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Samedi 24 janvier 2009 : Le cyclone Fanele qui a frappé mercredi 21 janvier 2009 la côte ouest de Madagascar, avec des vents soufflant à plus de 210 kilomètres/heure, a provoqué la mort de 3 personnes. 3 000 sont sans abri. Lundi 19 déjà, le cyclone Eric avait touché le nord-est et le sud-ouest de l'île faisant plusieurs centaines de sans abris. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 26 janvier 2009 :
Lors d'un rassemblement, interdit par la Préfecture de police, qui s'est tenu samedi 24 janvier 2009, Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, la capitale, a appelé à une "grève générale" et à un rassemblement des forces d'opposition pour lundi 26 janvier 2009 pour dénoncer "la dictature générale" qui règne sur Madagascar, alors que le président, Marc Ravalomanana en visite, depuis vendredi 23 et prévu jusqu'au lundi 26 janvier 2009 en Afrique du Sud. Rentré dimanche d'Afrique du Sud, où il devait participer lundi 26 janvier 2009 à un sommet de la SADC, Southern African Development Community Communauté de développement d’Afrique australe sur le Zimbabwe, le président Marc Ravalomanana a quant à lui estimé que "l'appel à la révolte et à la désobéissance civile" lancé par le maire d'Antananarivo "correspond à un coup d'Etat" et "foule au pied les valeurs de la Constitution et des institutions de la République". Il a ordonné "au gouvernement de rétablir impérativement l'ordre et la paix sociale, de veiller au respect de la Constitution, et a encouragé la population malgache à rester calme et sereine, face à la situation politique actuelle", selon un communiqué de la présidence. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 28 janvier 2009 : Les manifestations qui se déroulent dans la capitale Antananarivo depuis le samedi 24 janvier 2009 à l'appel du maire de la capitale, Andry Rajoelina, pour dénoncer "la dictature générale" qui règne sur Madagascar, suivies d'émeutes, ont déjà fait 33 morts. Le président Marc Ravalomanana a appelé le maire d'Antananarivo au dialogue et à l'unité nationale. Andry Rajoelina a appelé mardi 27 janvier 2009 à la suspension des manifestations. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 29 janvier 2009 : Les émeutes et les pillages se poursuivaient mercredi 28 janvier 2009 dans la capitale Antananarivo. Le président Marc Ravalomanana a accusé le maire de la capitale, Andry Rajoelina, "d'être l'initiateur des troubles". 67 personnes auraient été tuées depuis lundi 26 janvier 2009, date de départ d'une grande manifestation de protestation contre le président Marc Ravalomanana à l'appel du maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, qui a affirmé dans un discours être soutenu par l'armée et projeter de former un gouvernement de transition. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 2 février 2009 : Le maire d'Antananarivo la capitale, Andry Rajoelina, a annoncé samedi 31 janvier 2009 qu'il prenait "en charge la gestion de Madagascar" devant plusieurs dizaines de milliers de ses partisans rassemblés à son appel dans le centre de la capitale. Il a réclamé la démission du président en place, Marc Ravalomanana, l'accusant d'être "une menace pour la démocratie". Des manifestations se déroulaient dans la capitale Antananarivo depuis le samedi 24 janvier 2009 à l'appel du maire qui se sont achevées en émeutes et pillages qui ont fait près de 70 morts. Selon la Constitution, l'âge requis pour assurer la fonction de président à Madagascar est de 40 ans. Andry Rajoelina n'en a que 34. Le président de la Commission de l'Union Africaine, Jean Ping, a déclaré samedi 31 janvier 2009 que "tout changement anticonstitutionnel à Madagascar serait condamné" et "averti qu'il fallait respecter les règles constitutionnelles que les Malgaches ont choisies eux-mêmes". Le Sommet de l'Union africaine a débuté dimanche 1er février 2009 à Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 3 février 2009 :
Le maire d'Antananarivo la capitale, Andry Rajoelina, a annoncé lundi 2 février 2009, lors d'un nouveau rassemblement de plus de 5 000 de ses partisans, qu'il avait entamé une procédure de destitution à l'encontre du président Marc Ravalomananadevant la Haute cour constitutionnelle. La France a demandé lundi "de respecter la légalité et l'ordre constitutionnel" tandis que le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a condamné "fermement toute action visant à déstabiliser le pays et susceptible de porter atteinte à l'Etat de droit et à remettre en cause l'ordre constitutionnel". Andry Rajoelina a appelé la communauté internationale "à ne pas se rendre complice d'un régime qui a bafoué la Constitution". Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 4 février 2009 : Le préfet d'Antananarivo la capitale, Edmond Rakatomavo, a annoncé mardi 3 février 2009 que le ministère de l'Intérieur a édité un arrêté de destitution du maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, qui s'est autoproclamé président de Madagascar, samedi 31 janvier 2009, et engagé lundi 2 février 2009 une procédure de destitution à l'encontre du président en place, Marc Ravalomanana. Il devait annoncer en fin de semaine la composition de son gouvernement. Le préfet n'a pas indiqué les raisons de cette destitution. Un nouvel administrateur de la capitale a été nommé en la personne de Guy Randrianarisoa, ancien secrétaire général de la mairie d'Antananarivo, puis conseiller spécial durant 5 mois d'Andry Rajoelina après son élection en décembre 2007. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 7 février 2009 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a annoncé vendredi 6 février 2009 l'envoi en mission à Madagascar, du 7 au 10 février 2009, d'Haile Menkerios, sous-secrétaire général aux affaires politiques, à l'invitation du gouvernement malgache, "pour évaluer la situation dans le pays et voir comment les Nations Unies peuvent aider à empêcher davantage de violences et contribuer à la paix et à la stabilité à Madagascar" après la destitution, mardi 3 février 2009 du maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, qui s'était autoproclamé chef de l'Etat, accusant le président Marc Ravalomanana, l'accusant d'être "une menace pour la démocratie" et engagé une procédure de destitution à son encontre. Des manifestations, qui se déroulaient dans la capitale Antananarivo depuis le samedi 24 janvier 2009 à l'appel du maire, se sont achevées en émeutes et pillages qui ont fait près de 70 morts. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 9 février 2009 :
La police a ouvert le feu à balles réelles samedi 7 février 2009 sur des partisans du maire de la capitale Antananarivo, Andry Rajoelina, qui s'étaient rassemblés dans le centre de la capitale à l'appel du maire et voulaient entrer, dans le palais présidentiel. 28 personnes ont été tuées et au moins 200 blessées. Andry Rajoelina, qui s'est rendu au chevet des blessés, a promis de poursuivre la lutte contre le président Marc Ravalomanana et a décrété ce lundi 9 février 2009, journée de deuil national. S'adressant à la Télévision nationale, Marc Ravalomanana a appelé samedi 7 février 2009 "les forces de l'ordre et la population à se donner la main pour rétablir le calme et l'ordre dans la capitale Antananarivo et dans tout Madagascar" affirmant que "l'autre camp a dépassé les bornes". Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 10 février 2009 : A la suite de la violente répression menée par la police samedi 7 février 2009 à l'encontre des partisans du maire de la capitale Antananarivo, qui tentaient de marcher sur le palais présidentiel, qui a fait 28 morts et au moins 200 blessés, la ministre de la Défense, Cécile Manorohanta, a annoncé sa démission lundi 9 février 2009. Le président Marc Ravalomanana a nommé en remplacement le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo. NDLR. Rappelons que Marc Ravalomanana est arrivé au pouvoir suite à une guerre civile. L'élection présidentielle de 2001 fut contestée par Marc Ravalomanana qui s'opposait à Didier Ratsiraka causant un début de guerre civile. En avril 2002, la Cour constitutionnelle accordait la victoire à Marc Ravalomanana. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 11 février 2009 : L'Union Africaine a dépêché mardi 10 février 2009 l'ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères, Amara Essy, à Madagascar pour une mission d'évaluation de la situation. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 20 février 2009 : L'opposition dirigée par Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo la capitale, qui s'est auto-proclamé président de Madagascar, samedi 31 janvier 2009, et engagé lundi 2 février 2009 une procédure de destitution à l'encontre du président en place, Marc Ravalomanana, a affirmé jeudi avoir installé 4 de ses ministres dans leurs ministères, appuyés par près de 15 000 manifestants. Il s'agit des ministères du gouvernement, dont les ministères de la Sécurité publique, de l'Intérieur, de l'Education, et de la Réforme foncière. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 21 février 2009 : Le président Marc Ravalomanana a annoncé jeudi 19 février 2009 lors du Conseil des ministres le remplacement "pour raisons de santé" du ministre de l'Intérieur, Gervais Rakotonirina, par Rabenja Sehenoarisoa, administrateur civil et ancien préfet de police de la capitale. Selon un communiqué officiel, le conseil des ministres a également procédé à "l'examen de l'évolution des affaires nationales et de la recherche de solutions au contexte politique" et à "l'examen des lourdes répercussions économiques engendrées par la situation de crise". Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 23 février 2009 : Une entrevue d'environ 45 minutes sur l'initiative du Conseil oecuménique des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM), s'est déroulée samedi 21 février 2009 entre le président, Marc Ravalomanana, et le maire destitué de la capitale, Antananarivo, Andry Rajoelina, visant "à faciliter le dialogue futur" et "régler la crise" entre les 2 hommes qui, selon le FFKM, ont pris 5 engagements : l'arrêt des propos provocateurs dans les médias, l'arrêt de la diffusion de fausses nouvelles, l'arrêt des violences et des pillages, l'arrêt des meetings publics et la fin des "arrestations à caractère politique". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 27 février 2009 : La police est intervenue jeudi 26 février 2009 avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes contre des partisans de Andry Rajoelina, maire destitué de la capitale Antananarivo, qui s'étaient rassemblés près des bureaux du maire, après l'annonce de la rupture des négociations entre Andry Rajoelina et le président Marc Ravalomanana. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 28 février 2009 : Les forces de l'ordre ont dispersé vendredi 27 février 2009 un rassemblement de l'opposition à Fianarantsoa dans le sud du pays, faisant 2 morts et "plusieurs blessés", selon la gendarmerie nationale. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 6 mars 2009 : La police a empêché les partisans de l'ancien maire déchu de la capitale Antananarivo, Andry Rajoelina, de manifester jeudi 5 mars 2009 pour la seconde journée consécutive. Plusieurs groupes de jeunes ont affronté les forces de l'ordre. L'UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'Enfance a condamné, dans un communiqué publié 5 mars 2009, "les menaces et intimidation (exercées) mercredi par certains groupes d'individus contre des élèves et des enseignants" dans au moins 2 écoles secondaires d'Antananarivo le mercredi 4 mars 2009. Le communiqué précise que selon la Convention des droits de l'enfant de l'ONU, chaque enfant de moins de 18 ans a le droit au respect de sa personne et a un bien-être physique et psychosocial dans le cadre familial, communautaire et éducatif. Ajoutant que chaque enfant doit être protégé contre les actes de violence et d'intimidation. Chaque enfant a le droit a l'éducation. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 9 mars 2009 : Les soldats du CAPSAT, Corps d'armée des personnels et des services administratif et technique, situé dans le district de Soanierana, à une dizaine de kilomètres du centre la capitale, Antananarivo, se sont mutinés dimanche 8 mars 2009 et affirmé qu'ils "ne répondront plus aux ordres de leurs supérieurs (...)" ajoutant : "Nous avons été formés pour protéger les biens et les personnes, pas pour tirer sur les gens. Nous sommes avec la population".Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 10 mars 2009 : Le chef de l'opposition, et maire destitué de la capitale Antananarivo, Andry Rajoelina, qui s'oppose au président Marc Ravalomanana, a déclaré ce samedi qu’il se cachait en lieu sûr, craignant une arrestation. Il serait sous la protection de la France dans son ambassade à Antananarivo. Plusieurs centaines de partisans du président Marc Ravalomanana ont manifesté mardi 10 mars 2009 devant l'ambassade de France à Antananarivo pour protester contre cette protection. ** Le ministre de l'Intérieur, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, en poste depuis février 2009, a présenté sa démission mardi 10 mars 2009 après la mutinerie dimanche 8 mars 2009 des soldats du CAPSAT, Corps d'armée des personnels et des services administratif et technique, situé dans le district de Soanierana, à une dizaine de kilomètres du centre la capitale, Antananarivo. Un Conseil de sous-officiers de l'armée malgache avait demandé au ministère de la Défense la démission du ministre, dénonçant notamment les "violences perpétrées sur la population" et le "recrutement de milices et de mercenaires étrangers". Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 11 mars 2009 : S'exprimant à la télévision nationale mardi 10 mars 2009, le chef d'état-major de l'armée, le général Edmond Rasolofomahandry, a fixé aux "décideurs politiques" un ultimatum de "72 heures" pour mettre fin au conflit qui oppose le maire destitué d'Antananarivo, Andry Rajoelina, au président Marc Ravalomanana qui a admis des "erreurs" dans ce dossier. Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué qu'Andry Rajoelina "a quitté la résidence" diplomatique où il s'était réfugié craignant d'être arrêté, et "est maintenant sous la protection des Nations Unies". Des manifestations de soutien au maire et au président se sont terminées en affrontements entre partisans des 2 camps faisant au moins une vingtaine de blessés. