- SOMMAIRE
NIGERIA, FIL-INFO-NIGERIA
©, 2003, ARCHIVES, 2003
- Mardi 7 janvier 2003 : Le
président sortant Obasanjo a remporté
les primaires de son parti, le Parti
Démocratique du Peuple, avec 2642 voix
contre 611 à son adversaire,
l'ex-vice-président Alex Ekouémé, et
pourra donc briguer un second mandat aux
élections présidentielles d'avril
prochain.
Lundi 3 février 2003 : Un
bâtiment qui abritait une banque a
explosé dimanche à Lagos provoquant la
mort d'au moins 40 personnes et en
blessant une trentaine d'autres d'après
un bilan encore provisoire. Selon des
témoins plusieurs explosions successives
ont été entendues. 2 immeubles
attenants ont été touchés par la force
de l'explosion et menacent de
s'écrouler.
Vendredi 21 février 2003 : Selon
la Commission électorale indépendante
et nationale, 19 candidats, dont le
président sortant Obasanjo,
participeront à l'élection
présidentielle d'avril prochain. Ce sera
la première élection depuis le retour
au régime civil depuis 1999, après 15
ans de régime militaire. REPUBLIQUE
TCHEQUE : Le consul du
Nigéria a été abattu mercredi dans son
bureau à l'ambassade du Nigéria à
Prague. Un employé de la mission
diplomatique a été également blessé.
Un Tchèque de 72 ans, se disant victime
d'une fraude, a ouvert le feu sur le
consul. Selon des sources diplomatiques,
depuis plusieurs années, des réseaux en
provenance du Nigéria ont monté une
gigantesque escroquerie : ils promettent
des rendements très élevés sur des
transactions financières au Nigéria.
Mercredi 5 mars 2003 : De
violents combats ont opposé ce week-end
des fermiers de l'ethnie Fulani et des
nomades de l'ethnie Foulbé dans le
nord-est du pays, dans l'état
d'Andamawa, faisant au moins 110 morts et
plus de 500 blessés, selon des chiffres
établis par la Croix Rouge. 130 maisons
ont été détruites et 21 000 personnes
ont pris la route de l'exode. Selon la
police, les nomades voulaient se venger
de la mort de 7 des leurs tués par les
fermiers.
Jeudi 6 mars 2003 : Alors
que les préparatifs des élections
présidentielles et législatives du mois
prochain s'activent, Harry Marshall, un
haut responsable du parti d'opposition,
Parti de tout le Peuple Nigérian (ANPP,
All Nigerian People Party), a été
abattu mercredi matin à Abuja alors
qu'il quittait son domicile. Harry
Marshall s'occupait de la campagne de
Muhammadu Buhari, principal rival du
président sortant Olusegun Obasanjo.
Mardi 25 mars 2003 : La
compagnie britannico-néerlandaise Royal
Dutch Shell a été obligée de fermer
ses nouvelles installations à la suite
de violents affrontements dans la région
du delta du Niger qui ont fait au moins
13 morts depuis une semaine. Les ethnies
Ijaw, qui se plaignent de la pollution
engendrée par les industries
pétrolières, se sont opposés aux
forces de sécurité. Les pertes pour la
société pétrolière sont estimées à
environ 320 000 barils/jour.
Mercredi 26 mars 2003 : Le
procès en appel d'Amina Lawal,
condamnée à mort par lapidation pour
adultère, a été reportée au 3 juin
prochain, seuls 2 juges sur 4 s'étant
présentés à l'audience.
Mercredi 2 avril 2003 : Le
Congrès du travail nigérian (NLC) a
suspendu une grève de trois jours
prévue à partir de mardi dans le
secteur public comprenant l'industrie
pétrolière, après avoir obtenu une
hausse des salaires de 12,50 % sur fond
électoral. Dès cette annonce les cours
mondiaux du pétrole ont été révisés
à la baisse. La production de brut
(Shell) demeure diminuée de 40 % en
raison de troubles ethniques dans la
région du Delta du Niger. La bataille
électorale dans le pays le plus
peuplé d'Afrique (120 millions
d'habitants) et 4ème pays producteur de
l'OPEP, fait rage. Une douzaine de
personnes sont mortes lors
d'affrontements. Plusieurs partis
politiques réclament désormais
l'annulation des élections générales
prévus pour le 12 avril. Le président
Olusegun Obasanjo brigue un nouveau
mandat. Enfin, la troisième partie des
négociations Cameroun-Nigeria
sur le conflit frontalier de la
péninsule de Bakassi s'ouvre mercredi à
Yaoundé au Cameroun.
