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MAURITANIE, FIL-INFO-MAURITANIE ©, 2006, ARCHIVES, 2006



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Jeudi 19 janvier 2006 : L'ancien ministre mauritanien de l'Energie et du Pétrole, Zeidane Ould Hmeida, considéré comme un proche de l'ancien chef de l'Etat, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, renversé le 3 août 2005 par un coup d'Etat, a été arrêté lundi. Selon des sources judiciaires, son arrestation serait liée à la signature d'un avenant relatif à un contrat entre l'Etat mauritanien et la société pétrolière australienne "Woodside" pour l'exploitation d'un puits de pétrole off-shore dont le démarrage est prévu dans les semaines à venir. Des "irrégularités" auraient été trouvées dans la signature de cet avenant.

Lundi 27 mars 2006 : Le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), qui a pris le pouvoir le 3 août 2005 à la suite d'un coup d'Etat sans effusion de sang contre l'ancien président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, a adopté vendredi 24 mars 2006 un projet constitutionnel rétablissement de la Constitution du 20 juillet 1991 dans lequel figure notamment la limitation de la durée du mandat présidentiel à 5 ans, au lieu de 6, renouvelable une fois. Ce projet de loi sera soumis à référendum le 25 juin 2006. Le gouvernement estime que cette limitation du mandat présidentiel "garantira désormais l'alternance pacifique et démocratique".

Mardi 28 mars 2006 : Le Conseil militaire pour la Justice et la démocratie (CMJD, au pouvoir après un coup d'Etat qui a renversé le 3 août 2005 le président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya a autorisé son président, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, à ratifier la Convention des Nations unies contre la corruption (format pdf). Le CMJD a également approuvé un projet d'ordonnance autorisant la ratification, par la Mauritanie, de la Convention de l'Union africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption, adoptée à Maputo au Mozambique le 11 juillet 2003.

Samedi 8 avril 2006 : Lors de la première journée internationale de sensibilisation aux dangers des mines, qui a été célébrée mardi 4 avril 2006, une cérémonie de destruction de 44 mines antipersonnel et 3 mines antichars, s'est tenue près de Nouadhibou, la capitale économique, dans le nord du pays. La destruction des mines a été supervisée par le secrétaire général du ministère de la Défense, le colonel Dia El Hadj, en présence du représentant résident de l'UNICEF en Mauritanie, Maarouf Ould Oudaa.

Lundi 26 juin 2006 : Près d'1 million d'électeurs était appelé aux urnes dimanche 25 juin 2006 pour se prononcer par référendum sur une modification de la constitution en vigueur depuis 1991, qui prévoit notamment la réduction à 5 ans renouvelables une seule fois du mandat présidentiel, qui était de 6 ans sans limitation auparavant, et limite l'âge du Président entre 40 et 75 ans. Le scrutin est supervisé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et une trentaine d'observateurs internationaux de la Ligue arabe, de l'Union Africaine et de l'Organisation de la Francophonie. Le Colonel Ely Ould Mohamed Vall, président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) avait pris le pouvoir par un coup d'Etat le 3 août 2005 destituant le Président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, parti assister aux obsèques du roi Fahd d'Arabie Saoudite.

Mercredi 12 juillet 2006 : L'ONG "SOS Esclaves" a dénoncé, mardi 11 juillet 2006, "le manque de détermination" des pouvoirs publics mauritaniens dans la lutte contre le phénomène de l'esclavage ou ses séquelles et a vivement protesté contre une décision de l'administration de refuser à son représentant, Biram Ould Obeid, le droit d'accompagner une commission chargée de faire la lumière sur un cas allégué d'esclavage dans la région du Tagant, dans le centre du pays. Pour "SOS esclaves" cette décision vise "à masquer et détourner" tout ce qui peut mettre en lumière la réalité du phénomène de l'esclavage dans le pays. Plus de détails : FIDH : Esclavage, mutilations génitales et discriminations sont toujours d’actualité en Mauritanie

Vendredi 21 juillet 2006 : La Suède a mis mercredi à la disposition de la Mauritanie, par l’intermédiaire du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), un montant de 190 000 dollars pour des actions de déminage au nord du pays. ** 5 proches de l'ancien président mauritanien Maaouiya Ould Taya, dont 2 officiers de l'armée, ont été inculpés mardi soir de "complot visant le renversement de l'ordre constitutionnel" en Mauritanie. Soupçonnés de "complot contre la transition démocratique et le référendum" du 25 juin 2006 , ils avaient été arrêtés les 19 et 29 juin 2006 par les autorités militaires au pouvoir depuis le renversement de Maaouiya Ould Taya le 3 août 2005. Ils encourent des peines pouvant aller jusqu'à la réclusion à perpétuité. La date de leur procès n'a pas encore été fixée.

Vendredi 25 août 2006 : La Commission européenne a décidé de débloquer 26 millions d'euros en faveur du projet d'enlèvement des épaves de la baie de Nouadhibou en Mauritanie. Il s'agit, en améliorant la navigation et sa sécurité dans la baie, d'accroître l'activité de son port.