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 14 mars 2009 : Des soldats dissidents rassemblés devant le siège du gouvernement qui avaient exigé, jeudi 12 mars 2009, la nomination d’un nouveau premier ministre issu des rangs du chef de l’opposition Andry Rajoelina, sont entrés vendredi 13 mars 2009 avec des chars dans la capitale, Antananarivo pour repousser d'éventuels mercenaires recrutés par le président Marc Ravalomanana. Les services de la présidence ont démenti que le chef de l'Etat ait fait appel à des mercenaires, précisant seulement que 2 conseillers sud-africains et 2 conseillers israéliens se trouvaient à Madagascar pour apprendre aux forces de l'ordre à utiliser un nouvel équipement anti-émeutes. Marc Ravalomanana a appelé vendredi la police et l'armée à rester unies dans l'exercice de leurs fonctions dans la neutralité dans l'actuelle crise politique. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 16 mars 2009 : Andry Rajoelina, maire destitué de la capitale Antananarivo, a annoncé samedi 14 mars 2009 qu'il "commandait" l'armée et qu'il "dirigeait" désormais le pays à la tête d'une "Haute autorité de transition" chargée d'organiser des élections "libres et équitables" d'ici 2 ans. Il a lancé un ultimatum de 4 heures au président Marc Ravalomanana pour qu'il démissionne. Ce dernier a réaffirmé dimanche 15 mars 2009 qu'il ne démissionnerait "jamais" et était prêt à organiser un référendum pour mettre un terme à la crise politique. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 17 mars 2009 : Des chars ont pris d'assaut lundi 16 mars 2009 le palais présidentiel. Le président Marc Ravalomanana ne se trouvait pas dans le bâtiment mais dans un autre palais situé à une dizaine de kilomètres de la capitale, Antananarivo. Des centaines de ses partisans se sont rassemblés autour du palais où il est retranché et bloqués les routes d'accès pour empêcher toute attaque. Le chef de l'opposition, Andry Rajoelina, a appelé les forces de l'ordre à arrêter le président Ravalomanana. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 18 mars 2009 : Après le coup d'Etat militaire perpétré lundi 16 mars 2009 contre le palais présidentiel d'Antananarivo la capitale, l'armée a remis les pleins pouvoirs mardi 17 mars 2009 au chef de l'opposition, Andry Rajoelina, qui s'est déclaré "président de transition" et promis "une élection présidentielle anticipée d'ici 24 mois". Il a assuré ne pas savoir où était le président déchu, Marc Ravalomanana qui n'était pas à son palais de la capitale, mais celui situé à une quinzaine de kilomètres, protégé par une centaine de soldats de sa garde présidentielle. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 19 mars 2009 : La Haute Cour constitutionnelle a officiellement confié au chef de l'opposition, et maire déchu de la capitale Antananarivo, Andry Rajoelina, "les attributions du président de la République énoncées par les dispositions de la Constitution" et "validé le transfert des pleins pouvoirs. La Haute Cour précise qu'Andry Rajoelina exercera le pouvoir pour une durée de 24 mois au maximum. Le président de la SADC, Southern African Development Community Communauté de développement d’Afrique australe, dont Madagascar est membre, le président sud-africain, Kgalema Motlanthe, a indiqué que l'organisation se réunira jeudi 19 mars 2009 au Swaziland et a indiqué que "l'Afrique du Sud et la SADC n'encourageront jamais le transfert anticonstitutionnel du pouvoir d'un gouvernement élu démocratiquement au sein de ses Etats membres". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 20 mars 2009 : Le "président de transition", Andry Rajoelina, qui a obtenu les pleins pouvoirs de l'armée après un coup d'Etat militaire qui a destitué le président élu, Marc Ravalomanana, a suspendu jeudi 19 mars 2009 de l'Assemblée nationale et du Sénat, et annoncé la mise en place de 2 institutions de remplacement : la "Haute Autorité pour la transition" et le "Conseil pour le redressement économique et social". La SADC, Southern African Development Community Communauté de développement d’Afrique australe a déclaré qu'elle "ne reconnaît pas Rajoelina comme président car sa nomination viole non seulement la Constitution de Madagascar mais aussi les principes internationaux comme les protocoles de la SADC, de l'Union africaine et des Nations Unies". La communauté internationale se questionne sur ce changement "non démocratique" selon les Etats-Unis. La Norvège a décidé de geler son aide bilatérale estimée à 10,3 millions d'euros par ans. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 21 mars 2009 : Le porte-parole adjoint du Département d'Etat américain, Robert Wood, a annoncé vendredi 20 mars 2009 que "les Etats-Unis ont condamné le processus par lequel Marc Ravalomanana a été contraint à la démission des fonctions de président de la République de Madagascar et l'installation par la suite d'Andry Rajoelina comme chef de l'Etat de facto, en le qualifiant comme antidémocratique et contraire au règne de la loi" et suspendu leur "aide non humanitaire" à Madagascar. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 23 mars 2009 : Le "président de transition", Andry Rajoelina (34 ans), qui a obtenu les pleins pouvoirs de l'armée après un coup d'Etat militaire qui a destitué le président élu, Marc Ravalomanana, a prêté serment samedi 21 mars 2009 à Antananarivo la capitale, où le couvre-feu imposé depuis le 27 janvier 2009 a été levé. Dans son discours d'investiture, Andry Rajoelina a promis à la population "la fin de la dictature" et de la "gabegie dans la gestion des affaires de l'Etat". Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 24 mars 2009 :