Samedi 5 avril 2003 : La
compagnie américaine Chevron Texaco a
annoncé qu'elle allait reprendre sa
production de pétrole brut interrompue
il y a 12 jours à la suite
d'affrontements inter-ethniques dans la
région du golfe du Niger.
Mercredi 9 avril 2003 : 13
partis d'opposition ont demandé le
report des élections générales
prévues le 12 avril prochain estimant
que la Commission électorale nationale
indépendante n'est pas en mesure
d'assumer l'organisation de telles
élections et assurant que les violences
politiques ne pourront être
maîtrisées. La distribution des cartes
électorales à plus de 60 millions
d'électeurs qui devait commencer mardi
n'a pas eu lieu, les centres électoraux
sont fermés à Lagos, Kano et Abuja.
Vendredi 11 avril 2003 : Alors
que les élections générales doivent
s'ouvrir samedi, l'organisation Human
Rights Watch a mis en garde contre les
violences politiques "qui pourraient
menacer la légitimité du scrutin".
Des dizaines de personnes ont été
tuées ces dernières semaines lors
d'affrontements entre partis rivaux.
Samedi 12 avril 2003 : Alors
que les élections générales se
tiennent samedi, une dizaine de personnes
ont été arrêtées pour fraude
électorale. Elles étaient en possession
d'urnes et de matériels électoraux
"acquis frauduleusement". Une
dizaine de personnes ont été tuées
lors d'affrontements en partis politiques
rivaux. La commission nationale
électorale indépendante a avoué
qu'elle n'avait pas pu distribuer toutes
les cartes d'électeurs précisant
toutefois que les personnes possédant
des cartes provisoires pourront aller
voter.
Lundi 14 avril 2003 : Les
premiers résultats partiels des
élections légistatives de samedi ont
été communiqués. Le parti d'Olesegun
Obasanjo, Parti Populaire Démocratique
du Nigéria, serait en tête dans le
sud-ouest alors qu'il subissait un net
revers dans le nord. A noter, à la
surprise générale, que le président de
l'Assemblée Nationale, du parti au
pouvoir, a perdu son siège de député
dans l'état de Kano. Dans l'état de
Wari, les élections n'avaient toujours
pas commencé dimanche suite à des
pluies torrentielles qui se sont abattues
sur la région et des affrontements
violents entre partis rivaux.
Mardi 15 avril 2003 : Selon
des résultats partiels aux élections
légistatives de samedi, le parti du
président Olesegun Obasanjo, Parti
Populaire Démocratique du Nigéria,
arrive en tête. Il domine avec plus de
59 députés à la Chambre des
Représentants et 19 au Sénat. Les
observateurs du Commonwealth se sont dits
préoccupés par les violences
perpétrées avant le scrutin et le
nombre élevé de dysfonctionnements
constatés lors du scrutin. Ils ont
appelé la Commission électorale
indépendante de faire mieux lors des
élections présidentielles qui doivent
se tenir samedi et où 19 candidats vont
s'opposer au président sortant.
Mercredi 16 avril 2003 : L'opposition
a annoncé qu'elle rejette tous les
résultats des élections législatives
de ce week-end.
Jeudi 17 avril 2003 : Les
partis d'opposition crient à la fraude
massive dans tout le pays lors des
élections législatives de samedi et
demandent la convocation de nouvelles
élections.
Samedi 19 avril 2003 : Les
élections présidentielles et des
gouverneurs d'état s'ouvrent samedi sous
haute surveillance. Le président sortant
Obasanjo est donné favori.
Lundi 21 avril 2003 : Les
résultats partiels donnent le président
sortant Olusegun Obasanjo vainqueur aux
élections présidentielles de dimanche
dans plusieurs grandes villes du pays et
notamment Abuja. Pour être élu dès le
premier tour, le président doit
recueillir la majorité sur l'ensemble du
territoire et 25 % des suffrages
exprimés dans les deux tiers des états.
L'archevêque d'Abuja a regretté
qu'après 30 ans de régime militaire
(qui a pris fin en 1999) les deux
candidats, Olesegun Obasanjo et Mohamadou
Buhari présentés pour ces élections au
peuple nigérian soient des généraux,
anciens dictateurs militaires. 6
personnes ont été tuées et 5 autres
blessées à Okoroba dans le delta du
Niger quand la police a ouvert le feu sur
un groupe qui refusait de quitter le
bureau de vote. 6 partisans de
l'opposition ont été tués dans l'état
de Bayelsa dans le sud-est du pays. 140
personnes ont été arrêtées sur tout
le territoire pour fraude. Le Nigéria,
pays africain le plus peuplé, 6ème
exportateur mondial de pétrole, a 69 %
de sa population qui vit en-dessous du
seuil de pauvreté.
