SOMMAIRE

OUGANDA, FIL-INFO-OUGANDA ©, 2005, ARCHIVES, 2005



LE FIL INFO DE L'OUGANDA © PAGE ARCHIVES


ARCHIVES 2005 FIL INFO OUGANDA


Lundi 18 avril 2005 : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l’Argentin Luis Moreno-Ocampo, s'est dit "disposé à suspendre ses poursuites en Ouganda", si la paix l’exige. Il a toutefois exclu "toute immunité définitive pour les responsables présumés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre".

Vendredi 30 septembre 2005 : Le ministre de la Défense, Amama Mbabazi, a indiqué que le numéro 2 de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Vincent Otti, a demandé l'asile politique en République démocratique du Congo (RDC). Les autorités de RDC ont démenti cette information.

Lundi 10 octobre 2005 : Après la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre des mandats d'arrêt contre 6 chefs rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), accusés notamment de tortures, mutilations, violences sexuelles et meurtres, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a salué l'inculpation par la Cour pénale internationale de six membres de l'Armée de résistance du Seigneur, estimant que "la Cour lançait un message fort contre l'impunité". La guerre civile qui oppose les forces gouvernementales à la LRA a fait depuis 1987 près de 100 000 morts, causé le déplacement de près de 2 millions de personnes qui vivent dans des camps dans des conditions sanitaires déplorables et enlevé près de 25 000 enfants, qui finissent enfants-soldats ou esclaves sexuels.

Mardi 11 octobre 2005 : L'ancien président Milton Obote, au pouvoir de 1980 à 1985, à la suite d'un coup d'Etat perpétré par l'actuel Président Yoweri Museveni, hospitalisé depuis plusieurs semaines en Afrique du Sud, est mort lundi à l'âge de 81 ans. Il vivait en exil en Zambie depuis 20 ans.

Vendredi 14 octobre 2005 : Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a annoncé que son opération visant à nourrir 1,45 millions de personnes déplacées dans le nord du pays, pourrait s'arrêter par manque de fonds à partir du mois de décembre. Le PAM précise qu'il lui faut "trouver d'urgence 58 millions de dollars afin d'acheter de la nourriture pour nourrir pratiquement l'intégralité de la population du nord de l'Ouganda" où "les populations vivent depuis des années, dans des camps insalubres et surpeuplés, où elles se sont réfugiées après avoir fui les attaques de l'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA). Selon le PAM, "90 % de la population de l'Ouganda dépend fortement de l'aide humanitaire des Nations Unies", après 19 ans de guerre civile. Les personnes déplacées vivent dans une pauvreté extrême, dépourvues de l'accès minimum aux besoins de base, notamment la nourriture, l'alimentation, les vêtements et l'hygiène. Selon un récent rapport du ministère de la Santé ougandais et de l'Organisation Mondiale de la santé (OMS), le taux de mortalité de centaines de milliers d'enfants dans la région reste au-dessus du niveau des situations d'urgence. Le taux de mortalité de la population des camps, qui comprend 80 % de femmes et d'enfants, est d'un mort pour 10 000 personnes par jour. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est de 2 morts pour 10 000 personnes par jour. La plupart des décès sont dus au paludisme, au VIH/sida et à la violence.

Samedi 22 octobre 2005 : Olara Otunnu, ancien Représentant spécial des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, dont le mandat a pris fin le 31 juillet 2005, a déclaré mardi 18 octobre au siège de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) à New York : "La catastrophe humanitaire qui se produit au Nord de l'Ouganda est un génocide" ajoutant : "Il s'agit bien de l'intention d'éliminer en totalité ou en partie un groupe humain". Il a appelé la communauté internationale à assumer sa "responsabilité de protéger", principe qu'elle a adopté au sommet mondial.