A l'appel des partisans du président déchu, Marc Ravalomanana, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi 23 mars 2009 dans la capitale, Antananarivo, pour dénoncer "l'accession au pouvoir illégale d'Andry Rajoelina". Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 26 mars 2009 :
Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale, Antananarivo, mercredi 25 mars 2009 pour exprimer leur soutien au président déchu, Marc Ravalomanana, réfugié au Swaziland. Des affrontements sont survenus entre partisans des 2 camps. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 30 mars 2009 :
La police est intervenue samedi 28 mars 2009 à Antananarivo, la capitale, avec des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation, contre des manifestants, partisans de l'ancien président déchu, Marc Ravalomanana, faisant une trentaine de blessés. Les manifestants ont lancé un appel à la grève générale dès lundi 30 mars 2009 en réponse à cette intervention policière. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 31 mars 2009 :
Environ 20 000 partisans du président déchu, Marc Ravalomanana, ont manifesté lundi 30 mars 2009 à Antananarivo la capitale pour exiger le retour de leur président. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 2 avril 2009 :
Le président autoproclamé, Andry Rajoelina, qui a pris le pouvoir à la suite d'un coup d'Etat militaire le vendredi 13 mars 2009 qui a déchu le président élu Marc Ravalomanana, a indiqué mercredi 1er avril 2009 que Madagascar se retirait de la SADC, Southern African Development Community Communauté de développement d’Afrique australe. La SADC avait déclaré qu'elle "ne reconnaît pas Rajoelina comme président car sa nomination viole non seulement la Constitution de Madagascar mais aussi les principes internationaux comme les protocoles de la SADC, de l'Union africaine et des Nations Unies". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 3 avril 2009 : Le Conseil permanent de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), réuni jeudi 2 avril 2009 à Paris en France, a suspendu Madagascar de l'Organisation, estimant que "l'ensemble du processus qui a conduit à un changement de pouvoir à Madagascar constitue une rupture de l'ordre constitutionnel, donc de la démocratie". L'organisation réclame également "la tenue d'élections libres, fiables et transparentes dans les délais les plus rapides". Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 8 avril 2009 : Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi 7 avril 2009 pour des consultations portant sur la situation à Madagascar après le coup d'Etat militaire qui a destitué le président démocratiquement élu, Marc Ravalomanana. Le Conseil a "fait part de son inquiétude face à la prise de pouvoir inconstitutionnel par l'ancien maire (NDLR. Andry Rajoelina) et a demandé un rapide retour à l'ordre constitutionnel à travers un processus de transition, basé sur le consensus". Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 9 avril 2009 : La tempête tropicale Jade qui s'est abattue lundi 6 avril 2009 sur l'île, où les vents ont atteint près de 160 kilomètres/heure, a fait 8 morts et près de 3 000 sans abris. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 17 avril 2009 : Le président Marc Ravalomanana a annoncé jeudi 16 avril 2009 par téléphone depuis le Swaziland où il est réfugié depuis le coup d'Etat militaire qui l'a destitué, qu'il avait nommé "un nouveau premier ministre légal", Manandafy Rakotonirina. Marc Ravalomananaa également déclaré nulle l'ordonnance par laquelle il avait remis le pouvoir, le 10 avril 2009, à un directoire militaire affirmant qu'il "n'a pas officiellement remis sa démission" et "demeure donc le président élu". Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 21 avril 2009 :
Les forces de l'ordre ont violemment réprimé lundi 20 avril 2009 à coups de grenades lacrymogènes et de tirs de sommation une manifestation organisée à Antananarivo la capitale par les partisans du président démocratiquement élu, Marc Ravalomanana, destitué à la suite d'un coup d'Etat militaire le vendredi 13 mars 2009, faisant 2 morts et au moins 13 blessés. Les forces de l'ordre sont intervenues alors que les manifestants se dirigeaient vers le Tribunal de Grande Instance pour y protester contre la saisie dimanche 19 avril 2009 par des militaires des équipements de 3 radios proches de l'ancien président malgache, Radio Mada, Radio Fahazavana et Télé Mada. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 25 avril 2009 : Une manifestation organisée vendredi 24 avril 2009 dans la capitale Antananarivo par les partisans de l'ancien président démocratiquement élu, Marc Ravalomanana, destitué à la suite d'un coup d'Etat militaire le vendredi 13 mars 2009, a dégénéré en affrontements avec l'armée qui a tenté d'enlever des barrages routiers, faisant 2 morts et une vingtaine de blessés. La police a arrêté 22 manifestants, dont Lanto Rabenatoandro, un ancien sénateur, et Henri Randrianjatovo, un ministre des Sports sous l'ancienne administration de Ravalomanana pris en flagrant délit alors qu'ils distribuaient l'argent aux de jeunes manifestants. Selon le gouvernement du nouveau président auto-proclamé, et ancien maire de la capitale, Andry Rajoelina, les anciens ministres de Marc Ravalomanana, en exil depuis le 25 mars 2009, financent les manifestants pour qu'ils provoquent des heurts avec les forces de l'ordre. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 28 avril 2009 : 3 membres de la sécurité de la Haute Cour Constitutionnelle, accusés d'être restés fidèles au président démocratiquement élu, Marc Ravalomanana, destitué à la suite d'un coup d'Etat militaire le vendredi 13 mars 2009, ont été arrêtés lundi 27 avril 2009 après une opération menée dans les bâtiments de la Haute Cour. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 30 avril 2009 : Manandafy Rakotonirina, premier ministre désigné du président de Madagascar, Marc Ravalomanana, qui a quitté ses fonctions le 17 mars 2009 après un coup d'Etat militaire, a été arrêté mercredi 28 avril 2009 lors d'une opération menée par une vingtaine de d'hommes en uniforme militaire, cagoulés et armés, à l'hôtel Carlton de la capitale Antananarivo, où il avait établi son quartier général pour défier le président autoproclamé, Andry Rajoelina. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 18 mai 2009 : Andry Rajoelina, président auto-proclamé de Magadascar, à la tête du pays à la suite d'un coup d'Etat militaire perpétré le vendredi 13 mars 2009 qui a déchu le président élu Marc Ravalomanana, est parti dimanche 17 mai 2009 d'Antananarivo la capitale pour la Libye à bord d'un avion affrété par le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union Africaine. Andry Rajoelina a indiqué avant son départ que sa visite était destinée "à convaincre les dirigeants étrangers qu'il est le président légitime de Madagascar et souhaite de bonnes relations avec le reste du monde". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Vendredi 29 mai 2009 :
Dans une allocution diffusée à la radio, dans la capitale Antananarivo, le président déchu de Madagascar, Marc Ravalomanana, destitué à la suite d'un coup d'Etat militaire le vendredi 13 mars 2009, a accusé la France, mercredi 27 mai 2009, de "soutenir" le chef de la transition malgache Andry Rajoelina et de vouloir "coloniser à nouveau" l'île. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Jeudi 4 juin 2009 : Le président déchu, Marc Ravalomanana, poursuivi pour abus de pouvoir, a été condamné mercredi 3 juin 2009 par contumace à 4 ans de prison et à payer 70 millions de dollars de dommages et intérêts à l’Etat malgache pour "conflits d’intérêts" dans l’achat, fin 2008, d’un Boeing 737 d'un coût de 60 millions de dollars (112 milliards d’Ariary, la monnaie malgache, soit 80 % du budget présidentiel ou 70 % du budget de la sécurité intérieure ou encore le budget de l'éducation et de la recherche) pour ses déplacements. L'ancien ministre des Finances et du Budget, Haja Razafinjatovo, a été condamné à la même peine. La ministre de la justice de la Haute Autorité de transition, Christine Razanamahasoa, a indiqué que si Marc Ravalomanana "met le pied sur le territoire malgache, le mandat d'arrêt sera exécuté". ** Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies a décidé d'octroyer 6,45 millions de dollars pour aider plus de 190 000 personnes dans les régions rurales du sud de l'île qui souffrent des effets combinés de la sécheresse, des ouragans et de l'instabilité politique. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Vendredi 5 juin 2009 : Lors d'une conférence, parrainée par le Centre d'études diplomatiques et stratégiques malgache, qui s'est tenue mardi 2 juin 2009, l'amiral de marine, Abel Radavidson, a indiqué que chaque année, Madagascar perd 750 millions de dollars suite au pillage, à la pêche, aux exportations illégales, au trafic de drogue et d'armes et à l'immigration clandestine. Il a estimé que l'espace maritime malgache manque de protection. Il a ajouté que seulement 350 garde-côtes assurent sa sécurité, avec 6 bateaux rapides et d'un grand navire pour près de 5 000 kilomètres de côtes et 111 0000 kilomètres carrés d'eaux territoriales. Le manque de budget permet aux garde-côtes de ne couvrir que la partie nord de l'île. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Vendredi 19 juin 2009 :