Mardi 22 avril 2003 : La
moitié des bulletins de vote de
l'élection présidentielle de dimanche
ont été dépouillés. Il apparaît que
le président sortant Olusegun Obasanjo
serait vainqueur dès le premier tour. De
nombreux observateurs ont constaté
"des fraudes massives lors du
scrutin". Un groupe d'observateurs
américains de l'Institut International
Républicain a déclaré avoir "des
preuves irréfutables de destruction
délibérée de bulletins de vote et de
falsification grossière des formulaires
de résultats". Le rival du
président Obasanjo, Mouhammed Buhari, a
annoncé qu'il rejetterait les résultats
de cette élection. Les résultats
définitifs devraient être connus
mercredi.
Mercredi 23 avril 2003 : La
Commission électorale indépendante a
indiqué mardi selon des résultats
presque définitifs que le président
sortant Olusegun Obasanjo est assuré de
la victoire aux dernières
présidentielles avec 61 % des suffrages
contre 35 % à son rival Buhari. Les
observateurs ont relaté de
"sérieuses" irrégularités et
fraudes durant le scrutin tandis que
l'opposition annonçait le rejet de ces
résultats.
Jeudi 24 avril 2003 : Malgré
la constatation par les observateurs de
nombreuses irrégularités et fraudes au
cours du scrutin présidentiel de
dimanche, le président Olusegun Obasanjo
a été proclamé président.
L'opposition refuse les résultats et
appelle à la convocation de nouvelles
élections dans les quinze jours.
Vendredi 23 mai 2003 : Le
Conseil des Oulémas (théologiens
musulmans) de Kano, dans le nord du pays,
a rejeté les résultats des
présidentielles du 20 avril dernier qui
avaient vu la réélection du président
sortant Olusegun Obasanjo. Il appelle à
un nouveau scrutin dans certaines
régions où des fraudes massives avaient
été constatées. Le président Obasanjo
doit prêter serment le 29 mai prochain
pour un nouveau mandat.
Mardi 27 mai 2003 : La
police a empêché lundi les partis
d'opposition d'organiser dans 3 villes
des marches de protestation contre les
résultats des présidentielles du 19
avril où Olusegun Obasanjo a été
réélu. Il doit être investi jeudi pour
son nouveau mandat.
Mercredi 28 mai 2003 : La
Haute Cour de Justice a rejeté mardi un
recours déposé par l'opposition visant
à faire annuler l'entrée en fonction
jeudi du président Olusegun Obasanjo.
L'opposition dénonce les fraudes
massives qui ont entaché le scrutin
présidentiel du 19 avril dernier et qui
ont vu la victoire du président sortant
Obasanjo.
Vendredi 30 mai 2003 : Le
président Olusegun Obasanjo a prêté
serment jeudi pour un second mandat de 4
ans lors d'une cérémonie officielle qui
s'est déroulée à Abuja en présence
d'une quinzaine de chefs d'état
africains. Il a promis lors de son
discours d'investiture "de
cicatriser les blessures ouvertes par sa
réélection controversée".
L'opposition avait en effet appelé à de
nouvelles élections à la suite de
fraudes massives constatées lors du
scrutin présidentiel.
Lundi 23 juin 2003 : Au
moins 125 habitants qui pompaient de
l'essence d'un oléoduc endommagé près
de la ville d'Ovim, dans l'Etat d'Abia,
dans le sud-est du pays, ont été tués
jeudi lors d'une explosion encore
indéterminée. Selon la Croix Rouge, 200
personnes ont été hospitalisées suite
à de graves brûlures et le bilan
pourraît être plus lourd, car de
nombreux brûlés sont grièvement
atteints.
Mercredi 25 juin 2003 : La
Confédération des Syndicats a appelé
mardi à une grève générale la semaine
prochaine pour protester contre une
mesure du gouvernement visant à une
augmentation du prix du carburant de 54
%. Rappelons que le Nigéria est le 4ème
pays producteur au sein de l'OPEP.
