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MAURITANIE,
FIL-INFO-MAURITANIE ©, 2005,
ARCHIVES, 2005
LE FIL INFO DE LA MAURITANIE
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ARCHIVES 2005 FIL INFO MAURITANIE
- Vendredi 23 septembre 2005 :
Après le coup d'Etat du 3
août 2005 qui a destitué le Président
Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, parti
assister aux obsèques du roi Fahd
d'Arabie Saoudite, le Conseil Militaire
pour la Justice et la Démocratie (CMJD)
a instauré mardi 20 septembre 2005 par
décret du Président, le colonel Ely
Ould Mohamed Vall, l'Inspection
générale de l'Etat (IGE) pour mettre
fin aux "abus de gestion et à la
dilapidation des ressources
publiques".
Mercredi 19 octobre 2005 : Le
ministère de l'Intérieur a annoncé
lundi que le Parti pour la convergence
démocratique (PCD), considéré comme
étant "islamiste" par les
autorités, a été officiellement
interdit.
Mercredi 23 novembre 2005 : Une
vingtaine de partis politiques ont
condamné, dans un communiqué,
l'arrestation du journaliste Adel Ould
Sejad, reporter du périodique
"Points Chauds", exigeant sa
libération. Adel Ould Sejad avait été
arrêté, avec ledirecteur du même
journal, Moulay Najim Ould Moulay Zein,
en octobre 2005 pour avoir publié un
article révélant une affaire de moeurs
au sein de la prison de Nouakchott,
(NDLR. un film pornographique tourné à
l'intérieur de la prison où plusieurs
personnalités étaient impliquées). Les
2 hommes sont poursuivis pour
"attentat aux bonnes moeurs et
violation de la loi relative à
l'audiovisuel".
Lundi 28 novembre 2005 : Le
secrétaire général de la Rencontre
africaine pour la défense des droits de
l'homme (RADDHO),
Alioune Tine, a déclaré dimanche à
Nouakchott que la décision de la justice
sénégalaise de se déclarer
"incompétente" pour statuer
sur la demande d'extradition de l'ancien
chef d'Etat tchadien, Hissène Habré,
présentée par la justice belge,
"est une dérobade", ajoutant
que la décision "n'a rien à voir
avec le droit", l'assimilant à
"une fuite de responsabilité pour
laisser les politiques régler le
problèmes".
Mercredi 14 décembre 2005 :
Le Forum des organisations
nationales mauritaniennes de défense des
droits humains (FONADH) a dénoncé,
samedi 10 décembre 2005 à Nouakchott,
"l'occultation des problèmes de
fond" et le refus des autorités de
transition, mises en place à la suite
d'un coup d'Etat contre le Président en
place Maaouiya Ould Sid Ahmed Taya
renversé le 3 août 2005 par une junte
dirigée par le colonel Mohamed Vall,
"de poser un acte de rupture par
rapport au régime déchu sur la question
du passif humanitaire" ajoutant que
"la Mauritanie est l'un des rares
pays où persistent encore des pratiques
esclavagistes, l'exclusion d'une
composante de la population, le racisme,
l'impunité et les violations des droits
de l'homme les plus élémentaires".
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