Vendredi 28 octobre 2005 : Le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué mercredi dans un communiqué publié à New York que "mercredi, en début de matinée, un employé de l'ONG Caritas a été abattu, par arme à feu, dans une embuscade tendue par la LRA (NDLR. Lord's Resistance Army, Armée de Résistance du Seigneur) dans le district du Kitgum. Selon un témoin oculaire, l'attaque, qui visait 2 employés de Caritas se déplaçant par motocyclette, et sans escorte, s'est soldée par la mort de l'un des 2 travailleurs humanitaires, le second réussissant à s'échapper". Le communiqué ajoute que "les crimes commis aujourd'hui (NDLR. Mercredi) font suite à l'attaque d'une voiture appartenant au Fonds chrétien pour l'enfance (FCE/CCF) dans la localité d'Okwango dans le district de Lira, au cours de laquelle une personne a été tuée et une autre grièvement blessée et placée aujourd'hui sous soins intensifs. Le véhicule dans lequel ces deux employés roulaient, et qui était clairement identifié comme appartenant à FCE-Ouganda, a été retrouvé criblé de balles". Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU a déclaré : "La vie des populations du Nord de l'Ouganda dépend fortement de l'aide humanitaire, et l'accès à ces zones est déjà très précaire. Ces attaques menacent la fourniture de l'assistance humanitaire dont dépend la vie de près de 1,7 millions de personnes". Olara Otunnu, ancien Expert de l'ONU sur les enfants et les conflits armés, dénonçant les exactions menées par le LRA, avait estimé le 18 octobre 2005 que "la catastrophe humanitaire qui se produit au Nord de l'Ouganda est un génocide".

Mercredi 30 novembre 2005 : Le Congrès du Peuple Ougandais (UPC, Uganda People's Congress), réuni à Kampala la capitale pour son assemblée annuelle, a choisi la veuve de l'ancien président ougandais, Mme Miria Kalule Oboté, pour le représenter à l'élection présidentielle de mars 2006. Le mari de Mme Oboté, le Docteur Apollo Milton Oboté, qui a mené l'Ouganda à l'indépendance, est mort le 10 octobre 2005 dans un hôpital de Johannesbourg en Afrique du Sud à l'âge de 81 ans d'une maladie rénale. Il était arrivé au pouvoir de 1980 à 1985, à la suite d'un coup d'Etat perpétré par l'actuel Président Yoweri Museveni et vivait en exil en Zambie depuis 20 ans.

Mercredi 21 décembre 2005 : La Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, plus haute instance judiciaire des Nations unies, a condamné lundi l'Ouganda pour violation de la souveraineté territoriale de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) et violation des droits de l'Homme durant la guerre de 1998-2003. Le tribunal juge en outre l'Ouganda responsable de pillage dans ce pays, car il n'a pas fait en sorte que ses soldats respectent les ressources naturelles de ce pays, riche en or, en diamants et en bois. Le Rwanda et l'Ouganda ont envahi la RDC après le soulèvement en 1998 de factions armées qui voulaient renverser l'ancien président Laurent Désiré Kabila, lui-même soutenu par la Namibie, l'Angola et le Zimbabwe. Un cessez-le-feu a été conclu en 1999 et les forces ougandaises ont quitté la RDC en 2002.

Jeudi 22 décembre 2005 :
Dans un communiqué publié mardi par l'ambassade de Grande-Bretagne à Kampala, les autorités ougandaises ont annoncé que le secrétaire d'Etat au développement international, Hilary Benn, a indiqué à la Chambre des communes à Londres que la Grande-Bretagne a décidé la suppression d'une aide de plus de 26 millions de dollars destinée au gouvernement ougandais et en avoir suspendu une autre de 9 millions de dollars jusqu'aux élections les élections présidentielle et parlementaires prévues pour le 23 février 2006, en raison de l'instabilité politique qui prévaut dans ce pays, notamment l'arrestation, le 14 novembre 2005 de Kizza Besigye, opposant au président Yoweri Museveni, peu après son retour d'exil, inculpé de trahison et de terrorisme.



Retour Ouganda


Retour sommaire



 
 
 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.