Mardi 1er juillet 2003 : Bien
que déclarée illégale par un tribunal
de Lagos, la grève pour protester contre
la hausse de 54 % des prix des carburants
a été bien suivie. Le Congrès
Travailliste Nigérian avait appelé la
population à piller toutes les
administrations et les commerces qui ne
respecteraient pas la grève. Le
président Olusegun Obasanjo a déclaré
que les 2 milliards de dollars tirés de
cette hausse serviraient à améliorer
les secteurs de l'éducation et de la
santé. Rappelons que le Nigéria est le
8ème exportateur mondial de pétrole.
Vendredi 4 juillet 2003 : Le
pays est paralysé depuis 4 jours par une
grève lancée pour protester contre une
hausse de 54 % des prix des carburants,
la quatrième cette année. Aucun accord
n'a pu être trouvé entre le
gouvernement et les grévistes qui
menacent d'arrêter la production
pétrolière et les exportations de brut
dans les 48 heures.
Mardi 8 juillet 2003 : Le
pays est paralysé depuis le 30 juin par
un mouvement de grève général lancé
à la suite de l'augmentation de 54 % des
prix des carburants. Les grévistes se
sont violemment opposés aux forces de
l'ordre alors qu'ils tentaient d'ériger
des barricades pour barrer les
principales rues de la capitale Abuja. La
police a chargé les manifestants. Selon
le président de la principale centrale
syndicale, Congrès Nigérian du Travail,
il y aurait au moins 10 morts parmi les
manifestants.
Mercredi 9 juillet 2003 : Le
président de la principale centrale
syndicale, Congrès Nigérian du Travail,
a annoncé mardi qu'un consensus avait
été trouvé avec le gouvernement
portant sur une baisse des prix des
carburants et que le mouvement de grève
qui paralyse le pays depuis le 30 juin
était suspendu.
Samedi 12 juillet 2003 : Après
l'Ouganda, le président américain
George Bush est arrivé à Abuja où il a
été accueilli à l'aéroport par son
homologue Olusegun Obasanjo. ** A
Kano, dans le nord du pays, des
manifestations de protestation contre la
visite du président Bush ont été
organisées. Les forces de l'ordre ont
procédé à une vingtaine
d'interpellations.
Samedi 26 juillet 2003 : Des
violences inter-ethniques ont éclaté
dans le delta du Niger faisant au moins 4
morts. Au début de l'année, des
affrontements avaient déjà provoqué le
déplacement de milliers de villageois et
obligé les compagnies pétrolières
étrangères à suspendre leurs
activités dans la région.
Mercredi 30 juillet 2003 : En
visite en Grande-Bretagne, le président
Olusegun Obasanjo a déclaré qu'il
n'enverrait aucune troupe au Libéria
tant que des "garanties de
financement" n'auront pas été
décidées par la communauté
internationale.
Vendredi 8 août 2003 : Malgré
l'accord conclu en juin entre les
syndicats et le gouvernement après une
grève générale de 8 jours qui avait
paralysé l'industrie pétrolière, suite
à une annonce de l'augmentation du prix
de l'essence de 54 %, le prix de
l'essence n'a toujours pas été porté
au prix fixé entre les parties
c'est-à-dire la moitié de ce qui avait
été annoncé. Les pompistes refusent de
vendre l'essence au prix officiel
provoquant de graves problèmes
d'approvisionnement dans les grandes
villes Lagos et Abuja. Les syndicats
parlent d'une nouvelle grève et
d'actions dans les zones touchées par la
pénurie.
Mardi 19 août 2003 :
Des affrontements entre ethnies rivales,
à Warri dans l'Etat du delta du Niger,
qui se disputent la souveraineté de
cette région riche en ressources
pétrolières, se poursuivent depuis
près de 5 jours. Les forces de
sécurité sont intervenues pour
rétablir l'ordre. L'état d'urgence,
levé il y a un mois, a été une
nouvelle fois décrété. Selon un
premier bilan il y aurait au moins 20
morts.
Lundi 11 août 2003 : Un
millier de manifestants bloque depuis une
semaine une plateforme pétrolière
(Shell) dans le delta du Niger dans le
sud du pays accusant la compagnie de
"dégradation de
l'environnement" et revendique de
meilleures conditions de travail. Les
pertes de production sont estimées à
300 000 barils par jour sur une
production de 2 millions de barils par
jour.