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC, Southern African Development Community) a annoncé jeudi 18 juin 2009 avoir convoqué une sommet extraordinaire des dirigeants des 15 pays membres de l'Organisation, à l’exception de ceux de Madagascar, pour étudier le dossier malgache et "vise à la recherche d’une solution politique durable à Madagascar". Ce sommet est prévu samedi 20 juin 2009 à Johannesbourg en Afrique du Sud. Cette décision a été prise 2 jours après la suspension "jusqu'à nouvel ordre" des négociations entre les parties en conflit à Madagascar sous la médiation de l'Union Africaine, présidée par le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, et de l'ONU. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Mardi 21 juillet 2009 : Une vingtaine d’hommes en uniforme armés de Kalachnikov et de lances roquettes ont attaqué dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 juillet 2009, la station radio et télévision "Viva" appartenant au Président de la haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina. 2 agents de sécurité de cette station ont été tués. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Mercredi 29 juillet 2009 : Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), qui avait lancé un appel de fonds de 35,7 millions de dollars, a annoncé lundi 27 juillet 2009 qu'il révisait son appel à la baisse, à 22,3 millions de dollars. L'OCHA a estimé que "la crise politique, qui a conduit à la démission du président malgache en mars" 2009, "a eu un impact moindre que prévu sur la délivrance des services sociaux de base et sur les projets de développement". L'OCHA a toutefois signalé que "même si jusqu'à présent l'impact n'a pas été aussi dévastateur que prévu, la situation à Madagascar reste instable et loin d'être résolue". Précisant que "l'incertitude actuelle exacerbe clairement la fragilité d'une économie affaiblie par la récession économique mondiale". L'OCHA a estimé que Madagascar n'est pas prête pour la prochaine saison de cyclones, avec des stocks de fournitures d'urgence inadaptés et des mécanismes inefficaces pour coordonner les secours. Madagascar est souvent frappée par des cyclones lors des premiers mois de l'année. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 17 août 2009 :
Accusés d'être les commanditaires des attaques à la bombe du 18 juillet 2009 à Antananarivo, la capitale, 4 anciens collaborateurs du président malgache évincé, Marc Ravalomanana, assignés à résidence depuis le 6 août 2009, ont été libérés vendredi 14 août 2009. Ils étaient inculpés de "tentative d'attentats, atteinte à la sûreté de l'Etat et association de malfaiteurs". Cette libération intervient dans le cadre de l'accord de Maputo (capitale du Mozambique) signé le 9 août 2009 par le président autoproclamé de Madagascar, Andry Rajoelina, le président élu, Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud, en présence des 2 anciens présidents malgaches, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, qui représentent les mouvances politiques du pays, sous la médiation de l'ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, qui a été désigné par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC, Southern African Development Community). Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 5 octobre 2009 :
Dans un discours à la Nation diffusée dimanche 4 octobre 2009 par la télévision nationale, le président autoproclamé, Andry Rajoelina a déclaré vouloir "appliquer les accords de Maputo (prévoyant un partage temporaire du pouvoir puis la tenue d'élections) s'il y a un engagement écrit de la communauté internationale de nous aider à organiser toutes les élections, de suspendre les sanctions touchant Madagascar, et de reprendre ses financements" ajoutant : "Si tout est accepté, je suis prêt à écouter les propositions des autres mouvances et à désigner un Premier ministre accepté par tous". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 8 octobre 2009 : Le Groupe international de contact (GIC) pour Madagascar s'est réuni mardi 6 octobre à Antananarivo la capitale, en présence du président de la commission de l'Union Africaine Jean Ping, du secrétaire d'Etat à la coopération français Alain Joyandet, les représentants des partis malgaches en conflit ainsi que des médiateurs internationaux. Un consensus sur le partage du pouvoir a été trouvé. Andry Rajoelina reste président de la transition devant mener à des élections législatives avant la fin de l’année et à des présidentielles en 2010. Il doit se séparer de son premier ministre, Monja Roindefo, remplacé par Eugène Mangalaza, de la mouvance de l'ancien président, Didier Rastiraka. Emmanuel Rakotovahiny, le vice-président, est issu de la mouvance de l'ancien président, Albert Zafi. L'accord négocié doit être signé par les chefs de ces mouvances. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 10 novembre 2009 :
