protester
contre le peu de mesures qui 'a été prise
envers la communauté chrétienne après les
attentats qui l'ont frappée ces dernières
semaines et qui ont fait 7 morts. Ils ont appelé
à "l'harmonie entre les religions".
Vendredi 16 août 2002 : Journée
de deuil pour des milliers de Chrétiens qui ont
manifesté dans tout le pays en mémoire aux
victimes tuées lors d'attentats anti-chrétiens.
Ils ont réclamé plus de mesures de sécurité
pour protéger les minorités chrétiennes. **
Célébration hier, conjointement avec l'Inde, du
55ème anniversaire de leur indépendance sur
fond d'une nouvelle crise verbale entre
Pakistanais et Indiens à propos du Cachemire. ** Les
avocats de l'ex-premier ministre en exil, Mme
Benazir Bhutto, ont engagé une procédure devant
la Haute Cour pour contester les décrets qui
l'empêchent de participer aux élections
parlementaires du mois d'octobre.
Samedi 17 août 2002 : La Cour
Suprême a annulé vendredi la condamnation à
mort d'un Chrétien accusé de blasphème en 1998
et a ordonné sa libération immédiate.
Rappelons que l'évêque catholique de
Faisalabad, Monseigneur John Joseph, 10 jours
après la condamnation de ce Chrétien, qui avait
été dénoncé par des voisins, s'était
suicidé devant le tribunal pour attirer
l'attention de la communauté internationale sur
la situation des minorités religieuses au
Pakistan.
Jeudi 22 août 2002 : Le
général Pervez Musharraf a amendé mercredi la
constitution et s'est octroyé le droit de
dissoudre le parlement. Il a annoncé par
ailleurs la création d'un Conseil de Sécurité
Nationale, dont il sera le président, et qui
sera composé de 8 civils et 4 militaires, ce qui
permet officiellement à l'armée de s'occuper
des affaires de l'Etat. Ces amendements entrent
en vigueur immédiatement. Rappelons que le
général Musharraf est arrivé au pouvoir par un
coup d'état militaire le 12 octobre 1999.
Vendredi 23 août 2002 : L'ex
Premier-ministre, Mme Benazir Bhutto, qui
souhaite poser sa candidature aux prochaines
élections, ne pourra le faire d'une part parce
qu'elle a été inculpée de corruption, d'autre
part, suite aux amendements apportés à la
constitution hier par le général Perwez
Musharraf , il est interdit à un ex-premier
d'exercer à nouveau ses fonctions. Notons que
Mme Bhutto a été la première femme à exercer
le poste de premier ministre dans un pays
musulman. C'était en 1988. Les partis de
l'opposition ont annoncé qu'ils allaient
utiliser tous les moyens en leur possession pour
faire annuler les amendements à la constitution.
Lundi 26 août 2002 : Le Consulat
américain a été réouvert partiellement
vendredi à Karachi dans un endroit tenu secret.
Les personnes qui ont besoin des services du
Consulat doivent téléphoner et un rendez-vous
leur sera donné. Le Consulat avait été fermé
le 5 août dernier à la suite d'un attentat à
la voiture piégée garée devant ses bâtiments
perpétré le 14 juin et qui avait causé la mort
de 14 personnes.
Samedi 31 août 2002 : L'ex-Première
ministre Benazir Bhutto, en exil à
Londres, ne pourra pas se présenter aux
prochaines élections législatives du 10 octobre
2002. Elle a été condamnée par deux fois cette
année pour ne pas s'être présentée au
tribunal dans le cadre d'une affaire de
corruption. Le président Musharraf avait au mois
d'août signé plusieurs décrets qui interdisent
notamment à toute personne, ayant été
condamnée, de se présenter à des élections.
Mme Bhutto a déclaré que si le président
Musharraf prenait toutes ces mesures pour
l'évincer du pouvoir, c'est parce qu'il craint
sa popularité. Rappelons toutefois que les
responsables électoraux ont accepté jeudi la
candidature d'un autre ancien premier ministre,
Nawaz Charif, lui aussi condamné pour corruption
et déposé par le général Musharraf.
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