Mercredi 13 août 2003 : Le
président libérien Charles Taylor est
arrivé lundi dans le pays. Il a accepté
l'asile que lui proposait le président
Obasanjo. Il dispose d'une villa luxueuse
à Kalabar dans le sud-est du pays. SIERRA
LEONE : Les autorités ont
rappelé à la communauté internationale
que "Charles Taylor restait un
criminel de guerre et qu'il devra
répondre de ses crimes devant le
tribunal spécial chargé de juger les
crimes en Sierra Leone".
Jeudi 14 août 2003 : Le
Président Olusegun Obasanjo a annoncé
que le Nigéria n'extradera pas le
président libérien Charles Taylor comme
le demandent les Etats-Unis. Le Tribunal
Spécial de l'ONU pour la Sierra Leone
chargé de juger les crimes de guerre
commis pendant la guerre civile a
inculpé officiellement le 4 juin dernier
le président Charles Taylor de
"crimes de guerre, crimes contre
l'humanité et de violations graves du
droit humanitaire international commis
sur le territoire de la Sierra Leone
depuis le 30 novembre 1996"
conformément aux résolutions 1315, 1410
et 1478 du Conseil de Sécurité de
l'ONU. Un mandat d'arrêt international a
été lancé contre lui.
Samedi 16 août 2003 : Après
avoir fermé samedi dernier "pour
des raisons de sécurité" sa
frontière avec le Bénin, les autorités
nigérianes ont procédé vendredi à sa
réouverture. Commerçants, chauffeurs de
taxi, transporteurs inter-urbains ont pu
de nouveau reprendre leurs activités
avec le Bénin. Jeudi, les présidents
Obasanjo (Nigéria) et Kérékou (Bénin)
se sont rencontrés et ont décidé une
lutte commune contre la contrebande, les
trafics divers, les crimes
transfrontaliers et l'immigration
clandestine qui minent les relations
entre les deux pays.
Mercredi 20 août 2003 : Le
Tribunal islamique de l'Etat de Jigawa,
dans le nord du pays, a annulé le
verdict prononcé contre un homme de 39
ans qui avait été condamné à la
lapidation pour le viol d'une fillette de
9 ans. Il a accepté la requête de son
avocat qui estimait que l'homme
"n'était pas en possession de tous
ses moyens au moment des faits". **
Des renforts ont été envoyés dans la
ville de Warri, dans le sud du pays,
après 4 jours d'affrontements entre
ethnies rivales qui ont fait au moins 30
morts et 2 500 déplacés.
Jeudi 21 août 2003 : Le
calme est revenu dans la ville de Warri
après 5 jours d'affrontements violents
entre ethnies rivales après le
déploiement des forces de sécurité qui
ont commencé leurs patrouilles.
Mercredi 27 août 2003 : Ouverture
mercredi à Minna du procès en appel
d'Amina Lawal Kurami condamnée à mort
le 22 mars 2002 par lapidation pour
adultère .
Jeudi 28 août 2003 : Le
procès en appel d'Amina Lawal Kurami
condamnée à mort le 22 mars 2002 par
lapidation pour adultère a été
reporté au 25 septembre prochain.
Jeudi 18 septembre 2003 : Le
président Obasanjo a lancé un
avertissement à l'ex-président
libérien Charles Taylor, en exil au
Nigéria après avoir quitté le pouvoir
de son propre gré le 11 août dernier,
afin qu'il n'intervienne pas dans les
affaires intérieures du Libéria comme
le stipule son statut d'exilé.
Vendredi 26 septembre 2003 :
La Cour d'appel de Katsina a
acquitté Amina Lawal Kurami condamnée
à mort le 22 mars 2002 par lapidation
pour adultère. Elle avait eu un enfant
après son divorce alors qu'elle n'était
pas remariée. Selon les juges, la
procédure a été entâchée d'erreurs
de procédures. La charia, loi islamique,
a été instaurée en 2000 dans 12 états
du nord du pays. **
Peu après l'acquittement d'Amina Lawal,
un tribunal islamique de l'état de
Bauchi a condamné à la lapidation un
jeune homme de 18 ans accusé de
pratiques homosexuelles.
Lundi 10 novembre 2003 : Le
président Olusegun Obasanjo a annoncé
une nouvelle série de mesures visant à
lutter contre la corruption qui gangrène
le pays. Les compagnies d'extractions
minières et pétrolières devront
désormais publier leurs comptes.
Mardi 18 novembre 2003 : Deux
experts de l'OMS
(Organisation Mondiale de la Santé)
effectuent une tournée dans le nord du
pays pour reprendre une campagne de
vaccination contre la poliomyélite qui
avait été suspendue après les
protestations de chefs locaux.
