- SOMMAIRE
Ouzbékistan,
FIL-INFO-OUZBEKISTAN ©, 2004, ARCHIVES, 2004
- Mercredi
14 janvier 2004 : Un avion Antonov 24 d'une
compagnie intérieure s'est écrasé mardi au
décollage de l'aéroport de Tachkent. L'avion
faisait route vers la ville de Termez près de la
frontière de l'Afghanistan. Les 37 personnes à
bord ont trouvé la mort. Selon les premiers
éléments de l'enquête l'accident serait dû au
brouillard.
Mardi 30 mars 2004 : 2 kamikazes
se sont faits exploser avec les bombes qu'ils
transportaient sur un important marché de la
capitale Tachkent faisant 19 morts et une
trentaine de blessés. Ce pays qui est
régulièrement dénoncé par les organisations
de défense des droits de l'homme est un fidèle
allié des Etats-Unis et a mis à la disposition
des forces américaines engagées en Afghanistan
en 2001 une base aérienne stratégique. Le
ministre des Affaires étrangères Sadyk Safaïev
a indiqué qu'il s'agissait de "l'oeuvre du
terrorisme international, Hizb out Tahrir et
wahhabites y compris. Cela porte la marque des
actes terroristes auxquels nous avons assisté à
l'étranger", a affirmé Sadyk Safaïev. Le
Hizb out Tahrir (Parti de libération islamique),
formation qui milite pour le rétablissement du
"califat" sur l'ensemble du monde
musulman, est interdit en Ouzbékistan.
Mercredi 31 mars 2004 : Une femme
kamikaze s'est faite exploser mardi contre un
barrage policier près de la capitale Tachkent. 3
autres femmes se sont enfuies après l'explosion
et se sont réfugiées dans un immeuble, non loin
de la résidence du président Islam Karimov, où
l'assaut a été donné par les forces de
sécurité faisant 23 morts dont les 3 femmes.
Depuis dimanche 42 personnes ont été tuées
lors de divers attentats à l'explosif. Le
ministre des Affaires étrangères Sadyk Safaïev
a indiqué qu'il s'agissait de "l'oeuvre du
terrorisme international, Hizb out Tahrir et
wahhabites y compris. Cela porte la marque des
actes terroristes auxquels nous avons assisté à
l'étranger". Le gouvernement accuse le
parti Hizb out Tahrir (Parti de libération
islamique), formation qui milite pour le
rétablissement du "califat" sur
l'ensemble du monde musulman, et interdit en
Ouzbékistan, d'être à l'origine de ces
violences.
Vendredi 2 avril 2004 : Une femme
kamikaze s'est fait exploser avec la bombe
qu'elle transportait dans un immeuble à Boukhara
dans le centre du pays. Un homme a été tué et
la kamikaze grièvement blessée.
Samedi 31 juillet 2004 : Un triple
attentat suicide a été perpétré vendredi
contre les ambassades américaine et israélienne
et contre le bureau du Procureur à Tachkent, la
capitale. 2 personnes ont été tuées et 9
autres blessées. Ces attentats surviennent alors
que vient de s'ouvrir le procès des 15 premiers
suspects jugés après la vague de violences qui
avait fait au moins 47 morts en début d'année.
Mercredi 15 septembre 2004 : Le
rapporteur spécial sur la torture, Theo van
Boven, "regrette profondément les
informations qu'il continue de recevoir sur
l'exécution, en Ouzbékistan, de personnes dont
les condamnations à mort auraient été fondées
sur des aveux extorqués sous la torture" et
déplore vivement que, dans un certain nombre de
cas, "le Gouvernement n'ait pas tenu compte
des demandes que lui avait adressées le Comité
des droits de l'homme de l'ONU afin que les
exécutions soient suspendues en attendant
l'examen de ces cas". Depuis la publication
du rapport de Théo Van Boven (Format pdf) sur la
visite qu'il a effectuée en Ouzbékistan en
novembre et décembre 2002, au moins 9
prisonniers ont été exécutés en dépit des
demandes du Comité de surseoir à leur
exécution jusqu'à l'examen de leurs cas. Le
Rapporteur spécial lance un appel au
Gouvernement ouzbek lui demandant notamment de
respecter strictement ses obligations
internationales dans le domaine des droits de
l'homme, au titre du Pacte international relatif
aux droits civils et politiques, de son Protocole
additionnel ainsi que de la Convention contre la
torture et autres peines ou traitements cruels,
inhumains ou dégradants.
Lundi 27 décembre 2004 : Elections
législatives dimanche où 26 millions
d'électeurs étaient appelés aux urnes pour
renouveler la chambre basse du Parlement.
L'opposition parle de "mascarade" face
au "régime dictatorial du président
Kharimov" qui dispose de pouvoirs illimités
depuis l'ère soviétique, et habilité d'après
la constitution à rester au pouvoir jusqu'en
décembre 2007. Les observateurs indépendants
parlent de "pure comédie",
l'opposition n'ayant pas le droit de participer
aux élections et 6 000 prisonniers de conscience
croupissant dans les geôles ouzbèkes, où la
torture est pratiquée systématiquement selon un
rapport des Nations-Unies. Le Président
Kharimov, lui, allié de Washington dans sa
"chasse aux Talibans" parle de
"lutte contre le terrorisme".
Mardi 28 décembre 2004 : L'Organisation
pour la sécurité et la coopération en Europe
(OSCE) a indiqué lundi que les élections
législatives qui se sont tenues dimanche
"étaient très loin de répondre aux
standards internationaux pour des élections
démocratiques" soulignant que l'opposition
avait été interdite de se présenter ; les 5
partis en lice étaient tous liés au président
Islam Karimov, qui a estimé pour sa part que
"ce scrutin constituait une avancée sur la
voie de la démocratisation du pays".
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