Jeudi 14 septembre 2006 : Le président de l'Union sociale démocrate (USD), Isselmou Ould Hannefi, a annoncé, mardi 12 septembre 2006, sa candidature à l'élection présidentielle du 11 mars 2007 en Mauritanie, s'engageant notamment à "accorder une grande place à la justice, à la santé, à l'éducation, à la jeunesse et à l'emploi".

Vendredi 15 septembre 2006 : La Délégation européenne en Mauritanie a annoncé mercredi 13 septembre 2006 qu'une mission d'observation de l'Union européenne composée de 40 observateurs arrivera à Nouakchott la capitale dans la première semaine d'octobre en vue de superviser les élections législatives et municipales prévue pour le 19 novembre 2006.

Mardi 3 octobre 2006 : L'ONG mauritanienne, SOS Esclaves, a accusé samedi 30 septembre 2006 dans un communiqué publié à Nouakchott la capitale, le chef de l'Etat, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, d'avoir "professé l'impunité". Elle lui reproche d'avoir tenu un double langage au sujet du passif humanitaire des années 1989-1991, de l'esclavage et du racisme, affirmant qu'il a "repris pour son compte les montages et contre vérités de la police politique dès qu'il se trouve sollicité sur les problèmes de servitude traditionnelle et de l'impunité des crimes ethniques". SOS Esclave réaffirme que les "pratiques esclavagistes, les tueries et déportations à caractère raciste constituent une réalité significative sur le territoire mauritanien".

Mercredi 4 octobre 2006 :
La nouvelle loi sur la presse, qualifiée de "très libérale" par de nombreux observateurs, adoptée en juillet 2006, est entrée en vigueur lundi 2 octobre 2006 au cours d'une cérémonie présidée par les ministres mauritaniens de la Justice, Mahoudh Ould Bettah, de l'Intérieur, Mohamed Lemine Ould Mohamed Ahmed et de la Communication, Cheikh Ould Ebbe. Les 3 ministres ont voulu marquer la fin du contrôle des services du ministère de l'Intérieur sur les organes de presse, et l'abolition définitive de la censure. Le ministère de l'Intérieur, des postes et télécommunications a transféré, lundi, ses compétences en matière de presse au ministère de la Justice. Le ministre de la Justice, Mahoudh Ould Bettah, a précisé que la nouvelle loi garantit, pour la première fois (article 7), le droit du journaliste de bénéficier du soutien financier de l'Etat.

Vendredi 13 octobre 2006 : Face à d'importantes infestations de criquet pèlerin, récemment détectées dans le nord-ouest de la Mauritanie, le Groupe Acridiens de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a demandé à plusieurs pays africains, notamment l'Algérie, le Mali, la Mauritanie, le Maroc et le Sénégal, de relever le niveau d'alerte.

Samedi 18 novembre 2006 : :Après le coup d'Etat militaire mené par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, en date du 3 août 2005, qui a renversé le président Maaouya ould sid Ahmed Taha, les électeurs sont appelés aux urnes dimanche 19 novembre 2006 pour des élections législatives et municipales visant à rendre le pouvoir aux civils à la faveur des présidentielles prévues en mars 2007.

Jeudi 23 novembre 2006 :
La Coalition des forces du changement démocratique (CFCD), alliance d’une dizaine de partis de l’ancienne opposition au régime déchu de l'ancien président Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, renversé le 3 août 2005, par un coup d'Etat militaire mené par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, serait en tête des élections législatives et municipales qui se sont déroulées dimanche 19 novembre 2006, visant à rendre le pouvoir aux civils à la faveur des présidentielles prévues en mars 2007, selon des résultats encore partiels. Le taux de participation aurait atteint les 73 %. Un second tour est prévu pour le dimanche 3 décembre 2006.

Lundi 4 décembre 2006 :
Près de 600 000 électeurs étaient appelés aux urnes dimanche pour le second tour des élections législatives où 52 des 95 sièges de l'Assemblée encore à pourvoir après le premier tour du 19 novembre 2006. Une coalition d'anciens partis d'opposition à Maaoya Sid'Ahmed Ould Taya, l'ancien président déchu, en exil au Qatar, à la suite d'un coup d'Etat militaire, perpétré le 3 août 2005 par le général colonel Ely Ould Mohamed Vall, a déjà remporté 43 sièges et se trouve en lice pour 21 autres.

Mardi 5 décembre 2006 : Le ministre de l'Intérieur Mohamed Ahmed ould Mohamed Lemine a annoncé les résultats des élections législatives qui se sont déroulées dimanche 3 décembre 2006 et qui ont la victoire de la "coalition des forces du changement" (opposition à l'ancien régime) qui a remporté 41 des 95 sièges au sein de l'Assemblée nationale suivi par les partis indépendants avec 39 sièges et enfin le parti républicain, ancien parti au pouvoir, avec 7 sièges.



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