Vendredi 21 novembre 2003 : 14
employés de la compagnie pétrolière
américaine Chevron Texaco ont été pris
en otage mardi par des hommes lourdement
armés. Ils réclament une forte rançon.
Mercredi 26 novembre 2003 : Le
président Olusegun Obasanjo a déclaré
mardi que le président libérien Charles
Taylor, en exil dans ce pays depuis le
mois d'août, pourrait être extradé
vers le Libéria si ce pays en fait la
demande.
Jeudi 27 novembre 2003 : Le
président Olusegun Obasanjo a déclaré
mercredi que son homologue zimbabwéen,
Robert Mugabé, ne sera pas invité au
sommet des chefs d'état et de
gouvernement du Commonwealth prévu du 5
au 8 décembre prochain à Abuja. Le
Zimbabwe a été suspendu des réunions
ministérielles du Commonwealth en mars
2003 après les élections
présidentielles controversées de 2002.
Jeudi 4 décembre 2003 : La
Reine Elizabeth II d'Angleterre (77 ans)
est arrivée mercredi à Abuja où elle a
été accueillie par le président
Olusegun Obasanjo. Elle participera
vendredi au sommet du Commonwealth
qui se tiendra du 5 au 8 décembre 2003.
Sa dernière visite dans ce pays remonte
à 1956. Pour des raisons de sécurité,
la Reine ne quittera pas la capitale où
un important dispositif de sécurité a
été déployé.
Vendredi 5 décembre 2003 : Alors
qu'Interpol lançait
jeudi après-midi un mandat d'arrêt
international à l'encontre du président
libérien, Charles Taylor, en exil dans
ce pays depuis le 13 août 2003, le
président Olusegun Obasanjo a indiqué
qu'il se refuse à l'extradition de
Charles Taylor. NDLR. Le Tribunal
Spécial de l'ONU pour la Sierra Leone
chargé de juger les crimes de guerre
commis pendant la guerre civile a
inculpé officiellement le 4 juin dernier
le président Charles Taylor pour
"crimes de guerre, crimes contre
l'humanité et de violations graves du
droit humanitaire international commis
sur le territoire de la Sierra Leone
depuis le 30 novembre 1996"
conformément aux résolutions 1315, 1410
et 1478 du Conseil de Sécurité de
l'ONU.
Lundi 8 décembre 2003 : Le
sommet du Commonwealth s'est achevé
dimanche. Les chefs d'état et de
gouvernement de 54 pays ont décidé
d'exclure le Zimbabwe "sans
limitation dans le temps" de
l'organisation et appelé Robert Mugabé
à ouvrir le dialogue avec l'opposition.
Ils ont décidé que le Zimbabwe
réintègrera le Commonwealth que lorsque
des réformes démocratiques auront été
mises en place. Le Zimbabwe avait été
exclu du Commonwealth en mars 2002 après
la réélection controversée du
président Mugabé. Le Zimbabwe est
plongé depuis 4 ans dans une crise
économique et politique profonde avec
une inflation annuelle de 525 %, un taux
de chômage de 70 % et de graves
pénuries alimentaires où 6,7 millions
d'habitants sur une population de 11,6
millions sont menacés par la famine.
Mardi 9 décembre 2003 : Lors
de leur déclaration commune les chefs
d'état et de gouvernement clôturant
dimanche le
sommet du Commonwealth ont exclu le
Zimbabwe "sans limitation dans le
temps" de l'organisation lui
demandant de mettre un terme aux
violations des droits de l'homme et
mettre en place des réformes
démocratiques. Robert Mugabé a annoncé
aux présidents nigérian Olusegun
Obasanjo et sud africain Thabo Mbeki
qu'il retirait son pays du Commonwealth.
Mercredi 31 décembre 2003 :
2 anciens ministres de
l'Intérieur, Sunday Afolabi et Mahmud
Shatta, l'ancien ministre du Travail,
Hussaini Akwanga et 3 responsables
gouvernementaux ont été inculpés mardi
de corruption par la Haute Cour d'Abuja.
Ils sont accusés d'avoir touché chacun
des pots-de-vins allant de 30 000 à 500
000 dollars de la part du groupe
français d'électronique Sagem qui avait
obtenu en 2001 un contrat de mise en
place de la carte nationale d'identité
au Nigeria, d'un montant de 214 millions
de dollars. Ils risquent de
cinq à sept ans de prison.
Retour Nigeria
Retour sommaire
-
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|