Un accord de partage du pouvoir a finalement été trouvé à Addis Abeba capitale de l'Ethiopie, sous l'égide de l'Union africaine, visant à mettre un terme à la crise politique qui a débuté après un coup d'Etat militaire perpétré le vendredi 13 mars 2009 qui a déchu le président élu Marc Ravalomanana et mis à la tête du pays, le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, président auto-proclamé de Magadascar. Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de transition (Hat) à Madagascar, gardera son siège de président mais il aura désormais 2 vice-présidents issus de 2 mouvances politiques. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Samedi 14 novembre 2009 : Eugène Régis Mangalaza (59 ans), nouveau premier ministre de transition, nommé par les représentants de quatre mouvances politiques conduites chacune par l'actuel président Andry Rajoelina, et les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy le 6 octobre 2009 à Antananarivo, pour remplacer Monja Roindefo, nommé le 7 février 2009 par Andry Rajoelina, chef de l'Etat autoproclamé après le coup d'Etat du 13 mars 2009, a officiellement pris ses fonctions vendredi 13 novembre 2009. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Jeudi 19 novembre 2009 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a salué mardi 17 novembre 2009 l'accord de partage de pouvoir conclu le 6 novembre 2009 par les 4 principaux dirigeants politiques malgaches, l'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, le président déchu Marc Ravalomanana, et les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy, et les a appelés à former rapidement un nouveau gouvernement. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 27 novembre 2009 : Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a lancé mercredi un appel auprès des bailleurs de fonds internationaux pour un montant de 6 millions de dollars en prévision de la saison des cyclones à Madagascar. 5 cyclones ont dévasté Madagascar en détruisant 180 000 hectares de terres cultivées et laissé 190 000 personnes sans abris. Les axes routiers demeurent toujours difficilement praticables. Le sud du pays est également touché par la sécheresse. Les organisations humanitaires présentes sur le terrain ont épuisé leurs ressources et elles n'ont pas pu se réapprovisionner à cause de la crise politique actuelle dans le pays. La population malgache est à 69 % en-dessous du seuil de pauvreté. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 18 décembre 2009 :
Andry Rajoelina, ancien maire d'Antananarivo porté au pouvoir en mars 2009 après un coup d'Etat militaire perpétré le vendredi 13 mars 2009 qui a déchu le président élu Marc Ravalomanana, a annoncé mercredi 16 décembre 2009 dans une allocution retransmise à la télévision, la tenue d'élections législatives pour le samedi 20 mars 2010 qui visera à élire une Assemblée constituante qui "va aussi voter la Constitution et nous mener vers la 4e République", selon Andry Rajoelina. Il a déclaré qu'il était "impossible de travailler en cohabitation avec les 3 autres mouvances (de l'opposition) pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale". Un accord de partage du pouvoir avait pourtant été conclu le 6 novembre 2009 par les 4 principaux dirigeants politiques malgaches, l'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, le président déchu Marc Ravalomanana, et les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy. Les 3 chefs de l'opposition, qui s'étaient rendus à Maputo au Mozambique pour des négociations boycottées par Andry Rajoelina, sont interdites de retour à Madagascar par les autorités. ** La 4e réunion du groupe international de contact sur Madagascar, initialement prévue le jeudi 17 décembre 2009 à Antananarivo la capitale, a été reportée après les fêtes de fin d’année, à la demande des autorités malgaches. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 22 décembre 2009 :
Alors que les 3 mouvances politiques du pays publiaient samedi 19 décembre 2009, la liste des députés qui siègeront au Congrès de la transition, comme stipulé dans les Accords de Maputo, le président de la Haute autorité de transition, Andry Rajoelina, a nommé dimanche 20 décembre 2009 le colonel à la retraite, Camille Vital, au poste de premier ministre. L’ancien co-président de la transition, Emmanuel Rakotovahiny, a rejeté catégoriquement cette désignation qui, d’après lui, est "une décision illégale, prise par une autorité illégale". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 29 décembre 2009 : L'ancien premier ministre, Jacques Sylla, en poste du 26 février 2002 au 20 janvier 2007 sous le premier quinquennat de l'ancien président Marc Ravalomanana, et président de l'Assemblée nationale du 23 octobre 2007 jusqu'au mois de mars 2009, où le Parlement a été dissout par Andry Rajoelina, actuel président de transition, est décédé samedi 26 décembre 2009 à Antananarivo la capitale, à l'âge de 63 ans des suites d'une longue maladie. Jacques Sylla avait officiellement déclaré son rapprochement à Andry Rajoelina, rival politique de Marc Ravalomanana, et avait participé aux manifestations conduites par Andry Rajoelina le 14 mars 2009, 3 jours avant la démission du président élu. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?





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